mardi 15 septembre 2009
Au neutre.
Il y a des périodes comme ça dans la vie. La patte n'est pas tout à fait remise. Tout le monde qui travaille travaille. Je ne suis inscrite sur aucun site de rencontre, Nanou La Terre va être contente. Moi, qui suis une lève-tôt, je me lève même tard, neuf heures, neuf heures et demi. J'ai une liste longue comme ça de choses à faire, rien qui m'intéresse vraiment, alors je remets ou bien je fais un item bien bien tranquillement. Hier, j'ai bien commencé l'aquaforme dans mon quartier et j'ai aimé, mais le yoga, faudrait que ma cheville désenfle avant d'aller essayer de nouvelles écoles. Je suis donc au ralenti. Je n'aime pas trop ça. C'est à moi de m'activer, c'est ma vie, c'est ma responsabilité. Je baiserais bien avec mon monsieur à bedaine, tiens, ça me ferait du bien et au corps et au moral, mais non, pas trop le genre pour le batifolage. Il veut se marier. Et il y arrivera, c'est certain. Les célibataires intelligents de cet âge sont rares et recherchés. Je m'en vais dîner au restaurant avec lui.
lundi 14 septembre 2009
Ma plus jeune
C'est mon bébé à moi. Elle a changé d'école. Elle est contente de son choix et moi aussi. Dans une classe de DGA-TA de niveau primaire. Non, mais, coudons, va-t-elle en sortir un jour du primaire? Elle y est depuis le début de sa scolarité. Et elle est d'intelligence normale, tout à fait normale! Des années, je laisse aller, d'autres je pousse. Cette année, c'est une année de poussée, dernière chance, elle a quinze ans. Poussée et affrontement. Je fais ça pour son bien. Elle résiste. On fait un peu de matériel de secondaire un tous les soirs. Tous les soirs? Rires. J'exagère, on a commencé hier soir. Si l'école ne le fait pas, ne l'essaie pas, faut bien que quelqu'un essaie de la faire progresser. Sa prof privée d'anglais en fait du secondaire avec elle et elle me dit qu'elle est capable. Bon, en maths, pas trop certaine. Mais en français, je veux qu'on essaie de nouveau. Pas les moyens de lui payer un prof de français privé, alors que j'en paie déjà un en mathématiques et une en anglais et que je suis prof de français de formation. Bien que, j'ai acheté des cahiers de secondaire un et j'ai beaucoup de rattrapage à faire, la terminologie grammaticale s'étant dramatiquement modifiée. Mais si vraiment elle ne veut pas, c'est peine perdue. Sauf que je vais essayer avant de baisser les bras.
Je vais dîner avec le-monsieur-qui-veut-se-marier demain et j'en suis bien contente. Je viens de lui parler.
Je vais dîner avec le-monsieur-qui-veut-se-marier demain et j'en suis bien contente. Je viens de lui parler.
dimanche 13 septembre 2009
Les jeunes parents
Mon petit-fils de trois mois a une mère de dix-huit ans et un père de vingt! Et en plus, le père, lui, a une maman qui l'a eu jeune. Tout ça pour dire que le petiot a hérité du côté paternel de grands-parents, d'arrière-grands-parents et d'arrière-arrière-grand-parents! Et tout ce monde se dispute le plaisir de profiter du bébé. Aujourd'hui, en allant chercher ma Dix-huit ans, quelle ne fût pas ma surprise et ma déception mal-dissimulée de constater que Bébé ne l'accompagnait pas. "Je peux bien rentrer si ça ne te fait pas plaisir de me voir," de me dire Dix-huit ans. Du coup, le sourire me revient et je la prends dans mes bras.
On s'en va chercher Quinze ans, qui avait couché chez une amie et puis tante R aussi et on se rend au condo de ma mère pour aller bruncher au restaurant. En chemin, j'apprends que Bébé est avec papa, que les arrière-grands parents sont allés les chercher pour aller visiter les arrière-arrière-grands-parents. Inquiète pour le lait du bébé, j'apprends aussi que la jeune mère a arrêté d'allaiter, qu'elle en est "soulagée" et qu'elle ne veut surtout pas de conseils pour continuer. Elle commence des cours demain, trois fois par semaine, c'est l'arrière-grand-mère qui va garder Bébé! Du même souffle, elle me demande un chèque tel que promis pour payer les cours. Obscurs les cours. Reconnus par le ministère de l'éducation, me dit-elle. Cinq cent dollars. Tu as ton carnet de chèques? Bon, c'est vrai que j'avais promis de payer ses études mais j'aurais aimé avoir un certain droit de regard sur la teneur de ces études. N'importe qui peut bien s'ouvrir une école de n'importe quoi. Je devrais faire moins de promesse, voilà la leçon. Je lui ai aussi promis de payer le dentiste et je le fais. La semaine passée, on y est allées ensemble, le bébé sous le bras, chez son pédodentiste et la jeune maman s'est fait nettoyer les dents sous un mobile d'enfants. Elle est attachée à son dentiste d'enfance et ne veut pas la quitter. Ce fût finalement une bonne idée car elle a pu regarder les gencives du bébé et conseiller la mère sur les soins à apporter aux futures dents. J'ai aussi promis de payer des cours pratiques de conduite. Je paie aussi l'aquapoussette. Je pense que je vais un peu me la fermer, tenir les promesses déjà faites mais ne pas en ajouter de nouvelles. Un bébé, ça rend enthousiaste et un peu fou.
