dimanche 14 juin 2009

Recevoir

Je reçois peu. Avant, je ne recevais que ma famille et à Noël seulement. Et ça me stressait énormément. Bon, j'avais plein de bonnes raisons, ma maison n'était jamais à l'ordre, je n'avais pas les meubles adéquats, il aurait fallu que je refasse la peinture et le décor avant. Des excuses! J'avais pourtant la place et plus qu'il en fallait! À tel point que ma locataire avait fait sa réception de mariage dans ma cour, soixante invités et ça avait été un grand succès.

Je suis trop perfectionniste, voilà. Recevoir dans la simplicité, voilà la leçon donnée par Voisin hier et tant de fois auparavant. Car il reçoit beaucoup et beaucoup de monde dans son petit quatre et demi. Hier, on était tous tassés sur sa petite terrasse, les enfants au salon dans les jeux videos, quand un invité voulait aller aux toilettes, tout le monde devait se lever car il n'y avait aucune place pour passer. Il faisait des hotdogs sur le barbecue. Des gens avaient apporté des salades et des crudités. Il avait un gâteau acheté. Quelqu'un s'en est plaint? Pas du tout!

Aujourd'hui, j'ai invité ma famille au restaurant pour la fête de mon fils. Ça aurait été sympathique de les recevoir chez moi. Je serais stressée si c'était le cas. Je suis compliquée des fois!

Et vous, recevez-vous?

samedi 13 juin 2009

Voisin

Je vois Voisin aujourd'hui. Il est maintenant Ex-Voisin et il m'invite avec ma fille pour l'anniversaire de son fils. Bien hâte de voir ce qu'il devient. Je ne l'ai vu qu'une seule fois depuis la vente de ma maison. Il a digéré de ne pas avoir pu l'acheter. Il va nous faire un barbecue et il a invité plein d'amis, tous adultes. Je me demande bien quoi acheter comme cadeau pour un garçon de douze ans dont je sais finalement peu de choses. Il aime les chiens comme son père. Il est un tendre, intelligent, actif. Il joue au soccer. Il s'en va en France tout seul cet été, dans la famille de son père. Il entre au secondaire à l'automne. Il aime les bonbons et a un appétit d'ogre, tout en étant gros comme un pou.

jeudi 11 juin 2009

Réflexions spontanées

C'est quoi un couple et qu'est-ce qu'on veut donc en tirer? Un jeu de pouvoir, me disent certains. Une garantie de sexualité à portée de la main, me disent d'autres, sans avoir à chercher. Une occasion en or d'apprendre à faire des compromis. Une source de tendresse, de douceur, de partage, une épaule sur laquelle s'appuyer. Une façon de fuir la solitude. Quelqu'un avec qui lire tranquillement côte-à-côte. Un confident. Un amant. Un cuisinier. Un soumis. Un dominant. Quelqu'un à qui donner de l'affection. Un ami. Une source de stress. Une source de détente. Du plaisir. Du rire. Oui, le rire est important. Quelqu'un qui a le sens de l'humour, c'est primordial pour moi. Et qui m'endure. Et qui est prêt à discuter. Et puis à ne plus discuter. J'ai énormément de préjugés contre les couples, ceux qui me lisent depuis longtemps le savent. J'en connais peu d'heureux et les heureux ont des maîtresses. Pas important, me disent certains, en autant que l'amour soit là, quelle importance d'aller voir ailleurs sexuellement. J'accroche là-dessus. Fortement. C'est certain que je ne m'attends pas à ce que mon partenaire satisfasse tous mes besoins. Clair que non. J'ai des amies. De la famille. Des intérêts. Mais je ne prendrais pas d'amant, non, et je serais profondément déçue et blessée que lui le fasse. Bien sûr, il y a des exceptions. Si j'étais très malade, incapable de lui donner du plaisir, là, peut-être... mais même là, je préférerais qu'on se sépare. La souffrance de le savoir faire avec une autre ce que je voudrais faire avec lui serait plus insupportable que la séparation. Je sais bien que dans ce domaine, comme dans tout ce qui concerne le couple, les opinions diffèrent et se valent probablement. Il y a des couples qui arrivent à s'aimer tout en se laissant une pleine liberté sexuelle et en discutant légèrement de leurs aventures. Je n'en fais pas partie.

