mardi 5 novembre 2013

Rien

Ce matin, je suis allée conduire Petit-fils à son école. Sa mère m'avait appelée des États-Unis pour me dire qu'elle ne serait pas rentrée à temps pour aller le chercher à l'école hier. Alors, on est allés nager et la veille (dimanche) on y était allés aussi. Et une fois dans l'eau, cet enfant ne veut plus en sortir. Je suis comme lui, une fois que c'est fait, je suis contente d'être dans la piscine et de pouvoir regarder les étoiles en même temps. Non, mais quand même, faut apprécier cette immense chance, il y a peu de piscines extérieures accessibles toute l'année à Montréal et j'en ai une dans mon gym! Et le plus extraordinaire c'est qu'on y était seuls tous les deux et dimanche et hier soir, Petit-fils et moi. J'avais apporté son pyjama et je l'ai mis au lit en rentrant. Un brossage de dents, un pipi, une histoire plus tard et il s'est endormi instantanément.

Au retour de l'école ce matin, je suis allée prendre un café dans le coin et quand je suis rentrée à la maison, j'ai regardé la liste de choses à faire, je l'ai mise de côté et n'y ai pas retouché. Et j'ai décidé de ne pas me sentir coupable. J'avais dit que j'allais au gym tous les jours. Pas aujourd'hui. Pas grave. Si je fais six jours sur sept, c'est tout de même très bien. Et hier, il y avait eu une heure et demi de yoga le matin avant la baignade du soir.

Alors, j'ai fait quoi aujourd'hui? Pas grand chose.

La journée n'est pas finie, je sais, mais je ne bouge plus.

Demain sera un autre jour.

dimanche 3 novembre 2013

Voter

C'est un devoir civique. Si on veut briser le cynisme ambiant face à la politique, c'est essentiel d'au moins s'exprimer. C'est un droit et un privilège. J'ai été élevée dans l'importance du vote, j'ai tenté de transmettre cette valeur à mes enfants. Totalement réussi pour mon fils, très impliqué en politique et plein d'idéaux. Ma plus vieille a d'autres chats à fouetter avec sa maladie à gérer. Ma fille du milieu est à New-York et n'a pas voté par anticipation. Fail. Mais elle a voté aux autres élections depuis sa majorité. Ma plus jeune ne sait pas pour qui voter. Je la comprends pas mal car cette fois, je change d'idée à chaque jour, mais là, mon idée est finalement faite et j'appuie le même candidat que le Devoir.

samedi 2 novembre 2013

Enfants et Ipad

J'en ai deux qui dorment sur un matelas gonflable dans mon salon. Des petits. Quatre et sept ans. Petit-fils et l'enfant de l'ami de Dix-neuf ans. Il a la garde à temps plein. Ils sont sortis. Je garde les deux petits. Ils s'entendent bien et dorment à poings fermés. Et moi je lis La Presse et je pense à m'acheter un Ipad. Faut être de son temps. Et si c'est si fantastique et simple qu'on le dit, je l'offrirai à ma mère. Si on lui demande si elle en veut un, elle dit non mais comme elle ne sait pas vraiment de quoi on parle, c'est normal. Ce serait bien pour elle, elle pourrait recevoir des photos et nouvelles de toute la famille, lire la Presse+, faire des recherches. Elle n'a pas l'internet alors je prendrais un Ipad avec possibilité de forfait. Après Cinémania, j'achète un Ipad, le nouveau, tout mince et beau.

vendredi 1 novembre 2013

Premier novembre

Le nouveau régime ne me convient pas. Je ne le suis pas et je mange mal et trop et je prends donc du poids et moi quand j'en prends, j'en prends! Avec une rapidité fulgurante. J'ai tellement fait de régimes toute ma vie que mon corps ne guette que ça, une faille pour revenir au poids le plus haut. Et il se dépêche parce qu'il sait qu'il est pressé parce que je finis toujours par réagir. Alors, je n'affiche même pas ce que je pèse aujourd'hui. Je le ferai quand j'aurai reperdu.

Car on est le premier du mois et le premier est un excellent jour pour se lancer dans la nouveauté.

Alors, je surveille ce que je mange. Je le sais ce qu'il faut et ne faut pas manger depuis le temps. Et combien aussi. Je sais quoi faire, maintenant, il faut le faire.

La nouveauté n'est pas là, la nouveauté est dans les exercices que je m'imposerai à partir d'aujourd'hui. Je ne peux plus marcher beaucoup à cause de l'Épine de Lenoir, c'est un fait important dont je dois tenir compte. Si je veux que ça finisse par guérir, ce qui peut prendre plusieurs mois, il faut laisser reposer le pied et faire des étirements. Les montées du Mont-Royal et les grandes marches deviennent taboues.

À partir d'aujourd'hui, je m'engage solennellement auprès de moi-même (et de mes lecteurs  aussi, ça met plus de poids!) à fréquenter le gym tous les jours, sept jours sur sept.

