Quand ça va mal côté perte de poids, j'ai tendance à ne plus en parler. C'est normal vu que j'ai également tendance à ne plus y penser.
Et là, un bon matin et ce bon matin était aujourd'hui, je me pèse avec horreur! J'ai couru après cette reprise de poids, on s'entend. Les kilos ne s'agrippent pas soudainement à quelqu'un d'innocent qui calcule ses calories. Non, j'ai laissé aller, j'ai été dans le plaisir et j'ai oublié totalement mon objectif de perdre du poids. Temporairement, je m'en suis totalement foutu. Voilà. C'est dit.
Alors, je ne vous dirai pas ce que je pèse aujourd'hui. Et pourtant, oui, il faudrait bien que je l'écrive. Pour moi. C'est mon journal de bord ici. J'ai honte. Je n'avais pourtant pas honte quand je mangeais tout ce qui me plaisait. Mais là, oui, j'ai honte.
173 livres aujourd'hui.
Mon billet s'ntitule: retour de l'amaigrissement car c'est bien de ça dont il s'agit.
Je me pèserai lundi prochain. D'ici là, 1200 calories sur fitnesspal. Tout écrire.
Dans l'excellente émission "Une pilule, une petite granule", il y a le témoignage d'un gros homme dont je ne me rappelle plus le nom. Un gars sympathique qui a perdu 170 livres et qui fait des vidéos de perte de poids. À un moment donné, il laisse tout tomber et reprend rapidement 40 livres. Et fait une vidéo là-dessus. Le plus difficile quand il a repris le régime, ça a été la faim des premiers jours. Je m'attends à ça moi aussi. Et il a tout reperdu. Je m'attends à ça pour moi aussi! Et avec des livres de moins en prime. Pour enfin l'atteindre mon poids santé. Vous n'y croyez plus? Moi oui et il n'y a personne d'autre que moi qui puisse le faire à ma place.
Déçue de moi? Oui, un peu quand même. Découragée? Non.
On reprend.
jeudi 15 août 2013
mercredi 14 août 2013
Rigidité alimentaire
Les enfants autistes en souffrent souvent. À bien y penser, un de mes frères en souffrait aussi. Que faisait ma mère? Ma merveilleuse mère qui refuse depuis toujours de se casser la tête pour rien et qui n'aurait jamais pensé à consulter un spécialiste pour ce qu'elle considérait comme une niaiserie. Faut dire qu'il y a cinquante ans, on courait moins les psychologues.
Ma mère ne s'ostinait pas avec et lui préparait ce qu'il voulait. Un repas spécial pour mon frère, donc. Il ne mangeait que du steak, des beans Libbys et de la garniture à tarte au citron. Me semble que je ne l'ai pas vu manger autre chose de toute son enfance!
Mon frère est devenu un grand costaud en bonne santé qui mange de tout. Un homme d'affaires prospère un peu alcoolique sur les bords, mais qui est parfait?
Mes quatre enfants mangeaient de tout, du moins c'est ce que je pense, car je ne vérifiais pas. Je mettais les plats au centre de la table et chacun se servait à son goût. Dans les familles plus nombreuses, on a moins le temps et le goût de vérifier l'assiette de chacun, chacune. On a d'autres chats à fouetter.
Petit-fils est difficile. Pas avec sa mère, me dit-elle. Et il est de poids normal, mince et vigoureux, saute partout, plein d'énergie. Alors, je ne me casse pas trop la tête. Hier, il réclamait de la pizza. Je suis allée en chercher. La meilleure, celle de Amélio. Dix-neuf ans était contente et moi aussi, tiens! Il a mangé avec bon appétit.
Et aujourd'hui, on va se faire un beau programme. Pas organisé encore. Il pleut. Il veut des crêpes. Je ferai des galettes de sarrasin. Est-ce que ça passera? On verra bien!
Ma mère ne s'ostinait pas avec et lui préparait ce qu'il voulait. Un repas spécial pour mon frère, donc. Il ne mangeait que du steak, des beans Libbys et de la garniture à tarte au citron. Me semble que je ne l'ai pas vu manger autre chose de toute son enfance!
Mon frère est devenu un grand costaud en bonne santé qui mange de tout. Un homme d'affaires prospère un peu alcoolique sur les bords, mais qui est parfait?
Mes quatre enfants mangeaient de tout, du moins c'est ce que je pense, car je ne vérifiais pas. Je mettais les plats au centre de la table et chacun se servait à son goût. Dans les familles plus nombreuses, on a moins le temps et le goût de vérifier l'assiette de chacun, chacune. On a d'autres chats à fouetter.
Petit-fils est difficile. Pas avec sa mère, me dit-elle. Et il est de poids normal, mince et vigoureux, saute partout, plein d'énergie. Alors, je ne me casse pas trop la tête. Hier, il réclamait de la pizza. Je suis allée en chercher. La meilleure, celle de Amélio. Dix-neuf ans était contente et moi aussi, tiens! Il a mangé avec bon appétit.
Et aujourd'hui, on va se faire un beau programme. Pas organisé encore. Il pleut. Il veut des crêpes. Je ferai des galettes de sarrasin. Est-ce que ça passera? On verra bien!
lundi 12 août 2013
Poids
Pas vraiment la place pour maigrir Jouvence, surtout quand on a en tout trois repas et qu'on a donc l'impression de les payer cher! Aussi bien en profiter. C'est peut-être pas le meilleur raisonnement mais je l'assume.
Alors j'ai mangé de tout et surtout des mets que je ne mange jamais et que je n'aurai pas l'occasion de manger de sitôt, comme du pouding chômeur.
Tout s'est super bien passé avec la marmaille. Petit-fils était émerveillé et beau à voir. Sa mère rigolotte comme elle sait l'être et attentionnée avec lui. Ma plus grande est disparue à un moment donné samedi soir et évidemment, ça nous a un peu inquiétées mais je l'ai cherchée calmement et trouvée étendue dans la chambre. Les voix étaient revenues en force et la dérangeaient (évidemment que c'est dérangeant des voix agressives qui lui crient des bêtises!). Elle voulait parler à son chum mais aucun de nos cells marchait là-bas et elle avait oublié son adresse internet. Finalement, ça a eu l'air de passer.
Dix-neuf ans collait sa grande soeur. Elles sont très proches ces deux-là.
Alors bien heureuse de cette escapade! Et pour le régime, ben coudons, toujours la même histoire, on s'y remet. Fait une heure et demi de yoga ce matin avec ma professeure préférée. Et puis ce soir, j'ai en vue d'essayer la dernière recette de poisson de Mijo avec une belle salade.
Probable que Petit-fils s'en vienne ici demain. Rien de confirmé mais je suis disponible et s'il vient, on ira aux Mosaïcultures.
Alors j'ai mangé de tout et surtout des mets que je ne mange jamais et que je n'aurai pas l'occasion de manger de sitôt, comme du pouding chômeur.
Tout s'est super bien passé avec la marmaille. Petit-fils était émerveillé et beau à voir. Sa mère rigolotte comme elle sait l'être et attentionnée avec lui. Ma plus grande est disparue à un moment donné samedi soir et évidemment, ça nous a un peu inquiétées mais je l'ai cherchée calmement et trouvée étendue dans la chambre. Les voix étaient revenues en force et la dérangeaient (évidemment que c'est dérangeant des voix agressives qui lui crient des bêtises!). Elle voulait parler à son chum mais aucun de nos cells marchait là-bas et elle avait oublié son adresse internet. Finalement, ça a eu l'air de passer.
Dix-neuf ans collait sa grande soeur. Elles sont très proches ces deux-là.
Alors bien heureuse de cette escapade! Et pour le régime, ben coudons, toujours la même histoire, on s'y remet. Fait une heure et demi de yoga ce matin avec ma professeure préférée. Et puis ce soir, j'ai en vue d'essayer la dernière recette de poisson de Mijo avec une belle salade.
