vendredi 15 juillet 2011

Vingt-et-unième livre du défi

L'assimilande de Paul Laurendeau, ÉLP éditeurs, 2011, 117 pages

Il s'agit d'un petit roman, oui, mais qui m'a pris bien du temps. Pas simple le petit roman, ne serait-ce qu'au niveau du vocabulaire. Un dictionnaire est de mise, à moins que vous n'ayez une richesse de vocabulaire hors-du-commun.  Galimatias, robinsonnade, basoche, brimborion, cryptisme, phrasidoter,salmigondis, lexème et compagnie, l'auteur parsème ses écrits de mots riches et peu communs. Sauf... quand il s'agit d'un amoureux transi, Pierrot Béland qui, lui, tient des propos d'habitant dignes de l'époque du Survenant. Ou bien de Romuald Ricard, le nationaleux ou même du premier ministre du Québec qui ne dédaigne pas le "moé" et la "patente" "à planche".

Car c'est bien de langue dont il s'agit, d'une bébelle créée par des universitaires  et qui sera portée par une universitaire doctorante anglaise amoureuse de la langue française,Kimberley Parker. Cet objet se porte sur l'oreille et il permet d'apprendre instantanément une langue seconde, une seule à la fois, sinon gare aux maux de tête violents!

Nous apprendrons, par l'intermédiaire de la colocataire de Kimberley, Mélissa Dassou, que le glottophore (c'est le nom de l'objet), c'est de la dynamite! Et du même coup, j'appris que celui qui a donné son nom aux prestigieux prix Nobel, monsieur Nobel lui-même, était aussi l'inventeur de la dynamite! Ce petit roman est donc riche en enseignements divers, bien écrit, divertissant et en plus, il nous plonge indirectement dans les conflits linguistiques français-anglais et pan-canadiens. La langue, n'est-ce-pas un sujet éternel et universel chez nous?

jeudi 14 juillet 2011

La jeune maman

J'ai eu une demande en privé d'une lectrice que j'aime beaucoup et qui suit assidument les aventures de Vingt ans. Je lui réponds ici, ma fille étant une héroïne de mon blogue qui me vaut de multiples billets et ce n'est pas fini!

Lundi dernier, Vingt ans a eu une entrevue à Montréal en vue d'une affectation éventuelle dans cette belle grande ville que nous aimons tant et qui lui sauverait quatre heures de transport par jour! Elle a tellement bien performé que le changement fût immédiat. Vous avez sans doute constaté si je rends bien sa personnalité par écrit, que ma Vingt ans a du chien, du caractère, de l'assurance et qu'elle a réponse à tout et aussi qu'elle est vite sur le piton. Ces qualités étant recherchées dans son nouveau poste, elle l'a eu. Bingo! Hier, elle m'appelle extatique, elle adore. Plein de nouvelles responsabilités et on lui fait confiance. Bref, le bonheur. Et s'ensuit qu'elle prend son fils toute la fin de semaine et qu'elle va l'emmener au Parc Safari. J'en suis bouche bée. C'est que j'avais des plans moi aussi pour le môme chéri que j'ai intégré dans ma vie. Évidemment, je suis ravie de ce revirement de situation. C'est ce qui est mieux pour le petit, d'avoir une mère présente, c'est clair. Mais malgré tout.... je m'en ennuie un peu déjà de mon petit coco colérique et si charmant à ses heures, le petit frisé à sa grand-maman.

Mais le dénouement de cette histoire est positif, absolument. Que ma fille ait une vie professionnelle et maternelle et amoureuse épanouie, c'est ce que je souhaite de tout mon coeur. On veut tous voir nos enfants heureux. Du coup, je respire mieux.

lundi 11 juillet 2011

Vingtième livre du défi

Il faut tout d'abord préciser que je ne peux servir de modèle dans le défi que j'ai moi-même lancé! En effet, nous sommes maintenant à la 28e semaine et je n'en suis qu'au 20e livre.  Ce qui ne veut pas dire que je ne me rendrai pas à cinquante-deux livres, que non, que non! Il va falloir faire un sprint à un moment donné, aller vers des romans courts, il y en a tout plein, et en lire plusieurs dans la même semaine. Je suis capable de faire ça. Le plaisir de lire m'est revenu. C'est important et c'est énorme. Alors, je ne suis pas inquiète. Pas encore....