Globalement, les jeunes parents se débrouillent bien. Le jeune papa travaille depuis peu comme caissier dans une pharmacie, il s'implique beaucoup auprès de son enfant. Je n'ai pas vu Petit-fils aujourd'hui mais ce n'est que partie remise. Je suppose. Ce bébé a déjà un agenda!
On s'en va chercher Quinze ans, qui avait couché chez une amie et puis tante R aussi et on se rend au condo de ma mère pour aller bruncher au restaurant. En chemin, j'apprends que Bébé est avec papa, que les arrière-grands parents sont allés les chercher pour aller visiter les arrière-arrière-grands-parents. Inquiète pour le lait du bébé, j'apprends aussi que la jeune mère a arrêté d'allaiter, qu'elle en est "soulagée" et qu'elle ne veut surtout pas de conseils pour continuer. Elle commence des cours demain, trois fois par semaine, c'est l'arrière-grand-mère qui va garder Bébé! Du même souffle, elle me demande un chèque tel que promis pour payer les cours. Obscurs les cours. Reconnus par le ministère de l'éducation, me dit-elle. Cinq cent dollars. Tu as ton carnet de chèques? Bon, c'est vrai que j'avais promis de payer ses études mais j'aurais aimé avoir un certain droit de regard sur la teneur de ces études. N'importe qui peut bien s'ouvrir une école de n'importe quoi. Je devrais faire moins de promesse, voilà la leçon. Je lui ai aussi promis de payer le dentiste et je le fais. La semaine passée, on y est allées ensemble, le bébé sous le bras, chez son pédodentiste et la jeune maman s'est fait nettoyer les dents sous un mobile d'enfants. Elle est attachée à son dentiste d'enfance et ne veut pas la quitter. Ce fût finalement une bonne idée car elle a pu regarder les gencives du bébé et conseiller la mère sur les soins à apporter aux futures dents. J'ai aussi promis de payer des cours pratiques de conduite. Je paie aussi l'aquapoussette. Je pense que je vais un peu me la fermer, tenir les promesses déjà faites mais ne pas en ajouter de nouvelles. Un bébé, ça rend enthousiaste et un peu fou.
Globalement, les jeunes parents se débrouillent bien. Le jeune papa travaille depuis peu comme caissier dans une pharmacie, il s'implique beaucoup auprès de son enfant. Je n'ai pas vu Petit-fils aujourd'hui mais ce n'est que partie remise. Je suppose. Ce bébé a déjà un agenda!
samedi 12 septembre 2009
Balthazar
Il est des blogues faciles d'accès, où on se sent tout de suite chez soi et où on commente abondamment et sans gêne. Il en est d'autres qui nous attirent et nous déroutent aussi. Des blogues qui ouvrent des chemins nouveaux, qui présentent des peintures qu'on est pas certaine d'aimer mais qu'on regarde encore et encore, avec fascination. Et puis, l'auteur écrit bien, tellement bien qu'il n'y a pas grand chose à ajouter. On en sait peu sur sa vie, davantage sur son art et le Mami (musée d'art moderne itinérant).
Il peint des visages émaciés, saugrenus, étranges. Rébarbatifs au premier abord (pour moi, je précise!) plus je les regarde et plus je les aime. Et il écrit de fort jolies choses:
"Jamais je ne pourrais comparer une femme à la mer, la mer à une femme, penser à une femme en regardant la mer, ni aller à la mer pour penser à une femme. Mais une rivière, un fleuve. Qu'est-ce que j'ai bien foutu de mon maillot?"
Il s'agit d'Appels d'air, qui habite pas trop loin de la Seine à ce que j'ai pu comprendre.
Il peint des visages émaciés, saugrenus, étranges. Rébarbatifs au premier abord (pour moi, je précise!) plus je les regarde et plus je les aime. Et il écrit de fort jolies choses:
"Jamais je ne pourrais comparer une femme à la mer, la mer à une femme, penser à une femme en regardant la mer, ni aller à la mer pour penser à une femme. Mais une rivière, un fleuve. Qu'est-ce que j'ai bien foutu de mon maillot?"
Il s'agit d'Appels d'air, qui habite pas trop loin de la Seine à ce que j'ai pu comprendre.
vendredi 11 septembre 2009
Les hommes de ma vie
Mon monsieur psychologue scolaire qui cherche à se marier et m'avait dit qu'on pourrait être amis m'a téléphoné et deux fois plutôt qu'une. Je n'avais pas pris son offre d'amitié platonique trop au sérieux mais je vois bien qu'il pense ce qu'il dit et ça me plaît. On devrait se revoir la semaine prochaine, chez lui, probablement pour un petit déjeuner. C'est le fun. Il est cultivé et intéressant, avec un délicieux sens de l'humour.
Et monsieur Relation m'envoie un petit courriel dans lequel il me dit se sentir comme un vieux chausson abandonné dans le fond d'un tiroir. Il n'est pas un vieux chausson mais j'ai besoin de temps, c'est ce que je lui ai répondu.
Hier soir, ménage de paperasse. J'ai gardé tous les bulletins et dessins et cossins d'enfance de mon fils de 29 ans. En lisant ses compositions, je me suis rappelée l'enfant brillant qu'il était et l'amour immense qui nous liait. Un enfant délicieux, calme, réfléchi, premier de classe sans jamais faire d'efforts. Je lui ai fait une boîte, une grosse boîte avec tous ces souvenirs et je la lui remettrai quand on se verra.