Probable que Petit-fils s'en vienne ici demain. Rien de confirmé mais je suis disponible et s'il vient, on ira aux Mosaïcultures.
vendredi 9 août 2013
Attitude
La mienne. Je suis portée à tout prendre en charge, ça me vient tout seul, relents de mère monoparentale de famille nombreuse obligent!
Or, quand Petit-fils est avec sa mère, c'est à elle de s'en occuper, à sa manière et sa manière à elle n'est donc pas la mienne à moi! Elle est sévère pour des choses qui m'apparaissent n'avoir aucune importance et trouve drôle des comportements que je n'aime pas.
Je pensais à ça cette nuit alors que nous partons ensemble demain tous les quatre. D'ailleurs, la mère de Petit-fils, ma fille à moi, ne semble pas du tout mais alors pas du tout enthousiaste de cette petite vacance tous frais payés par sa maman. Nenni.
Mais là, c'est fait, le dépôt non remboursable est donné, alors on y va.
Je ne peux pas changer les autres, ça on le sait, alors il n'y a que mon attitude à moi que je peux modifier.
Ne pas me mêler de sa façon d'élever son fils, même si moi, je ne ferais donc pas comme ça. Simple, non? Extrêmement difficile pour moi. Des fois, elle est impatiente pour rien du tout, le reprend pour des niaiseries et j'ai envie de le rescaper.
Des fois, elle est également chaleureuse, enthousiaste et rigolo, c'est aussi vrai.
Elle varie. Trop.
Mais je n'y peux rien. Je repartirai seule avec Petit-fils après le week-end si tel est notre désir et on fera bien à notre goût alors. Évidemment, je garderais alors ma voiture ce qui n'arrange pas ma fille qui s'en sert pour aller travailler.
Un jour à la fois. Et demain, je me tais, du moins, c'est la résolution que je prends.
Or, quand Petit-fils est avec sa mère, c'est à elle de s'en occuper, à sa manière et sa manière à elle n'est donc pas la mienne à moi! Elle est sévère pour des choses qui m'apparaissent n'avoir aucune importance et trouve drôle des comportements que je n'aime pas.
Je pensais à ça cette nuit alors que nous partons ensemble demain tous les quatre. D'ailleurs, la mère de Petit-fils, ma fille à moi, ne semble pas du tout mais alors pas du tout enthousiaste de cette petite vacance tous frais payés par sa maman. Nenni.
Mais là, c'est fait, le dépôt non remboursable est donné, alors on y va.
Je ne peux pas changer les autres, ça on le sait, alors il n'y a que mon attitude à moi que je peux modifier.
Ne pas me mêler de sa façon d'élever son fils, même si moi, je ne ferais donc pas comme ça. Simple, non? Extrêmement difficile pour moi. Des fois, elle est impatiente pour rien du tout, le reprend pour des niaiseries et j'ai envie de le rescaper.
Des fois, elle est également chaleureuse, enthousiaste et rigolo, c'est aussi vrai.
Elle varie. Trop.
Mais je n'y peux rien. Je repartirai seule avec Petit-fils après le week-end si tel est notre désir et on fera bien à notre goût alors. Évidemment, je garderais alors ma voiture ce qui n'arrange pas ma fille qui s'en sert pour aller travailler.
Un jour à la fois. Et demain, je me tais, du moins, c'est la résolution que je prends.
jeudi 8 août 2013
Décision prise
Bon, finalement, on part tous les quatre, deux de mes filles, Petit-fils et moi pour une base de plein air samedi. Je ramène le troupeau dimanche soir. Et à partir de cette expérience, je décide si je retourne ou pas seule avec Petit-fils pendant la semaine. Bon choix. Contente.
Les hommes
Je m'en passais. Sereinement. Mais voilà que j'aide une amie plus vieille que moi dans sa quête amoureuse. Elle en veut un chum, elle. Désir identifié et urgence. Alors, réseau contact, photo, paiements, profil, lecture de profils. Elle n'a encore rencontré personne après deux semaines, or les premiers jours et semaines sont critiques. C'est pas mal là que tout se passe. Après, on devient du vieux stock. Il y a tant d'inscriptions et de compétition. Faut être faite solide pour passer à travers ça. Alors que les jeunes femmes sont très avantagées dans ce réseau, avec plein de candidats de tout âge et style qui les convoitent, les femmes de plus de 55 ans ne le sont plus du tout. Les hommes de leur âge veulent et trouvent des plus jeunes et même les plus vieux qu'elles en veulent des plus jeunes!
Alors, c'est le rat race.Une autre amie de 60 ans, stratégique, visait les veufs récents, ceux qui écrivent qu'ils ne cherchent rien de sérieux parce qu'ils pleurent encore leur femme bienaimée. Les candidats idéaux! Habitués à vivre en couple, ils souffrent énormément de la solitude. Ils faut les aborder avant qu'ils se soient rendu compte du nombre effarant de femmes qui leur tombent dessus et de leur potentiel nouveau de Don Juan à bedaine! Dans son cas, ça a marché et elle est avec monsieur nouveau veuf depuis un an déjà. Ils voyagent, vivent chacun chez eux mais se visitent souvent et semblent bien heureux. Faudrait d'ailleurs que je prenne de leurs nouvelles. Tiens, je vais faire ça. Bonne journée!
Alors, c'est le rat race.Une autre amie de 60 ans, stratégique, visait les veufs récents, ceux qui écrivent qu'ils ne cherchent rien de sérieux parce qu'ils pleurent encore leur femme bienaimée. Les candidats idéaux! Habitués à vivre en couple, ils souffrent énormément de la solitude. Ils faut les aborder avant qu'ils se soient rendu compte du nombre effarant de femmes qui leur tombent dessus et de leur potentiel nouveau de Don Juan à bedaine! Dans son cas, ça a marché et elle est avec monsieur nouveau veuf depuis un an déjà. Ils voyagent, vivent chacun chez eux mais se visitent souvent et semblent bien heureux. Faudrait d'ailleurs que je prenne de leurs nouvelles. Tiens, je vais faire ça. Bonne journée!
mercredi 7 août 2013
Faire confiance
Ça va s'arranger mes affaires. Pas tout seul. J'y travaille. Et je vais réussir. Je ne sais plus trop quoi, mais je vais réussir. On va partir samedi, ça je l'ai décidé. Pour où et combien de temps, ça va s'arranger aussi. Restons calme.
Je magasine un robinet de cuisine. Je compare les prix. C'est fou comme ça me fait plaisir. Non, non, la phrase précédente n'est pas une blague. Je vais bien finir par l'arranger à mon goût ce petit condo que j'habite.
Je suis rentrée à pied avec Dix-neuf ans. J'étais allée la cueillir à son travail. On est allées manger des sushis. Elle était toute belle. Elle adore son travail et ça va bien aussi avec ce nouveau gars qu'elle a rencontré. Un plaisir cette délicieuse fille! Je suis tellement fière d'elle.
Ces temps-ci, j'aimerais avoir un chum. Mais je sais que c'est comme impossible. Alors, je dis j'aimerais avoir un chum comme j'aimerais avoir un château en Espagne, ou un chauffeur privé. C'est maintenant devenu du domaine de l'utopique dans ma tête.
L'idéal pour être heureuse c'est d'apprécier ce qu'on a et j'apprécie ce que j'ai. Voilà.
Je magasine un robinet de cuisine. Je compare les prix. C'est fou comme ça me fait plaisir. Non, non, la phrase précédente n'est pas une blague. Je vais bien finir par l'arranger à mon goût ce petit condo que j'habite.
Je suis rentrée à pied avec Dix-neuf ans. J'étais allée la cueillir à son travail. On est allées manger des sushis. Elle était toute belle. Elle adore son travail et ça va bien aussi avec ce nouveau gars qu'elle a rencontré. Un plaisir cette délicieuse fille! Je suis tellement fière d'elle.
Ces temps-ci, j'aimerais avoir un chum. Mais je sais que c'est comme impossible. Alors, je dis j'aimerais avoir un chum comme j'aimerais avoir un château en Espagne, ou un chauffeur privé. C'est maintenant devenu du domaine de l'utopique dans ma tête.