mercredi 10 juin 2009

L'enfance

Quinze ans s'accroche désespérément à son enfance. Elle aimait être le bébé de la famille, celle que Dix-huit ans appelle encore Baby-chou, celle à qui on en passe beaucoup, qui a peu ou pas de responsabilités, celle qu'on aide spontanément (à cause de ses problèmes d'apprentissage ou de son charme? hum...). Et voilà que bébé W vient bousculer tout ça. Durement. Elle ne prend pas cette naissance avec joie, ma Quinze ans. Elle en est troublée. Trop. Je lui ai offert de consulter et à ma grande surprise, elle n'a pas refusé. Alors, les psy vont faire fortune avec nous! Thérapie pour Quinze ans et puis thérapie de couple pour Monsieur Relation et moi. Héhé! Mais c'est pour avoir une plus belle vie et ça vaut donc la peine.

La maman

Elle a des seins énormes,des yeux attendris, des bras caressants, une voix devenue toute douce que je ne lui connaissais pas. Elle lui change la couche maniaquement. Les nouvelles couches indiquent si il y a la moindre goutte de pipi. Bébé est vraiment au sec avec elle!!!

Elle ajuste le siège d'auto comme une professionnelle, tout en parlant à celui qu'elle appelle "mon ange", ce minuscule ange qui se laisse manipuler comme une poupée. Elle lui explique où nous allons. Bientôt, il lui sourira et l'écoutera attentivement. Actuellement, il ouvre parfois les yeux mais il n'a que dix jours, cet ange, et il dort beaucoup. Calmement. Comme un bébé heureux et détendu.

Hier, j'ai été surprise qu'elle veuille sortir malgré la pluie battante. J'apprendrai plus tard qu'elle sort tous les jours pour ne pas déprimer. Sage décision. Et puis, ça stimule Bébé. Son appart lui pèse et je le comprends maintenant que je l'ai vu. Un sous-sol sombre. Elle s'en sortira, ma belle fille dont je suis si fière. Son chum est bien amoureux et avec la charge d'un jeune bébé, c'est une bénédiction qu'il n'ait pas d'emploi. Ils ne sont pas trop de deux pour s'en occuper.

Endorphines

Quand je me sens en amour, il y a ce sentiment de bien-être diffus mais bien réel qui m'habite. Que l'élu de mon coeur soit physiquement présent ou non. Addictif. Sentiment retrouvé.

lundi 8 juin 2009

Retour

Il y a eu la mer et un bed and breakfast de luxe et du homard une fois et les promenades sur la plage et, et .... le reste, je ne vous le dirai pas! Mais ce n'est pas nécessairement ce à quoi vous vous attendez et certainement pas ce à quoi je m'attendais. Faut croire que je ne fais jamais rien comme tout le monde et monsieur Relation non plus. Notre fameuse relation est en péril. Nous sommes au stade du recul, du chacun chez soi et de la réflexion. Il faut prendre le temps de décanter. Décantons.

J'ai appelé Dix-huit ans de là-bas. Crise de larmes. Les hormones. Je l'ai envoyée coucher à mon condo. Ça a semblé la consoler. Le petit W va bien et prend du poids, je ne l'ai pas revu encore. Probablement demain. On ira le présenter à son arrière-grand-mère. Ma fille ne veut toujours pas qu'on aille chez elle mais elle a accepté que la sage-femme les visite. Fiou! Elle y est déjà allée deux fois et le bébé a une semaine! C'est du service, ça! Merci, merci. Je sais la petite famille entre bonnes mains.

Ma Quinze ans revient aujourd'hui après l'école. Je vais justement chez sa prof d'anglais pour chercher ses valises. Me suis-je ennuyée? Pas du tout et je devine déjà que c'est aussi son cas. La vie entre une ado et sa mère dans un petit condo est (parfois) explosive. Une pause fait le plus grand bien.

