Faiblesse. Inquiétude. Insatisfaction. Tourner en rond. Fille qui a une fête de finissants ce matin alors qu'elle n'a rien fini du tout et qui a emprunté une robe longue de bal extravagante. Le matin! Je dois y être. Invitée. Je préférerais tellement pédaler à l'aquaspinning.
Et l'autre qui semble en rechute. Absente lundi de notre exercice commun. N'allait pas bien. M'appelle cette semaine de son bénévolat à la SPCA, totalement apeurée par les chiens. Oupelaye! Elle est invitée à la fête de finissants. Ne répond pas à son cel. Viendra-t-elle? Et je crains qu'elle n'y arrive trop sexy, si jamais elle y arrive.
La troisième fille, la mère de Petit-fils? Bof! Pas fort là non plus. N'a plus de suivi au Clsc et ses problèmes perpétuels avec le père continuent.
Mon fils? Pas de nouvelles, donc tout va bien et j'en suis bien heureuse.
Ma mère? Ne se rappelait plus comment faire un chèque la dernière fois que je l'ai vue et a demandé mon aide.
Moi? Insatisfaite de moi. Voudrait ne pas être affectée. Et heureuse aussi. Voudrait être heureuse. C'est mon affaire à moi. Personne ne va me donner le bonheur sur un plateau d'argent.
Bon, commençons avec cette fête de finissants. Je me sentirai mieux quand elle sera finie. Vivre le moment présent? Je vais essayer.
jeudi 18 juin 2015
mardi 16 juin 2015
Coaching
Hier, c'est le couple avec qui j'avais voyagé et la soeur du mari qui étaient là pour souper chez moi. Ils connaissent donc Le Gars du voyage, celui qui ne me donne pas de nouvelles. Les deux femmes disaient de lui écrire quelque chose sur son courriel de bureau et le mari, lui, me disait d'y aller directement sans attendre et de lui téléphoner en soirée. La soeur du mari disait qu'un appel pouvait être intrusif et tomber au mauvais moment, le mari trouvait qu'il fallait en avoir le coeur net, que si je dérangeais, Le Gars n'avait qu'à le dire. Fini le niaisage, ça fait assez longtemps que ça traîne, tu appelles demain.
J'aime être prise en charge et j'ai donc décidé que le mari de mon amie devenait mon coach amoureux. Et j'ai téléphoné ce soir à dix-neuf heures, il a paru plutôt content mais il était dans l'autobus. Je lui ai donc demandé de me rappeler plus tard. Il l'a fait. Très occupé ces temps-ci avant les vacances. Heures supplémentaires. Projet à remettre. Alors notre rencontre est remise à quand il aura le temps. La balle est dans son camp.
Je m'en sens plutôt bien. J'ai fait ce que j'avais à faire.
J'aime être prise en charge et j'ai donc décidé que le mari de mon amie devenait mon coach amoureux. Et j'ai téléphoné ce soir à dix-neuf heures, il a paru plutôt content mais il était dans l'autobus. Je lui ai donc demandé de me rappeler plus tard. Il l'a fait. Très occupé ces temps-ci avant les vacances. Heures supplémentaires. Projet à remettre. Alors notre rencontre est remise à quand il aura le temps. La balle est dans son camp.
Je m'en sens plutôt bien. J'ai fait ce que j'avais à faire.
Troubles alimentaires
Très le fun notre soirée d'hier. Petit souper chez moi bien relax et puis sortie au festival Fringe. Une pièce de théâtre sur les troubles alimentaires. Ouain! Ce sont les femmes surtout qui en sont atteintes. C'est plate et handicapant. J'ai été touchée par certains propos. La notion de contrôle entre autres. Le vrai idéal, c'est certain qu'il consiste à écouter ses signaux de satiété, de manger de tout avec plaisir et de ne pas trop manger naturellement. Entre cet idéal et l'anorexie, la boulimie et l'obésité, il y a plein de situations moins idéales. Je fais partie des personnes qui sont dans une situation pas idéale mais pas dans la maladie mentale extrême non plus. Car les troubles alimentaires sérieux font partie des maladies mentales, aucun doute là-dessus et on peut en mourir si rien n'est fait pour guérir. On peut mourir d'anorexie et on peut mourir d'obésité morbide aussi, mort qui peut être rapide dans le premier cas poussé à l'extrême et plus lente dans le second cas.
La pièce est un peu didactique (écrite par une étudiante au doctorat en sociologie), hyperréaliste, basée sur des entrevues avec du vrai monde qui souffre du trouble et ça paraît. Bref, c'est bon et je recommande, c'est encore à l'affiche. "T.A L'économie du désir" au festival Fringe.
La pièce est un peu didactique (écrite par une étudiante au doctorat en sociologie), hyperréaliste, basée sur des entrevues avec du vrai monde qui souffre du trouble et ça paraît. Bref, c'est bon et je recommande, c'est encore à l'affiche. "T.A L'économie du désir" au festival Fringe.
lundi 15 juin 2015
Mijoteuse
Je reçois ce soir et j'ai décidé ça à 23 heures hier soir! J'aime tellement ça vivre aux centre-ville avec les épiceries ouvertes jusqu'à minuit et une ouverte 24 heures!
On va au spectacle près de chez nous, trois amis et moi et ma best me demande de regarder pour un restaurant. Ça aussi, ça ne manque pas dans le quartier! Vous ai-je dit que j'ai recommencé à chercher un condo neuf? Quand je compare avec les avantages de vivre au centre-ville, je ne suis plus certaine du tout que je veuille changer de quartier! Bon, alors revenons à nos moutons, le repas du soir en l'occurence! Ça se fera ici, je l'ai courriélé à mon amie qui n'est pas levée encore car je n'ai pas de réponse.
Je vais faire un repas marocain. Recette prise dans un des nombreux sites ou blogues de cuisine du web, merveilleux sites que je visite avec un grand plaisir chaque jour ou presque! Regarder des recettes, ça ne fait pas grossir!
Une recette mijoteuse végétarienne. Me vient du blogue "Full vedge, cuisine végétarienne et gourmande", rendons à César, César étant Végérebelle, ce qui lui appartient. La recette s'appelle "Tagine végétarien aux pruneaux et aux abricots séchés", juste le titre fait saliver.
Aquaspinning ce matin. Bonne journée chères lectrices et lecteur (c'est Pierre eheh!).
On va au spectacle près de chez nous, trois amis et moi et ma best me demande de regarder pour un restaurant. Ça aussi, ça ne manque pas dans le quartier! Vous ai-je dit que j'ai recommencé à chercher un condo neuf? Quand je compare avec les avantages de vivre au centre-ville, je ne suis plus certaine du tout que je veuille changer de quartier! Bon, alors revenons à nos moutons, le repas du soir en l'occurence! Ça se fera ici, je l'ai courriélé à mon amie qui n'est pas levée encore car je n'ai pas de réponse.
Je vais faire un repas marocain. Recette prise dans un des nombreux sites ou blogues de cuisine du web, merveilleux sites que je visite avec un grand plaisir chaque jour ou presque! Regarder des recettes, ça ne fait pas grossir!
Une recette mijoteuse végétarienne. Me vient du blogue "Full vedge, cuisine végétarienne et gourmande", rendons à César, César étant Végérebelle, ce qui lui appartient. La recette s'appelle "Tagine végétarien aux pruneaux et aux abricots séchés", juste le titre fait saliver.
Aquaspinning ce matin. Bonne journée chères lectrices et lecteur (c'est Pierre eheh!).
samedi 13 juin 2015
Mon poids
Quand je suis revenue de voyage, je pesais 150 livres. Tout mon linge était grand et mon ventre archi-plat. J'étais extatique et je me regardais tout le temps dans le miroir. J'avais perdu six livres en trois semaines en voyage en étant malade la plupart du temps. Ce n'est pas tant que ça mais si on considère que je n'avais jamais réussi en aucun temps et malgré tous mes efforts à aller plus bas que 154.5 livres, c'était un exploit.