L'idéal pour être heureuse c'est d'apprécier ce qu'on a et j'apprécie ce que j'ai. Voilà.
Prendre une décision
Je déteste. Et je suis pas bonne. Et je tourne en rond. Je me paralyse à force d'hésiter. Et quand enfin, ça y est, je plonge, avec un restant d'hésitation mais quand même, je veux, alors il est trop tard. Complet madame. Je fais exprès ou quoi?
Vous ne comprenez pas de quoi je parle? Du concret, lecteurs! Je suis finalement libre de partir la semaine prochaine vu que le problème d'eau qui coule de un ne coule plus (l'eau pas le problème) de deux si ça recoule ça ne vient pas de chez moi. Libre donc.
Était prévue (dans ma tête) une base de plein air. Vingt-deux ans et Dix-neuf ans venaient avec Petit-fils et moi y coucher le samedi et les deux filles repartaient le dimanche et 22 ans revenait coucher le vendredi et on repartait ensemble le samedi. Beau plan? Oui!!! Dans ma tête, sauf que là, dans le concret, ça ne marche plus. J'ai téléphoné.
Je regarde partout pour me réorganiser. Trop c'est comme pas assez. La tête me tourne. Je vais rester ici en ville avec Petit-fils probablement. Mais non, ce n'est pas vraiment ça que je veux non plus. Je rêvais de lui faire vivre du plein-air et moi aussi, ça me ferait du bien.
Avant, ma façon de voyager était simple. Je partais et je m'arrangeais avec ce qu'on trouvait en route. Ça ne marche plus comme ça maintenant que tout se fait par internet. Alors je visualise depuis ce matin des hébergements et je deviens écoeurée. Ce que j'aurais vraiment aimé comme deuxième choix après la base de plein air, ça aurait été les tentes Huttopia, Fallait réserver en décembre 2012!
Je fais quoi pour l'instant? Je vais patauger en piscine. Penser à autre chose. Bouger. Toujours bon de bouger.
Vous ne comprenez pas de quoi je parle? Du concret, lecteurs! Je suis finalement libre de partir la semaine prochaine vu que le problème d'eau qui coule de un ne coule plus (l'eau pas le problème) de deux si ça recoule ça ne vient pas de chez moi. Libre donc.
Était prévue (dans ma tête) une base de plein air. Vingt-deux ans et Dix-neuf ans venaient avec Petit-fils et moi y coucher le samedi et les deux filles repartaient le dimanche et 22 ans revenait coucher le vendredi et on repartait ensemble le samedi. Beau plan? Oui!!! Dans ma tête, sauf que là, dans le concret, ça ne marche plus. J'ai téléphoné.
Je regarde partout pour me réorganiser. Trop c'est comme pas assez. La tête me tourne. Je vais rester ici en ville avec Petit-fils probablement. Mais non, ce n'est pas vraiment ça que je veux non plus. Je rêvais de lui faire vivre du plein-air et moi aussi, ça me ferait du bien.
Avant, ma façon de voyager était simple. Je partais et je m'arrangeais avec ce qu'on trouvait en route. Ça ne marche plus comme ça maintenant que tout se fait par internet. Alors je visualise depuis ce matin des hébergements et je deviens écoeurée. Ce que j'aurais vraiment aimé comme deuxième choix après la base de plein air, ça aurait été les tentes Huttopia, Fallait réserver en décembre 2012!
Je fais quoi pour l'instant? Je vais patauger en piscine. Penser à autre chose. Bouger. Toujours bon de bouger.
mardi 6 août 2013
Caractérielle
Vingt-deux ans encore.
Avant-hier, elle était charmante, agréable, rigolotte, mère attentive, le jack-pot! Et quand elle est fine, elle est fine! Elle a beaucoup d'esprit. On était au brunch avec ma mère. Et puis natation ensuite. Patiente, attentive, elle apprenait à son fils à nager. Image idyllique.
Hier, c'était le soccer de Petit-fils. J'y étais, toute seule, en attente. Comme ils n'arrivaient pas et qu'ils étaient en retard, je téléphone. Crise d'hystérie au téléphone. Elle crie et pleure tellement que je ne comprends pas ce qu'elle dit. Ouf! Je connais très bien ce genre de débordement et ne m'en formalise plus tellement mais je suis inquiète de penser que Petit-fils de quatre ans est en train d'y assister. On ne choisit pas ses parents. Je me rappelle d'un juge courageux du tribunal de la jeunesse qui écrivait souvent dans ses jugements "Le problème de cet enfant est d'avoir les parents qu'il a".
J'apprendrai qu'elle a travaillé toute la journée, pas le père. Elle se précipite à la fin de la journée avec ma voiture que je lui prête pour le travail, pour aller chercher l'enfant qui est chez le père. Il est convenu que le père et la mère du père montent avec elle pour voir le petit jouer. Or, la partie est à cinq heures trente et l'enfant n'a pas mangé, il n'a pas non plus de lunch à apporter, ni eau, ni rien. Ma fille est furieuse et traite le père d'incompétent. S'ensuit une dispute mémorable. Et l'enfant assiste à tout ça. Ma fille ne fait ni une ni deux et s'en va au Subway acheter à manger à l'enfant et c'est probablement de là que je l'ai attrappée en crise.
Au soccer, les parents se sont placés à des coins opposés du terrain. Je suis allée jaser avec l'autre grand-mère qui est bien désolée de toutes ces chicanes. L'enfant était perturbé, évident pour qui le connaît . Ni l'autre grand-mère, ni moi, ne savons quoi faire avec ça. En fait, on ne peut rien faire. Ou bien avez-vous des idées?
Avant-hier, elle était charmante, agréable, rigolotte, mère attentive, le jack-pot! Et quand elle est fine, elle est fine! Elle a beaucoup d'esprit. On était au brunch avec ma mère. Et puis natation ensuite. Patiente, attentive, elle apprenait à son fils à nager. Image idyllique.
Hier, c'était le soccer de Petit-fils. J'y étais, toute seule, en attente. Comme ils n'arrivaient pas et qu'ils étaient en retard, je téléphone. Crise d'hystérie au téléphone. Elle crie et pleure tellement que je ne comprends pas ce qu'elle dit. Ouf! Je connais très bien ce genre de débordement et ne m'en formalise plus tellement mais je suis inquiète de penser que Petit-fils de quatre ans est en train d'y assister. On ne choisit pas ses parents. Je me rappelle d'un juge courageux du tribunal de la jeunesse qui écrivait souvent dans ses jugements "Le problème de cet enfant est d'avoir les parents qu'il a".
J'apprendrai qu'elle a travaillé toute la journée, pas le père. Elle se précipite à la fin de la journée avec ma voiture que je lui prête pour le travail, pour aller chercher l'enfant qui est chez le père. Il est convenu que le père et la mère du père montent avec elle pour voir le petit jouer. Or, la partie est à cinq heures trente et l'enfant n'a pas mangé, il n'a pas non plus de lunch à apporter, ni eau, ni rien. Ma fille est furieuse et traite le père d'incompétent. S'ensuit une dispute mémorable. Et l'enfant assiste à tout ça. Ma fille ne fait ni une ni deux et s'en va au Subway acheter à manger à l'enfant et c'est probablement de là que je l'ai attrappée en crise.
Au soccer, les parents se sont placés à des coins opposés du terrain. Je suis allée jaser avec l'autre grand-mère qui est bien désolée de toutes ces chicanes. L'enfant était perturbé, évident pour qui le connaît . Ni l'autre grand-mère, ni moi, ne savons quoi faire avec ça. En fait, on ne peut rien faire. Ou bien avez-vous des idées?
lundi 5 août 2013
Mon poids depuis huit mois
10 décembre 2012 180
janvier 2013 174.8
premier février 170.4
mars 165.6
avril 164.2
mai 165
juin 164.8
juillet 168.2
premier août 170.4
aujourd'hui 167.2
Constatations:
Je croyais arriver à atteindre le haut de mon poids santé pour mon anniversaire, à la fin juin. Ça n'a pas été le cas. Et à partir de là, j'ai comme laissé tomber l'objectif et le contrôle de mon alimentation. Pas totalement, heureusement, mais il y a eu relâchement.