Secret Daughter, A novel by Shilpi Somaya Gowda
Harpers Collins, New-York, 2010, 346 pages

Le jeune étudiant de Mcgill qui habitait le premier étage est déménagé et il a laissé une pile de livres à donner dans une boîte sur le trottoir. Je me suis servie en lui écrivant un mot de remerciement. Voici le premier de ces livres qui m'étaient certainement prédestinés.

Le début est extrêmement dramatique. Trop me disais-je. Déjà je voulais décrocher. Sans mon défi, je l'aurais fait. Mais c'est cette tendance que je veux justement modifier. J'ai donc continué et je me suis prise au jeu. Ce n'est pas un grand roman, l'écriture est archi-simple, tout comme la psychologie des personnages. On dirait que c'est un livre fait pour devenir un film populaire. On écrit aussi pour ça maintenant.

En fait, je voulais déjà l'acheter ce livre en librairie parce qu'il parle d'adoption. Un couple de médecins stériles. Un couple d'Indiens archi-pauvres qui tuent leur première fille et donnent la deuxième à l'orphelinat avant d'avoir enfin leur fils et de déménager dans la grande ville, Mumbai. C'est l'histoire de ces deux familles qui est relatée. Leurs destins si différents, les tourments des uns, la misère des autres.

La jeune fille voudra retrouver ses parents biologiques et ira passer un an aux Indes, dans la famille de son père qui est d'origine indienne. L'auteure est une Canadienne scolarisée d'origine indienne qui a fait du bénévolat dans un orphelinat indien et vit maintenant aux États-Unis. Elle connaît donc les deux cultures et son regard est intéressant.

J'ai aimé ce livre. Ce n'est pas de la grande littérature mais il a finalement retenu mon intérêt jusqu'à la fin.

dimanche 10 juillet 2011

En direct des îles

Je suis incapable d'enlever le nom de La Dame des îles de mon blogroll. Ça  fera pourtant deux ans en septembre qu'elle a été assassinée et je ne l'ai jamais vue en personne. Mais on avait développé une amitié à travers nos blogues et surtout à travers une correspondance malicieuse où nous parlions de nos amours. Elle avait un sens de l'humour fin et était infiniment libre, heureuse, joyeuse. Savait s'indigner aussi et n'avait pas la langue (la plume?) dans sa poche. Je ne la connaissais que virtuellement et pourtant elle me manque.

samedi 9 juillet 2011

La mort

Je vais toujours au salon funéraire quand un ami proche ou pas si proche que ça perd un de ses parents. Parce que dans la détresse de la perte, le support des amis est une source de réconfort. J'étais contente de les serrer dans mes bras, mes amies et amis quand mon père est mort et  je veux rendre la pareille. Important. Rites de passage, rites de vie, rites de mort, rites d'amour.

vendredi 8 juillet 2011

Griserie

Trois verres de vin de quatre onces. Trois cent calories. Toutes parties mes 1400 calories de la journée et il est seulement 14h35. Mais je ne regrette rien. Non. Le reste de la journée, ce sera du thé vert. Le problème, c'est que je déteste le thé vert. J'en avais rapporté de Chine, du frais cueilli de très haute qualité et d'un prix faramineux. Des feuilles de thé vert de luxe. Me suis forcée pour en boire pendant trois semaines, convaincue que je renforçais mon système immunitaire pour le reste de ma vie. Ça a peut-être été le cas. Le coeur me levait à la fin. Donné mon deux cents dollars de thé aux amis qui m'accompagnaient en voyage en Chine, à la femme du couple, le mari étant comme moi, il détestait. Il est d'ailleurs énormément beaucoup comme moi ce mari. Est arrivé avec deux billets de cent dollars l'autre fois et me les a mis dans les mains. Pour que tu t'inscrives avec ta fille dans notre prochain voyage. J'aime ça voyager avec toi, qu'il a dit, si tu décides de ne pas venir, ça ne me dérange pas du tout de perdre mon deux cent dollars. J'ai évidemment refusé. C'est avec eux que nous allons au Vietnam. Mais ils ont déjà réservé un autre voyage au printemps 2012.