Ce que j'y ferai variera, mais la bicyclette et la natation seront souvent au programme, que ça me plaise ou pas. Car pour l'instant, j'en parle mais je n'en fais pas. Ce sont pourtant les meilleurs exercices pour ménager mon talon douloureux.

Tiens, demain je vais chercher Petit-fils et on ira en piscine. Lui, il aime ça! Et aujourd'hui, ce sera bicyclette. Demain matin, cours de yoga habituel du samedi. Dimanche, piscine encore dans la piscine intérieure chez ma mère avec petit-fils. Je vais également essayer les cours de groupe du gym que je n'ai pas encore essayés. Plonger dans l'inconnu.

Alors, c'est mon programme du mois de novembre. Ça devrait également me faire passer à côté de la dépression saisonnière qui a tendance à m'affliger quand l'heure change.

Il y a Cinémania aussi qui commence le 7 novembre. J'ai un passeport. Que du bonheur!

Et l'opéra, et du théâtre et des spectacles d'enfants avec mon délicieux petit-fils.

Peindre l'appartement est remis à plus tard. Voilà. Et je m'en sens bien et soulagée.

jeudi 31 octobre 2013

Le petit Chaperon Rouge

Ma plus jeune a perdu sa carte d'assurance-maladie, ça fait longtemps et je ne l'aurais jamais su si je ne la lui avais pas demandée hier pour compléter des documents exigés par l'assurance-médicaments. Elle ne l'a plus et ne s'en inquiète aucunement, ne sait pas comment elle a pu la perdre et dans deux semaines, elle a pourtant un rendez-vous avec son nouveau médecin de famille.

Des détails? Oui, mais des détails qui en disent long sur le manque d'autonomie d'une jeune femme de dix-neuf ans.

Pleurer sur son sort et sur le mien? Bien sûr que non. Je l'accompagnerai à la régie de l'assurance-maladie, pas parce que je suis couveuse, parce que remplir adéquatement des formulaires est au-dessus de ses capacités. Pour le moment? Pour le moment ou pour toujours, on verra ça un jour à la fois.

Elle a recommencé l'école lundi, je l'ai peu vue, lundi soir couchée chez son ami qu'il ne faut pas appeler son chum, avant-hier chez une amie et hier rentrée tard après avoir visité Vingt-deux ans. Elle est revenue de chez sa soeur avec un costume d''Halloween car même dans les écoles pour adultes, ils fêtent l'Halloween. Elle sera déguisée en Petit Chaperon Rouge, je la regardais costumée et mausus que je trouvais que le costume la représentait bien. Un peu innocente, charmante, qui ne se méfie pas des loups et aime cueillir distraitement des fleurs tout en adorant de tout son coeur si pur sa Mère-Grand et toujours prête à lui rendre service. C'est elle tout craché.

Vingt-deux ans qui est maintenant sur le chômage s'en va à New-York en fin de semaine. Elle a fait plein de tentatives détournées pour avoir la voiture, mais je tiens bon. J'irai chercher samedi après mon yoga, Petit-fils qui passe maintenant toutes ses fins de semaine chez son papa. Il va bien, me dit-on, et il adore l'école. On ira se promener dans les bibliothèques et les musées et les piscines, des endroits peu fréquentés par ses parents. Il couche chez moi.  J'ai hâte!

mercredi 30 octobre 2013

Poids

Je ne  maigris pas. J'ai un beau livre à suivre. Le matin, je lis ce que je dois manger dans la journée et je mange tout autre chose. Alors, tout est normal. Je ne suis pas découragée. Heureusement. J'ai confiance que je ne vais pas rester comme ça et que ça va de soi. Je ne suis plus faite pour peser 174 livres, ce n'est plus moi. J'ai hâte de me retrouver. Ça s'en vient.

mardi 29 octobre 2013

Écrire

Ça me fait du bien d'écrire. Je me sens connectée. Avec moi. Mes doigts qui courent sur le clavier, mon cerveau toujours plein qui se déverse dans les mots. On travaille ça en yoga, avec ma prof préférée, se vider le cerveau. Très difficile pour moi. Se concentrer sur l'air qui entre et sort des narines et sur rien d'autre, les yeux fermés, en introspection. On tient cinq minutes et je trouve ça long mais moins long qu'au début. Il y a donc progrès.

Garage encore aujourd'hui. Pour mes pneus d'hiver. Cette voiture est une occupation à temps plein. Et Costco m'a recalée hier, renvoyée comme une lépreuse, coupable de ne pas avoir acheté mes pneus chez eux. Je voulais profiter de leurs services parce qu'ils gonflent les pneus à l'azote et c'est pratique, parce qu'on n'y touche plus et comme c'est ce que je fais de toutes façons, ne pas regonfler mes pneus avant six mois, tout en sachant qu'il faut le faire une fois par mois, le gonflage à l'azote me semblait fait sur mesure pour moi.