Or, je n'en étais pas si responsable. Une sale bactérie m'empêchait de manger. Donc, perte de poids sans effort conscient.
Aujourd'hui, 28 jours après mon retour, je pèse 160 livres et je ne suis plus dans mon poids santé qui est de 158 livres dans son plus haut. Comment peut-on prendre tant de poids si vite? Ceux qui n'ont pas de problème de poids ne vont rien y comprendre mais celles qui en ont, oui. Premièrement, les six livres perdues en voyage étaient accidentelles et sont donc revenues au galop dès qu'une alimentation plus "normale" a été mise en place.
Le quatre livres de plus? Débandade mais pas si grande débandade que ça non plus. Un laisser aller et une tarte aux pacanes. Le problème avec le sucre dans mon cas à moi, ce n'est pas le sucre en tant que tel, c'est tout ce qu'il entraîne. S'agit que j'en mange une fois et le goût me reprend et je remets à demain et ça n'a plus de limites ce truc si je ne m'arrête sciemment et fermement. Je pourrais rapidement me rendre à deux cent livres, je le sais. Ça ne m'est jamais arrivé, mais j'ai déjà pesé 190 livres au début de la quarantaine, pour d'habitude revenir à 180. Oui, mesdames et messieurs, 180 livres a déjà été mon poids d'équilibre. 180 livres pour 5pi7po (1 mètre 70, Mijo!), j'étais visiblement grosse sur les photos.
Je vais donc revenir à la discipline alimentaire et refaire des billets sur le poids car il n'est plus question que je reste en surpoids pour le reste de ma vie. Je me le suis promis. Être dans mon poids santé à tout le moins.
Donc, je pèse 72.7 kilos ce matin=160.2 livres et ça ne restera pas comme ça. Je ne vais pas revenir à 150 livres en quelques jours, faut que je l'admette. Mais à mon poids santé en quelques jours, ça oui, je vous le garantis. Sur le métier remettons notre ouvrage. Paris ne s'est pas bâti en un jour. À chaque jour suffit sa peine. Calculons ce qui entre dans notre bouche.
Je le peux, je le veux et j'ai du pouvoir là-dessus.
Or, je n'en étais pas si responsable. Une sale bactérie m'empêchait de manger. Donc, perte de poids sans effort conscient.
Aujourd'hui, 28 jours après mon retour, je pèse 160 livres et je ne suis plus dans mon poids santé qui est de 158 livres dans son plus haut. Comment peut-on prendre tant de poids si vite? Ceux qui n'ont pas de problème de poids ne vont rien y comprendre mais celles qui en ont, oui. Premièrement, les six livres perdues en voyage étaient accidentelles et sont donc revenues au galop dès qu'une alimentation plus "normale" a été mise en place.
Le quatre livres de plus? Débandade mais pas si grande débandade que ça non plus. Un laisser aller et une tarte aux pacanes. Le problème avec le sucre dans mon cas à moi, ce n'est pas le sucre en tant que tel, c'est tout ce qu'il entraîne. S'agit que j'en mange une fois et le goût me reprend et je remets à demain et ça n'a plus de limites ce truc si je ne m'arrête sciemment et fermement. Je pourrais rapidement me rendre à deux cent livres, je le sais. Ça ne m'est jamais arrivé, mais j'ai déjà pesé 190 livres au début de la quarantaine, pour d'habitude revenir à 180. Oui, mesdames et messieurs, 180 livres a déjà été mon poids d'équilibre. 180 livres pour 5pi7po (1 mètre 70, Mijo!), j'étais visiblement grosse sur les photos.
Je vais donc revenir à la discipline alimentaire et refaire des billets sur le poids car il n'est plus question que je reste en surpoids pour le reste de ma vie. Je me le suis promis. Être dans mon poids santé à tout le moins.
Donc, je pèse 72.7 kilos ce matin=160.2 livres et ça ne restera pas comme ça. Je ne vais pas revenir à 150 livres en quelques jours, faut que je l'admette. Mais à mon poids santé en quelques jours, ça oui, je vous le garantis. Sur le métier remettons notre ouvrage. Paris ne s'est pas bâti en un jour. À chaque jour suffit sa peine. Calculons ce qui entre dans notre bouche.
Je le peux, je le veux et j'ai du pouvoir là-dessus.
vendredi 12 juin 2015
Mes vacances à moi
Ce sont mes vacances à moi. Pense à toi! Profites-en! Gâte-toi!
J'ai horreur de ça mais la vérité c'est que je ne sais pas quoi en faire de mes vacances à moi. Je suis totalement déstabilisée. Je n'ai aucun fun. Et je me sens seule. Et je le suis. Voilà. C'est dit.
Je me plains tout le temps de la dépendance de mes filles à mon égard. Mais je me rends compte que c'est moi qui suis dépendante.
Comme tu vois, Un autre prof, je continue de jouer à faire ma propre psychologue! ;o)
J'ai horreur de ça mais la vérité c'est que je ne sais pas quoi en faire de mes vacances à moi. Je suis totalement déstabilisée. Je n'ai aucun fun. Et je me sens seule. Et je le suis. Voilà. C'est dit.
Je me plains tout le temps de la dépendance de mes filles à mon égard. Mais je me rends compte que c'est moi qui suis dépendante.
Comme tu vois, Un autre prof, je continue de jouer à faire ma propre psychologue! ;o)
Attaque boulimique
Je croyais que c'était définitivement fini. Nope. Je me voyais faire et je savais ce que je faisais et je n'ai pourtant pas arrêté. Je savais également que je me sentirais affreusement mal après. C'est le cas.
mercredi 10 juin 2015
Une femme libre et les hommes
J'ai déjà écrit un blogue sur mes rencontres réseau-contact et mes relations amoureuses principalement. Bon, sur mes enfants aussi. Ils étaient là et y sont toujours mais ma vie tournait beaucoup autour de ces hommes que je découvrais et j'étais libre de le faire. Une femme libre, c'est moi. (c'était?)
Et voilà que je n'ai pas fait l'amour depuis six ans. J'ai bien rencontré brièvement le maniaque aux jouets mais c'était une sexualité très marginale notre affaire et plus son affaire à lui que la mienne.
Or, je ne suis pas en souffrance et pas si en manque que ça non plus. Je ne veux pas devenir une vieille frustrée et on me dit souvent que j'ai l'air épanouie. Ouais, ouais, c'est possible d'être heureuse et épanouie sans homme. Je n'y aurais pas cru avant mais là, je le vis. Parce que je le veux, entendons-nous, je refuse fièrement de m'apitoyer sur mon sort et je fais énormément de sport. Remplacer les hommes par le sport? Oui, ça se peut.
Bon, le sport ne peut pas donner des bras chaleureux et une écoute attentive, je sais. Mais des bras chaleureux et une écoute attentive, j'en ai eu peu de la part des hommes. Pas vrai. Dans ma vie de jeunesse, avec mon amoureux pendant dix-sept ans, oui. On ne vivait pas ensemble mais on passait nos vacances, nos fins de semaine et des fois un soir de semaine ensemble. C'était bien. Je me sentais aimée et à l'aise.
Dans mes rencontres réseau-contact, c'était pas ça. Autre chose. Correct tout de même et de quoi écrire un blogue!
Alors là, le gars du voyage qui m'attire, je suis réaliste. Moi, je suis attirée, lui, on ne sait pas du tout. On a échangé nos numéros de téléphone, il n'a pas appelé encore, alors je vais le faire. Mais on s'est proposé (pas on, moi) un café. Si un gars me propose un café, ça ne veut pas dire que je vais coucher avec. Même chose pour lui. Déjà que ça lui a pris trois semaines à accepter ma proposition de café et qu'il n'a pas rappelé en plus, alors hein, Mijo et Pur Bonheur, faut un peu de réalisme dans la vie. Mais je vais l'appeler, oui, je n'ai rien à perdre. Et je vous en redonne des nouvelles.
Des papillons, me demande Mijo? Non, même pas.