Ma fille de 22 ans recommence à entendre des voix. C'est son chum qui m'a téléphoné. Ses médicaments ont de nombreux effets secondaires, le plus dérangeant étant une constipation opiniâtre. Parfois on reproche aux personnes atteintes de maladie mentale de ne pas les prendre leurs foutus médicaments. Mais qui aurait envie d'être constipé pendant dix jours? De ne pas bander? De ne plus jouir? De prendre cinquante livres en un an sans avoir rien changé à son alimentation? De trembler, de devenir diabétique, de voir son taux de cholestérol grimper au plafond, d'être amorphe et sans énergie? Ces médicaments soignent mais ils font aussi souffrir. Faut pas que j'y pense trop à ma petite fille. Si j'y pense, je déprime.

Voir le monde

J'ai acheté une gigantesque carte du monde plastifiée et elle me prend tout un mur. Mon grand plaisir est d'aller la zieuter et de constater que je n'en connais qu'une si petite partie de ce monde magnifique. J'ai donc tout à découvrir. Jamais mis les pieds en Afrique, ni en Océanie. Un peu l'Europe, si peu, si peu. L'Asie me fascine, j'ai visité la Chine six semaines et en novembre, nous allons au Vietnam et au Cambodge, Dix-sept ans et moi. Ensuite... le monde m'attend!

jeudi 7 juillet 2011

Chez-soi

Mon intérieur n'a jamais eu beaucoup d'importance. Quand j'ai acheté ma grande maison, c'était à cause de l'immense cour. Quand j'ai acheté mon petit condo, c'était à cause de sa situation géographique. J'ai toujours regardé les gens qui peuvent passer des semaines à comparer, supputer, discuter, consulter pour choisir la couleur des murs du salon comme des bêtes curieuses. Je sais pourtant pertinemment que le décor est important pour plusieurs personnes et que c'est plus moi qu'eux la bête curieuse. Jusqu'à mes cinquante ans, ça allait. J'étais bien dans mon absence de décoration. Et puis là, en avançant dans ma belle cinquantaine, me semble que je devrais devenir une dame, vivre dans un beau décor, soigné, léché, recherché. J'ai acheté des revues de décoration. J'aime le beau, là n'est pas la question. Engager un décorateur? Me faire confiance? Laisser tout ça comme c'est?

Et si je commençais par peindre les murs? Bon... quelle couleur?

mercredi 6 juillet 2011

Plan

Vu le médecin hier. Celui de la clinique du diabète. Je n'ai pas le diabète mais je suis à risques. Pas trop content le beau docteur. Mausus qu'il est donc séduisant cet homme-là. La voix grave, les yeux, la bonté aussi. Touchant la bonté. C'est d'ailleurs un doc qui touche beaucoup. Je lisais que les jeunes médecins le font de moins en moins. Peuvent te recevoir, poser quelques questions et hop! tu ressors avec une ordonnance. Tandis que le mien écoute, parle doucement, examine le corps, palpe, explique, rassure. Ou chicane! Cholestérol trop haut et poids en trop. Je lui ai promis de maigrir.  

Mon plan: compter les calories et faire de la musculation deux fois par semaine avec mon entraîneur et monter la montagne entre trois et sept fois par semaine, plus sept que trois, mais je veux des objectifs réalisables que je vais tenir tout l'été, alors je mets ça plus petit que trop gros. Ce plan sera en vigueur jusqu'au premier septembre. Si je perds une livre par semaine, j'en aurai huit de moins pour sûr. Si c'est plus, tant mieux, mais je veux absolument demeurer réaliste cette fois. Ne pas partir en peur, perdre beaucoup de poids pour en reprendre plus encore. Stabilité et constance.  

Mon défi lecture va mal, très mal. Là-dessus aussi, va falloir pousser. Je serais très énormément déçue de ne pas y être arrivée alors pas question d'échouer. Il n'en dépend que de moi. L'été est un temps excellent pour lire. Arrête d'en parler et fais-le donc, Une femme libre!!

dimanche 3 juillet 2011

Rigueur

On est responsable de sa vie. Si mes enfants m'exploitent et se fient tant à moi, c'est que je me laisse exploiter et que je suis toujours là pour elles (je parle des filles parce que le gars a tout de même 31 ans et il a fini par comprendre qu'il devait la vivre tout seul sa vie). Je travaille donc sur moi. Pas si facile, mon instinct premier étant de voler au secours des petiotes et à trouver des solutions à leurs nombreux problèmes.

Je me parle. Personne ne va régler la situation à ma place. Se tenir raide. Évidemment, passer de la mère généreuse et serviable à la mère intransigeante et inflexible qui fait des comptes et réclame le moindre sou dû est assez radical.