Cours de yoga de la jeune prof compétente ce midi. Vieilles élèves antipathiques. On s'en fout. On a chaud, on travaille fort et tout est trop vite dans ce cours mais ça aussi, je m'en fous. Et puis, je veux du cardio, j'en ai! Mais elle explique bien, est prudente quand il faut défaire les postures assez acrobatiques dans lesquelles elle nous entraîne habilement. Des fois je remets mes lunettes (je les enlève en yoga) pour voir dans le miroir si c'est bien moi qui ai le corps torturé dans des poses étranges. J'aime souffrir en yoga parce que cette souffrance a une fin et qu'on se sent tellement bien après. Pas comme la souffrance de ma maudite épine de Lenoir qui s'aggrave au lieu de s'améliorer. Je pense que d'ignorer le mal et de marcher dessus comme s'il n'était pas là a empiré l'inflammation et je me vois obligée de passer à une autre stratégie: laisser reposer ce pied et travailler le corps autrement. C'est ce que je tentais de faire au début et que j'avais laissé tomber. L'idée étant de nager et pédaler au lieu de marcher mais j'ai peu longtemps nagé et pédalé. Faut reprendre.

Entraîneur de demain remis à jeudi car j'accompagne ma mère chez l'orl. Depuis que j'ai la voiture, elle me demande plus souvent. Excellent. Je suis ravie de lui rendre service.

vendredi 25 octobre 2013

Le pied sur le frein

Mon titre reste dans le thème des chars. Pas fini avec ma voiture, là, faut s'occuper des pneus d'hiver. J'étais bien contente de reprendre mon bolide à ma fille mais s'ajoutent plein d'inconvénients à ce retour de la voiture dans mon stationnement! Elle va venir voir ma mère dimanche avec son fils ce qui implique que je pars tôt le dimanche pour aller chercher le fils qui réside chez le père la fin de semaine et ensuite la fille et hop! chez ma mère! Et même chose au retour. Et puis, je prendrai son lavage en passant et elle ne sera pas là pour le faire. Une tâche de plus. Avant, elle venait me chercher le dimanche, montait ses sacs et mettait elle-même la laveuse en marche. Des détails, des détails, je sais mais chacune de nos décisions a des implications. C'est la vie. On décide et on assume. Ou bien, on ne décide rien et on attend que la vie décide pour nous. Pas bon en général. Faut s'assumer.

Le lien avec le pied sur le frein? Et bien, j'ai des projets de diverses natures qui mijotent mais je pense toujours que je les mettrai en branle quand mon condo sera en ordre, repaint et décoré. C'est fou hein? Le plus fou, c'est que je ne peinture pas, que je ne décore pas et que je ne suis jamais là et que quand j'y suis, je suis à l'ordi. Alors, je ne vois pas très bien comment ce condo va se peindre et se décorer tout seul! Mais on dirait que c'est seulement maintenant, ce matin, que je le réalise.

Je me freine donc moi-même dans mes projets.

Réalisation.

Action?

Laquelle?

Laisser le condo tel quel et réaliser mes projets?

Me botter le derrière et aller acheter de la peinture?

Il n'en dépend que de moi. En attendant, je prends mon super char vérifié jusqu'au moindre boulon et je vais fouiner au Costco. J'aime ça fouiner au Costco.

jeudi 24 octobre 2013

Blablabla

Vu l'entraîneur ce matin. Je suis arrivée là en boitant (mon épine de Lenoir!) et avec un début de mal de dos. J'en suis sortie en boitant encore (ben quoi, il ne fait pas de miracle, l'entraîneur!) mais avec le dos solidifié et une bonne fatigue physique accompagnée d'énergie morale. Pas si mal! J'ai déjà mon auto et je viens de manger le repas prescrit dans mon nouveau régime qui s'appelle "Shred revolutionary diet. 6 weeks 4 inches 2 sizes" et j'interdis à mes lecteurs/trices de rire de moi!

J'aime ça les diètes et les nouvelles diètes et les programmes qui te disent quoi manger et combien et quand. J'ai un petit sourire en coin cependant et comme ce n'est pas ma première fois, je suis modérée. Je pesais 171.4 livres ce matin. Si ça va en descendant et même tranquillement en descendant et si je pèse moins de 166 livres lors de mon rendez-vous médical de début janvier, je serai heureuse et satisfaite. Et si c'est encore moins, je sauterai de joie évidemment.

Mon but ultime serait de peser 150 livres. Un jour.

Le programme Shred écrit par un doc, prescrit plein de petits repas et collations par jour. On ne reste jamais plus de trois heures sans manger. Et malgré ça , je réussis à avoir faim quand même! Et puis, du cardio six jours sur sept. Pas vraiment commencé ça encore, le cardio. C'est dans mes plans. Demain.

mercredi 23 octobre 2013

Histoire de char

J'ai été arrêtée par la police lundi après-midi. Je venais d'aller conduire 22 ans chez elle, on était allées manger des crêpes chez ma mère faites par les habiles mains de son chum. Des crêpes, du sirop d'érable pur et du café... instantané! C'est ça qu'ils boivent, ma mère et son chum, du café instantané.

