mercredi 5 mai 2010

Rechute

Aujourd'hui j'ai revu Monsieur Relation. Je l'avais rencontré par hasard avant mon départ pour la Chine et on était allés prendre un café. Sympa. Pendant le voyage, devant tous les couples, ben oui, les voyageurs étaient surtout des couples, je m'imaginais qu'il était avec moi. Ça aurait fonctionné, je pense. Un voyage aussi bien encadré n'aurait pas laissé place aux jeux de pouvoir, le pouvoir, il appartenait à l'accompagnateur. On ne décidait pas grand chose. Le réveil sonnait dans la chambre tous les matins et on n'en choisissait pas l'heure. Ça aurait été parfait pour Monsieur Relation et moi. Pas de bisbille, pas de décision à prendre, du chiâlage contre l'accompagnateur si on tenait absolument à chiâler. Bref, je me suis mise à m'en ennuyer, alors que j'avais si bien réussi à ne plus y penser pendant plusieurs mois. Il m'est revenu des bouffées de lui pendant ce voyage, je le sentais, je le désirais de nouveau et c'était fort. Quand ma fille m'a dit l'avoir rencontré plusieurs fois, quand elle a précisé qu'il s'était informé de moi, qu'il avait demandé si j'étais revenue, j'ai eu envie de le voir et c'est joyeuse que je lui ai téléphoné à neuf heures ce matin. J'étais debout depuis cinq heures, moi, le décalage horaire n'est pas encore fini, j'avais eu le temps de faire plein de ménage, de la correspondance et d'aller porter la voiture au garage. M'a coûté cher la voiture, plus de mille dollars et il y a le prix de l'essence aussi qui est remonté en flèche. Mais revenons à Monsieur Relation que je réveille ce matin. Il est en congé le mercredi, je le sais. Il semble plutôt content de m'entendre. Me rappellera à dix heures quand il aura déjeuné. Dommage, j'aurais aimé aller manger avec lui mais je me suis rapidement rappelé qu'il était distant le matin, lent à démarrer. Ses rejets matinaux me sont revenus en mémoire et je n'ai rien proposé. On s'est vus plus tard, on a marché vers un petit café. J'étais contente. Je le trouvais beau et j'aimais sa voix. Légèreté. On a marché un peu. "Tu veux quoi?" m'a-t-il demandé. "As-tu quelque chose à me proposer?" Je me suis sentie mal à l'aise. Ce ton détaché qu'il avait. Cette distance, cette froideur. On a marché longtemps, en silence. Il allait faire son épicerie. Je l'ai laissé là, à la porte du complexe. Pas de baiser, rien. "Je préfère qu'on ne se revoit pas", que je lui ai dit. Il n'a pas demandé pourquoi.

Égoïsme

Je veux le garder pour moi ce voyage. Quand on me demande comment c'était, je dis "bien" et ça finit là. J'ai pourtant tout plein d'images, d'impressions mélangées. Des couleurs, des odeurs, le lever tôt le matin, le déjeuner qui ressemble au dîner et au souper, les Chinois ne connaissent pas nos petits déjeuners sucrés et mangent du riz, des légumes et de la viande le matin aussi. Je m'y suis faite rapidement. Comme je me suis adaptée rapidement à tout. Quel est le plaisir de voyager si on fait exactement comme chez nous? Les toilettes, par exemple. Turques et sales les toilettes. Pas vraiment sales en fait, mais comme on met le papier dans un panier à côté et qu'il y a pas mal d'eau ou d'autre chose tout autour du trou, il y a des odeurs. Et quand on veut se laver les mains, pas d'eau chaude et pas de savon en général non plus. Pas de papier de toilette non plus, on s'habitue rapidement à en traîner avec soi. Évidemment, je ne parle pas des hôtels cinq étoiles ici, c'est comme chez nous, tout comme les toilettes de musées archi-neufs que l'on visite dans les grandes villes. Mais dès qu'on sort de ces endroits "protégés", les toilettes chinoises sont un choc culturel. Surtout quand il n'y a pas de porte en plus. Oui, oui, c'est arrivé et plus d'une fois! Dans un hutong à Beijing par exemple. Ce sont des habitations traditionnelles préservées parmi les gratte-ciel et où des familles reçoivent des touristes à manger chez elles. Après un repas vraiment délicieux, on demande pour utiliser les toilettes. Il faut alors marcher longtemps, il y a des toilettes et des douches pour dix hutongs! La gentille dame qui nous faisait à manger n'avait donc pas l'eau courante et devait marcher dix minutes pour se laver les mains, dans un lavabo sans savon ni eau chaude. Les critères hygiéniques changent en Chine. Il y a la pollution aussi. On a tous eu un rhume, un rhume de voyage? Dès mon arrivée à la maison, j'ai arrêté instantanément de moucher et de tousser. Les gens portent beaucoup le masque là-bas, il s'en vend de très jolis, tout décorés, dans les boutiques pour filles.