Appelé chez ma mère qui était évidemment sortie. Son chum de quatre-vingts ans était là (il a quatre ans de moins qu'elle). Un monsieur que j'adore. On a discuté films du festival des films du monde. Il n'était pas allé en voir mais avait lu toutes les critiques. Très cultivé cet homme et en autodidacte. Et charmant.
Et Voisin, Voisin, me demanderont les lecteurs fidèles? Peu de nouvelles de Voisin qui n'est plus mon voisin pour vrai. On se téléphone de temps en temps. Le gros changement dans sa vie: il a maintenant des contacs avec la mère de son fils. Des contacts civilisés. Il en est tout bouleversé. Après s'être affrontés et détestés passionnément et traînés en cour pendant dix ans, voilà qu'ils ont été capables d'aller chercher ensemble dans la même voiture leur fils de douze ans qui revenait d'un voyage chez sa famille paternelle en France. Le grand gagnant? Le fils évidemment qui fait moins d'anxiété et n'a pas fait de crise d'asthme de l'été!
Et monsieur Relation m'envoie un petit courriel dans lequel il me dit se sentir comme un vieux chausson abandonné dans le fond d'un tiroir. Il n'est pas un vieux chausson mais j'ai besoin de temps, c'est ce que je lui ai répondu.
Hier soir, ménage de paperasse. J'ai gardé tous les bulletins et dessins et cossins d'enfance de mon fils de 29 ans. En lisant ses compositions, je me suis rappelée l'enfant brillant qu'il était et l'amour immense qui nous liait. Un enfant délicieux, calme, réfléchi, premier de classe sans jamais faire d'efforts. Je lui ai fait une boîte, une grosse boîte avec tous ces souvenirs et je la lui remettrai quand on se verra.
Appelé chez ma mère qui était évidemment sortie. Son chum de quatre-vingts ans était là (il a quatre ans de moins qu'elle). Un monsieur que j'adore. On a discuté films du festival des films du monde. Il n'était pas allé en voir mais avait lu toutes les critiques. Très cultivé cet homme et en autodidacte. Et charmant.
Et Voisin, Voisin, me demanderont les lecteurs fidèles? Peu de nouvelles de Voisin qui n'est plus mon voisin pour vrai. On se téléphone de temps en temps. Le gros changement dans sa vie: il a maintenant des contacs avec la mère de son fils. Des contacts civilisés. Il en est tout bouleversé. Après s'être affrontés et détestés passionnément et traînés en cour pendant dix ans, voilà qu'ils ont été capables d'aller chercher ensemble dans la même voiture leur fils de douze ans qui revenait d'un voyage chez sa famille paternelle en France. Le grand gagnant? Le fils évidemment qui fait moins d'anxiété et n'a pas fait de crise d'asthme de l'été!
jeudi 10 septembre 2009
Culpabilité
Je déteste ça quand je regarde l'heure, qu'il est déjà l'après-midi et que je n'ai rien fait d'autre que de me promener d'un site à l'autre à l'ordi. Je ressens alors une affreuse culpabilité. Comme je le sais que c'est idiot et que la culpabilité est mauvaise pour la santé mentale et totalement inutile en plus, à moins que l'on n'ait été l'auteur d'un acte grave comme un meurtre, je me sens aussi coupable de me sentir coupable. Quelqu'un a une cigarette? Je n'ai jamais fumé, mais me semble que ça bouclerait la boucle de la culpabilité intégrale.
mercredi 9 septembre 2009
Forme
Ma cheville me fait encore un peu mal mais je peux marcher pas trop pire. Ne pas trop en faire tant que ça n'a pas désenflé cependant. Donc, pas trop de marche. Pas de yoga non plus, on ne sait jamais quand on s'y retrouvera sur un pied! Je vais malgré tout aller au premier cours de yoga Iyengar niveau 2 demain et je dirai mon handicap temporaire à la super prof super compétente (les profs Iyengar sont le summum de la compétence, huit ans d'études minimum pour enseigner le niveau 1) et elle jugera de ce qu'il faut faire. Je me remets entre ses mains, confiante.
L'idéal dans ma condition, c'est l'eau. Et je suis justement allée m'inscrire à un cours d'aquaforme à la vieille, archi-vieille piscine du quartier. Une piscine qui était un bain public il n'y a pas si longtemps alors que les familles sans baignoire et probablement sans eau courante non plus, allaient s'y laver de temps en temps. Autre époque. Moi qui suis habituée au luxe et à la lumière et au modernisme de l'Aquadome. Il y a certains petits inconvénients à vivre en plein centre-ville. Je commence tout juste à les voir. Il était temps car jusqu'ici, je me croyais au paradis. Ma vision devient plus nuancée et c'est très bien. Hier, donc, en ligne avec tout le Plateau Mont-Royal réuni devant la vétuste piscine, j'attendais mon tour, impatiente. Les gens du Plateau avaient l'air bien résignés, eux. J'ai failli monter une révolte, du moins j'ai essayé un peu. "Je suis en ligne depuis quinze minutes et je n'ai pas avancé, c'est normal?" Peu de réaction, des têtes qui essaient de voir au début de la ligne. "Non, mais, ils font quoi en avant?" Cinq minutes plus tard. " C'est la première fois que je m'inscris. C'est toujours aussi lent et mal organisé?" Voyant que je n'arriverais jamais à susciter la moindre révolte chez ces troupes habituées depuis longtemps à vivre en troupeau et à s'en accommoder sans joie mais avec résignation, je m'exclame "Mais c'est ridicule! Une demi-heure à attendre et on avance à peine! Je vais faire de la course à pied au lieu de l'aquatique. Je quitte!" Ce que je fis, enveloppée de ma dignité et me rendant compte trop tard que la ridicule ici, c'était moi, qui m'éloignais claudiquant en proclamant vouloir faire de la course à pied.