Pour la première fois, ma jeune Dix-sept ans dyscalculique fait des efforts pour compter son argent, son absence d'argent plutôt. Je lui paie gîte et couvert, rien de plus. Elle en a été avertie amplement, maintenant, je mets en pratique. Tu veux aller au cinéma? Quelle bonne idée! Tu n'as pas l'argent pour? Quel dommage! Tu veux aller au party d'anniversaire de cette amie lointaine, de l'autre côté du pont Mercier qui est fermé? Bien sûr! Tu vas t'y prendre comment?

Elle travaille neuf heures par semaine au bureau de mon frère. Il lui faudrait un autre travail. Je ne pousse plus pour qu'elle cherche. Je laisse aller. Mais je ne cède pas pour ce qui est de l'argent. C'est tout un changement.

Et Vingt ans qui m'arrive hier avec cinq cent dollars comptant. Elle me demande de lui faire un chèque pour son loyer. Mille quatre-vingt-quinze dollars son loyer. Elle n'aurait plus de carnet de chèques, dit-elle. Tu peux payer comptant? Non, justement, c'est interdit. Misère! J'ai fait le chèque de loyer, elle était déjà en retard dans son paiement. Mais je ne vais pas lâcher et réclamer encore et toujours mon dû. Dans ce cas, c'est plus complexe, comme j'ai endossé le paiement du loyer.

J'ai décidé de ne plus payer la garderie. Je ne vois pas le jour où mes trois mille dollars déjà engloutis me seront remboursés. Le risque est que le petit doive quitter sa garderie. Je le prends. Cette fois, je le prends. Les parents de cet enfant décideront selon ce qui est le mieux pour eux. Je ne suis pas le parent de cet enfant, je ne suis pas le parent de cet enfant, je ne suis pas le parent de cet enfant. Phrase primordiale à me répéter tout le temps comme un mentra.

Je veux que "notre" fin de semaine de garde devienne "sa" fin de semaine de garde à elle. Déjà que j'ai le petit tous les lundis et mardis. Elle est venue me le conduire hier midi et aujourd'hui, on allait bruncher en famille. Je lui ai annoncé que je sortais, que je lui prêtais la voiture et qu'elle pouvait me ramener Deux ans  à dix-neuf heures ce soir. Elle n'était pas ravie. Va-t-elle le confier au père pour l'après-midi? Je n'en sais rien et je ne veux pas le savoir.

Pour être respectée, il faut être respectable et se faire respecter. J'ai été trop mollassonne. C'est fini!

samedi 2 juillet 2011

Grosse

J'ai déjà rencontré des hommes qui m'avaient écrit à l'adresse de mon blogue. Mais oui, c'est arrivé. Je ne le racontais évidemment pas, vu que ces messieurs me lisaient. J'en ai rencontré des jeunes, des vieux. Dans certains cas, on s'est aimé un peu. Des fois beaucoup. Brièvement. Des amis-amants de passage. De belles amitiés platoniques aussi. Ils en savaient beaucoup sur moi. Énormément en fait. Je ne raconte pas tout ici, mais presque. Alors, jamais je n'aurais osé écrire que je me trouvais grosse, pas que je me trouvais grosse, que je l'étais, grosse. D'ailleurs, je ne l'ai pas toujours été. Dès que j'avais une livre de trop, je paniquais. Mais j'ai des photos de moi très bien, où je suis relativement mince.

Alors, d'écrire ici la réalité, soit que je suis actuellement une grosse madame, c'est difficile. Mais je dois la confronter cette réalité, pour mieux la combattre. Grosse, surpoids, graisse, ce n'est pas séduisant. On a peur de ces mots, ils surprennent et font réagir. On peut être une belle grosse, je sais, je sais. Je ne veux pas être une belle grosse. Je veux être une belle belle. Je n'ose pas écrire une belle mince, l'objectif est trop ambitieux. Mais dans mon poids santé, absolument, dans le tout haut de mon poids santé, très correct et satisfaisant. Je n'ai que vingt livres à perdre pour y arriver. C'est donc tout à fait atteignable.

