samedi 23 novembre 2013

Se défendre

Phase d'attaque. J'attaque ma dépression saisonnière que je ne vais pas laisser s'installer et j'attaque les kilos en trop que je ne vais pas laisser s'installer non plus. Je suis en mode défense. Agressive.

La charte nous rend fous. Chicane presque, en sortie avec une amie hier. Ça n'a pas tourné en vraie chicane parce que j'ai fini par me taire et essayer de changer de sujet. Les opinions sont arrêtées et les esprits s'échauffent facilement. Je parle de moi aussi, oui. Calmons-nous.

Inquiétude que je tente de modérer face à ma plus jeune de Dix-neuf ans et son ami de bientôt Vingt-huit ans qu'elle n'a pas le droit d'appeler son chum et chez qui elle passe sa vie. Contrôle total de sa part à lui. Il tente de l'isoler. Elle a de la misère a venir me voir et doit retourner coucher chez lui. Il lui a d'ailleurs fait une crise parce qu'elle voulait coucher chez moi jeudi. Elle est restée quand même parce que j'ai insisté fortement. En fait, je ne l'aurais pas laissé partir ce soir-là, il aurait falllu me passer sur le corps. Ils se sont "expliqué" pendant une heure et demie au téléphone. Drôle d'explication. Il parle, parle, parle et elle écoute. J'ai fait part à ma fille du cycle de la violence. Gentils ces gars-là au début et amoureux aussi. Et puis, ils tissent leur toile. Commencent par isoler leur victime. C'est ce qu'il est en train de faire. La suite ne sera pas jolie.

Je suis là pour elle, très très là. Les projets de voyage sont mis de côté. Croisière achetée depuis longtemps pour avril 2014 mais c'est pour quinze jours seulement. J'espère que tout sera réglé d'ici là et que ce personnage sera disparu de nos vies.

Pour l'instant, elle est amoureuse et n'écoute pas trop ce que je lui dis mais ça fera probablement son chemin.Rester calme et laisser le temps et les événements faire leur oeuvre en espérant que ça n'aura pas à se rendre trop loin.

jeudi 21 novembre 2013

Petit-fils

Les enfants n'ont pas besoin de parents parfaits. Les enfants n'ont pas nécessairement  besoin d'une stabilité, d'un horaire et d'un quotidien réglé au quart de tour. Petit-fils était avec moi hier parce que sa mère allait chercher son bulletin. Il est exceptionnel a dit et écrit la maîtresse. Toujours à son affaire, écoute les consignes, aide ses pairs, avide d'apprendre. Et pourtant, cet enfant a une mère imprévisible et colérique et un père qui ne se lève pas le matin. Les deux parents se concertent cependant pour son bien-être et même s'il est parfois au coeur de leurs chicanes, il est toujours au centre de leurs efforts. Et toutes ces louanges scolaires ont redoré leur image. "On ne doit pas être si pire si notre enfant va si bien!" me dit ma fille ravie.

Et leur arrangement de garde, scolaire pour ma fille, fin de semaine pour le père, semble bien marcher. Avec ma fille, il a toutes ses choses, du cache-cou au lunch bien complet. Il couchait chez moi hier. Réglé comme une horloge, il s'est endormi à dix-sept heures trente, comme me l'avait dit sa mère.

Chez le père, c'est aussi chez l'autre grand-mère et il tenait à me préciser de ne pas venir le chercher en fin de semaine car il serait trop occupé à décorer la maison pour Noël. C'est un enfant heureux, plein de vie et qui chantonne et rit de bon coeur. Hier, il a bricolé avec initiative, m'a fait des affiches avec des réglements: pas de bottes ni de souliers dans la maison, se moucher quand on a le rhume, se laver les mains! Et puis on a joué aux Serpents et Échelles, il m'a demandé de le laisser gagner, j'ai refusé, il a boudé et comme j'allais ranger le jeu, il a changé d'idée et on a joué toute la soirée! Des fois il gagnait, des fois, il perdait et il prenait le tout avec philosophie mais voulait une partie de revanche. Il a beaucoup mûri, j'avais acheté ce jeu quand il avait trois ans et ça ne marchait pas vraiment, maintenant, à quatre ans, il est juste au bon âge. Une belle soirée (un peu courte, il dort tôt!) avec lui. Il refuse toujours ma nourriture. Je ne fais aucune bataille là-dessus. Un enfant ne se laisse pas mourir de faim.