Heureusement et bien heureusement, j'ai des amies dont une qui l'habite depuis douze ans ce beau quartier surpeuplé et qui me dit devant mes plaintes téléphoniques que le truc, c'est d'aller s'inscrire non pas le plus tôt possible, car il y aura toujours des zélés qui y seront encore plus tôt, mais bien le plus tard possible, quand la plupart des gens sont partis, juste avant la fermeture, quoi. On se fait haïr des filles qui inscrivent pour les cours mais on n'attend pas. Ce que nous fîmes. Les inscriptions finissant à vingt heures trente, nous arrivâmes à vingt heures vingt-cinq. "Trop tard, mesdames, nous fermons.!" de nous dire la jeune inscriptionneuse (c'est joli comme mot je trouve!). "Mais pas du tout," de protester mon amie aguerrie aux moeurs de la grande ville, "nous sommes à l'heure, il n'est pas vingt heures trente et sur votre publicité il est écrit que l'on peut s'inscrire jusqu'à vingt heures trente." Tout est dans le ton de voix ici et on nous fït passer et il n'y eût donc aucune attente. Nous commençons nos cours lundi soir prochain. Yé!
L'idéal dans ma condition, c'est l'eau. Et je suis justement allée m'inscrire à un cours d'aquaforme à la vieille, archi-vieille piscine du quartier. Une piscine qui était un bain public il n'y a pas si longtemps alors que les familles sans baignoire et probablement sans eau courante non plus, allaient s'y laver de temps en temps. Autre époque. Moi qui suis habituée au luxe et à la lumière et au modernisme de l'Aquadome. Il y a certains petits inconvénients à vivre en plein centre-ville. Je commence tout juste à les voir. Il était temps car jusqu'ici, je me croyais au paradis. Ma vision devient plus nuancée et c'est très bien. Hier, donc, en ligne avec tout le Plateau Mont-Royal réuni devant la vétuste piscine, j'attendais mon tour, impatiente. Les gens du Plateau avaient l'air bien résignés, eux. J'ai failli monter une révolte, du moins j'ai essayé un peu. "Je suis en ligne depuis quinze minutes et je n'ai pas avancé, c'est normal?" Peu de réaction, des têtes qui essaient de voir au début de la ligne. "Non, mais, ils font quoi en avant?" Cinq minutes plus tard. " C'est la première fois que je m'inscris. C'est toujours aussi lent et mal organisé?" Voyant que je n'arriverais jamais à susciter la moindre révolte chez ces troupes habituées depuis longtemps à vivre en troupeau et à s'en accommoder sans joie mais avec résignation, je m'exclame "Mais c'est ridicule! Une demi-heure à attendre et on avance à peine! Je vais faire de la course à pied au lieu de l'aquatique. Je quitte!" Ce que je fis, enveloppée de ma dignité et me rendant compte trop tard que la ridicule ici, c'était moi, qui m'éloignais claudiquant en proclamant vouloir faire de la course à pied.
Heureusement et bien heureusement, j'ai des amies dont une qui l'habite depuis douze ans ce beau quartier surpeuplé et qui me dit devant mes plaintes téléphoniques que le truc, c'est d'aller s'inscrire non pas le plus tôt possible, car il y aura toujours des zélés qui y seront encore plus tôt, mais bien le plus tard possible, quand la plupart des gens sont partis, juste avant la fermeture, quoi. On se fait haïr des filles qui inscrivent pour les cours mais on n'attend pas. Ce que nous fîmes. Les inscriptions finissant à vingt heures trente, nous arrivâmes à vingt heures vingt-cinq. "Trop tard, mesdames, nous fermons.!" de nous dire la jeune inscriptionneuse (c'est joli comme mot je trouve!). "Mais pas du tout," de protester mon amie aguerrie aux moeurs de la grande ville, "nous sommes à l'heure, il n'est pas vingt heures trente et sur votre publicité il est écrit que l'on peut s'inscrire jusqu'à vingt heures trente." Tout est dans le ton de voix ici et on nous fït passer et il n'y eût donc aucune attente. Nous commençons nos cours lundi soir prochain. Yé!
mardi 8 septembre 2009
Solitaire dans la foule
-Mais comment tu fais pour passer toutes tes journées seule au cinéma? me demande mon amie P ce matin.
C'est pas mal plus simple de visiter le festival seule. Liberté totale de choisir le film et de changer d'idée au dernier moment si ça me chante. Facilité à en gober du cinéma sans se demander si mon compagnon est fatigué. Pas besoin de s'arrêter pour manger non plus. J'ai maigri pendant ma semaine cinéma!