Je constate cependant que je pèse quand même douze livres de moins qu'il y a huit mois, ce qui est positif.
J'ai neuf livres à perdre pour atteindre mon poids santé. Comme c'est un gros objectif, je voudrais dans un premier temps perdre cinq livres pour revenir à mon poids le plus bas des huit derniers mois, soit 162 livres (20 mars 2013). C'est comme là que tout à fouéré et que je me suis remise à prendre quelque peu du poids. Alors, je me rends là et on verra après comment ne pas retomber dans le même pattern.
janvier 2013 174.8
premier février 170.4
mars 165.6
avril 164.2
mai 165
juin 164.8
juillet 168.2
premier août 170.4
aujourd'hui 167.2
Constatations:
Je croyais arriver à atteindre le haut de mon poids santé pour mon anniversaire, à la fin juin. Ça n'a pas été le cas. Et à partir de là, j'ai comme laissé tomber l'objectif et le contrôle de mon alimentation. Pas totalement, heureusement, mais il y a eu relâchement.
Je constate cependant que je pèse quand même douze livres de moins qu'il y a huit mois, ce qui est positif.
J'ai neuf livres à perdre pour atteindre mon poids santé. Comme c'est un gros objectif, je voudrais dans un premier temps perdre cinq livres pour revenir à mon poids le plus bas des huit derniers mois, soit 162 livres (20 mars 2013). C'est comme là que tout à fouéré et que je me suis remise à prendre quelque peu du poids. Alors, je me rends là et on verra après comment ne pas retomber dans le même pattern.
Théories de mon entraîneur
On discutait, Sahée et moi, des innombrables théories sur l'exercice et la perte de poids, parfois contradictoires d'ailleurs. Et chacun croit à ce qui a marché pour lui et elle et c'est bien normal. Là, je vais donner les théories de mon entraîneur à moi. Je l'aime beaucoup et comme personne et comme entraîneur. C'est un gars qui refuse au premier abord de donner tout avis que ce soit sur la nutrition. Il se dit non qualifié pour ça, lui, il a étudié en éducation physique, pas en nutrition. Mais si on pousse et insiste davantage (je suis bonne pour ça des fois!), pour la perte de poids, il serait plutôt du type protéines/légumes. Son menu type:
Déjeuner: blancs d'oeufs aux légumes à volonté
Dîner: salade au thon ou au saumon, une cuillerée à table d'huile mais salade et poisson à volonté
Souper: poulet et brocoli et une demi-tasse de riz, poulet et brocoli à volonté (sans peau le poulet).
Pas d'alcool, de jus ni de fruits, on boit beaucoup beaucoup d'eau.
Est-ce que j'ai déjà suivi son "régime"? Pas vraiment, je viens comme de le réaliser. Il insiste tellement pas là-dessus.
Je pense que je devrais. Pas grand chose à perdre sauf du poids!!
Il est de ceux qui croient que l'exercice en tant que tel ne fait pas maigrir. C'est ce qu'on mange ou plutôt ce qu'on ne mange pas qui fait maigrir. Mais, gros ou maigre, l'exercice, c'est la santé!
Il m'a tellement félicitée quand j'avais perdu dix-huit livres dernièrement que je ne veux pas qu'il voit que j'en ai repris. Heureusement, il est en vacances et si tout va comme prévu, la semaine prochaine, c'est moi qui serai en vacances, alors je devrais avoir le temps de me remettre au même niveau de poids avant qu'on ne se revoit.
Lui et moi, on ne fait que de la musculation pendant une heure. On commence toujours par cinq minutes de bicyclette. Ensuite, on travaille combiné, il utilise très peu les machines. Quand on travaille les jambes avec des fentes, il va également me faire travailler bras et épaules en soulevant des poids. Il varie beaucoup, élastiques, steps, cables, poulies, demi-sphère (bosu), ballon, haltères, rondelles en fonte. Pousse, tire, baisse, relève, allez, t'es capable, il en reste deux (et il m'en fait faire cinq!) Comme on jase beaucoup et qu'il est intéressant, ça passe vraiment vite malgré l'effort intense. Je sors de là regénérée. Vers la fin, je m'étends au tapis et il m'étire. Je ne dois pas aider d'aucune façon, juste me détendre. Il m'étire de tous bords, tous côtés, en prenant son temps, le bonheur!
Addendum: plus certaine si c'était une demi-tasse ou un quart de tasse de féculents au souper, peut-être bien un quart ...
Déjeuner: blancs d'oeufs aux légumes à volonté
Dîner: salade au thon ou au saumon, une cuillerée à table d'huile mais salade et poisson à volonté
Souper: poulet et brocoli et une demi-tasse de riz, poulet et brocoli à volonté (sans peau le poulet).
Pas d'alcool, de jus ni de fruits, on boit beaucoup beaucoup d'eau.
Est-ce que j'ai déjà suivi son "régime"? Pas vraiment, je viens comme de le réaliser. Il insiste tellement pas là-dessus.
Je pense que je devrais. Pas grand chose à perdre sauf du poids!!
Il est de ceux qui croient que l'exercice en tant que tel ne fait pas maigrir. C'est ce qu'on mange ou plutôt ce qu'on ne mange pas qui fait maigrir. Mais, gros ou maigre, l'exercice, c'est la santé!
Il m'a tellement félicitée quand j'avais perdu dix-huit livres dernièrement que je ne veux pas qu'il voit que j'en ai repris. Heureusement, il est en vacances et si tout va comme prévu, la semaine prochaine, c'est moi qui serai en vacances, alors je devrais avoir le temps de me remettre au même niveau de poids avant qu'on ne se revoit.
Lui et moi, on ne fait que de la musculation pendant une heure. On commence toujours par cinq minutes de bicyclette. Ensuite, on travaille combiné, il utilise très peu les machines. Quand on travaille les jambes avec des fentes, il va également me faire travailler bras et épaules en soulevant des poids. Il varie beaucoup, élastiques, steps, cables, poulies, demi-sphère (bosu), ballon, haltères, rondelles en fonte. Pousse, tire, baisse, relève, allez, t'es capable, il en reste deux (et il m'en fait faire cinq!) Comme on jase beaucoup et qu'il est intéressant, ça passe vraiment vite malgré l'effort intense. Je sors de là regénérée. Vers la fin, je m'étends au tapis et il m'étire. Je ne dois pas aider d'aucune façon, juste me détendre. Il m'étire de tous bords, tous côtés, en prenant son temps, le bonheur!
Addendum: plus certaine si c'était une demi-tasse ou un quart de tasse de féculents au souper, peut-être bien un quart ...
dimanche 4 août 2013
Débarquée
du train de l'amour. Mausus que ça fait quétaine comme début de billet "débarquée du train de l'amour!" me fait penser "au feu sauvage de l'amour" et à "l'amour a toujours raison". C'est pas ça? C'est "papa a toujours raison"? Je regardais ça quand j'étais petite, "Papa a raison" et "Ma sorcìère bien-aimée" Et "L'île de Gilligan", et l'émission où ils habitent à la campagne parce que le mari aime ça et la femme est une grande coquette et ils ont des aventures rocambolesques sur leur ferme, ça s'appelle comment déjà? Les arpents verts, oui, "Les arpents verts", j'aimais beaucoup. C'était important la télévision dans mon enfance. Pas vraiment réglementé. Pas de violence ni de baisers, ça mes parents surveillaient. Mais il y avait de toutes façons tellement moins de violence et de sexualité à la télé en ce temps-là!
On s'est réconciliées 22 ans et moi. D'ailleurs on était pas fâchées. On est allées ensemble chez ma mère bruncher et se baigner dans sa super piscine. Petit-fils est toujours aussi adorable. Une belle journée comme je les aime.