Mammouth me parle, dans des commentaires à mes billets, de Zermati. Il a la même approche que Guylaine Guèvremont et Marie-Claude Lortie, dont j'ai lu le livre "Mangez! Un livre anti-régime, pro-minceur, pro-gourmandise. (qui a copié qui?) Ce sont de magnifiques théories que je respecte énormément.  Il s'agit de manger ce qu'on veut quand on le veut et de suivre les signaux de notre faim. Retrouver le plaisir de manger. Excellent et si simple en apparence. Les minces le font naturellement. Grand bien leur fasse. Les gros et grosses n'ont pas, n'ont plus, cet instinct qui fait qu'on commande des frites parce qu'on en a envie et qu'on laisse la moitié de la portion dans l'assiette, naturellement, pas pour se priver, pas par culpabilité, non, juste parce qu'on est satisfait et heureux et que c'est assez. La satiété. Que c'est beau, que c'est charmant, que c'est admirable et naturel. Les gros ne l'ont jamais, ce sentiment de satiété, il faut être mince et sans problème alimentaire pour ne pas comprendre ça!! Qu'ils nous foutent la paix et qu'ils nous laissent régler ce problème  de la manière qui nous convient à nous. Et dans mon cas, compter les calories et faire de l'exercice, c'est ce qui marche et c'est ce que je fais. De mon mieux.

jeudi 30 juin 2011

Myfitnesspal.com

myfitnesspal.com est un site recommandé par la nutritionniste de Une femme en santé. Je m'y suis inscrite. Très utile. On peut y noter tout ce qu'on mange et le site calcule le nombre de calories, de protéines, glucides etc. C'est le genre d'outil qui m'aide à voir clair. Une femme en santé nous a confié dernièrement qu'elle avait pris du poids, et bien, confidence pour confidence, moi aussi. J'ai maintenant vingt livres de plus que le haut de mon poids santé et je n'entre plus dans mes pantalons de taille 12 ans. Il n'y a plus que mes pantalons de yoga qui me font et une seule jupe. Ma garde-robe est devenue bien limitée et répétitive.

Pourquoi ce nouveau dix livres et si vite? Bien des raison. La première étant ma pneumonie qui était probablement une bronchite et le fait que je cesse tout exercice pour guérir. Plus certaine que c'était si nécessaire, bon, on ne le saura jamais. Je suis guérie maintenant et mal dans ma peau, je me sens grosse et fatiguée. Le deuxième élément de ma prise de poids est petit-fils et le stress de m'en occuper sans trop savoir si sa mère allait le reprendre. J'ai compensé en mangeant et en buvant du vin. Et une fois sur ma lancée et l'habitude de trop manger prise, difficile de reprendre le contrôle de mon alimentation. Je sais qu'il le faut mais je remets à demain. Je vois mon doc mardi. Il va me chicaner.

Je compte recommencer l'exercice.... demain! Oui, oui, cette fois, il faut que ce soit vrai. Et puis m'aider à mieux manger avec myfitnesspal.com. Ça va marcher, il le faut! En, fait, si je réussis à limiter les calories, c'est clair que je vais maigrir. C'est mathématique. Le jour, tout va bien, le soir, j'ai des fringales. C'est à ça que je dois m'attaquer.

mercredi 29 juin 2011

Bébé malade

Très occupée avec Petit-fils qui ne va pas bien et ne peut donc pas aller à la garderie. Nuits presque blanches et pour lui et pour moi. Il est dans l'autre famille jusqu'à vendredi matin, ouf!

Possible qu'il n'ait pas l'herpès buccal mais bien l'impétigo. En fait, le diagnostic est assez vague, étant donné que l'autre famille, qui consulte beaucoup, le style à aller engorger l'urgence des hôpitaux au moindre bobo, est allée voir un doc (oui, oui, à l'urgence! pas à une clinique de quartier) alors que le bobo était pas mal parti et qu'il avait deux ou trois petits boutons ailleurs dans le visage.

Mais ce n'est pas ça qui le rend malade. Grosse grippe. Difficulté à respirer et donc à dormir et refus total de prendre des médicaments. Comme ce ne sont pas des médicaments prescrits, mais bien des simples tylénols pour faire baisser la fièvre, on fait quoi? Le tenir de force et les lui pousser dans la gorge? Pas question de faire preuve d'une telle brutalité. Alors... je ne lui donnais rien du tout, tout en me sentant inquiète d'agir ainsi. Évidemment, s'il avait été mon propre enfant, je n'aurais pas eu tous ces doutes.