Et puis, ce n'est pas vrai que j'ai été seule. Presque toujours, j'ai trouvé des passionnés comme moi leur programme à la main. S'engage alors une discussion spontanée sur les films vus et ceux à voir. Hier, j'ai rencontré un monsieur qui en était à son quarante-deuxième film! Ce qui lui fait une moyenne de six films par jour, tous les jours! Et il s'en allait au festival du film de Toronto. La passion n'a pas de limites.
C'est pas mal plus simple de visiter le festival seule. Liberté totale de choisir le film et de changer d'idée au dernier moment si ça me chante. Facilité à en gober du cinéma sans se demander si mon compagnon est fatigué. Pas besoin de s'arrêter pour manger non plus. J'ai maigri pendant ma semaine cinéma!
Et puis, ce n'est pas vrai que j'ai été seule. Presque toujours, j'ai trouvé des passionnés comme moi leur programme à la main. S'engage alors une discussion spontanée sur les films vus et ceux à voir. Hier, j'ai rencontré un monsieur qui en était à son quarante-deuxième film! Ce qui lui fait une moyenne de six films par jour, tous les jours! Et il s'en allait au festival du film de Toronto. La passion n'a pas de limites.
La fleur
Hier, je suis partie tôt pour le festival. J'avais tout plein de films archi-intéressants à voir car ils réservent les films préférés du public pour les rejouer la dernière journée du festival, qui était hier. Je pouvais enfin poser mon pied blessé au sol, avec précaution mais je claudiquais sérieusement. Ce qui ne m'a pas empêchée de le voir. Un homme inconnu était penché sur une fleur qu'il avait volée dans un jardin. Une fleur humble, rose, simple. Il la tenait dans ses mains et la regardait avec attention, admiratif. Un homme sans âge ou de mon âge tôt le matin qui admire intensément une fleur, j'ai trouvé ça attendrissant. Alors que je m'approchais à sa hauteur, il se redresse brusquement et fait un pas sans m'avoir vue. Comme je suis encore branlante, j'ai dû m'accrocher à lui pour ne pas tomber car il m'avait fait perdre l'équilibre. Et le voilà qui se confond en excuses. "Mais non, voyons, ne vous excusez pas, c'est gentil de m'avoir cueilli une fleur." Vif d'esprit, il me la tend aussitôt. On se fait la bise avec un grand sourire et on se souhaite une bonne journée. Rencontre charmante qui illumine le petit matin. J'ai gardé la fleur.
samedi 5 septembre 2009
Tristounette
Je fais une indigestion de films, ça doit être ça. Je suis seule ce soir et je me sens seule. Rare. Ma cheville m'achalle. Demain, il y a une amie qui vient voir les films avec moi. Ce sera bien, je pense. Je vais aller lire ma Presse avec un verre de vin. Et puis tôt au lit.
Blessée
Moi qui me vante de ma santé resplendissante et de mon énergie débordante, moi qui exultais à la pensée de ma fin de semaine cinématographique, j'aurais bien dû me la fermer. Enthousiaste, je courais d'un cinéma à l'autre hier à la noirceur pour ne rien manquer, il y a des travaux partout et une borne basse en ciment que je n'avais pas vue m'a enfargée. Humiliée, avec des gens autour qui me demandent si ça va, je me relève promptement et me remets en route. Un peu plus loin, je regarde ma cheville déjà enflée, la douleur est tolérable. Je ne suis pas si loin du théàtre Maisonneuve et je décide de ne pas manquer le dernier film de la journée qui y est présenté. Je marche avec une lenteur extrême, je me tiens à deux mains sur les rampes d'escalier, mais m'y voilà, juste à temps, ouf! Comme c'est une immense salle, il y a toujours de la place. Bons films, un petit film argentin absolument charmant et toujours d'actualité sur les relations amoureuses, très applaudi "Un juego absurdo" et puis le "Fisica dell'acqua" de l'Italien Felice Farina, qui a la particularité de raconter une histoire impliquant des adultes mais telle que vue par un enfant de sept ans. Pas un chef-d'oeuvre, mais un film intéressant.
Quand le film se termine à 23 heures quinze, j'ai l'air d'une grande handicapée car ma démarche est encore plus lente et déséquilibrée. Je ne peux mettre de poids sur ma jambe blessée et c'est avec une grande lenteur que je me rends à la maison. Je suis une femme qui marche vite, on me le fait toujours remarquer, je dois ralentir pour me mettre au même pas que mes camarades de marche. C'était même pénible pour moi de me promener avec Monsieur Relation, car il marche très lentement. Je devais me freiner en tout temps. Je lui en avais déjà parlé, j'aurais aimé qu'il hâte le pas juste de temps en temps, que ce ne soit pas moi qui doive constamment ralentir. Pour me sentir mal presque tout de suite. Comment pouvait-on demander à quelqu'un de marcher plus vite? Il faut prendre les gens comme ils sont. Quand même, ce pas si différent, c'en était un indice d'incompatibilité. Je ne voyais rien car je ne voulais rien voir. Mais là, hier, j'étais lente à plein. Ce n'était pas si désagréable car il n'y avait pas de douleur majeure.