Et voilà que je n'ai pas fait l'amour depuis six ans. J'ai bien rencontré brièvement le maniaque aux jouets mais c'était une sexualité très marginale notre affaire et plus son affaire à lui que la mienne.
Or, je ne suis pas en souffrance et pas si en manque que ça non plus. Je ne veux pas devenir une vieille frustrée et on me dit souvent que j'ai l'air épanouie. Ouais, ouais, c'est possible d'être heureuse et épanouie sans homme. Je n'y aurais pas cru avant mais là, je le vis. Parce que je le veux, entendons-nous, je refuse fièrement de m'apitoyer sur mon sort et je fais énormément de sport. Remplacer les hommes par le sport? Oui, ça se peut.
Bon, le sport ne peut pas donner des bras chaleureux et une écoute attentive, je sais. Mais des bras chaleureux et une écoute attentive, j'en ai eu peu de la part des hommes. Pas vrai. Dans ma vie de jeunesse, avec mon amoureux pendant dix-sept ans, oui. On ne vivait pas ensemble mais on passait nos vacances, nos fins de semaine et des fois un soir de semaine ensemble. C'était bien. Je me sentais aimée et à l'aise.
Dans mes rencontres réseau-contact, c'était pas ça. Autre chose. Correct tout de même et de quoi écrire un blogue!
Alors là, le gars du voyage qui m'attire, je suis réaliste. Moi, je suis attirée, lui, on ne sait pas du tout. On a échangé nos numéros de téléphone, il n'a pas appelé encore, alors je vais le faire. Mais on s'est proposé (pas on, moi) un café. Si un gars me propose un café, ça ne veut pas dire que je vais coucher avec. Même chose pour lui. Déjà que ça lui a pris trois semaines à accepter ma proposition de café et qu'il n'a pas rappelé en plus, alors hein, Mijo et Pur Bonheur, faut un peu de réalisme dans la vie. Mais je vais l'appeler, oui, je n'ai rien à perdre. Et je vous en redonne des nouvelles.
Des papillons, me demande Mijo? Non, même pas.
mardi 9 juin 2015
Se sentir mieux
C'est bien d'avoir des lectrices-commentatrices pour me faire réaliser que je ne suis responsable ni des vacances de mes filles adultes ni de celles de mon Petit-fils. Hier, à la piscine, j'ai dit à 26 ans que non, on n'irait pas à Jouvence. J'avais testé avant pour savoir si son chum viendrait et, si oui, ça m'aurait fait réviser mes plans. On ne le voit jamais et elle aimerait tant qu'il soit là. Mais comme ce n'est pas le cas, rien de prévu. Elle n'a pas eu l'air dévastée. Je m'en faisais pour rien. On va se réinscrire aux cours d'aquaspinning cet été avec aussi un cours d'aquajogging en eau profonde. J'en ai déjà fait et j'aimais beaucoup. C'est le fun d'avoir ma fille pour faire de l'exercice avec moi et si elle ne travaille pas (ça n'a pas l'air parti pour ça), j'inviterai ma plus jeune aussi.
Tout de même, vu que je me centre sur moi, il y a une base de plein air qui aurait pu me tenter. Ma voisine qui a adopté y va avec toute une gang de parents adoptants. J'y étais avec Petit-fils l'année passée. J'ai appelé et la semaine où ils seront là est complète. Pas grave. J'ai donné mon nom au cas où il y aurait des annulations.
Je suis très centrée sur le sport ces temps-ci. Hier, aquaspinning le matin et yin yoga le soir. Je peux le faire, je suis chanceuse je le sais. Ce matin, yoga encore. Ai-je maigri? Mais non, l'exercice ne fait pas maigrir, je vous l'ai dit et redit. Je me donne encore une petite chance et puis, je vais recompter les calories. Je suis cependant toujours dans mon poids santé et j'y reste, c'est juste que j'aimerais retrouver le 68 kilos du voyage dans lequel je me sentais si bien et légère.
Le gars du voyage m'a écrit dimanche. Je lui ai répondu mais comme ça lui a pris trois semaines pour répondre à mon premier courriel, je suis patiente cette fois et je respecte son rythme. Lent. Mais peu importe, juste qu'il m'ait écrit me fait bien plaisir.
Ma fille est revenue de New-York dans la nuit lundi, elle est partie à l'école et je ne l'ai plus vue. Elle couche chez un garçon que je connais, il a une déficience intellectuelle et vit dans une maison de groupe avec des éducateurs. Il a sa propre chambre et a le droit de recevoir. Il a un bébé de dix mois que la mère ne veut pas qu'il voit et il ira en cour pour avoir le droit de le connaître. Une travailleuse sociale s'occupe de lui. Il est adopté lui aussi.
Alors, du lâcher-prise, de la bonne alimentation, de l'exercice et de la méditation. Non, je ne médite pas encore officiellement mais ce serait une maudite de bonne idée de le faire.
Tout de même, vu que je me centre sur moi, il y a une base de plein air qui aurait pu me tenter. Ma voisine qui a adopté y va avec toute une gang de parents adoptants. J'y étais avec Petit-fils l'année passée. J'ai appelé et la semaine où ils seront là est complète. Pas grave. J'ai donné mon nom au cas où il y aurait des annulations.
Je suis très centrée sur le sport ces temps-ci. Hier, aquaspinning le matin et yin yoga le soir. Je peux le faire, je suis chanceuse je le sais. Ce matin, yoga encore. Ai-je maigri? Mais non, l'exercice ne fait pas maigrir, je vous l'ai dit et redit. Je me donne encore une petite chance et puis, je vais recompter les calories. Je suis cependant toujours dans mon poids santé et j'y reste, c'est juste que j'aimerais retrouver le 68 kilos du voyage dans lequel je me sentais si bien et légère.
Le gars du voyage m'a écrit dimanche. Je lui ai répondu mais comme ça lui a pris trois semaines pour répondre à mon premier courriel, je suis patiente cette fois et je respecte son rythme. Lent. Mais peu importe, juste qu'il m'ait écrit me fait bien plaisir.
Ma fille est revenue de New-York dans la nuit lundi, elle est partie à l'école et je ne l'ai plus vue. Elle couche chez un garçon que je connais, il a une déficience intellectuelle et vit dans une maison de groupe avec des éducateurs. Il a sa propre chambre et a le droit de recevoir. Il a un bébé de dix mois que la mère ne veut pas qu'il voit et il ira en cour pour avoir le droit de le connaître. Une travailleuse sociale s'occupe de lui. Il est adopté lui aussi.
Alors, du lâcher-prise, de la bonne alimentation, de l'exercice et de la méditation. Non, je ne médite pas encore officiellement mais ce serait une maudite de bonne idée de le faire.
dimanche 7 juin 2015
Tirer les vers du nez
Je trouve l'image de cette expression absolument dégueux!
J'essayais donc de tirer les vers du nez à Vingt-quatre ans, ma fille et la mère de Six ans, mon petit-fils chéri qui grandit en beauté. Tu as prévu quoi cet été? Vaseuse. Comme si elle attendait que moi je propose. Alors, je lui demande ce qu'elle ferait si je ne proposais rien parce que plus ça va, moins je pense proposer. Silence. Et puis, je lui dis ce que je pense vraiment, parce que le jeu du silence ne se joue pas toujours à deux, parce que la clarté éclaire, parce que la pénombre et le non-dit et marcher sur des oeufs, j'en ai marre. Je lui dis donc qu'un enfant sans vacances, c'est triste. Je trouve ça triste.
Bon, j'en sais alors un peu plus. Mais avec quelques questions précises cependant. Ça vient au compte-goutte. Si je n'existais pas, ce qu'elle ferait? Elle a demandé une semaine de vacances en juillet et ne se rappelle pas laquelle. Une autre pour son anniversaire en novembre et celle de son anniversaire est importante et on ne la bouge pas. C'est l'autre en juillet qu'elle demanderait à modifier si moi j'offrais quelque chose, Jouvence par exemple ou bien une semaine dans le Sud. Semaine dans le Sud, pas question, que je réponds. C'est moins cher que Jouvence mais je ne suis pas remise de ma semaine à La Havane. Non.