Un éloge tout particulier pour ma nièce de dix-neuf ans, une fée! Elle a eu l'idée de confectionner des petits plats maison, pâté chinois, macaroni au fromage, gratins de légumes et compagnie, de merveilleux petits plats tout prêts que les jeunes parents n'ont qu'à mettre au four ou au micro-ondes. Si c'est pas brillant ça? Son cadeau de naissance a une valeur inestimable. Bravo ma belle!

lundi 1 juin 2009

On s'en va

Tout de suite, maintenant, monsieur Relation et moi, mon cher monsieur Relation. En vacances. Tous les deux.

dimanche 31 mai 2009

Fierté

Au téléphone avec l'héroïne:

Moi: Mais pourquoi tu es allée te cacher dans la baignoire de la salle de bain, toute seule? Pourquoi tu ne voulais pas que l'on soit près de toi pour te masser, te caresser, prendre soin de toi comme c'est écrit dans les livres?

Dix-huit ans: Parce que je voulais me recentrer et la présence et les conseils des autres me dérangeaient dans mon travail.

Moi: Tu savais instinctivement ce qu'il fallait faire?

Dix-huit ans (d'un ton ferme et fier, un sourire dans la voix): Mais bien sûr que je savais quoi faire!

samedi 30 mai 2009

Grand-mère

J'ai vu naître mon petit-fils. Une merveille (bon, je sais, toutes les grand-mères disent ça). Ma fille a crié et crié encore, librement. Un accouchement intense, émotif, expansif, à la maison des naissances. Elle a passé une bonne partie du travail dans le bain, seule, son chum dans la chambre à côté et puis moi ensuite avec lui, plus tard, quand elle m'a fait appeler. Sursautant à chacun de ses cris déchirants, mais interdits de présence avec elle. La sage-femme nous rassurait. C'est ainsi que ma fille avait choisi d'accoucher, seule mais nous sachant tous près d'elle, tout à côté. Et puis elle demande la présence de la sage-femme "Ça pousse". Elle est à neuf centimètres. On entre nous aussi et elle ne nous renvoie pas. Et puis nous renvoie. Et puis appelle encore la sage-femme. Celle-ci, qui est extraordinaire, la regarde dans les yeux et lui dit "Tu es en train d'accoucher, Dix-huit ans, maintenant, ça arrive, tu donnes la vie." Et alors ce cri déchirant de ma fille "Non, j'ai peur, j'ai peur." La sage-femme écoute le coeur du bébé qui faiblit un peu et décide de sortir Dix-huit ans du bain. On l'installe sur un siège de naissance, appuyée contre son chum. Elle crie encore, dit que c'est trop dur. "Je vois la tête", dit la sage-femme. "Pousse, Dix-huit ans, ton bébé a besoin de toi pour sortir." Et puis, le voilà, ce cher bébé, minuscule, mais si parfait. Nous pleurons tous et toutes, la sage-femme et son assistante aussi. Le miracle de la vie a eu lieu. Naturellement. Ma fille est si fière et répète sans arrêt "Il est parfait", à travers ses larmes. Ma forte fille, ma courageuse fille, mon extraordinaire fille, mon bébé à moi. Deux minutes après qu'il soit sorti d'elle, elle sourit dans ses larmes et dit "C'est vrai qu'on oublie vite que ça fait si mal." Toute l'assistance éclate de rire!

Bébé

Fillette a des contractions, juste au moment où je pars en vacances. De fausses contractions, n'est-ce-pas, Bébé?

jeudi 28 mai 2009

Sabotage

J'ai eu beau tenter de bousiller la relation, inconsciemment mais efficacement, il n'a pas bronché, ou si peu. Je me suis retrouvée à me chicaner toute seule, ce qui n'a pas fait long feu. Je me suis sentie ridicule. Je voulais qu'il parte. Il est resté. Je voulais qu'il reste. Il est parti.