Et je suis seule dans ma maison. Il y a eu un dégât d'eau mineur chez les locataires du condo d'en bas. Je ne trouve pas la cause. Je vais faire venir un plombier.
Voilà les nouvelles.
J'ai faim. Normal, je veux maigrir. Encore. L'histoire de ma vie.
On s'est réconciliées 22 ans et moi. D'ailleurs on était pas fâchées. On est allées ensemble chez ma mère bruncher et se baigner dans sa super piscine. Petit-fils est toujours aussi adorable. Une belle journée comme je les aime.
Et je suis seule dans ma maison. Il y a eu un dégât d'eau mineur chez les locataires du condo d'en bas. Je ne trouve pas la cause. Je vais faire venir un plombier.
Voilà les nouvelles.
J'ai faim. Normal, je veux maigrir. Encore. L'histoire de ma vie.
jeudi 1 août 2013
Action d'éclat
Je me plains que ma fille ne passe pas de temps avec son fils. Il y a plein de parents (bon peut-être pas plein, peu j'espère) qui n'aiment pas plus ça qu'il faut passer du temps avec leurs enfants, mais ils sont pris pour en passer pareil. Ils se débrouillent tant bien que mal. Pas l'idéal. Mais l'idéal est-il d'être une mère visiteuse, parfaite et idolâtrée parce que rare et associée au plaisir uniquement?
Non, ai-je décidé fermement. Ce matin, ça tombait "bien" si on peut dire parce que Petit-fils s'ennuyait de son père, pleurait, était de mauvaise humeur. J'ai texté ma fille en lui disant tout de go que je ne comprenais pas qu'en quinze jours de vacances, elle n'ait pas prévu d'en passer un seul avec son fils. Il s'ennuyait d'elle son fils et même qu'il pleurait ce matin (bon, j'ai pas dit que c'était pour le père, un détail).
Elle a répondu que c'était pas vraiment des vacances vu que je la réveillais si tôt. J'ai pas répondu à ça et comme il pleurait à chaudes larmes, j'ai composé son numéro et je l'ai passé à sa mère. En fait, j'aurais facilement pu le consoler, mais ce matin, non.
Par la suite, elle me texte "Tu m'as vraiment réveillée. Tu veux quoi? Emmène-le moi, il aura gagné et tu seras contente."
Là, il faut connaître ma fille et me connaître pour savoir qu'elle ne veut surtout pas que je le lui emmène, elle sait fort bien que je vais lui répondre que je vais le consoler et que tout va bien aller. Alors, elle a certainement été surprise quand je lui texte "On arrive."
Vingt minutes plus tard, on y était, avec tous ses effets.
Elle vient de me texter qu'elle a une entrevue pour un travail cet après-midi et que c'est "vraiment génial ce que tu me fais là".
Je lui ai parlé hier et jamais elle n'a mentionné cette entrevue. Je ne la crois pas.
Non, ai-je décidé fermement. Ce matin, ça tombait "bien" si on peut dire parce que Petit-fils s'ennuyait de son père, pleurait, était de mauvaise humeur. J'ai texté ma fille en lui disant tout de go que je ne comprenais pas qu'en quinze jours de vacances, elle n'ait pas prévu d'en passer un seul avec son fils. Il s'ennuyait d'elle son fils et même qu'il pleurait ce matin (bon, j'ai pas dit que c'était pour le père, un détail).
Elle a répondu que c'était pas vraiment des vacances vu que je la réveillais si tôt. J'ai pas répondu à ça et comme il pleurait à chaudes larmes, j'ai composé son numéro et je l'ai passé à sa mère. En fait, j'aurais facilement pu le consoler, mais ce matin, non.
Par la suite, elle me texte "Tu m'as vraiment réveillée. Tu veux quoi? Emmène-le moi, il aura gagné et tu seras contente."
Là, il faut connaître ma fille et me connaître pour savoir qu'elle ne veut surtout pas que je le lui emmène, elle sait fort bien que je vais lui répondre que je vais le consoler et que tout va bien aller. Alors, elle a certainement été surprise quand je lui texte "On arrive."
Vingt minutes plus tard, on y était, avec tous ses effets.
Elle vient de me texter qu'elle a une entrevue pour un travail cet après-midi et que c'est "vraiment génial ce que tu me fais là".
Je lui ai parlé hier et jamais elle n'a mentionné cette entrevue. Je ne la crois pas.
mardi 30 juillet 2013
Adéquate
Quand elle est là et qu'elle le veut, elle est une mère fantastique. Patiente, dynamique, à l'écoute, amoureuse. Et elle lui explique les choses, le fait réfléchir, rit de bon coeur de ses niaiseries. Il fait le clown et la regarde les yeux dans la graisse de binne, gaga d'amour. Partagé cet amour.
Elle est de bonne humeur aujourd'hui, en vacances. De tout et même de son enfant. Hier au soccer, ça faisait 10 jours qu'elle ne l'avait pas vu. On a acheté des fleurs pour la directrice et l'éducatrice de la garderie, des orchidées. Deux jolis bouquets. Ils sont partis maintenant, Petit-fils et sa mère, chercher le papa pour aller donner ensemble les plantes. Une belle famille.
Il y a des journées comme ça où tout va. Faut en profiter!
Elle est de bonne humeur aujourd'hui, en vacances. De tout et même de son enfant. Hier au soccer, ça faisait 10 jours qu'elle ne l'avait pas vu. On a acheté des fleurs pour la directrice et l'éducatrice de la garderie, des orchidées. Deux jolis bouquets. Ils sont partis maintenant, Petit-fils et sa mère, chercher le papa pour aller donner ensemble les plantes. Une belle famille.
Il y a des journées comme ça où tout va. Faut en profiter!
Télévision
Je suis contre pour les enfants. Et pour moi aussi d'ailleurs en général. Alors, Petit-fils savait que passer une semaine chez moi voulait dire une semaine sans télévision. Ça se passait très bien, il n'a jamais demandé à la regarder. Faut dire que j'avais prévu des sorties et des activités en quantité astronomique! Pour mon plaisir à moi autant que pour le sien. Du bon temps on a eu!
Et pourtant ce matin, il est à la télévision et je me sens bien. C'est moi qui l'ai offert.
Hier soir, on est allés au soccer et sa mère est venue le voir jouer et l'encourager. Il le savait et l'espérait. Mais on dirait que depuis on n'arrive pas à retrouver le rythme harmonieux qu'on avait facilement adopté. Ce matin, elle va revenir et on va aller acheter les cadeaux pour la garderie. Bien. Belle idée.
Elle devait arriver tôt et Petit-fils est surexcité. Je l'ai laissé appeler dès huit heures du matin. Répondeur. Là, il vient de réussir à lui parler et elle semblait tout endormie. Il ne se tient plus d'excitation et d'expectative. Intenable. Je ne le reconnais plus. Et puis, on devait aller déjeuner au restaurant en plus, alors il ne veut rien avaler. Il attend maman.
Elle m'énerve. Ça se peut adorer son petit-fils mais pas sa mère? Hon! Heureusement que mon blogue est privé.
Mais il n'est pas à moi cet enfant-là, faut que je me le rappelle. Parce que la vérité c'est que j'adore ça l'avoir dans ma vie sans sa mère. Pas d'interférences qui me fatiguent.
La formule une semaine entière chez grand-maman était parfaite. On n'aurait pas dû couper ça en plein milieu.
Alors, il regarde la télé et se lève à tout bout de champ parce qu'il croit entendre sa mère arriver.
Au moins, l'attachement est là et clair. Tant mieux et je devrais me réjouir. Ma vraie émotion n'est pas de la réjouissance ce matin. Plutôt de l'agacement.
Et pourtant ce matin, il est à la télévision et je me sens bien. C'est moi qui l'ai offert.
Hier soir, on est allés au soccer et sa mère est venue le voir jouer et l'encourager. Il le savait et l'espérait. Mais on dirait que depuis on n'arrive pas à retrouver le rythme harmonieux qu'on avait facilement adopté. Ce matin, elle va revenir et on va aller acheter les cadeaux pour la garderie. Bien. Belle idée.