Bref, il est adorable et équilibré.

Dire que je me suis tant inquiétée pour lui!

mardi 19 novembre 2013

Constatations

J'ai énormément lu sur la perte de poids et le poids santé et la façon d'arriver à tout ça et de maintenir. Je pourrais donner des conférences. Finalement, la plupart des théories se valent et la meilleure c'est celle qui fonctionne pour soi.

Or, la "bonne" façon de faire, quand on écoute son seuil de satiété, qu'on mange assez et pas trop et qu'on se traite en douceur, ne marche pas du tout, mais alors pas du tout avec moi.

Il y aurait une période, avec cette méthode, quand le corps se rattrappe et prend du poids et si on poursuit en écoutant toujours son seuil de satiété. si on ne se prive d'aucun aliment, et on écoute ses goûts et ses envies, on finit par trouver son poids d'équilibre.

Théorie.

En pratique, je pourrais me rendre bien grosse comme ça. Je pèse 177 livres ce matin et je n'ai pas eu de crise de boulimie. Je n'ai fait que manger quand j'avais faim.

Cette méthode de gros bon sens fonctionne pour les gens qui n'ont jamais pris de poids, qui n'ont jamais fait de régime. Je mange quand j'ai faim. Simple. Mes filles et mon fils font ça et ils sont minces tous les quatre.

Mais moi, j'ai fait des régimes toute ma vie, y compris à l'adolescence. Mon système est bousillé. Je le sais plus vraiment si j'ai faim ou non.

Alors, pour les minces qui me lisent et qui se pensent grosses, pour celles qui ont cinq livres de trop également, restez donc comme vous êtes. Ne bougez plus. Conservez ce poids et ne cherchez pas à en perdre davantage. Vous vous éviterez un paquet de problèmes.

Une fois le système de contrôle du poids enclenché, difficile d'en sortir.

Et dans mon cas en plus, avec le diabète qui me pend au bout du nez à cause de l'hérédité et puis avec mon problème de cholestérol, mincir n'a rien d'esthétique. Il en va de ma santé.

Je n'ai plus comme objectif d'atteindre un jour mon poids santé. Non. Redescendre en bas du 170 et rester là, ce serait assez.

Mais me traiter en douceur et continuer à grossir, je ne peux pas me le permettre.

lundi 18 novembre 2013

Difficile

Jusqu'ici, je résistais bien à la dépression saisonnière qui a tendance à m'affliger en novembre-décembre. Sans lampe en plus. J'en étais fière. Mais aujourd'hui, elle m'est tombée dessus. Je ne me laisserai pas faire, attention! Il y a des remèdes et je les connais. Des raisons aussi. Mon festival Cinémania qui m'occupait à temps plein s'est terminé hier soir. Le rendez-vous chez le nouveau médecin de Dix-neuf ans auquel je devais l'accompagner ce matin a été annulé à la dernière minute (on avait le manteau sur le dos) et puis j'ai terriblement mal au pied, ça ne s'améliore pas du tout et même que ça empire. Je suis inquiète pour ma plus jeune aussi. Tout ça n'aide pas le moral. Je me suis rapidement retournée de bord ce matin et me suis précipitée au yoga. Bonne réaction. Ensuite, je voulais aller porter son lavage à 22 ans, elle ne répond pas au téléphone. Vite me trouver un autre projet, un qui me permet de profiter de la lumière. Avant, je serais allée marcher, facile. Mais là, j'ai mal au pied, difficile.

samedi 16 novembre 2013

Mais

Je l'aime votre fille mais..."

Je le déteste ce "mais"", cet intolérable, méchant, vulgaire, réducteur "mais".