Mais on disait que je n'existe pas. Tu ferais quoi?
Je prendrais ma semaine de vacances en juillet. D'accord, mais ton fils est au camp de jour tout le mois de juillet. "J'irais le conduire et le chercher et on partirait peut-être une fin de semaine. C'est ça que je ferais."
Bon, j'en sais un peu plus long. Il va bien Petit-fils. De quoi je me mêle?
J'essayais donc de tirer les vers du nez à Vingt-quatre ans, ma fille et la mère de Six ans, mon petit-fils chéri qui grandit en beauté. Tu as prévu quoi cet été? Vaseuse. Comme si elle attendait que moi je propose. Alors, je lui demande ce qu'elle ferait si je ne proposais rien parce que plus ça va, moins je pense proposer. Silence. Et puis, je lui dis ce que je pense vraiment, parce que le jeu du silence ne se joue pas toujours à deux, parce que la clarté éclaire, parce que la pénombre et le non-dit et marcher sur des oeufs, j'en ai marre. Je lui dis donc qu'un enfant sans vacances, c'est triste. Je trouve ça triste.
Bon, j'en sais alors un peu plus. Mais avec quelques questions précises cependant. Ça vient au compte-goutte. Si je n'existais pas, ce qu'elle ferait? Elle a demandé une semaine de vacances en juillet et ne se rappelle pas laquelle. Une autre pour son anniversaire en novembre et celle de son anniversaire est importante et on ne la bouge pas. C'est l'autre en juillet qu'elle demanderait à modifier si moi j'offrais quelque chose, Jouvence par exemple ou bien une semaine dans le Sud. Semaine dans le Sud, pas question, que je réponds. C'est moins cher que Jouvence mais je ne suis pas remise de ma semaine à La Havane. Non.
Mais on disait que je n'existe pas. Tu ferais quoi?
Je prendrais ma semaine de vacances en juillet. D'accord, mais ton fils est au camp de jour tout le mois de juillet. "J'irais le conduire et le chercher et on partirait peut-être une fin de semaine. C'est ça que je ferais."
Bon, j'en sais un peu plus long. Il va bien Petit-fils. De quoi je me mêle?
samedi 6 juin 2015
Écrire
Me semble que je n'ai rien à dire. C'est vrai mais écrire pour écrire me fait du bien. Et c'est mon blogue ici, une espèce de journal personnel, de plus en plus personnel en fait. J'ai encore des lectrices fidèles que j'aime et qui sont importantes pour moi, mais c'est certain qu'avec la privatisation, il y en a moins. Bien que c'est relatif la privatisation et il y a moyen d'accéder au blogue quand même par des chemins détournés. Mais bref, peu importe. Je n'écris que la vérité, la plate vérité. Et je tourne en rond. Est-ce ça une vie, tourner en rond? Se relire dans des vieux billets qui datent de quelques années et constater qu'on parle encore et toujours des mêmes choses.
Bon, ce qui a tout de même changé, c'est mon histoire de poids. J'ai réussi à en perdre après avoir parlé d'en perdre pendant dix ans! C'est quand même une grande victoire et je n'en suis pas peu fière. Je travaille à revenir à 68 kilos, le poids que j'avais obtenu lors de mon retour de voyage il y a trois semaines. Et je devrais y arriver. Je ne devrais pas, je vais y arriver, soyons positive et proactive et confiante. Soixante-dix kilos ce matin. Mon corps, c'est moi qui décide ce que j'en fais et ce que je mets dedans. C'est important. J'ai tous les pouvoirs dessus. J'ai la chance d'être en santé, c'est beaucoup, c'est énorme.
Je vais de plus en plus dans tous les cours de yoga, sans trop regarder le niveau de difficulté et je suis. Je suis mais je m'écoute et je prends soin de moi. Faut laisser l'égo à la porte de la salle de yoga. Savoir s'arrêter quand c'est le temps. Comme ce matin, j'y vais et c'est du yoga flow. D'habitude, il y a des jeunes dans ces cours-là, pas de femmes de mon âge. Je m'en fous, j'y vais pareil. J'ai payé un abonnement et j'ai droit à tous les cours et je vais à tous les cours. Pas le vinyasa quand même, faut pas exagérer.
Alors, mon été? Ça mijote.
Et ça ne me fait pas tant de bien que ça d'écrire finalement. Je plonge dans l'action. C'est le mieux.
Bon, ce qui a tout de même changé, c'est mon histoire de poids. J'ai réussi à en perdre après avoir parlé d'en perdre pendant dix ans! C'est quand même une grande victoire et je n'en suis pas peu fière. Je travaille à revenir à 68 kilos, le poids que j'avais obtenu lors de mon retour de voyage il y a trois semaines. Et je devrais y arriver. Je ne devrais pas, je vais y arriver, soyons positive et proactive et confiante. Soixante-dix kilos ce matin. Mon corps, c'est moi qui décide ce que j'en fais et ce que je mets dedans. C'est important. J'ai tous les pouvoirs dessus. J'ai la chance d'être en santé, c'est beaucoup, c'est énorme.
Je vais de plus en plus dans tous les cours de yoga, sans trop regarder le niveau de difficulté et je suis. Je suis mais je m'écoute et je prends soin de moi. Faut laisser l'égo à la porte de la salle de yoga. Savoir s'arrêter quand c'est le temps. Comme ce matin, j'y vais et c'est du yoga flow. D'habitude, il y a des jeunes dans ces cours-là, pas de femmes de mon âge. Je m'en fous, j'y vais pareil. J'ai payé un abonnement et j'ai droit à tous les cours et je vais à tous les cours. Pas le vinyasa quand même, faut pas exagérer.
Alors, mon été? Ça mijote.
Et ça ne me fait pas tant de bien que ça d'écrire finalement. Je plonge dans l'action. C'est le mieux.
jeudi 4 juin 2015
Il y a
... moi à l'ordi qui avais oublié mes souliers de natation à la piscine après l'aquaspinning et qui s'en est rendu compte seulement en défaisant mon sac et qui est repartie illico à ladite piscine, ouf! mes beaux souliers que j'aime tant et que j'ai eu tant de misère à dénicher en plein hiver alors qu'il n'y en avait plus nulle part, étaient toujours là en dessous du banc du vestiaire. Je les ai repris, je lisais le 24h dans le métro et j'ai manqué mon arrêt, faut le faire... Descendue plus loin que prévu, j'étais affamée, un Second Cup se dressait devant moi et n'écoutant que mon appétit dévorant, je m'y suis précipitée et j'ai pris un café dans lequel j'ai mis un succédané du sucre, alors que je sais fort bien que ce truc-là est poison et j'ai aussi commandé un gâteau aux carottes, alors que c'est mauvais pour moi et alors que je me disais justement ce matin que j'allais reperdre ce fameux six livres que j'avais perdu en voyage pour le reprendre aussitôt. J'avais justement ma jupe de voyage sur le dos, elle me faisait parfaitement mais je me rappelais le délicieux sentiment de la perdre parce que trop grande. Ce six livres, je l'avais perdu à la taille, comme ça, sans le vouloir, à force de maladie digestive. Il aurait fallu que je continue à jeuner de temps en temps comme en voyage pour réussir à maintenir ce merveilleux 68 kilos qui m'allait si bien. En tout cas, ce n'est certainement pas avec des gâteaux aux carottes du Second Cup que je vais arriver à le reperdre. Ne pas se taper sur la tête, je sais, je sais. Un peu quand même. Doucement. Mais pas trop non plus.
...ma fille qui est dans la douche depuis une heure. Stressée au max parce qu'elle s'en va à New-York toute seule avec trois amis de son âge, qui connaissent ses difficultés mais qui ne sont ni son père ni sa mère. Elle aura 425 beaux dollars américains avec elle et je lui demande de les compter et elle en est incapable et ne veut pas d'aide non plus. Mais elle se douche depuis une heure et je sais toute son inquiétude, je la sens et je ne peux pas l'apaiser.