On a beaucoup parlé. Il y a de la chicane dans la famille. Intéressant. Ben oui, il y a quelque chose d'intéressant dans le fait que six soeurs qui ont entre quatre-vingts et quatre-vingt-onze ans se chicanent. Tant qu'il y a de la vie, il y a ... de la chicane? 

Je rentrais donc au volant de mon jeune bolide de onze ans quand la police m'interpelle. Vos feux de freinage sont brûlés, madame. Je ne le savais évidemment pas, je ne vérifie pas ça des feux de freinage. Il voit bien que je suis l'innocence en personne et me donne un 48 heures. Mais sur le papier en question, il est écrit "vérification mécanique". Je dois faire réparer ce qu'il y a à réparer et ensuite me rendre à un garage mandataire de la SAAQ pour faire vérifier que tout va bien. D'accord. Simple.

Je me rends donc chez mon garagiste de quartier. L'ancien quartier, je suis fidèle, moi. Il me dit qu'il va tout bien regarder et de ne pas m'inquiéter. Je le paie...  888.88$! Oui, ce sont les vrais chiffres. Il a changé les freins avant et arrière et d'autres affaires en plus de la mise au point d'hiver que j'ai fait faire tant qu'à être là. Il me dit que tout est beau.

Ce matin, j'avais rendez-vous dans le garage mandataire. Ce que je n'avais pas bien compris, c'est que le garage mandataire vérifie tout jusqu'à la moindre virgule. Chaque boulon est vérifié, chaque tube, chaque ...  ben tout, quoi, je ne m'y connais pas assez en mécanique pour vous décrire toutes les petites gugusses qui n'étaient pas parfaites ou conformes à cette inspection plus que minutieuse. Il m'en nomme tellement que, désespérée, je finis par lui dire que si ça dépasse mille dollars, je lui laisse l'auto, je l'abandonne lâchement et je me sauve.

Quelle naïve et innocente je peux bien être! Évidemment, le garagiste mandataire s'est arrangé pour que les réparations soient un petit peu en bas de mille dollars. Pas fou, pas fou!

Ils gardent ma bagnole deux jours et se chargent d'envoyer les papiers à la police et à la SAAQ. J'aurai même une vignette obligatoire et que je dois payer aussi prouvant que la voiture a bien subi une inspection complète.

Quand je dis que je leur laissais mon auto, si je ne faisais par réparer, je n'avais pas d'autre choix de toutes façons car sinon ce garage mandataire ne me délivrait pas le certificat de conformité.

Le char sera prêt demain soir.

dimanche 20 octobre 2013

Enfants et forme

Je lis le blogue "Les imparfaites" que j'aime beaucoup. Elles ont l'art de semer la controverse en disant simplement sans détours ce qu'elles pensent. Dans leur dernier billet (vous le lirez), il y a cette jeune maman ravissante, avec des abdos musclés et une taille fine, qui pose avec ses trois enfants de moins de trois ans et dit "Quelle est votre excuse?"

Et elle a raison! Les enfants sont l'excuse par excellence pour un peu tout: se laisser aller, ne plus sortir, se plaindre, mal manger. Je le sais, je les ai utilisés moi aussi. Quatre enfants et les gens sont impressionnés et ils te laissent tranquille. Ça marche même avec un seul!

Je n'en ai plus d'enfants à la maison (ou si peu!) et c'est tout aussi difficile de faire de l'exercice et de bien manger! Pour ce qui est de manger, non, c'est plus facile de bien manger et de manger moins parce que je n'ai pas la pression constante des trois repas par jour et du frigo plein. Je n'ai plus l'impression de passer ma vie dans les épiceries, Ça aide. Je suis d'ailleurs plus mince (ou moins grosse!) que lorsque mes enfants étaient petits.

Une chose que je ferais différemment avec ce que je sais. Je ne servirais plus de desserts. Je pense que j'en faisais supposément pour mes enfants mais en réalité c'était pour le plaisir que moi je retirais à en manger. Les enfants mangent ce qui est là. Des fruits pour dessert, c'est très bien et on n'a pas besoin d'autre chose.

Ceci dit, j'en engendré des minces. La plus jeune vient de perdre dix livres, ce qui est beaucoup quand on ne mesure que cinq pieds deux (c'est la plus petite en âge et en grandeur!) et elle entre maintenant dans la catégorie minceur, comme les autres. Elle a perdu ce poids sans efforts, tout simplement en vivant de plus en plus chez son chum. Gênée de se prendre une deuxième ou troisième assiette comme elle faisait chez moi, je suppose.