Tu l'aimes ou tu l'aimes pas? Si tu ne l'aimes pas telle qu'elle est, fous-lui la paix. Laisse-la tranquille. Quitte-là! L'amour conditionnel, à moitié, si elle apprend à communiquer comme lui communique, si elle arrive à répondre à ses critères....  non.

mercredi 13 novembre 2013

J'en suis où côté poids?

Commençons par le premier lundi de septembre et j'enfile jusqu'à lundi dernier.

168.6-172.6-172.4-173-174.4-173.4-169.4-173-174.8-172.4-173-

Mon but actuel est de quitter les 170 et plus et de descendre dans les 169 et moins.

Il y a l'entraîneur qui m'attend. Comme tout va bien au niveau exercice, c'est la quantité de nourriture qu'il faut diminuer. Mathématique la perte de poids. Je sais quoi faire. Ce qui est difficile, c'est de le faire! Confiance, détermination et ... douceur.

J'ai pris cinq livres depuis le début septembre. Qu'est-il donc arrivé? Plein de tentatives de régimes qui marchent évidemment. Voir la perte de quatre livres dans une semaine. Et la reprise immédiate la semaine d'après quand j'étais tannée du régime trop restrictif. Alors, je vais essayer de fonctionner autrement, en prenant plus soin de moi. Pas de coupure drastique de calories, pas de fantaisies ne respectant pas les quatre groupes alimentaires. Du bon, du sensé, de la douceur, de la compassion et du bon sens. Je suis une femme intelligente, je devrais bien être capable de faire ça!

Et en plus, j'avais pas mal réussi à maigrir en janvier-février et je m'étais rendue à mon poids le plus bas, soit 162 livres.

Ne pas me taper sur la tête parce que j'ai repris. Non, au contraire. Si j'ai perdu, c'est que je sais perdre, bravo à moi. Maintenant, je vais reperdre et je vais aussi maintenir. Tout s'apprend.

En bref

Cinéma, projets de voyage, rendez-vous tant attendu avec mon grand spécialiste des yeux demain, exercice tous les jours, bon moral. Je ne maigris pas bien que je mange très bien. Peut-être le petit gâteau que je me paie au café du cinéma entre deux films? Je vais l'éliminer en douceur aujourd'hui. Car je me traite en douceur et ça joue favorablement sur mon moral. Je prends soin de moi. Personne d'autre ne va le faire.

mardi 12 novembre 2013

lundi 11 novembre 2013

La beauté

Je dis dans mon dernier billet que je me sens belle et c'est vrai. Ma relation à la beauté a beaucoup changé avec les années. Ado et dans la vingtaine, je me trouvais plein de défauts. Et pourtant, quand on regarde mes photos, j'avais la beauté du diable. Mince et jolie, je me trouvais grosse. Mes nombreux amants de l'époque me rassuraient cependant. Ma beauté dépendait de l'oeil des autres et j'étais avide de compliments. Plutôt hippie, j'étais cependant naturelle et me maquillais peu. Rouge à lèvres, crayon à yeux et mascara. De toute ma vie, je n'ai jamais mis de fond de teint.

Quand mon fils naît, j'ai 27 ans et je suis à mon plus mince sur les photos. Mince, souriante et heureuse dans ma maternité. Le père de mon fils vient pourtant de me quitter pour une grande blonde. Je suis grande aussi alors c'est pas ça le problème. Il est où le problème? Je recommence à travailler quand Fiston a deux mois et demi et je l'emmène avec moi à la garderie du travail et l'allaite le matin en y arrivant, dans mes pauses, dans mon heure de dîner et après mon travail  Je l'ai allaité dix-huit mois et je me rappelle qu'un peu passé ses deux ans, il a été bien malade et j'avais encore du lait pour le consoler.