mardi 4 mai 2010

Retour

Ça s'est mal passé entre ma fille et sa "gardienne". De voir ma fille bouleversée me bouleverse aussi. Du coup, avec le décalage horaire, la vie ne me sourit plus autant. Un beau voyage pourtant. Besoin de décanter tout ça. De me coller sur ma belle. Il y a du positif sous cette grisaille. Elle a su se défendre, maladroitement, dans le silence. Mais là, oh! qu'elle en a long à dire... pas à la bonne personne, je sais, mais ça viendra, quand elle en aura le courage. Je n'en doute pas de son courage et de sa détermination. Elle fait de fines analyses de la situation. Fait des liens avec son adoption, son abandon. "Je me sens de nouveau abandonnée." Elle aura seize ans à la fin de la semaine.

jeudi 8 avril 2010

Calme

Seule dans le petit matin, je suis contente. Tout simplement. Bonnes décisions, moment présent savouré. Tout se place tout seul. Paix et silence. Ma vie est belle et c'est à cause de moi.

lundi 5 avril 2010

Anxiété

Il me semble que quand on va partir pour un grand voyage désiré depuis longtemps, quand on a cette chance, on devrait se sentir tout à fait heureuse et comblée quatre jours avant le départ. On devrait lire sur le pays à visiter, détendue, paisible, avec la seule hâte d'arriver au jour D.

Je ne corresponds pas du tout à cette image idyllique de la voyageuse calme, assurée et confiante. Plus le temps passe, plus j'ai la larme à l'oeil. Je cours dans tous les sens, m'assurant la plus grande inefficacité possible. Je suis impatiente avec Quinze ans, qui semble en grand besoin de moi ces jours-ci. Je veux faire la cassure maintenant, tout de suite, qu'elle s'assume en adulte vu que je n'y serai plus. Et voilà que Dix-neuf ans appelle, elle veut sa soeur pour l'aider, son bébé pleure et elle n'en peut plus. Ça ne lui prend pas longtemps pour qu'elle n'en puisse plus. Cette fois, ça m'énerve, je l'ai vue hier, je lui ai donné plein d'argent avant-hier, je lui prête ma voiture pendant mon absence et je m'inquiète pour mon petit-fils quand elle appelle en larmes comme ça, ses larmes à elle mêlées à celle du bébé en arrière-fond. Je suis allée lui conduire Quinze ans, qui, avec son bon coeur et son adoration pour Bébé, ne demandait pas mieux.

Je veux mon condo impeccable pour mon amie qui va venir habiter avec Quinze ans pendant mon voyage. Autre source de stress. Je n'entre pas encore tout à fait dans mes vêtements mais ça s'en vient. Me priver comme ça n'aide pas mon moral. Je me le crée mon stress, je m'en rends bien compte en me relisant. Et en plus, je ne dors plus. Mais tout va ensemble, je sais bien.