Or au réveil ce matin, douleur il y a. Ouch! Me déplacer de la chambre à la cuisine et de la cuisine à l'ordi dans mon salon est une entreprise à laquelle je songe deux fois. La cheville est horriblement enflée. Pas trop compliqué de traiter une entorse, repos, glace, élévation, tylénols. On peut bander la cheville aussi. J'ai déjà mis de la glace, je me demande si en bandant la jambe je ne pourrais pas me risquer à y aller au cinéma, en prenant bien mon temps (de toutes façons, pas le choix, je marche vraiment comme une handicapée), je n'ai pas de béquilles. Ouais, avec des béquilles, je pourrais aller partout. Pas commode des béquilles dans un cinéma. Un simple parapluie dérange. Je m'essaie à sortir dans cet état? Je ne sais pas encore. J'ai déjà manqué le premier film de neuf heures. Je suis seule pour toute la fin de semaine en plus et j'avais donc l'intention d'en profiter. Comment tirer le meilleur parti de cette situation imprévue?
Quand le film se termine à 23 heures quinze, j'ai l'air d'une grande handicapée car ma démarche est encore plus lente et déséquilibrée. Je ne peux mettre de poids sur ma jambe blessée et c'est avec une grande lenteur que je me rends à la maison. Je suis une femme qui marche vite, on me le fait toujours remarquer, je dois ralentir pour me mettre au même pas que mes camarades de marche. C'était même pénible pour moi de me promener avec Monsieur Relation, car il marche très lentement. Je devais me freiner en tout temps. Je lui en avais déjà parlé, j'aurais aimé qu'il hâte le pas juste de temps en temps, que ce ne soit pas moi qui doive constamment ralentir. Pour me sentir mal presque tout de suite. Comment pouvait-on demander à quelqu'un de marcher plus vite? Il faut prendre les gens comme ils sont. Quand même, ce pas si différent, c'en était un indice d'incompatibilité. Je ne voyais rien car je ne voulais rien voir. Mais là, hier, j'étais lente à plein. Ce n'était pas si désagréable car il n'y avait pas de douleur majeure.
Or au réveil ce matin, douleur il y a. Ouch! Me déplacer de la chambre à la cuisine et de la cuisine à l'ordi dans mon salon est une entreprise à laquelle je songe deux fois. La cheville est horriblement enflée. Pas trop compliqué de traiter une entorse, repos, glace, élévation, tylénols. On peut bander la cheville aussi. J'ai déjà mis de la glace, je me demande si en bandant la jambe je ne pourrais pas me risquer à y aller au cinéma, en prenant bien mon temps (de toutes façons, pas le choix, je marche vraiment comme une handicapée), je n'ai pas de béquilles. Ouais, avec des béquilles, je pourrais aller partout. Pas commode des béquilles dans un cinéma. Un simple parapluie dérange. Je m'essaie à sortir dans cet état? Je ne sais pas encore. J'ai déjà manqué le premier film de neuf heures. Je suis seule pour toute la fin de semaine en plus et j'avais donc l'intention d'en profiter. Comment tirer le meilleur parti de cette situation imprévue?
vendredi 4 septembre 2009
La confiance
Il est huit heures ce matin. Je me prépare pour aller voir mon premier film au FFM à neuf heures. Téléphone.
"Maman, je suis dans l'autobus. K a des problèmes, de gros problèmes. Il faut l'aider. Je lui ai dit qu'elle pouvait venir te voir."
"Elle va s'absenter de l'école?"
"Oui."
"Dis-lui de m'appeler."
Et c'est ainsi que je ne vais pas ce matin à mon premier film et que j'attends une adolescente en difficulté. Je suis touchée par cette confiance que ma fille et son amie démontrent à mon endroit et je ferai de mon mieux pour la mériter.
"Maman, je suis dans l'autobus. K a des problèmes, de gros problèmes. Il faut l'aider. Je lui ai dit qu'elle pouvait venir te voir."
"Elle va s'absenter de l'école?"
"Oui."
"Dis-lui de m'appeler."
Et c'est ainsi que je ne vais pas ce matin à mon premier film et que j'attends une adolescente en difficulté. Je suis touchée par cette confiance que ma fille et son amie démontrent à mon endroit et je ferai de mon mieux pour la mériter.
mercredi 2 septembre 2009
Épilogue
Il m'avait donné rendez-vous dans un bar branché, tellement branché qu'il n'y avait aucune place de libre et que j'ai du l'attendre à la porte. Pas longtemps car il est un homme ponctuel.
On a marché pour se retrouver à la terrasse d'un bar-restaurant bcbg. On s'est assis sur les fauteils en face de la fontaine et il s'est mis à me parler longuement, son verre de vin à la main. Il ne me regardait pas, il fixait la fontaine et moi je le regardais parler. Il en avait contre ceux (aucun rapport avec moi, disait-il, et pourtant c'est bien de moi qu'il parlait!) qui ne veulent pas s'engager, ceux qui ne veulent pas prendre soin de leur conjoint malade, ceux qui demandent des garanties de santé. Quand sa soeur a eu un cancer, il ne s'est pas posé trente-six mille questions, il a pris l'avion et il est allé s'en occuper, ça va de soi. Dans un couple aussi, on prend soin de l'autre, on ne peut pas n'avoir que le meilleur et rejeter le pire.
Je le regardais parler, j'observais sa bedaine d'homme qui ne fait pas d'exercice et qui boit trop de vin, et je me disais que c'était finalement très bien que nous n'allions pas baiser. J'imaginais concrètement ce corps trop lourd sur moi et j'étais plutôt soulagée qu'il n'y ait eu qu'un baiser entre nous. C'est ce qu'il me disait justement dans son long monologue, qu'il était préférable que notre désir mutuel ne se matérialise pas, car nous avions une image trop différente du couple. Nous pourrions évidemment jouir du temps présent, mais pour aller où? Dans quel but?