Et puis, je grossis. Je ne me rappelle pas exactement quand ça s'est produit. Probablement quand je suis devenue famille d'accueil et que je me suis perdue en aidant les autres. Chose certaine, début quarantaine, plein d'enfants dans les bras (j'en avais adopté trois et j'avais encore des enfants en accueil plus mon fils à moi), je suis carrément grosse. Cent quatre-vingt-dix livres.  Je suis montée jusque là. J'ai le sourire fendu jusqu'aux oreilles et je suis heureuse. Mon apparence n'a aucune importance. Je ne fais aucun exercice. Travail à temps plein, tenir la maison, cuisiner pour tout le monde, aller aux nombreux rendez-vous pour mes enfants dont certains ont des difficultés majeures, réunions à l'école, courses et puis les bercer, les aimer. les cajoler.

J'ai un chum et il m'aime comme je suis. On se voit toutes les fins de semaine, il a des enfants aussi et on prend nos vacances ensemble. Notre vie sexuelle est heureuse et épanouie. Je ne me sentais pas belle à cette époque mais ça avait peu d'importance. J'étais trop occupée pour penser à ça.

Sur les photos, j'ai l'air négligée mais mes enfants sont magnifiques. Mes filles ont des robes de matelot, des petits bas à frills, des souliers en cuir verni. Rien de trop beau.

Et puis, à 48 ans, mon père meurt et je fais partie d'une étude. Le diagnostic tombe: intolérante au glucose donc pré-diabétique. Panique. Je me  mets à faire de l'exercice. Je parviens à retrouver la santé et ce faisant, je me sens plus belle.

Car la beauté, ce n'est pas tant ce qu'on voit dans le miroir que ce qu'on sent en soi. Belle et forte. Les deux vont ensemble pour moi.

samedi 9 novembre 2013

Belle

J'ai finalement vu six films. Tous bons, ce qui est en soi extraordinaire. Là, ce sera yoga ce matin, parce que je ne vais pas passer tous ces jours cinéma sans exercice quand même! Et ensuite, je recommence. J'adore! Les Français ont toujours les mêmes comédiens dans leurs films (nous aussi, on fait ça), mais on les aime! Daniel Auteuil et puis Catherine Deneuve (j'ai aimé "Elle s'en va") et puis Nathalie Baye et puis Sophie Marceau, MiouMiou et compagnie. Tout ce monde vieillit, ce qui est très bien car je me retrouve de plus en plus dans les films français! Ça m'a frappée hier, peu de jeunes comédiens mais plein de valeurs sures. Et le vieillissement est assez naturel, pas trop retouché,  j'aime ça aussi, Catherine Deneuve est toujours aussi belle malgré rides et rondeurs et le beau et séduisant Daniel Auteuil a pris de la brioche! Moins séduisant qu'avant pour dire vrai et c'est probablement ce que les hommes pensent de Catherine Deneuve aussi!

Belles journées donc, belle atmosphère, mon moral est au top et la vie est belle! Belle, belle, belle, je me sens belle.

vendredi 8 novembre 2013

Cinéma, cinéma

C'est aujourd'hui que commence Cinémania. Hier, c'était le film d'ouverture en soirée et je n'y avais pas droit avec mon passeport. Pas grave, il sera représenté un autre jour. Aujourd'hui, j'ai ... sept films en vue, oui, oui, 7, sept, siete, seven. Vais-je tenir? Quel beau dilemne!

Et je suis fière de moi parce que je n'embarque plus autant dans les problèmes de mes enfants, même dans ceux de la plus jeune, dont je suis si proche. Pesante sa relation avec son chum qui ne veut pas se faire appeler chum. Il ne la lâche pas d'une semelle ou d'un texto et j'ai vu hier qu'elle écoute maintenant des preachers sur youtube! Misère.

Ce que j'ai fait? Je lui ai dit tout ce que je pensais, soit que le chum l'étouffait, que je ne la trouvais pas particulièrement heureuse, que la religion et les preachers étaient à mon avis de la bulshitt totale pour exploiter de pauvres innocents. Que moi, ça me faisait courir à toute vitesse en sens contraire. Mais une fois tout dit, bien calmement, comme des faits, pas une attaque, mon opinion, rien de plus, je lui ai laissé de la place pour s'exprimer, ou se taire. On est allées à la piscine. Je l'aime mon bébé. Je veux le mieux pour elle mais je ne peux pas lui imposer ce mieux, ce qui me semble le mieux à moi. Faut la laisser vivre et vivre des choses moins intéressantes aussi (à mes yeux à moi). Après la piscine, elle est retournée coucher chez le jeune monsieur. Respect pour ses décisions. Respect pour elle. Respect.