Oui, j'ai essayé de cacher le médicament dans la nourriture ou dans le lait ou dans le jus. Il détecte tout et recrache. J'ai essayé la forme solide qui goûte le bonbon et bien sûr le liquide qui goûte le raisin ou la cerise. Rien à faire. De toutes façons, cet enfant n'aime pas le sucré. Son repas favori entre tous? Une boîte de sardines, une tonne de bleuets et un yogurt nature. Les légumes, il ne les mange qu'en soupe.

Et puis, je trouve donc qu'il ne parle pas beaucoup et le peu qu'il dit, il n'y a que nous qui pouvons le comprendre. Aucun étranger ne va savoir que "euè" veut dire qu'il veut des bleuets. Il aura 25 mois demain.

Bon, on n'y pense plus. Il n'est pas avec moi. On verra dans deux jours.

dimanche 26 juin 2011

Troubles de la personnalité

J'ai trouvé la lecture du livre de Jacques Débigaré sur les troubles de la personnalité bien dure. Intéressante, oui, certainement, mais plus je le lisais, plus je le mettais en doute. Il est pourtant psychologue clinicien et ses conclusions sont tout de même basées sur le sérieux DSM-1V, mais ...  tous ses exemples d'individus atteints de troubles de la personnalité sont des sujets masculins issus d'un couple parental,sauf dans le cas de la personnalité histrionique, qui serait un trouble féminin. Dans ce couple parental, c'est toujours et systématiquement le père qui est violent et maltraitant et la mère victime et évitante. Or, il y a des femmes qui ont des troubles de la personnalité et il y a des personnes qui viennent d'une famille monoparentale aussi qui en ont et il y a des femmes violentes et maltraitantes envers leur enfant. Mais, en en parlant autour de moi, ses analyses et conclusions paraissaient assez juste, selon les gens qui ont ou côtoient des personnes atteintes par ces troubles.

Selon Débigaré, tous les troubles originent de la petite enfance. Il n'y a rien d'innocent à laisser pleurer un bébé, à l'ignorer, à le négliger, à le rudoyer. On est en train de créer un futur trouble de la personnalité. Il met en évidence qu'il faut absolument protéger un bébé de ses parents incompétents, ne pas attendre que les choses s'améliorent, car il sera trop tard. En cas de doutes, signalez!

"... on peut sans hésitation affirmer qu'il est extrêmement  facile de faire peur à un enfant. Beaucoup plus qu'on ne le croit et avec des conséquences à long terme beaucoup plus profondes qu'on ne l'admet. (...) aucun humain ne naît peureux ou agressif (...) Le rapport humain souffre grandement d'une enfance fragilisée de façon chronique. Dans ces conditions, il n'y a plus de place pour la chaleur et le plaisir à l'échange.  (p.15-16)

Tout se jouerait donc dans ses premiers mois et premières années de vie. Laisser pleurer un enfant, c'est lui faire vivre de la peur, or la peur est la base de tous les troubles de la personnalité. On ne peut donc pas trop entourer, cajoler, aimer, bercer, écouter, parler, quand il s'agit d'un bébé.

Debigaré croît à l'instinct maternel. Selon lui, si une femme ne s'occupe pas correctement de son bébé, c'est à cause de la violence de son conjoint qui lui impose les règles contraignantes de la "société qui refuse à la femme d'entrer spontanément et ouvertement dans son rôle premier et fondamental de protection de la fragilité primitive du nourrisson, en lui surimposant une obligation stricte de ravaler son rôle de mère à celui d'une socialisation punitive." (p.32) 

Plus ou moins d'accord. Les mauvaises mères existent, avec ou sans conjoint.

C'est un livre assez déprimant. Une fois implanté, le trouble de la personnalité est fort difficile à traiter. Il faudrait que la personne atteinte désire être traitée et c'est rarement le cas.

Le trouble le plus grave et le plus épeurant est évidemment celui de la personnalité antisociale. Ceux qui tuent, violent, battent, exploitent l'autre sans aucun remords et en usant de leur charme (car ils en ont un!) pour séduire et détruire. Ceux-là ne désirent pas du tout être traités, ils sont bien comme ils sont, sans souffrance, ils l'ont vaincue la souffrance de leur enfance et sont devenus totalement désinhibés. C'est le plus souvent lors d'une incarcération qu'on va leur imposer une thérapie et bonne chance au psychologue!