Quand je serai enfin dans l'avion, je rirai de ma bêtise pré-départ. Je voudrais y être déjà et puis, non, je ne suis pas prête, pas du tout prête et ça n'avance pas.

Quand je cherche un moyen rapide d'apaiser mon stress, je pense tout de suite à faire l'amour. Une formidable façon de me calmer. Pas trop accessible. Pas seulement parce que je n'ai pas de partenaire. Pas tous les partenaires qui ont envie de faire l'amour sur commande pour calmer les nerfs de leur compagne. Ensuite, je pense vin, bouteille de vin. Pas question, trop de calories! Alors, je vous écris et ça me relaxe déjà un peu. Ensuite, je prendrai ma liste et je cocherai à mesure ce que j'accomplis. Et puis, une petite course à pied, toujours efficace. Et demain, ça ira mieux. Il le faut.

samedi 3 avril 2010

Pâques

C'est aujourd'hui que l'on fête ça, une journée à l'avance. Parce qu'on fête au restaurant, nous et que c'est plus commode d'avoir des places aujourd'hui. Je me rappelle quand les enfants étaient petits et que je cachais des cocos partout et qu'ils les quêtaient, ravis, leur panier d'osier au bras. Ce rituel me venait de mon enfance et j'ai un souvenir précis de la maison où nous habitions et je visualise encore les meilleures cachettes, celles où le magot se trouvait! J'étais la plus vieille et j'ai su très tôt que le généreux lapin de Pâques était mon père, mais j'ai fait semblant bien longtemps d'y croire, dans la joie. Mon petit-fils vivra tout probablement le même rituel magique. Tradition de plaisir.

jeudi 1 avril 2010

Priorité

Il faut que je perde cinq livres minimum avant mon voyage. Essentiel. Raison économique. J'essaie mes vêtements de voyage et ils sont trop serrés. Pas question que j'en achète d'autres. J'ai huit jours! Je fais ce qui marche, le défi entre dans mes objectifs, les légumes, peu de calories dans la plupart d'entre eux, je garde. Les fruits, un ou deux, pas plus. Je vais y arriver. Je le veux. L'exercice, bien sûr, absolument, bon pour tout, l'exercice. Je m'en vais au yoga. À la course!

mercredi 31 mars 2010

Trois fois passera...

... et disparaîtra. Plus aucune nouvelle de Jeune homme! Trois belles rencontres,agréables pour moi et où j'étais vraiment moi-même. C'est positif. Je n'ai pas tenté à tout prix de plaire, comme je fais parfois quand un homme m'impressionne. Peut-être que je n'étais pas si impressionnée que ça ou bien peut-être que je me suis améliorée côté relations amoureuses. Je vais pencher pour le deuxième choix qui est bon pour mon moral.


Que ça finisse rapidement, on n'y peut rien. En fait, à mon âge, ce qui est dur, c'est d'être rejetée physiquement, parce que je doute de mes charmes. J'ai acheté le livre de madame Robert sur les femmes Vintage et j'ai bien hâte de le lire. Donc, le pire rejet est le rejet physique. Ma culture et mon intelligence, j'ai peu de doutes là-dessus, tandis que je doute que je sois encore séduisante. Qu'un homme ait envie de profiter de mon corps,c'est plus valorisant qu'autre chose. C'est exactement ce que je faisais aussi, profiter du sien.


Alors, il peut bien disparaître dans la brume, sa rencontre m'a fait du bien et là, je m'en vais en Chine la semaine prochaine. Tout va bien, vraiment...

mardi 30 mars 2010

Menu du 30 mars 2010

Je poursuis toujours mon défi 10/60. Au niveau alimentaire, ça va très bien. Je ne maigris pas, je ne grossis pas mais ce n'était pas le but non plus. Pour maigrir, faut couper sur les quantités, ce que je ne fais pas. Et puis, je ne fais pas toujours 60 minutes d'exercice par jour non plus. Faudrait, oui, faudrait... Mais j'aime mes repas et je réussis assez facilement à caser trois fruits et sept légumes dans mon menu.