Elle m'a beaucoup parlé d'une chose qui la choquait. Rare que cette bonne nature se fâche! Et ça avait un rapport direct avec moi. Semblerait qu'une se ses amies -que j'aime beaucoup et dont je fréquente maintenant la mère comme compagne de théâtre surtout-dise et redise que c'est affreux et horrible de manger chez nous. Tout est bio, je suis maniaque, il n'y a pas de viande, il y a des choses bizarres qui goûtent drôle. Bon, pour dire vrai, ces remarques me donnent plutôt envie de rire et ne m'insultent pas vraiment. Mais ma fille, elle, était vraiment fâchée! J'étais surprise car elle non plus, n'aime pas trop ma nourriture. Mais elle n'accepte pas qu'on critique la cuisine santé de sa mère. Chère enfant!

Je vous laisse, mon premier film est à neuf heures!

jeudi 7 novembre 2013

Virgules

Je vais au théâtre, je fais de la piscine, je mange bien, je vais chercher mon passeport pour Cinémania , je vais faire du ménage aujourd'hui avant d'entrer en retraite-cinéma demain, parlant passeport, ma fille la plus vieille n'a pas encore complété le sien, son passeport pour voyager,on lui avait retourné les formulaires parce qu'il manquait des documents, et là, elle procrastine et moi, j'avais pensé les emmener toutes avec Petit-fils aussi en petites vacances dans le sud en décembre avant que ça soit cher, je voulais faire une surprise mais je ne veux pas laisser ma grande de côté, attendons, nous verrons, ma petite va à l'école, elle trouve ça archi-dur, que des maths, que des maths, je ne sais pas si elle progresse, son découragement grandissant me laisse croire que non, je ne m'en fais pas, parce que je l'ai décidé, j'ai décidé que novembre et décembre ne m'auraient pas, pas de dépression saisonnière, parce que je la refuse, je combats et je gagne, et je gagnerai, exercice, cinéma, bonne alimentation, amis et amies, la vie sociale c'est si important, j'ai appris hier que la celle du milieu n'a pas payé son loyer, oui, oui, celle qui s'est payé un voyage à New-York, je ne l'ai pas dépannée, priorités aux mauvaises places, j'aurais préféré ne pas savoir, me semble que je ne les ai pas élevées comme ça, allez, je pars à la piscine, déjeuner orge-petits-fruits-noix-yogourt, je me sens en pleine forme et rien ni personne ne peut atteindre cet état d'équilibre que je crée, c'est ma vie, j'en suis la maîtresse absolue et c'est moi qui mène, point.

mardi 5 novembre 2013

Rien

Ce matin, je suis allée conduire Petit-fils à son école. Sa mère m'avait appelée des États-Unis pour me dire qu'elle ne serait pas rentrée à temps pour aller le chercher à l'école hier. Alors, on est allés nager et la veille (dimanche) on y était allés aussi. Et une fois dans l'eau, cet enfant ne veut plus en sortir. Je suis comme lui, une fois que c'est fait, je suis contente d'être dans la piscine et de pouvoir regarder les étoiles en même temps. Non, mais quand même, faut apprécier cette immense chance, il y a peu de piscines extérieures accessibles toute l'année à Montréal et j'en ai une dans mon gym! Et le plus extraordinaire c'est qu'on y était seuls tous les deux et dimanche et hier soir, Petit-fils et moi. J'avais apporté son pyjama et je l'ai mis au lit en rentrant. Un brossage de dents, un pipi, une histoire plus tard et il s'est endormi instantanément.