La maman de petit-fils, elle, a une taille mannequin. Longue. Une très jolie fille. Sa technique? Ne déjeune pas, ne dîne pas souvent et mange quand elle a vraiment vraiment faim. Quelques bouchées. Pas certaine qu'elle mange santé mais qu'en sais-je vraiment? Je ne la suis pas. Elle boit pas mal d'alcool quand elle sort, le digère mal et vomit souvent. Bref, un longiligne mannequin plus ou moins en santé. Mais c'est ma perception et elle est peut-être bien plus en santé que bien du monde. Elle cuisine pour petit-fils et est même une excellente cuisinière.

Ma grande qui a des problèmes de santé mentale et prend plein de médicaments dont une injection mensuelle, n'a pas grossi. Elle avait l'air anorexique avant, plus maintenant, mais elle n'est pas grosse du tout. C'est surprenant parce que l'effet secondaire le plus répandu des antipsychotiques de nouvelle génération est la prise de poids spectaculaire. Elle a été épargnée. Tant mieux.

Parlant de maladie mentale, je suis allée voir Tryptique de Robert Lepage hier et c'est le sujet principal du film. Gris et remarquablement bien joué, je ne recommande pourtant pas le film. J'en ai un peu beaucoup assez des films tristes et désespérés avec des lueurs d'espoir. Je veux plus que des lueurs, je veux me divertir. Je cherche des films drôles. J'ai trop pleuré et soupiré au cinéma. Je veux rire et m'éclater. Je cherche donc des films éclatants et lumineux et c'est très rare.

Mon fils est mince et il l'a toujours été. Un enfant qui adorait les épinards, j'ai plein de photos de lui bébé qui en mange à pleines mains! Sa femme aussi est grande et mince. Une autre qui mange peu et du bout des lèvres comme Maman de Petit-fils. Elles s'entendent d'ailleurs très bien.

jeudi 17 octobre 2013

Défi terminé

C'était mon trentième jour sans alcool hier. Je peux donc boire du vin au souper ce soir. Même pas certaine que je le fasse. Une bouteille ouverte, c'est beaucoup pour moi toute seule. Pas gaspilleuse, une fois ouverte, je vais boire tous les jours pour la finir. Solution, simple: les demi-bouteille. Ou bien congeler une portion de la grande bouteille. Le vin se congèle très bien sans en être altéré. En attendant de voir ce que je ferai, je ne boirai probablement pas aujourd'hui!

Je m'en vais faire une grosse épicerie au Costco avec ma grande fille. Je fais ça une fois par mois. Ça me dérange qu'elle soit pauvre. En fait, la pauvreté de mes filles (mon fils se débrouille très bien) est un frein à mes voyages. Un voyage, c'est la moitié de leurs revenus de l'année et des fois plus de la moitié. Gênant.

mardi 15 octobre 2013

Yoga et cinéma et ménage

C'est ma vie ces jours-ci. Mon frigo est vraiment vide. J'adore ça. Je ressens alors un grand sentiment de liberté. Je vais tout acheter à mesure. Pas d'excès donc. Ma fille de dix-neuf ans n'est à peu près plus ici et quand elle y sera j'achèterai à mesure pour elle aussi. Yoga ce midi avec la jeune prof qui nous fait suer, dans le bon sens du terme! Très cardio son cours. J'ai essayé la semaine passée et j'ai trouvé ça dur mais je retourne. C'est bien la difficulté, se pousser et être fière de soi. Ça implique avoir hâte que le cours finisse quelques minutes après qu'il soit commencé! Mais j'assume ça aussi. J'observe et je laisse passer, comme dirait mon autre prof de yoga, celle qui est zen et spirituelle. Je vais voir "Chez Lise" ce soir, film documentaire sur des gens qui souffrent de maladie mentale et Lise qui les héberge. Je vais bien.

lundi 14 octobre 2013

Une femme libre et les hommes

Comme je sais faire deux choses en même temps, hier, j'ai visualisé de multiples profils d'hommes et de femmes également de mon âge sur Réseau contact tout en regardant Tout le monde en parle. Mes constatations: il y a énormément de femmes et il y a peu d'hommes. Plusieurs femmes de soixante ans en ont l'air de quarante, c'est hallucinant. Et minces et allant au gym cinq fois par semaine en plus. Chose certaine, la vieillesse ne rejoint pas encore les femmes de cet âge. Alors, elles ont des profils époustouflants, de ravissantes coupes de cheveux, on les voit en croisière, en haut d'une montagne, à la plage, en habit-tailleur car elles ont également des carrières épanouissantes. Et toutes, elles voudraient bien un homme et un homme bien pour les accompagner au concert et en voyage.

Les hommes? Ils sont rares et cherchent souvent une femme plus jeune. Il y a bien des hommes de soixante-dix ans que j'ai trouvé intéressants, peu, mais il y en a. Non, je ne les ai pas contactés.  Pas assez motivée, je crois.

Alors, je me retire de nouveau de la course dans laquelle j'étais entrée un peu à reculons. Si je ne pognais pas déjà à 55 ans, les choses ne se sont pas améliorées cinq ans plus tard.