...ce film qui se tourne sur ma rue depuis deux semaines, une grande production, The history of love. J'aime ça vivre avec les équipes de cinéma. Très convoitée ma rue pour le cinéma.
...mon moral qui est fluctuant.
...ma maison qui est en désordre
...plein de beaux légumes à cuisiner. J'ai reçu mardi soir et j'en avais trop acheté. Alors, tiens, c'est ce que je vais faire, trouver des recettes et cuisiner.
...ma vie qui m'appartient. Je vois les bienfaits de la psychologue pour ma fille. Bon, là, avec sa panique actuelle et son ennui exacerbé de Joblo, je ne vois pas tellement mais d'autres jours, je vois. Elle s'affirme plus. Alors, je me dis qu'une psychologue pour moi aussi, ça ferait du bien et m'aiderait à faire du ménage et à prendre des décisions. Un petit coup de pouce. On attend la décision de Ivac pour savoir si sa psychologue sera remboursée. Si c'est le cas, alors, hein, une psychologue pour moi, ça fait longtemps que j'en parle et que je pense que je peux être ma propre psychologue, mais l'autonomie a ses limites et un oeil extérieur compétent et bienveillant pourrrait aider, je suppose.
...ma fille qui est dans la douche depuis une heure. Stressée au max parce qu'elle s'en va à New-York toute seule avec trois amis de son âge, qui connaissent ses difficultés mais qui ne sont ni son père ni sa mère. Elle aura 425 beaux dollars américains avec elle et je lui demande de les compter et elle en est incapable et ne veut pas d'aide non plus. Mais elle se douche depuis une heure et je sais toute son inquiétude, je la sens et je ne peux pas l'apaiser.
...ce film qui se tourne sur ma rue depuis deux semaines, une grande production, The history of love. J'aime ça vivre avec les équipes de cinéma. Très convoitée ma rue pour le cinéma.
...mon moral qui est fluctuant.
...ma maison qui est en désordre
...plein de beaux légumes à cuisiner. J'ai reçu mardi soir et j'en avais trop acheté. Alors, tiens, c'est ce que je vais faire, trouver des recettes et cuisiner.
...ma vie qui m'appartient. Je vois les bienfaits de la psychologue pour ma fille. Bon, là, avec sa panique actuelle et son ennui exacerbé de Joblo, je ne vois pas tellement mais d'autres jours, je vois. Elle s'affirme plus. Alors, je me dis qu'une psychologue pour moi aussi, ça ferait du bien et m'aiderait à faire du ménage et à prendre des décisions. Un petit coup de pouce. On attend la décision de Ivac pour savoir si sa psychologue sera remboursée. Si c'est le cas, alors, hein, une psychologue pour moi, ça fait longtemps que j'en parle et que je pense que je peux être ma propre psychologue, mais l'autonomie a ses limites et un oeil extérieur compétent et bienveillant pourrrait aider, je suppose.
Mère et fille
Ma mère à moi et ma plus jeune fille. Au centre de mon univers actuellement. Le chum de ma mère est malade et ma mère s'ennuie alors je vais la voir. Ma plus jeune déprime et s'ennuie très ostentatoirement de Joblo alors je la sors.
Non, je ne m'oublie pas totalement. J'ai toujours mon sport quotidien. Aquaspinning aujourd'hui. Mais.
Car il y a un mais que j'ai peine à décrire.
Je voudrais que tous aillent bien et me sacrent patience.
Eheheh! Ouais. Et pourtant.
Je les aime.
Non, je ne m'oublie pas totalement. J'ai toujours mon sport quotidien. Aquaspinning aujourd'hui. Mais.
Car il y a un mais que j'ai peine à décrire.
Je voudrais que tous aillent bien et me sacrent patience.
Eheheh! Ouais. Et pourtant.
Je les aime.
lundi 1 juin 2015
Organiser mon été
Je commence toujours mes billets en écrivant le titre. Et j'avais écrit "Organiser l'été", comme si j'organisais l'été de tout le monde et c'est pas mal ça que je voulais faire en plus! ;o)
Je voudrais tant que toute ma famille soit heureuse et en profite de cet été qui part si vite et revient si lentement.
Mais je n'ai de pouvoir que sur ma vie à moi. Bon, c'est plus ou moins vrai. Si je les invitais en vacances, mes enfants en profiteraient probablement. Probablement est important ici. C'est moi qui aurais décidé et organisé et on apprécie moins ce qui vient d'une autre personne. Peut-être bien que je coupe les cheveux en quatre aussi. À force de trop s'interroger, on ne fait rien et on le regrette. J'aurais donc dû profiter de ce bel été qui s'achève, non, non, je ne veux jamais dire ça! Alors organisons l'été, mon été à moi.
Je veux quoi, j'aimerais quoi, qu'est-ce qui me ferait plaisir à moi? Si je me ramène à moi seulement, je suis déboussolée et en déséquilibre. Je suis automatiquement portée à penser à travers les besoins de mes enfants et de ma mère aussi.
Me semble que c'est pas sain. Mais je ne suis pas certaine. Pas le diable mieux d'être centrée sur son nombril et ça ne rend pas plus heureuse non plus.
Comme je suis fort mélangée ce matin et que je n'ai pas de réponse immédiate qui me vient, je vais m'activer. Ça marche toujours. Alors, aquaspinning ce matin. Go!
Je voudrais tant que toute ma famille soit heureuse et en profite de cet été qui part si vite et revient si lentement.
Mais je n'ai de pouvoir que sur ma vie à moi. Bon, c'est plus ou moins vrai. Si je les invitais en vacances, mes enfants en profiteraient probablement. Probablement est important ici. C'est moi qui aurais décidé et organisé et on apprécie moins ce qui vient d'une autre personne. Peut-être bien que je coupe les cheveux en quatre aussi. À force de trop s'interroger, on ne fait rien et on le regrette. J'aurais donc dû profiter de ce bel été qui s'achève, non, non, je ne veux jamais dire ça! Alors organisons l'été, mon été à moi.
Je veux quoi, j'aimerais quoi, qu'est-ce qui me ferait plaisir à moi? Si je me ramène à moi seulement, je suis déboussolée et en déséquilibre. Je suis automatiquement portée à penser à travers les besoins de mes enfants et de ma mère aussi.
Me semble que c'est pas sain. Mais je ne suis pas certaine. Pas le diable mieux d'être centrée sur son nombril et ça ne rend pas plus heureuse non plus.
Comme je suis fort mélangée ce matin et que je n'ai pas de réponse immédiate qui me vient, je vais m'activer. Ça marche toujours. Alors, aquaspinning ce matin. Go!
samedi 30 mai 2015
La cour
Je n'y étais jamais allée. Bon, pas à celle des adultes en tout cas, car je connaissais déjà la cour de la Jeunesse, à cause de ma plus vieille qui avait fait certains délits quand elle était ado. Mais c'est pas pareil du tout.
Alors donc, on est stressées. J'aide pas vraiment ma fille car je suis aussi et même plus stressée qu'elle. Elle me dit alors que son amie d'école va venir aussi. Ouf! Une plus calme que nous, ça va faire du bien. Sauf qu'elle n'arrive pas, ne veut pas manquer l'école justement, mais faut pas être en retard. Mon idée était d'arriver d'avance et de manger tranquillement dans le coin. Et l'autre raison pour arriver en avance est d'éviter de croiser Joblo. On a rendez-vous à treize heures trente et lui à quatorze heures trente mais il est bien libre d'arriver avant et alors là, hein, il verrait ma fille. C'est ce qui la stresse le plus, cette possibilité de le rencontrer. Et moi aussi, pour dire vrai.
Et puis, cette amie est charmante, mais s'habille de shorts ou de leggings. Pas trop approprié pour la cour. C'est même écrit sur le subpoena "Toute personne comparaissant devant le tribunal doit être convenablement vêtue."