Au retour de l'école ce matin, je suis allée prendre un café dans le coin et quand je suis rentrée à la maison, j'ai regardé la liste de choses à faire, je l'ai mise de côté et n'y ai pas retouché. Et j'ai décidé de ne pas me sentir coupable. J'avais dit que j'allais au gym tous les jours. Pas aujourd'hui. Pas grave. Si je fais six jours sur sept, c'est tout de même très bien. Et hier, il y avait eu une heure et demi de yoga le matin avant la baignade du soir.

Alors, j'ai fait quoi aujourd'hui? Pas grand chose.

La journée n'est pas finie, je sais, mais je ne bouge plus.

Demain sera un autre jour.

dimanche 3 novembre 2013

Voter

C'est un devoir civique. Si on veut briser le cynisme ambiant face à la politique, c'est essentiel d'au moins s'exprimer. C'est un droit et un privilège. J'ai été élevée dans l'importance du vote, j'ai tenté de transmettre cette valeur à mes enfants. Totalement réussi pour mon fils, très impliqué en politique et plein d'idéaux. Ma plus vieille a d'autres chats à fouetter avec sa maladie à gérer. Ma fille du milieu est à New-York et n'a pas voté par anticipation. Fail. Mais elle a voté aux autres élections depuis sa majorité. Ma plus jeune ne sait pas pour qui voter. Je la comprends pas mal car cette fois, je change d'idée à chaque jour, mais là, mon idée est finalement faite et j'appuie le même candidat que le Devoir.

samedi 2 novembre 2013

Enfants et Ipad

J'en ai deux qui dorment sur un matelas gonflable dans mon salon. Des petits. Quatre et sept ans. Petit-fils et l'enfant de l'ami de Dix-neuf ans. Il a la garde à temps plein. Ils sont sortis. Je garde les deux petits. Ils s'entendent bien et dorment à poings fermés. Et moi je lis La Presse et je pense à m'acheter un Ipad. Faut être de son temps. Et si c'est si fantastique et simple qu'on le dit, je l'offrirai à ma mère. Si on lui demande si elle en veut un, elle dit non mais comme elle ne sait pas vraiment de quoi on parle, c'est normal. Ce serait bien pour elle, elle pourrait recevoir des photos et nouvelles de toute la famille, lire la Presse+, faire des recherches. Elle n'a pas l'internet alors je prendrais un Ipad avec possibilité de forfait. Après Cinémania, j'achète un Ipad, le nouveau, tout mince et beau.

vendredi 1 novembre 2013

Premier novembre

Le nouveau régime ne me convient pas. Je ne le suis pas et je mange mal et trop et je prends donc du poids et moi quand j'en prends, j'en prends! Avec une rapidité fulgurante. J'ai tellement fait de régimes toute ma vie que mon corps ne guette que ça, une faille pour revenir au poids le plus haut. Et il se dépêche parce qu'il sait qu'il est pressé parce que je finis toujours par réagir. Alors, je n'affiche même pas ce que je pèse aujourd'hui. Je le ferai quand j'aurai reperdu.

Car on est le premier du mois et le premier est un excellent jour pour se lancer dans la nouveauté.

Alors, je surveille ce que je mange. Je le sais ce qu'il faut et ne faut pas manger depuis le temps. Et combien aussi. Je sais quoi faire, maintenant, il faut le faire.

La nouveauté n'est pas là, la nouveauté est dans les exercices que je m'imposerai à partir d'aujourd'hui. Je ne peux plus marcher beaucoup à cause de l'Épine de Lenoir, c'est un fait important dont je dois tenir compte. Si je veux que ça finisse par guérir, ce qui peut prendre plusieurs mois, il faut laisser reposer le pied et faire des étirements. Les montées du Mont-Royal et les grandes marches deviennent taboues.

À partir d'aujourd'hui, je m'engage solennellement auprès de moi-même (et de mes lecteurs  aussi, ça met plus de poids!) à fréquenter le gym tous les jours, sept jours sur sept.

Ce que j'y ferai variera, mais la bicyclette et la natation seront souvent au programme, que ça me plaise ou pas. Car pour l'instant, j'en parle mais je n'en fais pas. Ce sont pourtant les meilleurs exercices pour ménager mon talon douloureux.