Je m'étais inscrite au départ pour encourager mon amie de 65 ans qui elle, en veut un chum et le dit et le désire et soupire et est prête à faire des efforts pour. Depuis trois mois qu'elle est là, avec photo et en ayant payé en plus, elle a eu un seul rendez-vous et le gars ne s'est pas présenté! On parle ici d'une jolie femme, mince et en santé, retraitée de la ville de Montréal qui fait de la rénovation immobiliaire de ses mains dans des maisons qu'elle achète. Pas n'importe qui!

Suis-je amère, aigrie, frustrée et mal baisée? Mal baisée, oui, pas baisée du tout plutôt! Mais le reste des qualificatifs ne s'applique pas. Est malheureuse celle qui le veut et moi, je me veux heureuse. Je m'adapte depuis longtemps (cinq ans) à la situation, j'ai baisé énormément dans ma vie antérieure, alors j'en ai fait provision.

Je ne ferme aucune porte mais je ne vais certainement pas vivre dans l'espoir de rencontrer quelqu'un pour faire des projets. Mes projets, je me les fais maintenant. Avec des amies, avec mes filles, avec moi! On y reviendra.

J'étais allée au yoga ce matin. Prof absent. Et cet après-midi, festival du Nouveau Cinéma. La vie est belle, je suis belle et fantastique et moi je m'aime et c'est très bien comme ça.

dimanche 13 octobre 2013

Éblouie

par la lumière vive de l'automne. Heureuse de vivre en santé. Hier, j'ai monté la montagne malgré ma fichue épine de Lenoir. J'ai décidé de faire comme si la douleur n'existait pas. Je vais faire la même chose en yoga, ne plus éviter les positions sur un pied. Marcher comme avant. Si ça m'empire vraiment, j'ajusterai.

Brunch dominical avec ma mère. Aucun enfant ne s'est manifesté. C'est correct. Je suis dans un sprint d'exercice. Fait du bien au corps et au moral. J'essaie de nouveaux cours. Poids: 172 livres ce matin. C'est certain que ça descend bien plus lentement que ça ne monte! Mais ça descend et on va continuer comme ça. Et puis, je pesais 175.8 livres le 5 octobre. Une perte de 3.8 livres en huit jours, ce n'est pas rien.

Festival du Nouveau cinéma, encore là, ça me rend heureuse. Mais je n'irai pas avant le soir, je ne veux manquer aucun instant extérieur de cette journée magique d'automne.

jeudi 10 octobre 2013

Handicapée

Dix-neuf ans ne se débrouille pas si bien que ça. Elle fait des erreurs de jugement, ne sait pas compter, se fie aveuglément à ceux qui gagnent sa confiance et sa confiance se gagne facilement. Comme là, elle est dans la religion par-dessus la tête, me parle du diable et de l'enfer, bref, elle a été convertie par son nouvel ami. Nouvel ami qu'elle voit de moins en moins, elle est donc pas mal tout le temps ici, ne fait rien, dort, fait des achats compulsifs, ne mange pas ma nourriture santé, d'ailleurs je ne cuisine plus pour elle, j'en ai assez de cuisiner de toutes façons. Non, je ne maigris pas du tout, au contraire. Je m'en fous un peu, juste un peu. Me semble que j'ai des problèmes plus grands.

J'ai peur d'être prise pour la vie avec Dix-neuf ans et d'en parler encore quand elle deviendra Vingt-neuf ans et Trente-neuf ans ...   En fait, je crains de partir en voyage sans elle parce que j'ai peu confiance en ses capacités de débrouillardise et de simple bon sens. Je suis devenue négative et ses belles qualités, je les vois moins. J'ai l'impression que je dois rester pour la protéger.

 Vingt-deux ans qui appelle hier soir, son fils a vomi, elle n'a plus de couvertures. Les couvertures ont l'air bien plus importantes que l'enfant. Elle rappelle encore et encore. Tellement que je décide d'envoyer Dix-neuf ans lui porter des sacs de couchage en autobus. Je ne peux pas conduire le soir. Une heure d'autobus pour se rendre là, minimum, avec des gros bagages. Dix-neuf ans, qui a tout de même bon coeur, accepte. Mais une fois cette solution trouvée, Vingt-deux ans la rejette. Va se débrouiller autrement et me raccroche la ligne au nez. Elle voulait quoi au juste? La voiture probablement. Pas clair. Ce matin, elle me dit qu'elle doit aller acheter un lit chez Ikea pour Petit-fils et ça semble urgent. Et puis, ses draps pleins de vomi, elle fait quoi avec. Pas de laveuse chez Vingt-deux ans, elle fait son lavage ici. Rince-les et je vais aller les chercher, que je lui dis. Mais je n'offre pas de lui laisser la voiture. Je la conduirai au magasin si elle veut acheter un lit au petit. Sevrage.

mercredi 9 octobre 2013

Déprimée à mon tour

Pas une journée très rigolotte. Je devais aller au salon de l'emploi avec 22 ans, elle a annulé et curieusement, je suis déçue. Je pense que je manque de stimulation et que ma vie est plate. Je déteste la vie de maison et tout ce qui s'y rapporte. Même cuisiner est une grande corvée. Quand je dis et pense ça, la seule solution que je vois est de retourner travailler pour faire quelque chose d'utile. Or, je pense à ça aussi depuis dix ans, comme le désir d'atteindre mon poids santé, sans jamais m'y mettre. Quand j'ai quitté l'enseignement, c'était pour faire autre chose. Et plus le temps passe et plus je deviens une vieille travailleuse et moins je pense pouvoir et vouloir travailler de toutes façons. Alors j'écris là-dessus pour rien du tout vu que je ne mettrai jamais ce projet en branle. Je tourne en rond.

