J'y suis arrivée. C'est fait. Je l'ai atteint. C'est fou comme ce poids sur le pèse-personne peut me procurer de la joie, de la satisfaction, une énorme fierté. Parce qu'il n'est pas l'effet du hasard, mais bien du travail et disons-le, également d'une certaine privation. Pas vrai qu'on maigrit sans efforts et sans faim. Pas moi en tout cas.
Alors, j'y suis arrivée comment? Quand je suis partie pour New-York, je pesais 71.2 kilos, cinq jours plus tard, j'en pesais 69.8! Victoire! Il n'y a pas de recette universelle et l'histoire de chaque amaigrissement est une histoire personnelle. L'important, c'est que ça marche et que le but soit atteint. En tout cas, le fait de perdre trois livres en cinq jours alors que je mangeais tout le temps au restaurant prouve que les bons choix peuvent permettre de maigrir en toutes circonstances, si on le veut vraiment, et également que ce n'est pas l'exercice qui fait maigrir. J'ai passé la majorité de mon séjour à New-York assise dans des salles de spectacles!
Mais je mangeais deux repas par jour, pas trois, et c'était bien assez et puis je choisissais systématiquement le plat végétarien le moins calorique sur le menu. Si je prenais des oeufs le matin, je ne mangeais pas les patates d'accompagnement et seulement une tranche de pain. Je faisais de bons choix le midi ou le soir aussi (si je dinais, je ne soupais pas). Et ça a marché!
mardi 24 février 2015
samedi 14 février 2015
Yoga
Je suis très fière de moi ces temps-ci. Je fais de l'exercice tous les jours. Je profite enfin de mon forfait yoga illimité. Je n'allais que dans le cours 50ans et plus ou dans les cours de débutants mais hier, je voulais faire du yoga le matin et il n'y avait que du yoga flow. Et bien, j'y suis allée, comme je le pensais, il n'y avait que des jeunesses mais je n'ai pas trouvé ça si difficile. Je m'étais dit que c'était le yoga qui devait s'adapter à moi et non le contraire et j'avais donc prévu de me mettre dans la position de l'enfant dès que je sentais que c'était trop. Je n'ai pas eu à le faire. Il y a 11 ans que je fais du yoga, ça commence à compter! Bref, je suis sortie de là tonifiée, étirée et fière de moi.
J'y retourne ce matin, avec une autre prof. Je vais faire le tour, j'ai payé pour, j'ai le temps, quand on veut, on peut et je veux. C'est certain que les jours d'aquaspinning, je ne ferai pas du yoga en plus, c'est déjà bien assez et je sors vidée de la piscine. Le jour d'entraîneur non plus. Mais il reste quatre jours dans la semaine que je peux consacrer au yoga et j'ai l'intention de le faire.
C'est beaucoup l'exercice qui me maintient le moral. Les amies? Curieusement, je n'ai envie de voir personne et je me respecte là-dedans. Je vais au cinéma, je fais du sport, je mange bien et .... je regarde la télé le soir! Oui, oui, moi, je regarde la télé. Nouveau. J'arrive difficilement à sortir le soir, je n'en ai juste pas envie. Le froid me paralyse. Bien que pour dire vrai, il fait pas mal froid chez moi aussi. Un autre problème à régler quand je reviendrai de New-York. J'ai une longue liste. Un jour à la fois.
J'y retourne ce matin, avec une autre prof. Je vais faire le tour, j'ai payé pour, j'ai le temps, quand on veut, on peut et je veux. C'est certain que les jours d'aquaspinning, je ne ferai pas du yoga en plus, c'est déjà bien assez et je sors vidée de la piscine. Le jour d'entraîneur non plus. Mais il reste quatre jours dans la semaine que je peux consacrer au yoga et j'ai l'intention de le faire.
C'est beaucoup l'exercice qui me maintient le moral. Les amies? Curieusement, je n'ai envie de voir personne et je me respecte là-dedans. Je vais au cinéma, je fais du sport, je mange bien et .... je regarde la télé le soir! Oui, oui, moi, je regarde la télé. Nouveau. J'arrive difficilement à sortir le soir, je n'en ai juste pas envie. Le froid me paralyse. Bien que pour dire vrai, il fait pas mal froid chez moi aussi. Un autre problème à régler quand je reviendrai de New-York. J'ai une longue liste. Un jour à la fois.
vendredi 13 février 2015
Faits violence conjugale
Bon, c'est mon journal ici, c'est l'endroit où je prends des notes pour me remémorer les événements. Dans ce cas-ci, c'est bon que le cas de Joblo et de ma fille soit documenté. Quand on porte plainte à la police, ou même seulement quand on va se faire aider au clsc, c'est bien d'avoir des faits précis, pas seulement des souvenirs ou impressions vagues.
Voilà les faits. Mercredi matin le 11 février, j'ai le plaisir de croiser Vingt ans qui s'en vient chez moi. Je suis en route pour le gym. Je l'embrasse. On se verra après.
Elle est bien là à mon retour. La veille, elle est allée garder Petit-fils chez sa soeur et elle a couché là. Le mercredi, elle commence l'école à treize heures. Pourquoi n'a-t-elle pas mis d'argent dans son cel (encore!)? Ça nous inquiète toute la famille quand elle fait ça et qu'on n'a plus moyen de la rejoindre. La dernière fois, j'étais allée en personne vérifier sa sécurité. Bon, cette fois, c'est parce qu'elle n'a plus d'argent. Plus d'argent? Déjà? Elle avait eu 1500$ à Noël et sa soeur la paie pour faire son ménage et garder. Elle répond qu'elle aide Joblo vu qu'elle vit là, que ce n'est que normal, elle partage l'essence et la nourriture. J'offre d'aller lui payer son téléphone et qu'on aille manger ensuite avant son école. Accepté.
Une fois au magasin, le monsieur nous dit que Public Mobile maintenant avec Telus, c'est pas bon. Elle n'a pas de service, s'il y a un problème, personne pour l'aider. Et puis son téléphone est vieux. Il a un forfait au même prix avec Rogers et un téléphone de qualité est compris. On regarde ça. Vingt ans aimerait bien. Je lui dis que c'est correct, que je vais payer. Il faut cependant qu'elle change de numéro. Pas grave, dit-elle. Comme il lui faut deux preuves d'identité et qu'elle n'a que sa carte d'assurance-maladie et ne connaît pas son numéro d'assurance-sociale par coeur, je passe à la maison et je téléphonerai pour le donner.
Quand tout est fini, ça a pris plus de temps que prévu. On n'a plus le temps de manger. Je lui achète un sandwich et elle part à l'école.
Vers quatre heures, la voilà de retour à ma grande surprise. Pas du tout en forme cette fois. Elle n'est pas rentrée chez Joblo parce qu'elle a peur de lui. Il lui a fait une crise terrible à cause du téléphone. Ce n'était pas à moi à m'en occuper, c'est lui qui prend soin d'elle. Et puis, comment ça qu'elle est allée chez sa mère sans lui demander la permission. Ce sont bien les termes employés, "il est fâché contre moi parce que je suis allée chez toi sans lui demander la permission." Elle aurait dû rentrer directement chez lui après avoir conduit Petit-fils à l'école le matin,.
Elle me dit alors qu'elle a bien de la misère à s'exprimer avec lui, qu'il ne la laisse pas parler et lui coupe la parole quand il l'accuse de quelque chose et qu'elle veut protester. En tout cas, il a une bonne voix, je l'entends de ma chambre crier dans le téléphone et le cel de ma fille n'est pas sur speaker.