Tiens, demain je vais chercher Petit-fils et on ira en piscine. Lui, il aime ça! Et aujourd'hui, ce sera bicyclette. Demain matin, cours de yoga habituel du samedi. Dimanche, piscine encore dans la piscine intérieure chez ma mère avec petit-fils. Je vais également essayer les cours de groupe du gym que je n'ai pas encore essayés. Plonger dans l'inconnu.

Alors, c'est mon programme du mois de novembre. Ça devrait également me faire passer à côté de la dépression saisonnière qui a tendance à m'affliger quand l'heure change.

Il y a Cinémania aussi qui commence le 7 novembre. J'ai un passeport. Que du bonheur!

Et l'opéra, et du théâtre et des spectacles d'enfants avec mon délicieux petit-fils.

Peindre l'appartement est remis à plus tard. Voilà. Et je m'en sens bien et soulagée.

jeudi 31 octobre 2013

Le petit Chaperon Rouge

Ma plus jeune a perdu sa carte d'assurance-maladie, ça fait longtemps et je ne l'aurais jamais su si je ne la lui avais pas demandée hier pour compléter des documents exigés par l'assurance-médicaments. Elle ne l'a plus et ne s'en inquiète aucunement, ne sait pas comment elle a pu la perdre et dans deux semaines, elle a pourtant un rendez-vous avec son nouveau médecin de famille.

Des détails? Oui, mais des détails qui en disent long sur le manque d'autonomie d'une jeune femme de dix-neuf ans.

Pleurer sur son sort et sur le mien? Bien sûr que non. Je l'accompagnerai à la régie de l'assurance-maladie, pas parce que je suis couveuse, parce que remplir adéquatement des formulaires est au-dessus de ses capacités. Pour le moment? Pour le moment ou pour toujours, on verra ça un jour à la fois.

Elle a recommencé l'école lundi, je l'ai peu vue, lundi soir couchée chez son ami qu'il ne faut pas appeler son chum, avant-hier chez une amie et hier rentrée tard après avoir visité Vingt-deux ans. Elle est revenue de chez sa soeur avec un costume d''Halloween car même dans les écoles pour adultes, ils fêtent l'Halloween. Elle sera déguisée en Petit Chaperon Rouge, je la regardais costumée et mausus que je trouvais que le costume la représentait bien. Un peu innocente, charmante, qui ne se méfie pas des loups et aime cueillir distraitement des fleurs tout en adorant de tout son coeur si pur sa Mère-Grand et toujours prête à lui rendre service. C'est elle tout craché.

Vingt-deux ans qui est maintenant sur le chômage s'en va à New-York en fin de semaine. Elle a fait plein de tentatives détournées pour avoir la voiture, mais je tiens bon. J'irai chercher samedi après mon yoga, Petit-fils qui passe maintenant toutes ses fins de semaine chez son papa. Il va bien, me dit-on, et il adore l'école. On ira se promener dans les bibliothèques et les musées et les piscines, des endroits peu fréquentés par ses parents. Il couche chez moi.  J'ai hâte!

mercredi 30 octobre 2013

Poids

Je ne  maigris pas. J'ai un beau livre à suivre. Le matin, je lis ce que je dois manger dans la journée et je mange tout autre chose. Alors, tout est normal. Je ne suis pas découragée. Heureusement. J'ai confiance que je ne vais pas rester comme ça et que ça va de soi. Je ne suis plus faite pour peser 174 livres, ce n'est plus moi. J'ai hâte de me retrouver. Ça s'en vient.

mardi 29 octobre 2013

Écrire

Ça me fait du bien d'écrire. Je me sens connectée. Avec moi. Mes doigts qui courent sur le clavier, mon cerveau toujours plein qui se déverse dans les mots. On travaille ça en yoga, avec ma prof préférée, se vider le cerveau. Très difficile pour moi. Se concentrer sur l'air qui entre et sort des narines et sur rien d'autre, les yeux fermés, en introspection. On tient cinq minutes et je trouve ça long mais moins long qu'au début. Il y a donc progrès.