Elle devait arriver tôt et Petit-fils est surexcité. Je l'ai laissé appeler dès huit heures du matin. Répondeur. Là, il vient de réussir à lui parler et elle semblait tout endormie. Il ne se tient plus d'excitation et d'expectative. Intenable. Je ne le reconnais plus. Et puis, on devait aller déjeuner au restaurant en plus, alors il ne veut rien avaler. Il attend maman.
Elle m'énerve. Ça se peut adorer son petit-fils mais pas sa mère? Hon! Heureusement que mon blogue est privé.
Mais il n'est pas à moi cet enfant-là, faut que je me le rappelle. Parce que la vérité c'est que j'adore ça l'avoir dans ma vie sans sa mère. Pas d'interférences qui me fatiguent.
La formule une semaine entière chez grand-maman était parfaite. On n'aurait pas dû couper ça en plein milieu.
Alors, il regarde la télé et se lève à tout bout de champ parce qu'il croit entendre sa mère arriver.
Au moins, l'attachement est là et clair. Tant mieux et je devrais me réjouir. Ma vraie émotion n'est pas de la réjouissance ce matin. Plutôt de l'agacement.
mercredi 24 juillet 2013
Belle-mère
C'est un rôle difficile et souvent caricaturé. Je me rends compte en me relisant que je suis en train de devenir la méchante belle-mère, celle qui critique le gendre. Je ne veux pas ça. Alors, quelles sont les qualité de ce gendre qui fera longtemps partie de nos vies? Il sera là quand Petit-fils graduera et quand il se mariera aussi et quand il aura son premier enfant. Présent si l'enfant est malade, seul responsable si la mère disparaît. Important un père.
C'est lui qui voulait l'enfant, bien plus solidement que ma fille. Elle a songé à l'avortement, lui, jamais. Cette conception était pour lui une bonne nouvelle, rien d'autre. Il allait s'en occuper et c'est vrai qu'il s'en occupe. Il a été là à l'accouchement. Il a changé les couches, il a emmené l'enfant au sein de sa mère et il l'a encouragée à allaiter malgré qu'elle s'en serait passé. Elle pleurait souvent en allaitant. Si elle a perduré quatre mois, c'est vraiment parce qu'elle était soutenue.
Quand ils se sont séparés, ma fille voulait lui laisser la garde et il était d'accord.
Bon, j'ai trouvé ça de bien.
Pour l'instant, c'est ça. Dès que je trouve autre chose, je le rajoute.
C'est un beau bonhomme, qui a un certain charme. Il a un bon langage. Il est poli avec moi.
C'est lui qui voulait l'enfant, bien plus solidement que ma fille. Elle a songé à l'avortement, lui, jamais. Cette conception était pour lui une bonne nouvelle, rien d'autre. Il allait s'en occuper et c'est vrai qu'il s'en occupe. Il a été là à l'accouchement. Il a changé les couches, il a emmené l'enfant au sein de sa mère et il l'a encouragée à allaiter malgré qu'elle s'en serait passé. Elle pleurait souvent en allaitant. Si elle a perduré quatre mois, c'est vraiment parce qu'elle était soutenue.
Quand ils se sont séparés, ma fille voulait lui laisser la garde et il était d'accord.
Bon, j'ai trouvé ça de bien.
Pour l'instant, c'est ça. Dès que je trouve autre chose, je le rajoute.
C'est un beau bonhomme, qui a un certain charme. Il a un bon langage. Il est poli avec moi.
mardi 23 juillet 2013
Chiâlage
Mon blogue est mon journal. Il me sert aussi à ça, me plaindre, chiâler, écrire ce que je ne peux dire à personne. Je chiâle, je me sens mieux et je continue.
L'objet de mon chiâlage cette fois? Les parents de Petit-fils. Ils ont plein de belles qualités mais là, je n'en parlerai pas. Voici ce qui me fâche:
Leurs chicanes continuelles. Leur refus commun d'aller chercher de l'aide en médiation (ce qui serait gratuit vu qu'ils ont un enfant) ou ailleurs. Leurs téléphones quotidiens, leur textage continuel, le plus souvent pour se dire ou s'écrire des bêtises.
Ma fille a des vacances obligées de deux semaines. Jamais d'aucune façon elle n'a songé à y inclure son fils. Le petit a été retiré de la garderie par le père sans consulter la mère vendredi dernier. Chicanes, cris, larmes, menaces.
Moi, on m'avait dit qu'il commencerait ses vacances vendredi qui s'en vient, Petit-fils chéri et j'avais offert avec joie et plaisir de le prendre à partir de lundi. Je suis niaiseuse un peu parce que je pensais que ses parents seraient heureux de passer un peu de temps avec lui avant qu'il commence l'école. Pas le cas.
J'ai offert à ma fille que nous allions dans une base de plein air à mes frais. Refusé. Ça ne serait pas de vraies vacances pour elle car elle devrait s'occuper de Quatre ans.
Alors, tout est flou et tout est tout croche. J'apprends qu'elle est partie en vacances dans un chalet et ne sera donc pas au soccer de son fils lundi soir. Je lui souhaite bonnes vacances, bon repos, elle en a besoin et je vais quand même voir jouer Petit-fils. Il n'est pas là. Il n'est pas là? Je pense alors que le père a trouvé ça trop de trouble de l'emmener, tout simplement. Il faisait la même chose pour la garderie. Ne travaille pas, ne se lève pas, alors bien trop de trouble d'emmener l'enfant de bonne heure à la garderie. Il le gardait à la maison et prétextait la fièvre. C'est fou comme ce petit a la fièvre chez son père et n'est jamais malade chez sa mère ou chez moi!
J'appelle le père rappelle car il ne répond pas. Je me doute bien de la réponse mais cette fois, je veux vérifier.
-Allo
-Bonjour Père de Petit-fils. C'est la grand-mère de Petit-fils. Comme je suis allée au soccer et qu'il n'était pas là, je m'inquiétais.
-Il a la fièvre.
-Plate ça. C'est grave? Il est au lit?
-Non, ça va pas mal mieux là. Je lui ai donné du tempra.
-Bon, c'est bien. Merci. Bonne soirée.
Pareil à lui-même. Ma fille me texte enragée, le père vient de lui crier un paquet de bêtises. J'aurais pas dû l'appeler. "Mais tu es en vacances. Reste loin de tout ça. Décroche."
"Ouais, facile à dire, il arrête pas de me texter. Dis donc, tu devais aller chercher Quatre ans la semaine prochaine, tu pourrais pas appeler Le Père pour lui dire que tu le prends tout de suite?"
"Ah bon! Je peux l'appeler maintenant? Je vais voir. Ça n'était pas prévu. Qui a la carte d'assurance-maladie?"
"C'est moi".
"Pratique ça."
Alors, la mère est au loin, je n'ai jamais su où. L'enfant est avec le père mais le père serait ravi d'en être débarrassé. Ils l'ont retiré hâtivement de la garderie, qui assurait stabilité et encadrement, et n'ont pas l'air organisés pour s'en occuper. La maternelle quatre ans , c'est dans plus d'un mois.
Je suis en maudit? Je suis en maudit. Je me calme parce que c'est pas bon pour le coeur.
J'ai un passeport pour le Festival juste pour Rire et il finit dimanche soir le festival. Je ne suis pas toute seule là-dedans, j'y vais avec une amie. On voit un spectacle chaque soir.
Je me faisais une grande joie de prendre des vacances avec Petit-fils la semaine prochaine et je suis organisée à partir de la semaine prochaine.
Je pense que je vais me réorganiser et aller le chercher le petit demain. Fuck les spectacles. Mon amie ira avec quelqu'un d'autre.