Elle élève un peu la voix elle aussi. Je suis surprise. Lui demande de l'écouter. Lui explique qu'elle n'est pas venue ici pour que je l'aide à changer de téléphone, que ça s'est passé comme ça quand on est allées pour payer, que c'est le monsieur qui a suggéré un autre forfait. Non, elle ne pouvait pas lui dire qu'elle venait chez sa mère, son cel ne marchait pas ce matin, pas d'argent dedans.
Finalement, je ferme ma porte de chambre et je m'occupe bruyamment à réaménager mes tiroirs. Je ne veux plus entendre ce qui se passe de l'autre côté. Faut que je me protège moi aussi là-dedans,.
Elle soupe avec moi, mange peu. Mais se reprend après le souper en se faisant des beurrées de fromage! N'a pas l'air si pire. Regarde la télé collée collée sur moi. Et puis les textos reprennent. Et elle pleure et pleure encore. Elle va se vider à force de pleurer. Il a besoin d'elle. Oui, elle en a peur des fois. Elle ne sait plus quoi faire. "Je ne sais pas quoi faire" et elle pleure et pleure encore. Lui aussi pleure, me dit-elle. " Il a besoin de moi, je ne peux pas l'abandonner. J'ai peur de ne plus jamais pouvoir vous voir."
Quand elle me voit, ça insécurise beaucoup Joblo. Il a toujours peur qu'elle ne revienne pas. Il est anxieux. Je lui dis qu'elle aussi est anxieuse. Elle dit que oui. Il en a des problèmes et il le sait, dit-elle. Elle pense qu'il est bipolaire. Non, il le veut pas d'aide, il ne veut pas de clsc ni de psychologue. Il veut parler de ses problèmes mais seulement avec Vingt ans. "C'est lourd, c'est trop lourd pour moi." et elle pleure et pleure et pleure encore.
Je lui dis qu'elle est totalement libre, que tout ce que je veux c'est son bonheur. C'est à elle de choisir, elle est une adulte. Elle a peur qu'il se suicide. Elle n'est pas responsable de son suicide ni de sa vie à lui.
Finalement, passé vingt-trois heures, elle s'habille et quitte pour chez lui. Je lui rappelle que ça peut être dangereux, qu'il l'a déjà punie en l'arrosant et en la mettant dehors pendant des heures pas habillée sur le balcon en hiver. Il est imprévisible et peut être dangereux.
Elle dit qu'il lui a promis que ça ne se passerait plus. Oui, elle a peur de lui des fois et ne peut pas s'exprimer librement comme elle le fait avec nous, mais il peut être attentionné aussi. Il l'aime tellement et ne peut pas se passer d'elle.
Quand elle a quitté, je ressens le besoin de lui écrire de ne pas tomber enceinte. Elle ne met plus de patch contraceptive,. Je lui écris de "svp ne pas mêler un enfant innocent à cette histoire". Pas de réponse,. Je m'inquiète. Le nouveau cel marche-t-il? Elle vient pourtant d'avoir plein de conversations dessus avec Joblo.
Le matin, je lui texte de nouveau. Tu vas bien? Pas de réponse. Je panique un peu. J'appelle sa grande soeur, celle qui est la plus proche d'elle. On jase. Merci d'être là. J'ai besoin de parler à quelqu'un.
Finalement, elle répond. Je lui demande de me téléphoner. Elle le fait à sa pause. Elle est à l'école. Elle a une toute petite voix "S'il-te-plait, maman, oublie tout ce que je t'ai dit hier."
Voilà les faits. Mercredi matin le 11 février, j'ai le plaisir de croiser Vingt ans qui s'en vient chez moi. Je suis en route pour le gym. Je l'embrasse. On se verra après.
Elle est bien là à mon retour. La veille, elle est allée garder Petit-fils chez sa soeur et elle a couché là. Le mercredi, elle commence l'école à treize heures. Pourquoi n'a-t-elle pas mis d'argent dans son cel (encore!)? Ça nous inquiète toute la famille quand elle fait ça et qu'on n'a plus moyen de la rejoindre. La dernière fois, j'étais allée en personne vérifier sa sécurité. Bon, cette fois, c'est parce qu'elle n'a plus d'argent. Plus d'argent? Déjà? Elle avait eu 1500$ à Noël et sa soeur la paie pour faire son ménage et garder. Elle répond qu'elle aide Joblo vu qu'elle vit là, que ce n'est que normal, elle partage l'essence et la nourriture. J'offre d'aller lui payer son téléphone et qu'on aille manger ensuite avant son école. Accepté.
Une fois au magasin, le monsieur nous dit que Public Mobile maintenant avec Telus, c'est pas bon. Elle n'a pas de service, s'il y a un problème, personne pour l'aider. Et puis son téléphone est vieux. Il a un forfait au même prix avec Rogers et un téléphone de qualité est compris. On regarde ça. Vingt ans aimerait bien. Je lui dis que c'est correct, que je vais payer. Il faut cependant qu'elle change de numéro. Pas grave, dit-elle. Comme il lui faut deux preuves d'identité et qu'elle n'a que sa carte d'assurance-maladie et ne connaît pas son numéro d'assurance-sociale par coeur, je passe à la maison et je téléphonerai pour le donner.
Quand tout est fini, ça a pris plus de temps que prévu. On n'a plus le temps de manger. Je lui achète un sandwich et elle part à l'école.
Vers quatre heures, la voilà de retour à ma grande surprise. Pas du tout en forme cette fois. Elle n'est pas rentrée chez Joblo parce qu'elle a peur de lui. Il lui a fait une crise terrible à cause du téléphone. Ce n'était pas à moi à m'en occuper, c'est lui qui prend soin d'elle. Et puis, comment ça qu'elle est allée chez sa mère sans lui demander la permission. Ce sont bien les termes employés, "il est fâché contre moi parce que je suis allée chez toi sans lui demander la permission." Elle aurait dû rentrer directement chez lui après avoir conduit Petit-fils à l'école le matin,.
Elle me dit alors qu'elle a bien de la misère à s'exprimer avec lui, qu'il ne la laisse pas parler et lui coupe la parole quand il l'accuse de quelque chose et qu'elle veut protester. En tout cas, il a une bonne voix, je l'entends de ma chambre crier dans le téléphone et le cel de ma fille n'est pas sur speaker.
Elle élève un peu la voix elle aussi. Je suis surprise. Lui demande de l'écouter. Lui explique qu'elle n'est pas venue ici pour que je l'aide à changer de téléphone, que ça s'est passé comme ça quand on est allées pour payer, que c'est le monsieur qui a suggéré un autre forfait. Non, elle ne pouvait pas lui dire qu'elle venait chez sa mère, son cel ne marchait pas ce matin, pas d'argent dedans.
Finalement, je ferme ma porte de chambre et je m'occupe bruyamment à réaménager mes tiroirs. Je ne veux plus entendre ce qui se passe de l'autre côté. Faut que je me protège moi aussi là-dedans,.
Elle soupe avec moi, mange peu. Mais se reprend après le souper en se faisant des beurrées de fromage! N'a pas l'air si pire. Regarde la télé collée collée sur moi. Et puis les textos reprennent. Et elle pleure et pleure encore. Elle va se vider à force de pleurer. Il a besoin d'elle. Oui, elle en a peur des fois. Elle ne sait plus quoi faire. "Je ne sais pas quoi faire" et elle pleure et pleure encore. Lui aussi pleure, me dit-elle. " Il a besoin de moi, je ne peux pas l'abandonner. J'ai peur de ne plus jamais pouvoir vous voir."