mardi 26 mai 2009

Poids

Alors que je suis vraiment sur le point d'atteindre mon poids d'équilibre, celui que je veux et que je veux garder pour la vie, voilà que tout stagne. Pire encore! Je sens bien que je pourrais tout reprendre à la vitesse de l'éclair. Pas question, évidemment! Pas d'alcool cette semaine et puis un retour aux bonnes habitudes, strictes. Je fréquente beaucoup les bons restaurants depuis mon merveilleux déménagement dans ce fabuleux quartier qui en regorge. Et monsieur Relation cuisine bien aussi, bien que ce ne soit pas un problème car il cuisine léger et santé. Mais il y a le vin! Une bouteille à deux, ça se prend si bien et on parle, jase, et le vin coule et on en voit toujours le fond de cette divine bouteille. Je me reprends en mains cette semaine, voilà! Un peu de sagesse avant de partir en vacances.

lundi 25 mai 2009

L'âge

J'avais tendance à considérer le vieillissement comme une catastrophe inévitable.

Inévitable, ce l'est toujours mais des événements et surtout des gens ont changé cette perspective catastrophique. Je regardais mes amies d'enfance au restaurant hier, animées, joyeuses, joueuses, pleines de projets et je ne voyais pas une si grande différence d'avec nos rencontres adolescentes! Plus d'assurance peut-être, du réalisme, mais encore et toujours des rêves et de la folie. L'une prend des cours d'aquarelle et s'en va en Italie, l'autre revient de Turquie (où elle a voyagé en solo!) et nous parle de tous les événements culturels auxquels elle assiste tout en travaillant à temps plus que plein dans une grosse job. Un cancer vaincu dans un cas, du cholestérol contrôlé dans l'autre, des filles qui marchent, font du yoga, bougent.

Quand j'avais trente ans, j'imaginais pourtant la cinquantaine comme un âge poche, plate et sans intérêt. Je ne me doutais pas que c'est à cet âge vénérable que je vivrais un amour le plus fou. Maintenant, même les quatre-vingt ans ne me font plus peur, quand je vois ma mère si heureuse et amoureuse.

Bien sûr, on peut se retrouver dans un centre d'accueil minable et les reportages récents de La Presse font peur. Ce n'est pourtant pas le cas de la majorité des gens âgés, il ne faut pas l'oublier. Nous, les baby boomers, qui sommes des freaks de la santé, risquons de vivre longtemps et en forme. Dans le plaisir.

samedi 23 mai 2009

Force

Une des forces de notre nouveau couple, c'est cette volonté commune de régler les problèmes à mesure et de prendre le temps de le faire. Qu'il y en ait des problèmes a peu d'importance en fait, et c'est même positif, parce qu'en en parlant, on se connaît mieux et on se rapproche.

jeudi 21 mai 2009

L'orgasme

Tel que plus ou moins promis à Mazsellan, voici mon billet sur l'orgasme.

L'orgasme est une bien belle chose, bonne pour la santé. Tapez orgasme et santé sur google et on vous en expliquera les bienfaits physiologiques et psychologiques.

L'orgasme en solo est tout aussi bon pour la santé que celui en couple ou en groupe et il est infiniment plus facile à obtenir pour une femme. C'était du moins mon cas jusqu'à dernièrement. Voilà-t-il pas que les petites vites en deux minutes et quart me sont devenues impossibles et que je dois prendre mon temps et travailler plus fort pour arriver à un résultat qui en vaut toujours autant la peine, heureusement. L'àge? La maturité? Je ne sais pas mais je me suis adaptée sans trop de peine.

L'orgasme féminin dans un couple est une tout autre histoire. L'orgasme masculin, je n'en parlerai pas beaucoup parce qu'il semble assez prévisible, automatique et inévitable, bien que j'aie rencontré des hommes qui avaient de la misère à l'atteindre en vieillissant et qui n'y arrivaient pas à tous les coups. Ces hommes comprenaient enfin la situation dans laquelle tant de femmes se retrouvent fois après fois, homme après homme. Il jouit et elle pas. Pas grave, pas important si le lien affectif est présent. C'est ce qu'on dit, c'est ce qu'on lit. Je n'y crois pas à cette théorie du peu d'importance de l'orgasme chez la femme amoureuse. L'absence d'orgasme féminin lors des relations sexuelles entre un homme et une femme crée un ressentiment insidieux et larvé chez elle et il finit par éclater en petites ou grandes cruautés envers ce conjoint tant aimé mais que la femme démolit à petit feu par des remarques blessantes. La femme sait si bien là où ça fait mal. L'homme est un être fragile. Bref! C'est très dangereux pour un homme de ne pas se soucier des orgasmes de sa femme, même et surtout si elle dit que ça n'a donc pas d'importance. Ouch! Ne jamais croire une telle affirmation. C'est monsieur qui finira par payer pour.