Déjeuner
Mon super déjeuner santé que j'adore!
graines de lin, graines de chanvre, graines de chia, gruau, 1 t. d'ananas (en boîte et pas bio, faut que je fasse l'épicerie!), on chauffe le tout dans l'eau et on recouvre du délicieux kéfir bio Pinehedge. Parsemé de quelques noix de Grenoble. De l'énergie à revendre dans ce délicieux repas.
2 portions de fruit

Collation
Un demi-pamplemousse
Un morceau de brie
1 portion de fruit

Dîner
Soupe aux légumes 2 tasses
sandwich à l'humus
4 portions de légumes

Collation
1 carotte avec trempette au yogourt
1 portion de légume

Souper au restaurant vietnamien
Bol du printemps au tofu et légumes
au moins 2 portions de légumes

Donc dix portions de fruits et légumes.

Exercice: euh... pas fort, pas fort. Je n'arrive pas à m'y remettre, je ne sais pas trop pourquoi. Pas de yoga du tout. Qu'est-ce qui m'arrive? Je pars en Chine dans une semaine, j'organise le voyage de Quinze ans en Espagne et on dirait que tout le reste a pris le bord.

lundi 29 mars 2010

La persévérance paie

Je suis heureuse d'annoncer qu'après avoir suivi un cours de conduite complet, des cours supplémentaires et puis une autre série complète de cours de conduite dans une autre école, après trois tentatives infructueuses, ma grande Dix-neuf ans a réussi son examen de conduite ce matin. Bravo Fillette! Je suis fière de toi. Tu n'as jamais songé à lâcher et tu seras une excellente conductrice, je le sais.

dimanche 28 mars 2010

Des voyages et des filles

Quinze ans aime voyager. Dans le monde entier. C'est son rêve. Elle étudie l'anglais, ne le parle pas vraiment mais le comprend. Une de ses amies fait un stage cet été en Angleterre. Cours le matin et activités l'après-midi et puis vie dans une famille anglaise. Quinze ans, qui en aura 16, voudrait y aller aussi. L'autre fille est en secondaire 4, la mienne dans une classe spéciale. Académiquement, elle n'a pas complété le primaire. Me semblait que c'était gros pour elle et je le pense toujours. Se débrouiller avec l'argent, comprendre des cours d'anglais de niveau collégial, gérer son temps, se retrouver dans un pays étranger dont elle ne parle tout de même pas la langue. Trop gros. Je décide de l'amener à la réunion d'information du cegep Maisonneuve, ce sont eux qui organisent ces stages. Mon but étant qu'elle se rende compte par elle-même que c'était trop pour elle. Mais non, elle veut y aller, est enthousiaste. Et là, c'est moi qui panique. Un peu. Le soir, la nuit. Le jour, ça va. Et puis, ce n'est même plus certain que l'amie y aille. Il y a des stages en Espagne aussi, plus encadrés. Bref, on jongle avec tout ça. Je ne veux pas transmettre mes inquiétudes à ma courageuse fille, ma merveilleuse fille qui fonce dans la vie. Je ne veux pas non plus la lancer dans la gueule du loup et lui faire vivre des échecs. Lui faire confiance, bien sûr, mais... mais...

En cas de doute, je vais faire ce que je conseille à Angelika: me détacher du problème, penser à moi, relaxer. On va bruncher en famille ce matin et ensuite, je revois le Jeune Homme de l'autre fois. Les deux activités devraient me faire du bien et éclairer ma lanterne, tout en douceur.

samedi 27 mars 2010

Intermède

Quand je suis trop "parfaite" dans quelque chose, c'est inévitable, je finis par craquer! Trois croissants pour déjeuner, aucun fruit et là, j'ai une de ces envies de chocolat...