Quand elle me voit, ça insécurise beaucoup Joblo. Il a toujours peur qu'elle ne revienne pas. Il est anxieux. Je lui dis qu'elle aussi est anxieuse. Elle dit que oui. Il en a des problèmes et il le sait, dit-elle. Elle pense qu'il est bipolaire. Non, il le veut pas d'aide, il ne veut pas de clsc ni de psychologue. Il veut parler de ses problèmes mais seulement avec Vingt ans. "C'est lourd, c'est trop lourd pour moi." et elle pleure et pleure et pleure encore.
Je lui dis qu'elle est totalement libre, que tout ce que je veux c'est son bonheur. C'est à elle de choisir, elle est une adulte. Elle a peur qu'il se suicide. Elle n'est pas responsable de son suicide ni de sa vie à lui.
Finalement, passé vingt-trois heures, elle s'habille et quitte pour chez lui. Je lui rappelle que ça peut être dangereux, qu'il l'a déjà punie en l'arrosant et en la mettant dehors pendant des heures pas habillée sur le balcon en hiver. Il est imprévisible et peut être dangereux.
Elle dit qu'il lui a promis que ça ne se passerait plus. Oui, elle a peur de lui des fois et ne peut pas s'exprimer librement comme elle le fait avec nous, mais il peut être attentionné aussi. Il l'aime tellement et ne peut pas se passer d'elle.
Quand elle a quitté, je ressens le besoin de lui écrire de ne pas tomber enceinte. Elle ne met plus de patch contraceptive,. Je lui écris de "svp ne pas mêler un enfant innocent à cette histoire". Pas de réponse,. Je m'inquiète. Le nouveau cel marche-t-il? Elle vient pourtant d'avoir plein de conversations dessus avec Joblo.
Le matin, je lui texte de nouveau. Tu vas bien? Pas de réponse. Je panique un peu. J'appelle sa grande soeur, celle qui est la plus proche d'elle. On jase. Merci d'être là. J'ai besoin de parler à quelqu'un.
Finalement, elle répond. Je lui demande de me téléphoner. Elle le fait à sa pause. Elle est à l'école. Elle a une toute petite voix "S'il-te-plait, maman, oublie tout ce que je t'ai dit hier."
jeudi 12 février 2015
Vingt ans
Ça barde pour Vingt ans. Elle est venue se réfugier ici hier. Pour retourner chez Joblo son contrôlant tortionnaire passé 23 heures hier soir. Je ne peux rien faire. Ce matin, elle me dit: "Oublie tout ce que je t'ai dit hier."
Je mentirais si je disais que ça ne m'affecte pas. J'en ai parlé à une de mes filles et à mon fils. Il faut que je me confie à quelqu'un. J'ai appelé SOS violence conjugale mais l'intervenante qui connaît notre dossier est en vacances cette semaine. Je n'avais pas envie de tout raconter de nouveau à une nouvelle. Même ici, je n'ai pas envie d'écrire davantage à ce triste sujet.
Mon fils dit qu'elle va finir par le quitter, qu'elle n'est pas prête actuellement, mais que ça viendra. Je me raccroche à ça.
Je mentirais si je disais que ça ne m'affecte pas. J'en ai parlé à une de mes filles et à mon fils. Il faut que je me confie à quelqu'un. J'ai appelé SOS violence conjugale mais l'intervenante qui connaît notre dossier est en vacances cette semaine. Je n'avais pas envie de tout raconter de nouveau à une nouvelle. Même ici, je n'ai pas envie d'écrire davantage à ce triste sujet.
Mon fils dit qu'elle va finir par le quitter, qu'elle n'est pas prête actuellement, mais que ça viendra. Je me raccroche à ça.
mercredi 11 février 2015
New-York, entraîneur
Hier, c'était la rencontre pour mon voyage opéras à New-York. Je suis enthousiaste. C'est une excellente idée de rassembler comme ça des amateurs d'opéra pour qu'ils partagent ensemble leur passion. Je suis privilégiée de faire partie de ce voyage. Du coup, je me sens bien. Entraîneur ce matin. Je veux travailler fort et je vais le lui dire. Me semble qu'il ne me fait plus progresser. Depuis que je fais de l'aquaspinning deux fois par semaine, mon endurance est bien meilleure. C'est le plus cher dans mon budget exercice, cet entraîneur. Je l'aime, oui, mais faut que ça marche aussi. Lever des poids, c'est cependant essentiel et je ne le ferais pas moi-même, alors ça vaut la peine de payer. Il faudrait seulement varier davantage ou monter le niveau. Je ne sais pas trop, mais j'aime de moins en moins y aller, c'est un signe.
mardi 10 février 2015
Journée plate
Je n'ai pas totalement récupéré de mon intoxication alimentaire de voyage. Je demeure fragile. Un petit excès et je passe la nuit à avoir mal au ventre. Fatiguée aussi. Normal que je sois fatiguée cependant, je n'ai pas dormi, je m'attendais à quoi? Comme je suis anti-sieste, je reste debout, pas trop debout, plus assise à l'ordi en fait. Je ne suis pas allée au yoga, mes désordres intestinaux ne m'inspiraient pas confiance sur un tapis. Alors, je végète. Ce soir, rencontre d'information sur les opéras que je verrai à New-York. Sinon, je ne sors pas. Inquiétude pour Vingt ans qui ne donne pas de nouvelles. Je gère assez bien. Contente de ça. Je reste calme. Mais en gros, ça ne va pas si bien. Demain sera un autre jour.
samedi 7 février 2015
Rien de simple
Je me terre chez moi. Cachée. Je panse mes plaies. Et je mange aussi. Bon, je suis tannée de me priver. C'est une façon de fonctionner. C'est la mienne. Encore dans mon poids santé tout en haut. Coudons, c'est mieux d'y être que de ne pas y être. C'est un cercle, je me prive, je me tanne, je mange, je me prive encore et finalement je maigris à la fin. Alors pas si pire. Mais je voudrais plus évidemment, on veut toujours plus. Jamais contente. En voulant plus, je veux dire que je veux moins, celles qui maigrissent ont compris sans explication. Je veux donc peser moins pour avoir du jeu, pour pouvoir manger sans inquiétude. C'est fou quand on y pense. Maigrir pour pouvoir manger. Rien de simple.
Mon amie du voyage, celle du Québec, pas la Française dont on n'a plus de nouvelles, mon amie du voyage et moi donc on est en pleine réconciliation. La dame de l'agence de voyage est une bitch, mon amie m'envoie les courriels et les poils des bras me hérissent. Alors, je fais front commun. On se défend en gang et du coup, on s'aime et se comprend. Simples les relations humaines? Tellement mais tellement pas.
J'ai une passe au yoga. Illimité le yoga, je peux y aller tout le temps et je n'y vais pas. Je voulais y aller aujourd'hui. Les cours du matin étaient trop difficiles, j'ai opté pour celui de dix-sept heures quinze. Mais j'avais pas mangé et je mourais de faim. Et comme je viens de me faire un beau repas santé agrémenté d'un (deux!) verres de vin, je ne peux plus y aller. On ne va pas au yoga le ventre plein. Je me sens pas si bien à cause de ça mais d'un autre côté, ça ne donne rien non plus de culpabiliser. Faut pas.
Alors, je vais aller voir le populaire "Félix et Meira", le film sur la relation entre un paumé du Mile End (pas loin de chez nous le Mile end) et une jeune femme hassidique.
Cette semaine, vu "Still Alice" que je recommande. Très bon film.
Mon amie du voyage, celle du Québec, pas la Française dont on n'a plus de nouvelles, mon amie du voyage et moi donc on est en pleine réconciliation. La dame de l'agence de voyage est une bitch, mon amie m'envoie les courriels et les poils des bras me hérissent. Alors, je fais front commun. On se défend en gang et du coup, on s'aime et se comprend. Simples les relations humaines? Tellement mais tellement pas.