Je n'ose pas utiliser ma lampe anti-déprime parce que j'ai lu que c'était néfaste en cas de glaucome. Et comme je suis sur le bord du glaucome en plus de tous mes autres petits problèmes aux yeux.

24 ans et 19 ans sont parties ensemble aujourd'hui. La grande était là depuis au moins quinze minutes quand elle dit  à la plus jeune "Faudrait te dépêcher un peu, j'ai pas le droit d'être stationnée où je suis." Évidemment, elle avait déjà une contravention. Dans la pauvreté avec une contravention de 50$ à payer. Pas énervée du tout la fille, faut dire que ses médicaments la gardent plutôt calme, mais quand même, je me suis demandé un instant si elle n'était pas retournée à sa job payante. Je le lui ai demandé. Elle a nié. Mais si c'était le cas, elle nierait de toutes facons, elle ne va plus à l'école le soir, je le sais par son chum, mais avec moi, elle fait toujours semblant d'y aller.  

On est responsable de sa vie et si ça ne tourne pas rond, c'est notre faute, je sais tout ça. C'est de moi et de ma vie à moi dont je parle.

Et puis, je me sens seule et  ça aussi j'en suis évidemment responsable. On se grouille, la fille. on se grouille. Demain.

Je m'étais inscrite sur réseau contact pour y accompagner une amie au départ. Ça ne pognait pas fort pour elle, pour moi non plus évidemment vu que j'avais mis le minimum de texte requis et pas de photo. Mais voilà que j'ai étoffé mon profil et mis une photo récente. Je ne pogne plus du tout, rien, niet, nada. Je m'en doutais mais la confirmation est faite.

J'ai mal partout. Ce nouveau cours de yoga d'hier était très énormément musculaire. Portée par l'action qui m'entourait, j'ai voulu suivre et j'ai suivi. Des chaturangas (push-up yoguiques), j'en ai fait énormément. Aujourd' hui, j'étais déjà douloureuse pour mon entraînement avec mon super entraîneur. Il ne m'a pas ménagée et là, j'ai de la misère à marcher et à bouger les bras. Je suis épuisée et j'ai le goùt de rien. Sauf de prendre un verre, ce que je ne ferai pas. Et de manger, ce que je ferai certainement et la privation n'est pas au menu ce soir. Mais si je ne fais pas attention, je ne vais pas maigrir car l'exercice ne fait pas maigrir, je le sais trop bien. Dilemne.

mardi 8 octobre 2013

Déprimée

Non, non, ce n'est pas moi qui suis déprimée. Je vais même très bien. C'est Dix-neuf ans. Elle s'est couchée à dix-sept heures hier alors que je préparais le souper. Ne s'est jamais relevée. Finalement, elle est dans la douche. J'ai essayé de lui parler avec douceur. Rien. Je ne peux pas l'aider si je ne sais rien et si je ne sais pas de quel genre d'aide elle a besoin. Mutisme.

J'en sais un peu plus. Elle a une amie, une grande amie originaire des Philippines. Elle l'a connue à son école pour enfants en trouble grave d'apprentissage. Famille tricotée serrée et très religieuse. Je suis amie avec eux, j'étais, plutôt, quand les filles étaient jeunes. À force d'acharnement, leur fille a fini par terminer son secondaire et entrer au cegep. Par acharnement, j'entends des écoles privées non subventionnées à dix mille dollars par année, des tuteurs, des cours le samedi et tout l'été, aucun loisir sauf des cours de piano. Elle pouvait venir voir ma fille, mais pas en métro, ses parents la conduisaient chez moi et venaient la reprendre après, même à vingt ans.

Mais voilà qu'au cegep, la liberté est plus grande et il devient impossible de vérifier chacune de ses allées et venues. Elle s'est fait un chum. Inquiétude majeure chez les parents. Et elle s'est mise à mentir. J'ai participé un peu à ça, par omission. C'est arrivé qu'elle vienne ici et qu'elle sorte et que je la couvre un peu. En tout cas, je n'ai jamais parlé du chum et pourtant, il était là dans les sorties. Je me serais sentie délatrice et en même temps, j'aime beaucoup les parents de la jeune fille. Je les aime mais je ne suis pas de leur bord pour ce qui est de la virginité attendue jusqu'au mariage. Trop c'est trop.