Saviez-vous qu'il y a un nouveau Juliette et Chocolat qui est ouvert au coin de ma rue depuis un mois déjà et que j'ai réussi à ne pas encore y mettre les pieds?

Aujourd'hui, je ne réponds plus de rien. Demain sera un autre jour.

jeudi 25 mars 2010

Menu du 25 mars

Déjeuner
Une omelette au curcuma (combattons le cancer sous tous les fronts) débordante de légumes (oignons, champignons, ail) et vraiment délicieuse, ma foi!
une poire
2 portions de légumes, une portion de fruit

Collation: 20 beaux raisins noir+ deux cuillerées de délicieux kéfir Pinehedge (définitivement le meilleur!)
une portion de fruit

Dîner: Je vais manger au restaurant avec une amie de blogue, voyons voir ce que je vais trouver qui déborde de légumes!

un panini au fromage de chèvre et aubergine

Collation
Une poire (encore? Ben quoi, on a un gros panier de poires bio à manger, Quinze ans et moi!) + quelques noix
une portion de fruit

Souper
aiglefin
un verre de vin
1 t. de purée de patates sucrées et carottes à la cannelle et au cumin (un délice! du vrai bonbon)
1 t. de brocoli (pas mon légume préféré mais il a trop de qualités nutritives pour ne pas le mettre au menu)
1 tomate (ne pas en racheter avant la prochaine récolte, même les bios ne goûtent rien à ce temps-ci de l'année)
trois délicieux morceaux de chocolat noir

J'ai bien aimé mon gros souper!

Exercice: Deux heures et demie de marche. Il faisait beau, c'était magnifique!

mardi 23 mars 2010

Petit-fils

Je vais le chercher aujourd'hui. Il a maintenant neuf mois. Se développe remarquablement bien. Il vit dans la pauvreté mais a d'excellents parents. Il faut voir les sourires qu'il leur fait et l'état de confiance et d'exploration de ce bel enfant mulâtre (mausus que ça fait de beaux enfants!).

Le papa de vingt ans a eu une enfance difficile. Ça m'inquiétait pas mal au début. J'avais même déjà conseillé à ma fille de ne pas laisser le bébé seul avec lui. Or, il s'avère un père merveilleux, qui rachète son enfance gâchée en tentant de donner une enfance heureuse à son bébé. Il se valorise beaucoup à travers son enfant. Et il a raison. Quoi de plus beau, de plus admirable, de plus utile, que de s'occuper d'un plus petit que soi et de répondre efficacement à ses besoins?

Alors, on se promènera ensemble à quatre pattes dans la maison, petit-fils et moi, à défaut de la grande promenade en poussette qui était prévue. Il pleut à verse. Et je le retournerai à la maman occupée dès quinze heures, épuisée probablement (que ça demande donc de l'énergie, un tout petit enfant, on l'oublie!), mais rapidement regaillardie par ma soirée projetée avec Jeune Homme.

Explication: épuisée, dans le paragraphe précédent, faisait référence à moi, pas à la maman du bébé. Ma fille, elle, sera radieuse, je le sais. Un cours de conduite ce matin (ça fait trois fois que je lui en paie et ça fait trois fois qu'elle coule son examen de conduite, la persévérance finira bien par payer, on ne lâche pas) et ensuite, elle va visiter un cegep car elle pense s'y inscrire. L'avenir s'annonce bien!

lundi 22 mars 2010

Obsession

Je suis malade. Je revois le charmant jeune homme du salon Manger santé demain soir et je ne pense qu'à ça. Un remède?

Menu du 22 mars

Déjeuner
pain et humus
1 tasse de bleuets et yogourt
2portions fruits

Dîner
pâtes au tofu, demi avocat, demi oignon, demi tasse maïs en grain
1portion fruit, 2 portions légumes

Collation
Mousse de céleri-rave (produit acheté marque"Jardinéo")
1portion légume

Souper
2 tasses de soupe aux légumes (passée au mélangeur) + trois quart de t. de pois chiches+ un peu de fromage pour gratiner
une tranche de pain
un verre de vin
4 portions de légumes

Total de 10 fruits et légumes atteint facilement.