J'ai une passe au yoga. Illimité le yoga, je peux y aller tout le temps et je n'y vais pas. Je voulais y aller aujourd'hui. Les cours du matin étaient trop difficiles, j'ai opté pour celui de dix-sept heures quinze. Mais j'avais pas mangé et je mourais de faim. Et comme je viens de me faire un beau repas santé agrémenté d'un (deux!) verres de vin, je ne peux plus y aller. On ne va pas au yoga le ventre plein. Je me sens pas si bien à cause de ça mais d'un autre côté, ça ne donne rien non plus de culpabiliser. Faut pas.
Alors, je vais aller voir le populaire "Félix et Meira", le film sur la relation entre un paumé du Mile End (pas loin de chez nous le Mile end) et une jeune femme hassidique.
Cette semaine, vu "Still Alice" que je recommande. Très bon film.
Pour mes amies enceintes
Quand un grand spécialiste du vin vante sans ambages un vin sans alcool en écrivant que c'est "le meilleur vin désalcoolisé qu'il ait dégusté à ce jour", ça vaut la peine de prendre le nom de ce produit vedette en note! Alors, le sommelier est le réputé Philippe Lapeyrie et le vin en question est un blanc de la maison Torres originaire d'Espagne, il s'agit du Natureo et ce qui ne gâte rien, il se vend 9.25$ la bouteille. Philippe conseille de le servir avec un gros bol de fruits frais: melon de miel, pommes, poires, clémentines, mangues etc. Santé, santé, santé!
mercredi 4 février 2015
Parlons poids et forme
Voilà quelque chose sur lequel j'ai du pouvoir. Je suis revenue en lion(ne?) de mon voyage. Défigurée mais déterminée. J'avais évidemment maigri, repris en mangeant normalement, reperdu en voulant reperdre. Je suis donc dans mon poids santé et fais du sport tous les jours. Aquaspinning, musculation avec entraîneur et yoga à la nouvelle école de yoga dont je suis maintenant membre. Me fait du bien, beaucoup de bien. Je lisais que Rosabelle Mélanie voulait perdre quelques livres encore pour avoir un peu de jeu dans son poids santé. Même chose pour moi. Bouger est bon pour moi, ça fait longtemps que je le dis et que je le sais. Pas de changement là-dessus. Toujours aussi efficace.
mardi 3 février 2015
Me sauver de ma vie
C'est ce que je tente de faire. Ce voyage raté me l'a révélé. Je partirais n'importe où avec n'importe qui pour fuir ma vie quotidienne.
Vous voulez des exemples?
Ce matin, le téléphone, sept heures. C'est Vingt-quatre ans. "Maman, mon auto part pas."
Hier, ma Vingt ans, tout heureuse de me dire qu'elle a arrêté sa patch contraceptive pour faire un enfant avec son chum qui ne travaille pas, est sur le b.s., l'a déjà violentée et en a déjà un enfant. Tout ça après s'être plainte qu'elle n'a droit qu'à un tiroir là-bas et donc qu'à un seul change de vêtements. Ils habitent un sous-sol sans aucun garde-robe. J'ai fait une colère, j'ai crié, j'ai gueulé. Lui ai lancé tous les arguments que vous pouvez imaginer. Et pourtant, c'est totalement inutile de réagir comme ça.
En soirée, elle me demande par texto quand je pars pour New-York. Je lui dis à la fin du mois. Elle me répond, le 30 ou le 31 février? Faire un enfant alors qu'on n'a même pas les connaissances de base de la deuxième année primaire, ça me déprime totalement. Mettre un petit être innocent au monde dans ces conditions, c'est immoral.
Évidemment, ce n'est pas ma fille, qui m'appelle pour ses problèmes de voiture et pour le moindre problème de sa vie, qui est coupable. C'est moi qui l'ai toujours laissé faire et qui ai toujours été là, disponible, prête à aider et à prendre ses problèmes en charge.
La petite, elle, quand j'y pense, je n'ai envie que de pleurer. Et je pleure.
Vous voulez des exemples?
Ce matin, le téléphone, sept heures. C'est Vingt-quatre ans. "Maman, mon auto part pas."
Hier, ma Vingt ans, tout heureuse de me dire qu'elle a arrêté sa patch contraceptive pour faire un enfant avec son chum qui ne travaille pas, est sur le b.s., l'a déjà violentée et en a déjà un enfant. Tout ça après s'être plainte qu'elle n'a droit qu'à un tiroir là-bas et donc qu'à un seul change de vêtements. Ils habitent un sous-sol sans aucun garde-robe. J'ai fait une colère, j'ai crié, j'ai gueulé. Lui ai lancé tous les arguments que vous pouvez imaginer. Et pourtant, c'est totalement inutile de réagir comme ça.
En soirée, elle me demande par texto quand je pars pour New-York. Je lui dis à la fin du mois. Elle me répond, le 30 ou le 31 février? Faire un enfant alors qu'on n'a même pas les connaissances de base de la deuxième année primaire, ça me déprime totalement. Mettre un petit être innocent au monde dans ces conditions, c'est immoral.
Évidemment, ce n'est pas ma fille, qui m'appelle pour ses problèmes de voiture et pour le moindre problème de sa vie, qui est coupable. C'est moi qui l'ai toujours laissé faire et qui ai toujours été là, disponible, prête à aider et à prendre ses problèmes en charge.
La petite, elle, quand j'y pense, je n'ai envie que de pleurer. Et je pleure.
lundi 2 février 2015
Le bon et le moins bon
Le voyage est un révélateur des personnalités. C'est en voyage que j'ai su que Monsieur Relation ne m'aimait pas alors qu'avant, il m'était facile de ne pas le voir.
Bon, alors, inutile de se crucifier mutuellement, on ne s'est pas trop bien entendues. Pas si mal non plus, la plupart du temps, on réussissait à demeurer civilisées. L'une de ces femmes, je la voyais pour la première fois. L'autre qui a plein de qualités, je la savais extrêmement contrôlante sous des dehors doucereux, faut que tout marche exactement comme elle veut, je le savais, pas une surprise et c'est parce que je le savais que je lui ai laissé toute l'organisation de ce voyage. J'organise l'autre, celui à New-York.
Je n'avais cependant pas prévu que notre vision du voyage serait si différente.
Des trucs que j'ai aimés, Zoreilles? Les musées de La Havane, marcher dans les rues. Une nuit au théâtre à la Havane encore, parmi les gens de la place. La pièce était excellente. Mes compagnes n'ont pas voulu venir mais elles sont venues gentiment me cueillir à la sortie. Merci pour ça.
Mercredi soir, je mange du poisson. On est à Trinidad et le menu de la casa particular, c'est du porc, du poulet ou du poisson. Toujours du poisson pour moi. On m'apporte un beau poisson entier, je suis contente. Dès la nuit commencée, j'ai des maux d'estomac. Je ne fermerai pas l'oeil. Le matin, j'avertis mes compagnes que je n'irai pas déjeuner mais que je serai bien là avec ma valise pour neuf heures. On part pour Santa Clara. Longue route. Mes boyaux se tordent. Je finis par demander à me coucher à l'arrière de la voiture et je resterai là toute la journée, ne sortant que pour aller aux toilettes.