Ma conclusion: aimons nos bébés, protégeons-les et ayons l'oeil pour les petits négligés et maltraités. Ils sont totalement sans défense, en cas de doute, parlons-en. Ça pourrait faire toute la différence.

samedi 25 juin 2011

Récit de voyage

Entendu à la Place Desjardins:

-Et Londres, comment tu as trouvé ça?

-Londres? C'est comme Paris en un peu différent.

vendredi 24 juin 2011

Annonce

Chers lecteurs, soyez informés que j'ai des running shoes dans les pieds, un imper bientôt sur le dos et que je m'en vais monter les marches de ma montagne jusqu'en haut. Non, mais ça paraît que Dix-sept ans est partie, sinon, c'est à elle que je dirais ça en la suppliant de m'accompagner. Comme elle dirait non, je serais au même point. Alors, non, je ne vais pas me transformer en grosse patate obèse qui ne bouge pas. oui, si je le veux, je le peux et je le veux. C'est un départ!

Dix-neuvième livre du défi

Les troubles de la personnalité, fondements et traitements de Jacques Débigaré, psychologue, les éditions Québécor, 2003, Outremont, 589 pages

Les troubles étudiés sont ceux de la personnalité schizoïde, schizotypique, dépendante, évitante, obsessionnelle, paranoïaque, borderline,antisociale, histrionique et narcissique .

Je reviendrai pour en faire un court résumé.

Déception

Je suis allée chercher mon deuxième panier de légumes bio hier, pleine d'espoir car le premier était pas vargeux. Nouvelle déception. Mon panier à quinze piasses est composé essentiellement de patates (7), une petite laitue beurre, deux feuilles de bette à carde, une queue d'ail (c'est bien bon, ça ressemble à l'échalotte), un peu de menthe et des radis. C'est tout. Pas besoin d'un gros sac en tout cas et sans les patates, même un tout petit sac serait presque vide.

Retard

Il ne faut pas trop se fier à moi pour le rythme de lecture de notre défi. J'ai pris du retard que je vais rattraper, je n'en doute point. Revenu le goût de lire alors...  je lis. Il était temps. On en est à la 25e semaine de l'année donc on devrait être rendu au 25e livre. Allez, comparses de lecture, on ne lâche pas! C'est plus à moi qu'à vous que je devrais dire ça parce qu'il y a des dévoreuses de livres parmi nous et elles me servent d'exemple. Merci d'être là. Je savais bien que de vous voir lire m'encouragerait. Je l'aime mon défi!

jeudi 23 juin 2011

Dix-huitième livre du défi

Solaris Science- fiction et fantastique  no 178, avril 2011, plusieurs auteurs dont Geneviève Blouin, du blogue "La plume et le poing", 160 pages

Il s'agit d'une revue qui publie de courts textes fantastiques de différents auteurs. Le thème de l'ange était à l'honneur. Je me suis rappelé que j'ai déjà été friande de science-fiction. J'avais lu tout Ray Bradbury. Mais il y avait longtemps que je ne m'étais pas plongée dans ce genre. Faciles à lire parce que courtes, les nouvelles du recueil ont toutes certaines qualités littéraires. Mais leur brièveté m'a parfois laissée sur ma faim. J'attendais plus et encore et oups, c'était fini. Sans compter les fois où j'arrivais à la fin sans la comprendre, cette fin. Frustrant. Comme dans le texte "Dernières paroles à la Havane" qui a suscité mon intérêt pour en arriver à cette fin pas éclairante du tout. On va l'opérer, pour sa voix, pour qu'il puisse... parler? et William va lui voler les fruits de sa recherche. C'est ça? Pas clair du tout.

En fait, je préfère de beaucoup des écrits limpides comme ceux de Adriana Lorusso, avec un début, un déroulement et une fin claire. Et la personnalité des personnages bien développée. Excellent.

Geneviève Blouin a écrit le texte le plus court mais non le moindre. Son ange déchu ressemble étrangement à ces jeunes marginaux qui quêtent dans les rues de Montréal. Il s'appelle Rémiel et tente de résister à l'appel du vin qui le détruit. Bien écrit. Mais la finale n'est pas claire pour moi. On dirait qu'il n'y en a pas de finale justement. Rémiel va-t-il continuer à vivre à l'ombre de l'ange, devant la basilique? Est-ce lui qui va être mis au rebut? En quelques pages, Geneviève Blouin a réussi à me rendre Rémiel assez attachant pour que je m'inquiète pour lui!