Alors, je dis à ma fille de demander à l'amie qui est en classe de s'en venir de suite. On pourra rectifier son habillement et arriver d'avance comme prévu. C'est fait. Elle arrive. On lui prête une veste et hop! en route. Ne pas prendre le métro, nous dit ma fille, car Joblo le prend aussi. D'accord. On marche et on passe devant la porte. Ouf! Je relaxe un peu, ma fille moins. On va manger dans un restaurant pas loin. Elle n'avale pas grand chose et puis on entre au Palais de Justice à treize heures et quart, on demande où est la salle de Coté Cour (pour les victimes) et on s'y dirige résolument. On entre dans une petite salle d'attente où une dame attend déjà, on se prend une revue et .... on attend!
Treize heures quarante, arrive une autre victime. Treize heures cinquante, une autre encore, jeune et enceinte jusqu'aux yeux avec un charmant bébé de treize ou quatorze mois dans les bras! Il y en a des pires que ma fille, bazouelle! On commence à trouver le temps long.
Finalement, à quatorze heures, on vient prendre les noms et à quatorze heures et quart, ma fille est appelée dans le bureau de la travailleuse sociale et on ne peut pas l'accompagner. Quinze heures et quart, on peut entrer. Ma fille a décidé de reporter le tout. Si elle laisse tomber les accusations aujourd'hui, il pourrait avoir des conditions comme ne pas la contacter mais tout le reste tombe. Il est déclaré innocent et le dossier est effacé s'il respecte ses conditions. Aucune trace. Ma fille ne veut pas ça. Mais comme elle ne veut pas témoigner non plus et subir un vrai procès devant le juge où c'est sa parole à elle contre sa parole à lui, on va lui donner plus de temps pour réfléchir. Tout est remis au 17 août. Là, il faut voir la procureure. Retour à la salle d'attente.
C'est long. La procureure vient finalement nous chercher. Une très jolie jeune femme blonde qui aurait pu être mannequin! On sort de la salle d'attente et elle nous informe que Monsieur ne s'est pas présenté. Grands sourires de notre part! jusqu'à ce que Vingt et un an s'exclame "Mais il est là!" Très loin, à l'entrée du Palais de justice, il y a une silhouette que moi je ne reconnais pas du tout mais elle, elle l'a senti! La procureure nous précipite dans une salle à l'abri et va voir le monsieur en question qui est bel et bien Joblo, arrivé une heure et quart en retard à son procès!
Là, ma fille commence à se sentir mal, nerveuse, elle se met à pleurer. La procureure revient. Nous donne des papiers. Dit que monsieur doit commencer une thérapie de gestion de la colère au début août, une semaine avant la date de la nouvelle rencontre à la cour. On verra s'il y va et ce qu'en diront les intervenants. Ça pourrait aider ma fille à prendre une décision de savoir que monsieur suit une thérapie et admet qu'il en a un problème de violence, dit la procureure. Pour l'instant, il nie tout.
Comme il est toujours présent, la procureure nous fait sortir par l'arrière.
Ma fille veut de la crème glacée. On y va. Retour à la maison à pied. Elle demande à son amie à quelle heure ils vont au club. Mais c'est pas aujourd'hui cette sortie, tu es mélangée, lui répond l'amie. Je dis que c'est normal qu'elle soit mélangée avec tout ce qu'elle vient de vivre. Finalement, elles partent pour aller s'entraîner. J'apprends que ma fille s'est fait un nouveau chum, un ancien qui est réactivé. Me désespère! Impossible de rester seule. Je pensais que la psychologue allait travailler ça.
Je cours pour le vernissage d'une amie qui va prendre fin. Ensuite, je suis invitée au restaurant mais je n'en ai pas envie. Je m'assois à la montagne pour regarder les cyclistes du Tour de l'île de nuit se préparer. Belle atmosphère joyeuse.
Alors donc, on est stressées. J'aide pas vraiment ma fille car je suis aussi et même plus stressée qu'elle. Elle me dit alors que son amie d'école va venir aussi. Ouf! Une plus calme que nous, ça va faire du bien. Sauf qu'elle n'arrive pas, ne veut pas manquer l'école justement, mais faut pas être en retard. Mon idée était d'arriver d'avance et de manger tranquillement dans le coin. Et l'autre raison pour arriver en avance est d'éviter de croiser Joblo. On a rendez-vous à treize heures trente et lui à quatorze heures trente mais il est bien libre d'arriver avant et alors là, hein, il verrait ma fille. C'est ce qui la stresse le plus, cette possibilité de le rencontrer. Et moi aussi, pour dire vrai.
Et puis, cette amie est charmante, mais s'habille de shorts ou de leggings. Pas trop approprié pour la cour. C'est même écrit sur le subpoena "Toute personne comparaissant devant le tribunal doit être convenablement vêtue."
Alors, je dis à ma fille de demander à l'amie qui est en classe de s'en venir de suite. On pourra rectifier son habillement et arriver d'avance comme prévu. C'est fait. Elle arrive. On lui prête une veste et hop! en route. Ne pas prendre le métro, nous dit ma fille, car Joblo le prend aussi. D'accord. On marche et on passe devant la porte. Ouf! Je relaxe un peu, ma fille moins. On va manger dans un restaurant pas loin. Elle n'avale pas grand chose et puis on entre au Palais de Justice à treize heures et quart, on demande où est la salle de Coté Cour (pour les victimes) et on s'y dirige résolument. On entre dans une petite salle d'attente où une dame attend déjà, on se prend une revue et .... on attend!
Treize heures quarante, arrive une autre victime. Treize heures cinquante, une autre encore, jeune et enceinte jusqu'aux yeux avec un charmant bébé de treize ou quatorze mois dans les bras! Il y en a des pires que ma fille, bazouelle! On commence à trouver le temps long.
Finalement, à quatorze heures, on vient prendre les noms et à quatorze heures et quart, ma fille est appelée dans le bureau de la travailleuse sociale et on ne peut pas l'accompagner. Quinze heures et quart, on peut entrer. Ma fille a décidé de reporter le tout. Si elle laisse tomber les accusations aujourd'hui, il pourrait avoir des conditions comme ne pas la contacter mais tout le reste tombe. Il est déclaré innocent et le dossier est effacé s'il respecte ses conditions. Aucune trace. Ma fille ne veut pas ça. Mais comme elle ne veut pas témoigner non plus et subir un vrai procès devant le juge où c'est sa parole à elle contre sa parole à lui, on va lui donner plus de temps pour réfléchir. Tout est remis au 17 août. Là, il faut voir la procureure. Retour à la salle d'attente.
C'est long. La procureure vient finalement nous chercher. Une très jolie jeune femme blonde qui aurait pu être mannequin! On sort de la salle d'attente et elle nous informe que Monsieur ne s'est pas présenté. Grands sourires de notre part! jusqu'à ce que Vingt et un an s'exclame "Mais il est là!" Très loin, à l'entrée du Palais de justice, il y a une silhouette que moi je ne reconnais pas du tout mais elle, elle l'a senti! La procureure nous précipite dans une salle à l'abri et va voir le monsieur en question qui est bel et bien Joblo, arrivé une heure et quart en retard à son procès!
Là, ma fille commence à se sentir mal, nerveuse, elle se met à pleurer. La procureure revient. Nous donne des papiers. Dit que monsieur doit commencer une thérapie de gestion de la colère au début août, une semaine avant la date de la nouvelle rencontre à la cour. On verra s'il y va et ce qu'en diront les intervenants. Ça pourrait aider ma fille à prendre une décision de savoir que monsieur suit une thérapie et admet qu'il en a un problème de violence, dit la procureure. Pour l'instant, il nie tout.
Comme il est toujours présent, la procureure nous fait sortir par l'arrière.