Après la visite de Santa Clara, on arrive à Varadero. Mon amie avait organisé une journée tout-inclus pour finir le séjour. Arrivée dans ma chambre, je suis extrêmement faible. Je leur dis de souper sans moi, je ne sors plus, on se verra le lendemain. Je suis malade et malade et encore malade. Je finis par perdre connaissance et me réveille je ne sais pas combien de temps plus tard, pitoyable. Je porte la main à ma tête, du sang. Mon visage et mon corps sont pleins d'ecchymoses. Pas jolie jolie la fille. Je me nettoie lentement, péniblement et je nettoie du mieux que je peux la salle de bain. Lit.
J'y passerai toute la journée du lendemain. Je prends des antibiotiques, bien heureuse d'avoir pensé à en apporter. Je vais un peu mieux après ça. Assez pour prendre l'avion samedi.
Voilà pour l'aventure médicale. Comme je suis chanceuse dans mes malheurs, je fais peur pour l'instant, mais tout ça va finir par disparaître sans séquelles.
Bon, alors, inutile de se crucifier mutuellement, on ne s'est pas trop bien entendues. Pas si mal non plus, la plupart du temps, on réussissait à demeurer civilisées. L'une de ces femmes, je la voyais pour la première fois. L'autre qui a plein de qualités, je la savais extrêmement contrôlante sous des dehors doucereux, faut que tout marche exactement comme elle veut, je le savais, pas une surprise et c'est parce que je le savais que je lui ai laissé toute l'organisation de ce voyage. J'organise l'autre, celui à New-York.
Je n'avais cependant pas prévu que notre vision du voyage serait si différente.
Des trucs que j'ai aimés, Zoreilles? Les musées de La Havane, marcher dans les rues. Une nuit au théâtre à la Havane encore, parmi les gens de la place. La pièce était excellente. Mes compagnes n'ont pas voulu venir mais elles sont venues gentiment me cueillir à la sortie. Merci pour ça.
Mercredi soir, je mange du poisson. On est à Trinidad et le menu de la casa particular, c'est du porc, du poulet ou du poisson. Toujours du poisson pour moi. On m'apporte un beau poisson entier, je suis contente. Dès la nuit commencée, j'ai des maux d'estomac. Je ne fermerai pas l'oeil. Le matin, j'avertis mes compagnes que je n'irai pas déjeuner mais que je serai bien là avec ma valise pour neuf heures. On part pour Santa Clara. Longue route. Mes boyaux se tordent. Je finis par demander à me coucher à l'arrière de la voiture et je resterai là toute la journée, ne sortant que pour aller aux toilettes.
Après la visite de Santa Clara, on arrive à Varadero. Mon amie avait organisé une journée tout-inclus pour finir le séjour. Arrivée dans ma chambre, je suis extrêmement faible. Je leur dis de souper sans moi, je ne sors plus, on se verra le lendemain. Je suis malade et malade et encore malade. Je finis par perdre connaissance et me réveille je ne sais pas combien de temps plus tard, pitoyable. Je porte la main à ma tête, du sang. Mon visage et mon corps sont pleins d'ecchymoses. Pas jolie jolie la fille. Je me nettoie lentement, péniblement et je nettoie du mieux que je peux la salle de bain. Lit.
J'y passerai toute la journée du lendemain. Je prends des antibiotiques, bien heureuse d'avoir pensé à en apporter. Je vais un peu mieux après ça. Assez pour prendre l'avion samedi.
Voilà pour l'aventure médicale. Comme je suis chanceuse dans mes malheurs, je fais peur pour l'instant, mais tout ça va finir par disparaître sans séquelles.
dimanche 1 février 2015
Cuba
D'abord, pour mon amie Michèle qui s'en va à Cienfuegos avec una amiga dans une casa particular. Il te faut et absolument et sans aucun doute, le guide Ulysse "Comprendre Cuba" de Hector Lemieux. Loin des clichés touristiques habituels, il explique la vraie situation cubaine, leur misère extrême que le gouvernement essaie de camoufler dans les tout-inclus, leur éducation (excellente et gratuite par ailleurs et universitaire pour tous ceux qui le veulent et le peuvent) -à Cuba, la femme de chambre est souvent plus cultivée que ses chambreurs- qui leur enseigne dès la maternelle la méfiance envers l'"étranger", leur instinct de survie si fort qui les rend débrouillards à l'extrême. Le touriste, c'est la manne et malgré la chaleur parfois facile de l'accueil, il y a toujours le mépris du pauvre éduqué envers le riche qui s'affiche.
Mes amies avaient refusé de lire ce guide que je leur prêtais gracieusement. En fait, elles m'ont dit qu'elles l'avaient lu mais il est évident que non, car elles auraient agi autrement. Parler sans cesse de sa grande maison de Saint-Lambert en la comparant favorablement à celles des quartiers riches de la Havane que nous avons visités en vieille voiture était de mauvais goût (selon moi) devant la petite guide qui vivait toujours avec sa mère et grand-mère à 27 ans (et probablement dans une seule pièce) faute d'avoir les moyens de se procurer un logement indépendant.
Et pourtant, les gens qui travaillent dans le tourisme, sont, avec la police et l'armée, les privilégiés de ce régime.Ils sont gras dur comparés à ceux qui vivent de leur "libreta", le petit carnet de réclamations alimentaires, où on vous octroie une cuisse de poulet... par mois! Les Cubains ne meurent pas de faim mais les Cubains ont faim. Et les plus pauvres des pauvres sont les personnes âgées. On grossit en vieillissant? Pas à Cuba mes amis, pas à Cuba! Vous y verrez des personnes âgées si frêles que vous avez l'impression qu'elles vont tomber en poussière. Elles restent assises à l'ombre des maisons, un petit chat ou un lapin à la main pour intéresser les touristes, souvent sans rien demander mais pleines d'espoir. D'autres vendent des journaux. J'en ai donc acheté des journaux à Cuba! Il n'y a que les journaux du gouvernement, que la télévision du gouvernement (éducative, les Cubains sont très cultivés même s'il y a pénurie de livres (pas de papier) comme il y a pénurie de tout).
Des gens tristes, de la tristesse de ceux qui sont privés de liberté et d'espoir.
Toute velléité de soulèvement est réprimée de façon féroce à Cuba. Ne jamais parler politique là-bas, Michèle. Sujet tabou et dangereux.
Au magnifique Musée des Beaux-Arts de La Havane, le style des oeuvres change selon qu'elles aient été créées avant ou après 1959. Avant, elles sont libres et exubérantes, après, sombres ou bien avec des photos de Castro insérées dans les toiles!
Des micros partout. Les gens ne parlent plus ou moins librement qu'à l'air libre et en vérifiant que personne ne les entend, car toute personne peut être un informateur. La police de Cuba peut, à sa discrétion, emmener une personne en garde à vue pendant.... un an!
Je reprends plus tard. Là, retour à la normale. Je vais voir ma mère. Elle aura tout un choc car je suis défigurée, black and blue comme ils disent. Je vous raconterai pourquoi au retour!
Mes amies avaient refusé de lire ce guide que je leur prêtais gracieusement. En fait, elles m'ont dit qu'elles l'avaient lu mais il est évident que non, car elles auraient agi autrement. Parler sans cesse de sa grande maison de Saint-Lambert en la comparant favorablement à celles des quartiers riches de la Havane que nous avons visités en vieille voiture était de mauvais goût (selon moi) devant la petite guide qui vivait toujours avec sa mère et grand-mère à 27 ans (et probablement dans une seule pièce) faute d'avoir les moyens de se procurer un logement indépendant.