Comme j'étais d'accord, il n'y a pas eu de discussion. On est quand même allés manger ensemble et ça a été agréable. On se reverrra probablement, en amis. Ou peut-être pas non plus. Carpe diem.
On a marché pour se retrouver à la terrasse d'un bar-restaurant bcbg. On s'est assis sur les fauteils en face de la fontaine et il s'est mis à me parler longuement, son verre de vin à la main. Il ne me regardait pas, il fixait la fontaine et moi je le regardais parler. Il en avait contre ceux (aucun rapport avec moi, disait-il, et pourtant c'est bien de moi qu'il parlait!) qui ne veulent pas s'engager, ceux qui ne veulent pas prendre soin de leur conjoint malade, ceux qui demandent des garanties de santé. Quand sa soeur a eu un cancer, il ne s'est pas posé trente-six mille questions, il a pris l'avion et il est allé s'en occuper, ça va de soi. Dans un couple aussi, on prend soin de l'autre, on ne peut pas n'avoir que le meilleur et rejeter le pire.
Je le regardais parler, j'observais sa bedaine d'homme qui ne fait pas d'exercice et qui boit trop de vin, et je me disais que c'était finalement très bien que nous n'allions pas baiser. J'imaginais concrètement ce corps trop lourd sur moi et j'étais plutôt soulagée qu'il n'y ait eu qu'un baiser entre nous. C'est ce qu'il me disait justement dans son long monologue, qu'il était préférable que notre désir mutuel ne se matérialise pas, car nous avions une image trop différente du couple. Nous pourrions évidemment jouir du temps présent, mais pour aller où? Dans quel but?
Comme j'étais d'accord, il n'y a pas eu de discussion. On est quand même allés manger ensemble et ça a été agréable. On se reverrra probablement, en amis. Ou peut-être pas non plus. Carpe diem.
lundi 31 août 2009
Les soeurs
Quinze ans m'achale depuis le début de l'été pour aller chez Vingt ans, pour qu'elle lui fasse les cheveux et aussi et surtout parce qu'elle s'en ennuie. Et je comprends. Mais je n'ai jamais pu entrer chez Vingt ans, je ne connais pas du tout son nouveau chum, sauf pour lui avoir parlé au téléphone lorsqu'elle était à l'hôpital, je ne sais pas qui d'autre elle fréquente. Je sais qu'il y a beaucoup d'argent illicite qui roule et puis il y a son problème de santé mentale. Confusion.
Mais des soeurs sont des soeurs et il serait cruel de les séparer. Alors ce matin, je suis allée conduire Quinze ans devant l'appartement de Vingt ans, celle-ci est descendue la chercher et moi, je suis allée au festival des Films du Monde toute la journée. Quinze ans vient de revenir, dans une voiture, un "taxi" marginal et Vingt ans l'a accompagnée, m'a embrassée et est repartie illico. Je lui ai glissé des billets dans la main, bien qu'elle ne manque pas d'argent, pauvre poulette. Elle avait l'air triste, elle s'était chicanée avec son chum, on ne sait pas pourquoi. Il était là, caché dans une pièce toute la journée, Quinze ans ne l'a donc pas vu. Il a été adopté lui aussi.
Elle est contente de sa journée alors j'ai bien fait de la laisser y aller. Quand j'ai pris Vingt ans dans mes bras, elle m'a serrée fort. Tellement fragile et forte à la fois cette enfant-là.
Mais des soeurs sont des soeurs et il serait cruel de les séparer. Alors ce matin, je suis allée conduire Quinze ans devant l'appartement de Vingt ans, celle-ci est descendue la chercher et moi, je suis allée au festival des Films du Monde toute la journée. Quinze ans vient de revenir, dans une voiture, un "taxi" marginal et Vingt ans l'a accompagnée, m'a embrassée et est repartie illico. Je lui ai glissé des billets dans la main, bien qu'elle ne manque pas d'argent, pauvre poulette. Elle avait l'air triste, elle s'était chicanée avec son chum, on ne sait pas pourquoi. Il était là, caché dans une pièce toute la journée, Quinze ans ne l'a donc pas vu. Il a été adopté lui aussi.
Elle est contente de sa journée alors j'ai bien fait de la laisser y aller. Quand j'ai pris Vingt ans dans mes bras, elle m'a serrée fort. Tellement fragile et forte à la fois cette enfant-là.
Bénévolat
J'ai offert à mes amis de garder leur chien. Trois semaines pendant leur voyage en Italie. Je n'aime plus vraiment les chiens, voyez-vous. Mais j'aime mes amis.
dimanche 30 août 2009
samedi 29 août 2009
Premier baiser
Au départ, alors que nous marchions vers le restaurant, je me demandais pourquoi donc j'avais souhaité le revoir, car c'est bien moi qui l'avais sollicité ce deuxième rendez-vous. Énigme. N'y pensons plus et profitons du moment présent, tout simplement. J'avais suggéré un restaurant espagnol que je ne connaissais pas mais devant lequel je passais tous les jours, curieuse. Il a acquiescé. La carte des vins est arrivée, je la lui ai confiée et que j'ai donc eu raison. Le monsieur avait suivi plusieurs cours avec une sommité et ce qu'il a choisi a été magnifique. Un rouge très corsé dont.... j'ai oublié le nom! Paella pour moi et morue pour lui. "Savais-tu que la morue est maintenant plus chère que le saumon?" On n'a pas parlé une seule fois de nos ex et je lui ai dit comme j'appréciais la chose. On a beaucoup parlé de ma fille qui a des problèmes d'apprentissage. C'est que monsieur est psychologue scolaire, voyez-vous. Pas trop chiant comme psychologue cependant, je ne me sentais pas analysée.