L'objet de mon chiâlage cette fois? Les parents de Petit-fils. Ils ont plein de belles qualités mais là, je n'en parlerai pas. Voici ce qui me fâche:
Leurs chicanes continuelles. Leur refus commun d'aller chercher de l'aide en médiation (ce qui serait gratuit vu qu'ils ont un enfant) ou ailleurs. Leurs téléphones quotidiens, leur textage continuel, le plus souvent pour se dire ou s'écrire des bêtises.
Ma fille a des vacances obligées de deux semaines. Jamais d'aucune façon elle n'a songé à y inclure son fils. Le petit a été retiré de la garderie par le père sans consulter la mère vendredi dernier. Chicanes, cris, larmes, menaces.
Moi, on m'avait dit qu'il commencerait ses vacances vendredi qui s'en vient, Petit-fils chéri et j'avais offert avec joie et plaisir de le prendre à partir de lundi. Je suis niaiseuse un peu parce que je pensais que ses parents seraient heureux de passer un peu de temps avec lui avant qu'il commence l'école. Pas le cas.
J'ai offert à ma fille que nous allions dans une base de plein air à mes frais. Refusé. Ça ne serait pas de vraies vacances pour elle car elle devrait s'occuper de Quatre ans.
Alors, tout est flou et tout est tout croche. J'apprends qu'elle est partie en vacances dans un chalet et ne sera donc pas au soccer de son fils lundi soir. Je lui souhaite bonnes vacances, bon repos, elle en a besoin et je vais quand même voir jouer Petit-fils. Il n'est pas là. Il n'est pas là? Je pense alors que le père a trouvé ça trop de trouble de l'emmener, tout simplement. Il faisait la même chose pour la garderie. Ne travaille pas, ne se lève pas, alors bien trop de trouble d'emmener l'enfant de bonne heure à la garderie. Il le gardait à la maison et prétextait la fièvre. C'est fou comme ce petit a la fièvre chez son père et n'est jamais malade chez sa mère ou chez moi!
J'appelle le père rappelle car il ne répond pas. Je me doute bien de la réponse mais cette fois, je veux vérifier.
-Allo
-Bonjour Père de Petit-fils. C'est la grand-mère de Petit-fils. Comme je suis allée au soccer et qu'il n'était pas là, je m'inquiétais.
-Il a la fièvre.
-Plate ça. C'est grave? Il est au lit?
-Non, ça va pas mal mieux là. Je lui ai donné du tempra.
-Bon, c'est bien. Merci. Bonne soirée.
Pareil à lui-même. Ma fille me texte enragée, le père vient de lui crier un paquet de bêtises. J'aurais pas dû l'appeler. "Mais tu es en vacances. Reste loin de tout ça. Décroche."
"Ouais, facile à dire, il arrête pas de me texter. Dis donc, tu devais aller chercher Quatre ans la semaine prochaine, tu pourrais pas appeler Le Père pour lui dire que tu le prends tout de suite?"
"Ah bon! Je peux l'appeler maintenant? Je vais voir. Ça n'était pas prévu. Qui a la carte d'assurance-maladie?"
"C'est moi".
"Pratique ça."
Alors, la mère est au loin, je n'ai jamais su où. L'enfant est avec le père mais le père serait ravi d'en être débarrassé. Ils l'ont retiré hâtivement de la garderie, qui assurait stabilité et encadrement, et n'ont pas l'air organisés pour s'en occuper. La maternelle quatre ans , c'est dans plus d'un mois.
Je suis en maudit? Je suis en maudit. Je me calme parce que c'est pas bon pour le coeur.
J'ai un passeport pour le Festival juste pour Rire et il finit dimanche soir le festival. Je ne suis pas toute seule là-dedans, j'y vais avec une amie. On voit un spectacle chaque soir.
Je me faisais une grande joie de prendre des vacances avec Petit-fils la semaine prochaine et je suis organisée à partir de la semaine prochaine.
Je pense que je vais me réorganiser et aller le chercher le petit demain. Fuck les spectacles. Mon amie ira avec quelqu'un d'autre.
dimanche 21 juillet 2013
Ma vie en quelques mots
Stabilité. Moral. Action. Sorties. Lâcher-prise. Poids stable (167.2 livres). Plaisir. Chaleur. Fleurs. Légumes. Robes. Sandales. Boucles d'oreille. Cheveux. Amie. Billets. Festivals. Musique. Été. Bien-être. Esquisses de projets. Terrasses. Yoga. Ménage. Lecture. Journaux. Brise. Ville. Balcon. Sourire. Satisfaction.
vendredi 19 juillet 2013
Dix-neuf ans
Elle plonge d'un seul coup dans l'âge adulte, ma Dix-neuf ans. Du coup, je suis de trop et j'entends un "laisse-moi tranquille" à chacune de mes recommandations. Faut dire que j'en fais beaucoup et que je me trouve pas mal fatigante moi-même. C'est l'inquiétude qui me mène. Alors, faut me calmer là-dessus aussi. Elle a encore sa job, ce qui est fantastique. Mais elle va la perdre si elle arrive en retard et elle flirte beaucoup avec le retard, Dix-neuf ans. Le fait qu'elle ne sache pas compter n'aide évidemment pas. Quand on ne sait pas compter, on a automatiquement des problèmes avec l'heure. Mais La cause d'inquiétude majeure pour moi, c'est cet homme de 27 ans qu'elle a rencontré à la plage dimanche. Mercredi, ils se donnaient rendez-vous au métro près d'ici. Bonne idée, lieu public, Festival Juste pour rire, sécurité. J'approuve. Mais quand je lui téléphone en soirée, à 22 heures, pas de réponse, ni à 23 heures. À minuit, je capote et ce n'est qu'à une heure du matin qu'elle daigne me texter que tout va bien et d'arrêter de lui téléphoner tout le temps comme ça. Elle rentrera finalement à 3h30 du matin, en taxi. Elle était chez le monsieur/garçon et c'est lui qui a payé le taxi. Au matin, elle se lève à l'heure, fait son lunch et part travailler.
Hier, on soupe ensemble et j'en apprends davantage. Il est doux, il est gentil, il a un fils de six ans. Le travail? Euh... elle ne sait pas trop. Il va retourner aux études. Il a un fils de six ans dont il a la garde à temps plein alors il ne peut pas trop sortir. Et d'ailleurs, elle retourne le voir ce soir. Oui, mais là, ton travail? Tu peux pas toujours te coucher si tard et travailler le lendemain. Non, pas de problème, me dit-elle déjà sur le pas de la porte, je vais rentrer en métro. Et la voilà partie.
Je suis au spectacle (absolument charmant!) de Dies Mobiles quand je sens mon téléphone vibrer. Je lirai plus tard un message du nouveau copain de ma fille qui s'excuse d'avoir pu me déranger et qui écrit qu'il voulait seulement me saluer. Je communique avec lui et il me dit de ne pas m'inquiéter, que ma fille est en sécurité avec lui. Bon point. Gentil et surprenant. D'ailleurs, je remarque qu'elle l'appelle dès son retour à la maison, à sa demande, car il veut savoir si elle est bien arrivée.
J'ai peur qu'elle ait de la peine. Mais bon, là, c'est mon problème à moi. Faut que je décroche.
Hier, on soupe ensemble et j'en apprends davantage. Il est doux, il est gentil, il a un fils de six ans. Le travail? Euh... elle ne sait pas trop. Il va retourner aux études. Il a un fils de six ans dont il a la garde à temps plein alors il ne peut pas trop sortir. Et d'ailleurs, elle retourne le voir ce soir. Oui, mais là, ton travail? Tu peux pas toujours te coucher si tard et travailler le lendemain. Non, pas de problème, me dit-elle déjà sur le pas de la porte, je vais rentrer en métro. Et la voilà partie.
Je suis au spectacle (absolument charmant!) de Dies Mobiles quand je sens mon téléphone vibrer. Je lirai plus tard un message du nouveau copain de ma fille qui s'excuse d'avoir pu me déranger et qui écrit qu'il voulait seulement me saluer. Je communique avec lui et il me dit de ne pas m'inquiéter, que ma fille est en sécurité avec lui. Bon point. Gentil et surprenant. D'ailleurs, je remarque qu'elle l'appelle dès son retour à la maison, à sa demande, car il veut savoir si elle est bien arrivée.