Et pourtant, les gens qui travaillent dans le tourisme, sont, avec la police et l'armée, les privilégiés de ce régime.Ils sont gras dur comparés à ceux qui vivent de leur "libreta", le petit carnet de réclamations alimentaires, où on vous octroie une cuisse de poulet... par mois! Les Cubains ne meurent pas de faim mais les Cubains ont faim. Et les plus pauvres des pauvres sont les personnes âgées. On grossit en vieillissant? Pas à Cuba mes amis, pas à Cuba! Vous y verrez des personnes âgées si frêles que vous avez l'impression qu'elles vont tomber en poussière. Elles restent assises à l'ombre des maisons, un petit chat ou un lapin à la main pour intéresser les touristes, souvent sans rien demander mais pleines d'espoir. D'autres vendent des journaux. J'en ai donc acheté des journaux à Cuba! Il n'y a que les journaux du gouvernement, que la télévision du gouvernement (éducative, les Cubains sont très cultivés même s'il y a pénurie de livres (pas de papier) comme il y a pénurie de tout).
Des gens tristes, de la tristesse de ceux qui sont privés de liberté et d'espoir.
Toute velléité de soulèvement est réprimée de façon féroce à Cuba. Ne jamais parler politique là-bas, Michèle. Sujet tabou et dangereux.
Au magnifique Musée des Beaux-Arts de La Havane, le style des oeuvres change selon qu'elles aient été créées avant ou après 1959. Avant, elles sont libres et exubérantes, après, sombres ou bien avec des photos de Castro insérées dans les toiles!
Des micros partout. Les gens ne parlent plus ou moins librement qu'à l'air libre et en vérifiant que personne ne les entend, car toute personne peut être un informateur. La police de Cuba peut, à sa discrétion, emmener une personne en garde à vue pendant.... un an!
Je reprends plus tard. Là, retour à la normale. Je vais voir ma mère. Elle aura tout un choc car je suis défigurée, black and blue comme ils disent. Je vous raconterai pourquoi au retour!
samedi 31 janvier 2015
Nul à chier
Ce voyage.
Et je suis une femme positive. Nul à chier. Contente d'être revenue. Je cherche des éléments pas trop pire. Pas trouvés encore.
Normal, je rentre à l'instant. Demain sera un autre jour. Pas cambriolée et personne de mort. La vie continue quand je ne suis pas là. Mais je ne serais pas partie et ce serait bien, très bien même. Ne rien regretter mais là, c'est dur.
Et je suis une femme positive. Nul à chier. Contente d'être revenue. Je cherche des éléments pas trop pire. Pas trouvés encore.
Normal, je rentre à l'instant. Demain sera un autre jour. Pas cambriolée et personne de mort. La vie continue quand je ne suis pas là. Mais je ne serais pas partie et ce serait bien, très bien même. Ne rien regretter mais là, c'est dur.
mardi 20 janvier 2015
Régler les problèmes
Faut changer dans la vie. Se regarder, s'analyser, se voir telle que l'on est, c'est bien, c'est un premier pas. Mais se voir avec des angoisses,dire allo aux angoisses et continuer à en avoir en souhaitant qu'elles disparaissent toutes seules, c'est utopique. La vie est belle mais la vie est dure et on n'a rien sans efforts, voilà!
Alors des efforts je vais en faire et de l'aide je vais aller en chercher si je ne m'en tire pas toute seule. Ce voyage m'a permis de constater dans quel état d'inquiétude je peux facilement me mettre. Toujours à cause de mes enfants. Ma mère s'est rajoutée à l'inquiétude. Elle vieillit, son chum est moins présent et quand il est présent, je ne le trouve pas toujours si fin avec elle. Elle ne se plaint pas, c'est moi qui ...
Oui, c'est moi qui prends tout sur mon dos. Pas tout, j'ai fait des progrès quand même. Je suis absolument plus zen qu'avant et même capable de rayer de mon esprit les troubles et inquiétudes. Pas tout le temps mais pendant certaines périodes, oui. Constatons les progrès, il y en a et j'en suis fière. Oui, je suis fière de moi parce que j'évolue tout le temps. Je suis loin de stagner, je bouge à plusieurs niveaux.
Alors, donc, hier ma fille du milieu, celle qui a un enfant, mon cher Petit-fils que j'ai vu dimanche au brunch et qui semblait heureux de me voir et de voir toute la famille, c'est un enfant de famille ce petit-là, affectueux et souriant, la mère de Petit-fils donc, celle que j'ai accompagnée au clsc la semaine passée, m'invite la veille de mon départ avec son frère et ses soeurs, chez elle, pour un souper. En pleine semaine. On n'oublie pas que cette petite,Vingt-quatre ans à peine, travaille à temps plein, finit à cinq heures, a du trajet à faire et un fils à aller chercher au service de garde de l'école et elle décide d'inviter comme ça quatre personnes à la dernière minute. Chapeau fillette! Quand je vous dis qu'elle a de l'énergie, c'est vrai. Je l'admire ma fille.
Premier réflexe, je refuse! Je prends un taxi à trois heures du matin pour l'aéroport, l'avion part à six heures. je vais être stressée au max, je le suis déjà deux jours avant le départ. Un souper? Je vais être vraiment pas le fun, exécrable. Non, merci, invite ta fratrie, bonne idée de vous réunir. Merci, bonsoir.
Et voilà que j'y repense pendant la nuit. Voyons donc! C'est quoi ça? Si j'ai des problèmes psychologiques à ce point-là, faut que je me fasse soigner. Je vais y aller. Ma valise sera prête avant (je la fais toujours à la dernière minute, pour être bien certaine d'être anxieuse et paniquée au max? Je sais pas trop, je ne me comprends pas moi-même! faut que ça change et ça va changer), je vais boire un verre de vin et relaxer avec mes enfants. Oui, oui, relaxer. Je le veux et je le peux.
Alors, je lui texte ce matin que si elle reçoit toujours, je serai là. Il est possible cependant qu'elle ait tout annulé. Pas grave ça non plus.
Changer, évoluer, régler les problèmes, un à la fois et ne pas me mettre sur le dos des problèmes qui ne m'appartiennent pas. Yoga aujourd'hui et liste à cocher et valise. Je vais essayer ça faire la valise une journée d'avance. Tout va bien aller. Tout va déjà bien.
Alors des efforts je vais en faire et de l'aide je vais aller en chercher si je ne m'en tire pas toute seule. Ce voyage m'a permis de constater dans quel état d'inquiétude je peux facilement me mettre. Toujours à cause de mes enfants. Ma mère s'est rajoutée à l'inquiétude. Elle vieillit, son chum est moins présent et quand il est présent, je ne le trouve pas toujours si fin avec elle. Elle ne se plaint pas, c'est moi qui ...
Oui, c'est moi qui prends tout sur mon dos. Pas tout, j'ai fait des progrès quand même. Je suis absolument plus zen qu'avant et même capable de rayer de mon esprit les troubles et inquiétudes. Pas tout le temps mais pendant certaines périodes, oui. Constatons les progrès, il y en a et j'en suis fière. Oui, je suis fière de moi parce que j'évolue tout le temps. Je suis loin de stagner, je bouge à plusieurs niveaux.
Alors, donc, hier ma fille du milieu, celle qui a un enfant, mon cher Petit-fils que j'ai vu dimanche au brunch et qui semblait heureux de me voir et de voir toute la famille, c'est un enfant de famille ce petit-là, affectueux et souriant, la mère de Petit-fils donc, celle que j'ai accompagnée au clsc la semaine passée, m'invite la veille de mon départ avec son frère et ses soeurs, chez elle, pour un souper. En pleine semaine. On n'oublie pas que cette petite,Vingt-quatre ans à peine, travaille à temps plein, finit à cinq heures, a du trajet à faire et un fils à aller chercher au service de garde de l'école et elle décide d'inviter comme ça quatre personnes à la dernière minute. Chapeau fillette! Quand je vous dis qu'elle a de l'énergie, c'est vrai. Je l'admire ma fille.