Garage encore aujourd'hui. Pour mes pneus d'hiver. Cette voiture est une occupation à temps plein. Et Costco m'a recalée hier, renvoyée comme une lépreuse, coupable de ne pas avoir acheté mes pneus chez eux. Je voulais profiter de leurs services parce qu'ils gonflent les pneus à l'azote et c'est pratique, parce qu'on n'y touche plus et comme c'est ce que je fais de toutes façons, ne pas regonfler mes pneus avant six mois, tout en sachant qu'il faut le faire une fois par mois, le gonflage à l'azote me semblait fait sur mesure pour moi.

Cours de yoga de la jeune prof compétente ce midi. Vieilles élèves antipathiques. On s'en fout. On a chaud, on travaille fort et tout est trop vite dans ce cours mais ça aussi, je m'en fous. Et puis, je veux du cardio, j'en ai! Mais elle explique bien, est prudente quand il faut défaire les postures assez acrobatiques dans lesquelles elle nous entraîne habilement. Des fois je remets mes lunettes (je les enlève en yoga) pour voir dans le miroir si c'est bien moi qui ai le corps torturé dans des poses étranges. J'aime souffrir en yoga parce que cette souffrance a une fin et qu'on se sent tellement bien après. Pas comme la souffrance de ma maudite épine de Lenoir qui s'aggrave au lieu de s'améliorer. Je pense que d'ignorer le mal et de marcher dessus comme s'il n'était pas là a empiré l'inflammation et je me vois obligée de passer à une autre stratégie: laisser reposer ce pied et travailler le corps autrement. C'est ce que je tentais de faire au début et que j'avais laissé tomber. L'idée étant de nager et pédaler au lieu de marcher mais j'ai peu longtemps nagé et pédalé. Faut reprendre.

Entraîneur de demain remis à jeudi car j'accompagne ma mère chez l'orl. Depuis que j'ai la voiture, elle me demande plus souvent. Excellent. Je suis ravie de lui rendre service.

vendredi 25 octobre 2013

Le pied sur le frein

Mon titre reste dans le thème des chars. Pas fini avec ma voiture, là, faut s'occuper des pneus d'hiver. J'étais bien contente de reprendre mon bolide à ma fille mais s'ajoutent plein d'inconvénients à ce retour de la voiture dans mon stationnement! Elle va venir voir ma mère dimanche avec son fils ce qui implique que je pars tôt le dimanche pour aller chercher le fils qui réside chez le père la fin de semaine et ensuite la fille et hop! chez ma mère! Et même chose au retour. Et puis, je prendrai son lavage en passant et elle ne sera pas là pour le faire. Une tâche de plus. Avant, elle venait me chercher le dimanche, montait ses sacs et mettait elle-même la laveuse en marche. Des détails, des détails, je sais mais chacune de nos décisions a des implications. C'est la vie. On décide et on assume. Ou bien, on ne décide rien et on attend que la vie décide pour nous. Pas bon en général. Faut s'assumer.

Le lien avec le pied sur le frein? Et bien, j'ai des projets de diverses natures qui mijotent mais je pense toujours que je les mettrai en branle quand mon condo sera en ordre, repaint et décoré. C'est fou hein? Le plus fou, c'est que je ne peinture pas, que je ne décore pas et que je ne suis jamais là et que quand j'y suis, je suis à l'ordi. Alors, je ne vois pas très bien comment ce condo va se peindre et se décorer tout seul! Mais on dirait que c'est seulement maintenant, ce matin, que je le réalise.

Je me freine donc moi-même dans mes projets.

Réalisation.

Action?

Laquelle?

Laisser le condo tel quel et réaliser mes projets?

Me botter le derrière et aller acheter de la peinture?

Il n'en dépend que de moi. En attendant, je prends mon super char vérifié jusqu'au moindre boulon et je vais fouiner au Costco. J'aime ça fouiner au Costco.