J'ai peur qu'elle ait de la peine. Mais bon, là, c'est mon problème à moi. Faut que je décroche.
jeudi 18 juillet 2013
Changement d'attitude
On ne peut pas changer les autres. On ne peut que se changer soi, modifier notre propre façon de réagir aux événements. Vingt-deux ans est extrême, elle pleure, elle crie, elle tremble et chaque fois, je pense que la fin du monde est arrivée. De moins en moins, pour dire vrai et heureusement, sinon, je capoterais un peu trop souvent. Mais bref, quand elle se lance chez moi sans avertissement en crise de larmes, j'avais l'habitude d'avoir le coeur qui bat d'angoisse, les mains moites et les jambes molles. Ces réactions extrêmes ont diminué toutes seules car elle me fait le coup un peu trop souvent. Mais quand même...
Quand je finissais par savoir ce qui causait ce tsunami émotif, je cherchais souvent des solutions avec elle. Je suggérais, je minimisais aussi. Je m'assurais qu'elle n'était pas suicidaire. Je ne la crois pas du tout suicidaire, plutôt manipulatrice mais comme on peut se tromper là-dessus, vaut mieux faire attention et vérifier deux fois au lieu d'une. Quand elle partait, avec ma voiture, ou de l'argent ou l'offre que je garde Petit-fils, je restais longtemps troublée et mal dans ma peau.
J'ai décidé de changer ça.
Quand elle est entrée en trombes et sans avertissement mardi dernier, ruisselante de larmes, je suis restée calme. Je n'ai pas embarqué dans son tourment. Elle m'a dit qu'elle donnait la garde de son fils au père, que c'était décidé, que c'était fini et irrémédiable. Elle venait d'avoir une grosse chicane avec le père. C'était assez. "Et n'essaie pas de me faire changer d'idée."J'ai eu envie de dire que ça n'avait aucun bon sens, qu'on allait trouver une solution, voyons donc, ton petit, ton chéri, que dis-tu là? Il y a sûrement moyen de s'entendre. Veux-tu que j'appelle le père?
Et puis non. J'allais faire différemment cette fois.
Je lui ai demandé si je pouvais l'aider. Elle a dit que je ne pouvais rien faire. Qu'elle allait chercher son enfant à la garderie pour la dernière fois. Ça serait leur dernière soirée ensemble. Elle pleurait abondamment.
Je lui ai demandé si elle était suicidaire. "Pourquoi tu me demandes ça?"
- Parce que c'est important.
-Et tu vas faire quoi si je dis oui?
-Je vais t'emmener à l'hôpital de gré ou de force.
-Non.
-Pas suicidaire?
-Non.
Les larmes redoublaient. Elle était maintenant dans la voiture. Je l'avais suivie et j'étais assise sur le banc du passager à côté d'elle. J'avais arrêté le moteur et je tenais les clés de la voiture dans mes mains. Et c'est alors que j'ai été différente. J'ai demandé si elle était certaine de sa décision. Silence et pleurs.
-Tu es certaine que tu veux laisser la garde complète au père?
-Ouiiii (dans les larmes)
-Je respecte ta décision. C'est toi le parent et tu fais ce qui est mieux pour ton enfant. Je respecte et je supporte.
Elle a continué à pleurer mais je sentais que j'avais frappé fort. Elle était déstabilisée. Même que les larmes ont diminué pendant qu'elle cherchait une réponse.
-Mais... tu ne vas plus voir Petit-fils?
-Je suis prête à bien des sacrifices pour respecter les décisions de ses parents. Je veux faire le mieux pour lui et si tu juges que c'est le mieux, c'est toi qui sais. Je vais m'adapter.
-Bon, faut que j'y aille. (elle ne pleurait plus et le ton était abruptement passé de pitoyable à sec)
Elle m'a arraché les clés des mains et a démarré. Je suis remontée et je lui ai envoyé la main du balcon.
Le soir, elle m'a appelée pour une niaiserie. Il avait fait pipi à la garderie et l'éducatrice ne l'avait pas changé, une histoire comme ça. Plus aucune allusion au changement de garde éventuel.
Hier, elle a encore appelé mine de rien. Voulait me parler de la date de ses vacances et faire des arrangements pour que je garde Petit-fils
Je pense que ma nouvelle attitude est la bonne! Pour le moment du moins. Faut constamment s'ajuster dans la vie.
Quand je finissais par savoir ce qui causait ce tsunami émotif, je cherchais souvent des solutions avec elle. Je suggérais, je minimisais aussi. Je m'assurais qu'elle n'était pas suicidaire. Je ne la crois pas du tout suicidaire, plutôt manipulatrice mais comme on peut se tromper là-dessus, vaut mieux faire attention et vérifier deux fois au lieu d'une. Quand elle partait, avec ma voiture, ou de l'argent ou l'offre que je garde Petit-fils, je restais longtemps troublée et mal dans ma peau.
J'ai décidé de changer ça.
Quand elle est entrée en trombes et sans avertissement mardi dernier, ruisselante de larmes, je suis restée calme. Je n'ai pas embarqué dans son tourment. Elle m'a dit qu'elle donnait la garde de son fils au père, que c'était décidé, que c'était fini et irrémédiable. Elle venait d'avoir une grosse chicane avec le père. C'était assez. "Et n'essaie pas de me faire changer d'idée."J'ai eu envie de dire que ça n'avait aucun bon sens, qu'on allait trouver une solution, voyons donc, ton petit, ton chéri, que dis-tu là? Il y a sûrement moyen de s'entendre. Veux-tu que j'appelle le père?
Et puis non. J'allais faire différemment cette fois.
Je lui ai demandé si je pouvais l'aider. Elle a dit que je ne pouvais rien faire. Qu'elle allait chercher son enfant à la garderie pour la dernière fois. Ça serait leur dernière soirée ensemble. Elle pleurait abondamment.
Je lui ai demandé si elle était suicidaire. "Pourquoi tu me demandes ça?"
- Parce que c'est important.
-Et tu vas faire quoi si je dis oui?
-Je vais t'emmener à l'hôpital de gré ou de force.
-Non.
-Pas suicidaire?
-Non.
Les larmes redoublaient. Elle était maintenant dans la voiture. Je l'avais suivie et j'étais assise sur le banc du passager à côté d'elle. J'avais arrêté le moteur et je tenais les clés de la voiture dans mes mains. Et c'est alors que j'ai été différente. J'ai demandé si elle était certaine de sa décision. Silence et pleurs.
-Tu es certaine que tu veux laisser la garde complète au père?
-Ouiiii (dans les larmes)
-Je respecte ta décision. C'est toi le parent et tu fais ce qui est mieux pour ton enfant. Je respecte et je supporte.
Elle a continué à pleurer mais je sentais que j'avais frappé fort. Elle était déstabilisée. Même que les larmes ont diminué pendant qu'elle cherchait une réponse.
-Mais... tu ne vas plus voir Petit-fils?
-Je suis prête à bien des sacrifices pour respecter les décisions de ses parents. Je veux faire le mieux pour lui et si tu juges que c'est le mieux, c'est toi qui sais. Je vais m'adapter.
-Bon, faut que j'y aille. (elle ne pleurait plus et le ton était abruptement passé de pitoyable à sec)
Elle m'a arraché les clés des mains et a démarré. Je suis remontée et je lui ai envoyé la main du balcon.
Le soir, elle m'a appelée pour une niaiserie. Il avait fait pipi à la garderie et l'éducatrice ne l'avait pas changé, une histoire comme ça. Plus aucune allusion au changement de garde éventuel.
Hier, elle a encore appelé mine de rien. Voulait me parler de la date de ses vacances et faire des arrangements pour que je garde Petit-fils
Je pense que ma nouvelle attitude est la bonne! Pour le moment du moins. Faut constamment s'ajuster dans la vie.
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