Premier réflexe, je refuse! Je prends un taxi à trois heures du matin pour l'aéroport, l'avion part à six heures. je vais être stressée au max, je le suis déjà deux jours avant le départ. Un souper? Je vais être vraiment pas le fun, exécrable. Non, merci, invite ta fratrie, bonne idée de vous réunir. Merci, bonsoir.
Et voilà que j'y repense pendant la nuit. Voyons donc! C'est quoi ça? Si j'ai des problèmes psychologiques à ce point-là, faut que je me fasse soigner. Je vais y aller. Ma valise sera prête avant (je la fais toujours à la dernière minute, pour être bien certaine d'être anxieuse et paniquée au max? Je sais pas trop, je ne me comprends pas moi-même! faut que ça change et ça va changer), je vais boire un verre de vin et relaxer avec mes enfants. Oui, oui, relaxer. Je le veux et je le peux.
Alors, je lui texte ce matin que si elle reçoit toujours, je serai là. Il est possible cependant qu'elle ait tout annulé. Pas grave ça non plus.
Changer, évoluer, régler les problèmes, un à la fois et ne pas me mettre sur le dos des problèmes qui ne m'appartiennent pas. Yoga aujourd'hui et liste à cocher et valise. Je vais essayer ça faire la valise une journée d'avance. Tout va bien aller. Tout va déjà bien.
dimanche 18 janvier 2015
Un jour à la fois
C'est comme ça que je vis ma vie. Le plus possible. Tellement facile de s'en faire pour ce qui s'en vient. Ce qui s'en vient, c'est un voyage et ceux et celles qui me lisent depuis longtemps savent que les départs m'angoissent. Pas le fun pour moi. Je ne dors plus, je crois que ma mère va mourir, ma fille se faire battre, mon autre fille, une psychose? ma troisième fille, celle du milieu et mon fils ne m'inquiètent pas vraiment. De toutes façons, ces peurs sont totalement irraisonnées et je le sais. Je pense aussi que je vais me faire cambrioler pendant mon absence mais c'est moins pire que mes craintes pour ma famille.
Alors, suis-je en bonne santé mentale? Lisez-vous une espèce de folle angoissée pour rien? Bof, un peu! ;o)
Qui peut se vanter d'avoir une santé mentale parfaite?
Tiens, d'autres peurs en vrac. Je les écris toutes pour les exorciser. Je pars avec une amie avec laquelle je n'ai jamais voyagé et l'amie de cette amie que je ne connais pas. On ne va pas s'entendre. On va se chicaner. Je vais avoir hâte de revenir. Pour dire vrai, tout ce qui est dans ce paragraphe ne m'angoisse pas tant que ça. Même pas du tout en fait. Bon, plein de peurs qui s'envolent d'un seul coup. J'ai bien fait de les écrire, hehe!
Ah oui! Être malade en voyage. J'ai failli perdre un oeil lors de mon voyage au Cambodge. En fait, ça ne m'angoisse pas trop ça non plus. Je fais bien d'écrire, plus j'écris, plus je me calme.
Ma famille se débrouillera sans moi. Si mon condo est cambriolé, j'appellerai les assurances et la police.
J'ai peur aussi que ma plus jeune fasse un gros party avec plein de bruit en mon absence. Elle me demande tout le temps quand je pars. Ben coudons, l'administrateur qui me déteste déjà me détestera plus encore. Exorcisé!
Je vais mieux. Merci blogue!
Et je m'en vais bruncher avec ma mère. Ma mère qui se plaint de ne plus marcher. Or, on sait que l'exercice fait des miracles pour conserver la jeunesse (voir la vidéo "Sport et vieillissement" de l'émission "Une pilule une petite granule"). Alors, on va marcher jusqu'au restaurant aujourd'hui. Je n'ai plus de voiture, c'est parfait. La semaine passée, j'ai brunché chez elle, mais là, non, on sort!
Tout va bien. Je suis contente.
Alors, suis-je en bonne santé mentale? Lisez-vous une espèce de folle angoissée pour rien? Bof, un peu! ;o)
Qui peut se vanter d'avoir une santé mentale parfaite?
Tiens, d'autres peurs en vrac. Je les écris toutes pour les exorciser. Je pars avec une amie avec laquelle je n'ai jamais voyagé et l'amie de cette amie que je ne connais pas. On ne va pas s'entendre. On va se chicaner. Je vais avoir hâte de revenir. Pour dire vrai, tout ce qui est dans ce paragraphe ne m'angoisse pas tant que ça. Même pas du tout en fait. Bon, plein de peurs qui s'envolent d'un seul coup. J'ai bien fait de les écrire, hehe!
Ah oui! Être malade en voyage. J'ai failli perdre un oeil lors de mon voyage au Cambodge. En fait, ça ne m'angoisse pas trop ça non plus. Je fais bien d'écrire, plus j'écris, plus je me calme.
Ma famille se débrouillera sans moi. Si mon condo est cambriolé, j'appellerai les assurances et la police.
J'ai peur aussi que ma plus jeune fasse un gros party avec plein de bruit en mon absence. Elle me demande tout le temps quand je pars. Ben coudons, l'administrateur qui me déteste déjà me détestera plus encore. Exorcisé!
Je vais mieux. Merci blogue!
Et je m'en vais bruncher avec ma mère. Ma mère qui se plaint de ne plus marcher. Or, on sait que l'exercice fait des miracles pour conserver la jeunesse (voir la vidéo "Sport et vieillissement" de l'émission "Une pilule une petite granule"). Alors, on va marcher jusqu'au restaurant aujourd'hui. Je n'ai plus de voiture, c'est parfait. La semaine passée, j'ai brunché chez elle, mais là, non, on sort!
Tout va bien. Je suis contente.
vendredi 16 janvier 2015
L'exercice me fait grossir
Mon titre est erroné, je le sais bien. Ce qui me fait grossir, c'est de trop manger. Reste que je n'ai jamais fait autant d'exercice et que j'ai cinq livres au-dessus de mon poids santé. Or, je l'avais finalement atteint mon mausus de poids santé. Jamais rien d'acquis. Lutter et persévérer.
Ce qui arrive, c'est que du cardio intensif comme l'aquaspinning avec entraîneur qui nous pousse au max, j'en ai jamais fait. Et ça me rend vorace. Vraiment. Je dévorerais tout et n'importe quoi. Hier, j'ai décidé de ne pas écrire dans Myfitnespal et de suivre tranquillement ma faim en me faisant de vrais repas nutritifs. C'était bien mais je mange trop. En suivant ma faim, je mange trop, voilà. Et me priver, c'est difficile.
Mais la vie est difficile, Une femme libre! Qu'est-ce que tu pensais?
S'y remettre, il n'y a pas d'autre solution. Je m'y remets. Je vais dîner avec une amie mais comme elle est toujours au régime, ça ne sera pas dangereux.
Vous n'êtes pas à la veille de ne plus lire de billets sur le contrôle du poids dans mon blogue. C'est pour la vie. Et c'est correct. Je l'accepte.
Je suis quand même fière de faire au moins une heure d'exercice par jour. Je serai encore plus fière quand je ferai une heure d'exercice par jour tout en étant dans mon poids santé. Me sens mal avec ce cinq livres de trop. M'énerve.