Entendons-nous. Cette jeune fille est profondément aimée et gâtée aussi. Rien de trop beau. Des anniversaires fêtés dans des restaurants de qualité avec tous les frais payés pour les nombreux convives. Je le sais, j'étais invitée avec ma fille!

Et voilà qu'il y a quelques jours, la mère appelle et demande à parler à sa fille. Pas là sa fille et je le lui dis. Oupelaye! Inquiétude dans la voix de la mère. Elle lui avait dit qu'elle était chez nous et elle  ne répond pas à son cel. "Si j'ai des nouvelles, je vous rappelle aussitôt. Ma fille n'est pas ici pour le moment." que je lui dis en anglais (ils n'ont jamais vraiment appris le français).

Et le lendemain, Dix-neuf ans reçoit un téléphone de cette amie préférée qui lui dit être à l'hôpital et d'appeler sa mère pour plus de détails. On lui a enlevé son cel et elle n'a droit qu'aux visites de sa mère. Ma fille m'a demandé de téléphoner parce qu'elle n'est pas assez à l'aise en anglais au téléphone. Le numéro ne marche plus. La famille est déménagée cet été. Je pense que c'était pour éloigner leur fille du chum en la changeant de cegep (interprétation possiblement fausse). J'ai laissé un message sur le cel du père et il n'a pas rappelé. Le cel de la jeune n'est plus en service. On fait quoi? Ma fille est une amie fidèle. Elle est inquiète et catastrophée.

lundi 7 octobre 2013

Défi sans alcool

J'en suis à la vingtième journée. Facile mais ce soir, j'aimerais beaucoup ouvrir une bouteille de vin avec le super souper santé que j'ai prévu. Salade verte, kale revenu dans l'huile d'olive avec de l'ail (une recette de Pierre si je ne m'abuse), patate sucrée et filet de truite. Un peu de rouge serait délicieux avec ça. Mais non, je tiens. De l'eau minérale citronnée ce sera. Le défi se termine le 17 octobre et je commence vraiment à avoir hâte.

Exercice tous les jours mais exercice que j'aime. J'ai décidé de ne pas me précipiter dans un peu n'importe quoi et surtout pas n'importe quoi que je suis certaine de détester. Les recherches se contredisent. J'en ai lu une récente qui dit que pour faire baisser le cholestérol, rien ne vaut la musculation! Dans Passeport santé. Coudons. Ce que je retiens, c'est que faire ce qu'on aime paie à long terme car il y en a justement du long terme si on aime ça.

Voilà mon programme prévu de la semaine:

Lundi, yoga avec professeure 90 minutes (fait!)

Mardi, même chose, 60 minutes (nouveau prof que je vais essayer)

Mercredi, musculation avec entraîneur. Il a augmenté le niveau et je sors de là à moitié morte, ce qui est très bien. Je le paie pour me pousser. Merci entraîneur tortionnaire.

Jeudi, piscine.

Vendredi, yoga en salle avec professeur, 90 minutes (un autre nouveau professeur!)

Samedi, yoga en salle avec professeure, 75 minutes

Dimanche, musculation par moi-même au gym si j'ai le courage ou bien repos ou bien monter la montagne.

Il y a beaucoup de yoga? Oui! et j'aime ça comme ça! Le gym a ajouté de nouveaux cours de yoga et j'ai bien l'intention de les essayer.

Succès parental

Les parents de Petit-fils ne portent plus à terre. C'est qu'il est encensé à l'école. Bon comportement, enthousiasme, respect des règles, leadership, intérêt pour les activités, plein d'amis, sens de l'effort, attention développée, autonomie. En veux-tu, en vlà, il croule sous les compliments oraux et écrits (il a reçu une première communication, un genre de bulletin) tant de la part de la professeure que des éducateurs du service de garde.

La famille élargie y fait pour beaucoup et particulièrement l'autre grand-mère chez qui il vit toujours avec son papa. Mais les premiers responsables de cet enfant, ce sont bien ses jeunes parents et ils ont raison d'être fiers. Je le suis aussi. Et ça a été une excellente décision de leur part de l'envoyer à l'école à quatre ans au lieu de le laisser à la garderie. Il était prêt, c'est évident.

Je suis heureuse et rassurée. Moi, je m'occupe plus du côté culturel, parce que j'aime ça. On va voir des spectacles ensemble et on fréquente la bibliothèque. Il est curieux et attentif et c'est un grand plaisir de partager sa compagnie.

Ma fille a gagné son point. Elle s'en occupe la semaine et le père le prend toutes les fins de semaine. Ça va quand même très bien parce que je vais souvent le chercher la fin de semaine pour nos spectacles. Il a l'air heureux quand je vais le chercher et quand je le ramène aussi.

Et puis il y a de la souplesse dans l'arrangement de garde des parents. Ils se chicanent nettement moins, tout heureux qu'ils sont de leur succès parental!