Ceci dit, chacun est responsable de son orgasme. Il faut laisser savoir à l'autre ce qui vous branche. Évidemment, il faut savoir ce qui nous branche pour le communiquer et parfois ce qui nous branchait ne nous branche plus. Simple, l'orgasme? Pour les hommes, oui, en général, pour les femmes, je pourrais bien écrire des séries de billets là-dessus et il en resterait encore à dire. Mais je m'en vais chez mon comptable. L'impôt vérifie ma déclaration et me réclame des documents. Fatigant et frustrant. Heureusement il fait beau et je suis heureuse, alors les petits pépins de l'existence m'atteignent fort peu ces temps-ci!

mercredi 20 mai 2009

Méditation

Une impression de nouveauté, de jamais vu, de jamais vécu. Loin du désir. Normalement, ça m'aurait inquiétée. Là, non. Je me laisse porter. J'ai beaucoup à apprendre de cet état presque méditatif, que nous voulons méditatif, sans y arriver tout à fait. Sans inquiétude. Un jour à la fois. Ensemble.

samedi 16 mai 2009

Écrire

Monsieur Relation lit mon blogue. Il dit qu'il ne lit plus ou peu ou rarement mais.... il peut le lire s'il le veut, c'est un blogue public tout de même. Il est tombé dessus à cause de ma grande trappe évidemment. D'abord, je lui ai dit que j'en avais un. Ensuite, je lui ai donné mon nick pour un autre site que nous fréquentons tous les deux. Il a évidemment fait le lien (la plupart des gens gardent le même nick) et a trouvé mon blogue avec facilité. Je suppose que si je lui ai donné tous ces indices, je voulais qu'il le lise.

Ça ne m'embête pas trop. Il va y lire bien des déclarations d'amour que je n'ose pas lui dire de vive voix. Je suis bien plus pudique en personne que par écrit. Je lui ai suggéré de se partir un blogue lui aussi, ce qui nous permettrait de nous lire mutuellement. Non. Et quand monsieur Relation dit "non" c'est tellement clair et sans équivoque, on n'a pas du tout le goût d'insister.

Alors, je ne vais pas trop parler contre lui. Mais peut-être vais-je le faire quand même. Pour l'instant, je n'ai que du bien à en dire. Je ne me censure pas vraiment plus qu'avant. On verra.

Cet après-midi, il me fait un massage. Professionnel. Dans sa salle de massage, sur sa table de massage. J'ai la trouille. Un peu.

jeudi 14 mai 2009

Émotivité

C'est une relation émotive. Pas besoin de grand chose. Juste sa présence me suffit. Parler. Ou pas. Simple.

Je le suis. Évidemment, je suis toujours perdue. Et lui semble toujours savoir où il va. Et je me sens comblée. Il est exactement ce qu'il me fallait.

mardi 12 mai 2009

Le docteur

Vu le beau docteur du CHUM, celui qui a tant de charme, qui est si directif, qui est bien à mon goût. Il m'a félicitée pour ma perte de poids. "Vous êtes resplendissante. Qu'est-ce qui se passe?" Et moi de lui raconter, pas comme à un doc, comme à un vieil ami. J'étais la dernière patiente et je le savais et il le savait. "Vous êtes mon dessert", m'avait-il dit galamment. Et là, il se met à me parler de lui, de son amour de la ville, de son déménagement qui précédait de peu le mien. On parle du bonheur, on est incroyablement joyeux. Et proches. Étrange rencontre. Je pense que mon énergie actuelle déborde partout et laisse des traces heureuses au passage. Magnifique!