Ce qui arrive, c'est que du cardio intensif comme l'aquaspinning avec entraîneur qui nous pousse au max, j'en ai jamais fait. Et ça me rend vorace. Vraiment. Je dévorerais tout et n'importe quoi. Hier, j'ai décidé de ne pas écrire dans Myfitnespal et de suivre tranquillement ma faim en me faisant de vrais repas nutritifs. C'était bien mais je mange trop. En suivant ma faim, je mange trop, voilà. Et me priver, c'est difficile.
Mais la vie est difficile, Une femme libre! Qu'est-ce que tu pensais?
S'y remettre, il n'y a pas d'autre solution. Je m'y remets. Je vais dîner avec une amie mais comme elle est toujours au régime, ça ne sera pas dangereux.
Vous n'êtes pas à la veille de ne plus lire de billets sur le contrôle du poids dans mon blogue. C'est pour la vie. Et c'est correct. Je l'accepte.
Je suis quand même fière de faire au moins une heure d'exercice par jour. Je serai encore plus fière quand je ferai une heure d'exercice par jour tout en étant dans mon poids santé. Me sens mal avec ce cinq livres de trop. M'énerve.
jeudi 15 janvier 2015
CLSC
Finalement ma fille va y aller. Avec moi. Elle me l'a demandé. C'est ma nouvelle philosophie, j'écoute, je ne conseille pas ou si peu et j'attends qu'on me demande mon aide avant de l'offrir. C'est fait. Je la rencontre là après son travail. Elle pense que le père du petit souffre d'une maladie mentale comme sa mère (l'autre grand-mère est bipolaire). Il a recommencé à la harceler. Elle s'inquiète pour la santé mentale de Petit-fils car il y a une part d'hérédité en maladie mentale. De toutes façons, consulter est une bonne idée. Allons voir. Je suis là comme soutien moral pas comme participante. C'est à ce clsc-là qu'on était allées quand elle était enceinte à dix-sept ans. On l'avait bien épaulée et c'est à cause d'eux qu'elle avait accouché dans une Maison des naisssances avec la réputée Isabelle Brabant.
La fatigue
Ce n'est pas normal d'être fatigué(e). Qu'on se le dise. Fatigué quand on va se coucher le soir, ça c'est normal. Fatigué(e) tout le temps ou souvent en plein jour? Pas normal du tout. Si c'est votre cas, allez voir un doc. Quand j'avais trente-cinq ans, j'étais dans un piteux état. Fatigue chronique. J'avais un fils de sept ans, en garde partagée une semaine chez l'un une semaine chez l'autre. La semaine quand je ne l'avais pas, je rentrais à seize heures et demi de mon travail et ... je me couchais, totalement épuisée! Je dormais jusqu'au lendemain matin et quand mon réveil sonnait, c'était pénible de me lever. Je vais voir mon doc, lui décrit les symptômes, lui dit que si on me donnait le choix entre un voyage autour du monde et pouvoir dormir, je choisirais sans hésitation de dormir! Dépression, dit-elle. Elle me donne le nom d'une psychologue, m'envoie passer des tests de sang et urine et veut me donner une ordonnance d'antidépresseurs. Je suis très réfractaire à l'ordonnance, ne prenant aucun médicament. Elle me dit donc de voir la psy et qu'on reparlera des antidépresseurs au prochain rendez-vous. Me demande si je veux un congé? Bien sûr que non, je ne veux pas de congé, je la fais ma job et je l'aime. Je veux seulement aller mieux et arrêter d'être si fatiguée tout le temps.
Je vois donc la psychologue prescrite. L'enfer!
Heureusement, j'ai un téléphone de la doc dès qu'elle reçoit le résultat des prises de sang. Pas de dépression, madame, lâchez la psychologue (ouf!), hypothyroïdie d'Hashimoto. votre glande thyroïde ne fonctionne presque plus, je me demande comment vous avez pu continuer à travailler, des médicaments et tout va se replacer.
C'était vrai. On a commencé avec une dose minime pour que le coeur s'habitue et à mesure qu'on montait la dose, je me sentais revivre.
Alors, si vous êtes tout le temps fatiguée, comme j'entends si souvent autour de moi, allez consulter, bazouelle! Ça peut être une maladie bénigne et traitable, (comme l'anémie, tiens!) qui vous épuise.
Je vois donc la psychologue prescrite. L'enfer!
Heureusement, j'ai un téléphone de la doc dès qu'elle reçoit le résultat des prises de sang. Pas de dépression, madame, lâchez la psychologue (ouf!), hypothyroïdie d'Hashimoto. votre glande thyroïde ne fonctionne presque plus, je me demande comment vous avez pu continuer à travailler, des médicaments et tout va se replacer.
C'était vrai. On a commencé avec une dose minime pour que le coeur s'habitue et à mesure qu'on montait la dose, je me sentais revivre.
Alors, si vous êtes tout le temps fatiguée, comme j'entends si souvent autour de moi, allez consulter, bazouelle! Ça peut être une maladie bénigne et traitable, (comme l'anémie, tiens!) qui vous épuise.
Entremetteuse
Je pense que mes lectrices Un autre prof et Tiffany (Le journal d'une expatriée) devraient entrer en contact. Elles sont toutes les deux au début d'une première grossesse dans un nouveau couple très amoureux, elles sont dans la trentaine et ce sont deux filles tout à fait charmantes. Bien des points communs, non?
mercredi 14 janvier 2015
La forme et le poids
Je disais à Sahée que la forme et le poids (et mes enfants!) étaient le sujet principal de mon blogue et que je trouvais ça passionnant!
Mais pourquoi donc? Parce que la forme et le poids sont des éléments sur lesquels on peut facilement agir et dont on est entièrement responsable. On peut passer de couch potato à championne de course, si on le veut vraiment beaucoup. On peut passer d'obèse morbide à jeune poulette mince si on le veut vraiment beaucoup beaucoup. On peut changer sa vie de bord en bord avec l'exercice et la minceur. *
Dans quel autre domaine avons-nous autant de pouvoir?
Pas besoin d'être riche, pas besoin de dépendre des autres, pas besoin d'horaire particulier, tout est possible et tout nous appartient. Si on le veut, on le peut!
Passionnant? Tellement!
*Et là, je sais qu'il va y en avoir pour me dire que maigrir et être en forme ne change pas vraiment la vie. Ben voyons donc! Passer de grosse à mince, d'inactive à sportive, c'est devenir une autre personne. Vous allez me faire croire que devenir une personne nouvelle ne va pas changer une vie? Tous les gros devenus minces que j'ai connus ont changé dans leur tête aussi, dans leurs agissements. Tout a changé. C'est majeur. Et ça vaut la peine.
Mais pourquoi donc? Parce que la forme et le poids sont des éléments sur lesquels on peut facilement agir et dont on est entièrement responsable. On peut passer de couch potato à championne de course, si on le veut vraiment beaucoup. On peut passer d'obèse morbide à jeune poulette mince si on le veut vraiment beaucoup beaucoup. On peut changer sa vie de bord en bord avec l'exercice et la minceur. *
Dans quel autre domaine avons-nous autant de pouvoir?
Pas besoin d'être riche, pas besoin de dépendre des autres, pas besoin d'horaire particulier, tout est possible et tout nous appartient. Si on le veut, on le peut!
Passionnant? Tellement!
*Et là, je sais qu'il va y en avoir pour me dire que maigrir et être en forme ne change pas vraiment la vie. Ben voyons donc! Passer de grosse à mince, d'inactive à sportive, c'est devenir une autre personne. Vous allez me faire croire que devenir une personne nouvelle ne va pas changer une vie? Tous les gros devenus minces que j'ai connus ont changé dans leur tête aussi, dans leurs agissements. Tout a changé. C'est majeur. Et ça vaut la peine.
S'abonner à :
Messages (Atom)