"Je pense que tu veux une femme pour partager ta vie pour prendre soin de toi si tu es malade", que je lui lance, enhardie. Surprise! Il ne nie pas du tout et acquiesce. "Mais moi aussi, je prendrais soin d'elle si elle est malade." Bon, je ne m'étais pas trompée, quand arrivent les soixante-cinq ans, les hommes, même les plus volages, sentent le besoin d'assurer leurs arrières et de se caser avec une femme à domicile. Monsieur Relation était comme ça et Homme Nouveau aussi.
Le souper se passe bien, rondement, facilement. On a un charmant spectacle de flamenco en plus en cadeau. Il me laisse chez moi et puis il y a ce baiser merveilleux, sensuel, tendre, sexuel, allumeur, prometteur devant ma porte. Un baiser qui augure pour le mieux. Un long baiser que je souhaite sans fin. Soupirs. On se reverra, je le sais.
"Je pense que tu veux une femme pour partager ta vie pour prendre soin de toi si tu es malade", que je lui lance, enhardie. Surprise! Il ne nie pas du tout et acquiesce. "Mais moi aussi, je prendrais soin d'elle si elle est malade." Bon, je ne m'étais pas trompée, quand arrivent les soixante-cinq ans, les hommes, même les plus volages, sentent le besoin d'assurer leurs arrières et de se caser avec une femme à domicile. Monsieur Relation était comme ça et Homme Nouveau aussi.
Le souper se passe bien, rondement, facilement. On a un charmant spectacle de flamenco en plus en cadeau. Il me laisse chez moi et puis il y a ce baiser merveilleux, sensuel, tendre, sexuel, allumeur, prometteur devant ma porte. Un baiser qui augure pour le mieux. Un long baiser que je souhaite sans fin. Soupirs. On se reverra, je le sais.
vendredi 28 août 2009
Occupée
À la course mais j'aime ça! Excellente cette nouvelle école de Quinze ans. Les gens sont extras, ouverts, dévoués, nombreux. Même les surveillantes d'élèves (il y en a trois en tout temps) sont chaleureuses et aidantes. Tout est barré, probablement pour éviter le vandalisme mais je n'ai eu aucune difficulté à trouver quelqu'un d'aimable pour m'ouvrir la porte des cabinets. On a eu une autre rencontre aujourd'hui en individuel, ma fille et moi, avec sa prof, la prof de l'autre classe et l'orthopédagogue en dénombrement flottant. Des femmes motivées et professionnelles. Qui qui a dit que les écoles publiques étaient pourries? Je me sens vraiment bien dans celle-ci et ma fille est ravie. C'est le personnel qui fait l'école, aucun doute là-dessus.
Mon monsieur rencontré mercredi est gentil et intelligent. Pas de coup de foudre, bien heureusement, mais une rencontre facile et joyeuse. Il veut se marier, moi pas. Mais on va se revoir. On ira au restaurant demain soir. Une journée bien remplie demain. Le matin, yoga kundalini avec Yeux Bleus, l'après-midi, le FFM et puis le soir,souper avec mon nouveau monsieur qui a une belle tête blanche toute frisée. Il a aussi de petites lunettes rondes et un visage rond. Un homme tout douillet et sympathique.
Mon monsieur rencontré mercredi est gentil et intelligent. Pas de coup de foudre, bien heureusement, mais une rencontre facile et joyeuse. Il veut se marier, moi pas. Mais on va se revoir. On ira au restaurant demain soir. Une journée bien remplie demain. Le matin, yoga kundalini avec Yeux Bleus, l'après-midi, le FFM et puis le soir,souper avec mon nouveau monsieur qui a une belle tête blanche toute frisée. Il a aussi de petites lunettes rondes et un visage rond. Un homme tout douillet et sympathique.
mardi 25 août 2009
École
Nous sommes nous aussi dans la rentrée. Mon adolescente, dans un accès de courage motivé par un immense besoin de changement, va donc quitter sa petite école protégée pour une grosse polyvalente. Va-t-elle se jeter dans la gueule du loup? Je pense au contraire que ce passage vers la vraie vie semée d'embûches mais aussi d'excitation et d'espoir, lui sera bénéfique. J'ai confiance en elle et en ses ressources intérieures qui sont immenses. Elle se fait des amis partout où elle passe. Ce sera encore le cas. C'est pleines de confiance que nous abordons cette nouvelle étape de sa vie.
dimanche 23 août 2009
Relation téléphonique
Je corresponds et parle au téléphone avec un nouveau monsieur de soixante-quatre ans (coudons, je les collectionne!). Il est cultivé et timide. Timide, j'aime bien. Je n'ai pas sa photo et puis je ne suis pas pressée de le voir en personne non plus. Il ne semble pas trop pressé lui non plus. Excellent. On va garder ça virtuel et téléphonique, je pense. Moins de risques! ;o)
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