Ma fille veut de la crème glacée. On y va. Retour à la maison à pied. Elle demande à son amie à quelle heure ils vont au club. Mais c'est pas aujourd'hui cette sortie, tu es mélangée, lui répond l'amie. Je dis que c'est normal qu'elle soit mélangée avec tout ce qu'elle vient de vivre. Finalement, elles partent pour aller s'entraîner. J'apprends que ma fille s'est fait un nouveau chum, un ancien qui est réactivé. Me désespère! Impossible de rester seule. Je pensais que la psychologue allait travailler ça.
Je cours pour le vernissage d'une amie qui va prendre fin. Ensuite, je suis invitée au restaurant mais je n'en ai pas envie. Je m'assois à la montagne pour regarder les cyclistes du Tour de l'île de nuit se préparer. Belle atmosphère joyeuse.
jeudi 28 mai 2015
Un café dans un café
Depuis que je me réveille dans la nuit pour ne plus me rendormir, j'ai pris l'habitude de m'habiller et de sortir prendre un café et des fois un bagel/fromage à la crème! (comme ce matin) au café du coin ouvert 24 heures. La musique est toujours bonne et il y a toute sorte de monde, des paumés évidemment, mais aussi du monde insomniaque comme moi. Je lis ma Presse tranquillement et ça part bien ma journée d'avoir vu du monde, d'avoir vu le monde qui s'éveille, le jour qui pointe. Plaisant. J'ai toujours aimé avoir des horaires atypiques au travail et tant que je l'ai pu, j'en ai eu. J'ai même déjà demandé et obtenu une année sabbatique que j'ai passée incognito, en partant tous les matins reconduire ma marmaille au service de garde ou à l'école et en leur laissant croire que je me rendais moi aussi au travail.
Ma fille est rentrée à deux heures du matin et elle dort. Je ne fais aucune pression. Demain est la grande journée en cour. Je comprends fort bien qu'elle ait besoin de repos et de réconfort. C'est mon matin d'aquaspinning. Va faire du bien.
Mon entraîneur a dû sentir hier que j'étais démotivée pour la musculation (trop cher pour mes moyens actuels je trouve, avec la psy à 95$ de ma fille à payer chaque semaine) car il m'a tellement fait travailler que j'ai mal partout ce matin. J'aime ce genre de douleur qui prouve que j'ai vraiment travaillé. Si c'était toujours comme ça, je remettrais moins en jeu les services de cet entraîneur que j'aime tant comme personne. Je lui ai déjà dit que je gardais mon petit-fils en juillet et que je n'irais pas au gym. Deux cents dollars dans ma poche. C'est comme ça que je vois ça ces temps-ci. Mais j'ai tort. La musculation est vraiment essentielle quand on vieillit.
Moi qui sortais tellement au cinéma ou au spectacle avant, je ne suis allée qu'au yoga en soirée depuis mon retour. C'est ce dont j'ai envie.
J'ai réparé ma télévision. Tant mieux! Ma fille me faisait beaucoup de pression pour en acheter une autre et vraiment, je ne l'en aurais pas privé. Une dépense de moins.
Elle ne m'achale plus du tout pour acheter de la viande. On s'en va vers la bonne entente tranquillement, en se respectant.
Ma fille est rentrée à deux heures du matin et elle dort. Je ne fais aucune pression. Demain est la grande journée en cour. Je comprends fort bien qu'elle ait besoin de repos et de réconfort. C'est mon matin d'aquaspinning. Va faire du bien.
Mon entraîneur a dû sentir hier que j'étais démotivée pour la musculation (trop cher pour mes moyens actuels je trouve, avec la psy à 95$ de ma fille à payer chaque semaine) car il m'a tellement fait travailler que j'ai mal partout ce matin. J'aime ce genre de douleur qui prouve que j'ai vraiment travaillé. Si c'était toujours comme ça, je remettrais moins en jeu les services de cet entraîneur que j'aime tant comme personne. Je lui ai déjà dit que je gardais mon petit-fils en juillet et que je n'irais pas au gym. Deux cents dollars dans ma poche. C'est comme ça que je vois ça ces temps-ci. Mais j'ai tort. La musculation est vraiment essentielle quand on vieillit.
Moi qui sortais tellement au cinéma ou au spectacle avant, je ne suis allée qu'au yoga en soirée depuis mon retour. C'est ce dont j'ai envie.
J'ai réparé ma télévision. Tant mieux! Ma fille me faisait beaucoup de pression pour en acheter une autre et vraiment, je ne l'en aurais pas privé. Une dépense de moins.
Elle ne m'achale plus du tout pour acheter de la viande. On s'en va vers la bonne entente tranquillement, en se respectant.
mercredi 27 mai 2015
Voyage
J'ai été malade en voyage. Beaucoup. En fait, j'ai failli m'évanouir en passant la frontière de la Chine en provenance du Vietnam. J'ai manqué plein de visites et d'activités. Et pourtant, j'avais un grand sourire étampé dans la face la majorité des jours. Mes compagnons de voyage étaient surpris de ma réaction plutôt réjouie à ce voyage "gâché" (selon eux). Mais moi, juste de me savoir loin de mon quotidien et de mes problèmes, sans responsabilité aucune, me soulageait et me faisait plaisir. Et puis, oui, l'Asie, j'adore, même malade, j'adore encore.
Vendredi, ma fille passe en cour et je l'accompagne et je suis stressée moi aussi.
Elle n'est toujours pas là ma fille. Pas vue depuis deux jours. M'a texté qu'elle allait au cinéma avec des amis hier. Elle va bien finir par revenir. Allez! Ouste, la mère, c'est l'heure de l'entraîneur.
Vendredi, ma fille passe en cour et je l'accompagne et je suis stressée moi aussi.
Elle n'est toujours pas là ma fille. Pas vue depuis deux jours. M'a texté qu'elle allait au cinéma avec des amis hier. Elle va bien finir par revenir. Allez! Ouste, la mère, c'est l'heure de l'entraîneur.
mardi 26 mai 2015
Poids
Une semaine après mon retour de voyage, j'ai repris le poids que j'y avais perdu. Pas contente je suis. Pas contente du tout. Analysons.
Je pèse 70.1 kilos ce matin soit 154.5 livres. Je pesais 68 kilos (149.9 livres) samedi de la semaine dernière, il y a 9 jours. Et j'ai conservé ce poids trois ou quatre jours.
Comment ai-je perdu ce poids en voyage? En étant malade et donc en sautant des repas, parfois les trois repas de la journée. Le reste du temps, je mangeais tout ce que je voulais. Bon, pas d'alcool tout de même. Mais depuis mon retour non plus, pas d'alcool, je n'ai pas acheté une seule bouteille de vin. Et je mange raisonnablement. Me semble-t-il. Car vu que je ne calcule pas, difficile de vraiment savoir. D'habitude quand on prend ou reprend du poids, c'est qu'on mange trop. Alors, je mange trop sans m'en rendre compte.
Quand je fais de l'exercice intensif, comme l'aquaspinning, je deviens affamée. C'est probablement là que je mange trop sans même le réaliser.
Chose certaine, je ne veux pas rester comme ça. J'étais juste trop heureuse de peser 68 kilos et en plus, c'est mon ventre qui s'était aplati. Très plaisant. Je veux retrouver ce bien-être et je suis prête à faire des sacrifices pour. Faut pas que ça traîne non plus, sinon je vais me démotiver.
Aujourd'hui et demain, ça devrait aller. Jeudi, jour d'aquaspinning est la journée la plus dangereuse. Je vais préparer mes repas d'avance, calculés, et m'y tenir. Quand je cuisine les jours d'aquaspinning, je suis portée à me faire de trop grosses portions. Soyons prévoyante!
Je pèse 70.1 kilos ce matin soit 154.5 livres. Je pesais 68 kilos (149.9 livres) samedi de la semaine dernière, il y a 9 jours. Et j'ai conservé ce poids trois ou quatre jours.