Exercice: cours d'une heure de yoga kripalu (c'était difficile aujourd'hui, mon corps avait de la misère à suivre, une certaine raideur, je ne suis jamais certaine de rien en yoga, c'est le corps qui décide!), marche rapide d'une demi-heure.

Défi 10/60

C'est maintenant que ça commence. Trois fruits bio et sept légumes bio par jour. Une heure d'exercice. J'écris ça et ça me semble facile­. Le frigo est plein. Va me rester à calculer et écrire. En attendant, je vais dormir un peu!

samedi 20 mars 2010

Un autre homme

Cet après-midi, je suis allée à l'expo santé manger ou manger santé, je ne sais trop, au Palais des Congrès. J'avais rendez-vous avec un jeune homme devant le kiosque de l'association végétarienne de Montréal. Pourquoi là? Parce que je fais partie de cette association et qu'ils m'avaient sollicitée pour y bénévoler. Je n'avais pas donné suite, ne me félicitez pas pour rien. Qui est le jeune homme en question? Vous êtes donc bien curieux, lecteurs! Bon, je ne fais plus partie d'aucun site de rencontres, mais je rencontre actuellement les "résidus", ceux dont j'avais l'adresse courriel depuis longtemps. Je les menace d'effacer leur adresse et de les faire dispaître de mon univers potentiel de rencontres. Avec les hommes, les menaces et ultimatums fonctionnent, car c'est le deuxième que je rencontre comme ça sous pression. Mince, pas très grand, de beaux yeux et une apparence vraiment juvénile. Il ne fait pas quarante ans. J'apprendrai pourtant qu'il en a cinquante et qu'il s'est rajeuni sur sa fiche. On se fait étamper et on sort du salon pour discuter tranquillement. Il parle et mon subsconscient se dit qu'il préférerait baiser tout l'après-midi au lieu de manger du yogourt et du tempeh biologiques.Mais bon, j'ai une certaine pudeur mal placée, alors non, je n'énonce pas mon souhait pervers. Je parle autant que lui, ça va rassurer notre chère Nanou. Je me sens à l'aise, détendue. On finit par une chaste bise et on retourne chacun de notre bord visiter ce salon. Se reverra-t-on? Vraiment aucune espèce d'idée. Au pif, comme ça, je penserais que non.

vendredi 19 mars 2010

Haïti

On n'en entend plus parler, c'était prévisible. La Croix-rouge ne m'a pas encore envoyé de reçu, malgré mes demandes. Ils sont encore débordés, semble-t-il. On a pourtant le droit de déclarer les dons faits en janvier et février 2010 dans notre rapport d'impôt de 2009, encore faut-il avoir le reçu!

Je parraine une petite fille avec Soleil des Nations. Au moins, celle-là a deux repas par jour, de la scolarisation, des livres, du papier, des crayons et une jolie école en plus.

Le peu d'information que j'ai est désolante. Viols dans les camps, plein de gens sans tentes encore, saison des pluies qui s'en vient, distribution de nourriture chaotique et sans foi ni loi. La misère, la grande misère. On voudrait tous les sortir de là.

jeudi 18 mars 2010

Prochain défi

Dix fruits ou légumes bios par jour pendant.... je ne sais pas combien de jours. On verra. Une semaine à la fois. Trois semaines,tiens. Après ça, je serai en Chine et on en mange beaucoup de légumes en Chine, alors je continuerai probablement! Exercice: une heure par jour, tous les jours. Je me suis inspirée de Petite Fadette, qui est en train de devenir ma compagne de défis et de Zen-Abelle, qui est déjà dedans. Je commence lundi prochain.