Comment ai-je perdu ce poids en voyage? En étant malade et donc en sautant des repas, parfois les trois repas de la journée. Le reste du temps, je mangeais tout ce que je voulais. Bon, pas d'alcool tout de même. Mais depuis mon retour non plus, pas d'alcool, je n'ai pas acheté une seule bouteille de vin. Et je mange raisonnablement. Me semble-t-il. Car vu que je ne calcule pas, difficile de vraiment savoir. D'habitude quand on prend ou reprend du poids, c'est qu'on mange trop. Alors, je mange trop sans m'en rendre compte.
Quand je fais de l'exercice intensif, comme l'aquaspinning, je deviens affamée. C'est probablement là que je mange trop sans même le réaliser.
Chose certaine, je ne veux pas rester comme ça. J'étais juste trop heureuse de peser 68 kilos et en plus, c'est mon ventre qui s'était aplati. Très plaisant. Je veux retrouver ce bien-être et je suis prête à faire des sacrifices pour. Faut pas que ça traîne non plus, sinon je vais me démotiver.
Aujourd'hui et demain, ça devrait aller. Jeudi, jour d'aquaspinning est la journée la plus dangereuse. Je vais préparer mes repas d'avance, calculés, et m'y tenir. Quand je cuisine les jours d'aquaspinning, je suis portée à me faire de trop grosses portions. Soyons prévoyante!
lundi 25 mai 2015
Nouvelle semaine
Me semble que j'ai passé toute la semaine passée endormie. Et ce n'est pas qu'une impression, c'est fou ce que le décalage horaire peut faire! En fait, mon amie, qui est ma compagne de voyage avec son mari et qui voyage beaucoup plus que moi, ne veut plus en faire de voyages en Asie parce que cette longue période de déséquilibre au retour lui pèse trop, sans parler des vingt heures en avion! Je n'en suis pas là et je trouve encore que ça vaut la peine mais ma maison en désordre, mes cheveux pas teints, mon jardin de balcon pas encore tout à fait planté, mes rendez-vous médicaux et domestiques pas pris me dérangent.
Alors ce matin, tadam, j'ai décidé de mettre tout ça en branle même si j'ai un peu envie d'aller me recoucher. Non!!! On s'active et je n'irai pas au lit avant euh... neuf heures et demi ce soir? Je tombe tellement de fatigue vers dix-neuf heures qu'il m'arrive trop souvent de m'écrouler, ce qui ne favorise pas l'acclimatation horaire. Faut tenir et je tiendrai.
Alors, au programme: tout ce qui doit être fait avec une liste à cocher. Aquaspinning à 11 heures, mais j'ai bien du temps avant de partir, il est tôt. Lâcher l'ordi d'abord. Faire attention à mon alimentation. J'ai repris un kilo et ça aurait pu être pire, je mange n'importe quoi depuis deux jours.
Yin yoga ce soir? Excellente idée, va me tenir réveillée tout en me détendant.
Allez, je peux et je veux.
Ma fille? Elle voit sa psy. C'est bien.
Alors ce matin, tadam, j'ai décidé de mettre tout ça en branle même si j'ai un peu envie d'aller me recoucher. Non!!! On s'active et je n'irai pas au lit avant euh... neuf heures et demi ce soir? Je tombe tellement de fatigue vers dix-neuf heures qu'il m'arrive trop souvent de m'écrouler, ce qui ne favorise pas l'acclimatation horaire. Faut tenir et je tiendrai.
Alors, au programme: tout ce qui doit être fait avec une liste à cocher. Aquaspinning à 11 heures, mais j'ai bien du temps avant de partir, il est tôt. Lâcher l'ordi d'abord. Faire attention à mon alimentation. J'ai repris un kilo et ça aurait pu être pire, je mange n'importe quoi depuis deux jours.
Yin yoga ce soir? Excellente idée, va me tenir réveillée tout en me détendant.
Allez, je peux et je veux.
Ma fille? Elle voit sa psy. C'est bien.
dimanche 24 mai 2015
Déversoir
Je suis le déversoir des pensées, des souvenirs, des angoisses et des émotions de ma fille. Moi. Elle parle et je demande "Tu l'as dit à ta psychologue, ça?" ou bien à la psychoéducatrice de l'école ou même à ses amies et la réponse est toujours non. Et pourtant, moi, je ne peux rien faire.
Toute une journée à entendre ses confidences hier. En abondance. On était au musée mais on s'est assises sur un banc et elle a parlé et parlé encore. Au milieu des oeuvres d'art que nous ne regardions pas. Parfois, on changeait de salle et on se rassoyait de nouveau. Elle parlait sans arrêt. Grand besoin de se confier. J'étais là, j'étais revenue et j'étais utile. Un déversoir.
Elle passe en cour vendredi. S'inquiète beaucoup et avec raison pour le petit garçon de Joblo. Je lui ai conseillé de rappeler la dpj pour en avoir des nouvelles et aussi pour donner les nouvelles informations qu'elle n'avait pas dites.
Elle était habillée comme une femme d'affaires hier. Me dit qu'elle va porter ça à la cour. Très important pour elle son habillement à la cour. Parce que sur le sub-poena, c'est écrit "Toute personne comparaissant devant le tribunal doit être convenablement vêtue."
À part ça, elle chante devant le miroir, écoute de la musique, se prend en photo. Pendant des heures. On n'a plus de télé. Va sur facebook. Mais s'inquiète. Semblerait que le type ait accès à son facebook. Elle a beau avoir changé son mot de passe plein de fois. Ne mets aucune information que tu ne voudrais pas qu'il sache, que je lui dis.
Elle dit qu'elle l'aime toujours, parce que seule elle connaît le fond de son âme et il n'est pas que mauvais. Il veut être bon.
Me dit aussi que ce qu'elle veut faire avec les personnes âgées, c'est leur parler, pas le reste. Bon, bon, je ne l'ai pas astinée. Réussir le cours d'abord, ensuite, tu verras bien ce que tu fais avec. Une chose à la fois.
Finalement, c'est bien que son cours ne commence qu'à la fin de l'été. Elle pourra se remettre un peu de ses émotions, prendre soin d'elle, faire de l'aquaspinning avec nous? Un petit voyage peut-être? Elle va déjà à New-York quatre jours en juin avec des amis. Va lui faire du bien.
Toute une journée à entendre ses confidences hier. En abondance. On était au musée mais on s'est assises sur un banc et elle a parlé et parlé encore. Au milieu des oeuvres d'art que nous ne regardions pas. Parfois, on changeait de salle et on se rassoyait de nouveau. Elle parlait sans arrêt. Grand besoin de se confier. J'étais là, j'étais revenue et j'étais utile. Un déversoir.
Elle passe en cour vendredi. S'inquiète beaucoup et avec raison pour le petit garçon de Joblo. Je lui ai conseillé de rappeler la dpj pour en avoir des nouvelles et aussi pour donner les nouvelles informations qu'elle n'avait pas dites.
Elle était habillée comme une femme d'affaires hier. Me dit qu'elle va porter ça à la cour. Très important pour elle son habillement à la cour. Parce que sur le sub-poena, c'est écrit "Toute personne comparaissant devant le tribunal doit être convenablement vêtue."
À part ça, elle chante devant le miroir, écoute de la musique, se prend en photo. Pendant des heures. On n'a plus de télé. Va sur facebook. Mais s'inquiète. Semblerait que le type ait accès à son facebook. Elle a beau avoir changé son mot de passe plein de fois. Ne mets aucune information que tu ne voudrais pas qu'il sache, que je lui dis.
Elle dit qu'elle l'aime toujours, parce que seule elle connaît le fond de son âme et il n'est pas que mauvais. Il veut être bon.
Me dit aussi que ce qu'elle veut faire avec les personnes âgées, c'est leur parler, pas le reste. Bon, bon, je ne l'ai pas astinée. Réussir le cours d'abord, ensuite, tu verras bien ce que tu fais avec. Une chose à la fois.
Finalement, c'est bien que son cours ne commence qu'à la fin de l'été. Elle pourra se remettre un peu de ses émotions, prendre soin d'elle, faire de l'aquaspinning avec nous? Un petit voyage peut-être? Elle va déjà à New-York quatre jours en juin avec des amis. Va lui faire du bien.
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