mardi 29 juillet 2014

Se lever tôt

Dans le silence de la maison. J'ouvre la porte patio et je vois le jour se lever. Je prends mon expresso tranquillement et humant l'odeur... de la ville! Pas vrai, j'ai un bel arbre mature juste devant moi et plein de plantes sur mon balcon.  Et je sais que quels que soient les problèmes et les embûches, je saurai les régler pour le mieux. Je vois mon doc cet après-midi. J'ai travaillé fort pour être en forme, j'ai maigri un peu, sept livres, c'est bien. Alors, s'il veut encore me prescrire des trucs, je refuse.

lundi 28 juillet 2014

Bof et bof!

Ça va bof! pas pire bof. Quand ça va pas si bien ces temps-ci, c'est souvent relié à ma plus jeune. Elle est déprimante, ma plus jeune. Ma plus vieille m'avait demandé une épicerie au Costco. Je fais ça avec elle de temps en temps. Elle est sur le bien-être, ma plus vieille, pauvre donc et j'aide. Et j'aime ça. Je suis super contente de la voir repartir la voiture remplie de victuailles que son chum va cuisiner. C'est lui qui cuisine, elle ne sait pas et ne veut pas apprendre non plus. C'est de leurs affaires.

Sauf que là, elle avait invité ma plus jeune à venir avec nous. Ouais. Comme prévu, ma plus jeune me réclamait tout ce qu'elle voyait, en insistant comme si elle avait deux ans  et demi. Exaspérant! J'ai demandé à la plus vieille de lui parler, sinon ça allait dégénérer en chicane et la chicane, c'est mauvais pour ma grande de vingt-cinq ans qui a une maladie mentale. Vingt ans  a (presque) arrêté de réclamer mais elle s'est mise à dire qu'elle s'ennuyait. Pourquoi tu t'ennuies et de quoi tu t'ennuies, lui demande sa trop gentille et attentionnée grande soeur. De son ex. J'en ai marre! Retourne avec ton ex te faire battre et qu'on en entende plus parler, que je lui dis. La chicane a encore presque pogné.

Je pense que plus jamais ma plus vieille va inviter ma plus jeune en ma présence!

On a marché beaucoup dans la pluie, ma plus jeune et moi, pour aller et pour revenir. Ma grande était partie avec sa voiture. Ça allait bien, on marchait solitairement le long du canal Lachine, c'était calme et beau et ma fille écoutait sa musique et chantait ce qui excluait toute occasion de se chicaner ou de l'entendre dire des niaiseries du style qu'elle s'ennuie donc de Monsieur Terreur.

On est rentrées, j'ai cuisiné et elle a daigné manger (elle ne mange plus ce que je prépare). Elle est évidemment à la télé et se plaint de temps en temps que c'est plate. Je ne réponds pas.

vendredi 25 juillet 2014

Écriture automatique

Épuisée par le cours d'aquaforme, mais quel bel épuisement! Un épuisement énergisant en même temps. L'auto de mon amie qui s'est fait opérer pour une hernie est dans mon stationnement. Me suis levée tôt pour être chez elle à temps sans qu'elle ne subisse de remorquage. Je ne pouvais conduire sa voiture manuelle, alors il a fallu qu'elle le fasse. Mais tout va bien. Ensuite, je suis allée prendre un café et pain aux bananes (ouin, ça me coûte quelque chose ce truc de passeport, rare que je me contente du café) dans un café de mon passeport Indie. J'étais sur St-Laurent, au café Melbourne, dont le motto est "notre français n'est pas bon mais notre café l'est" ou quelque chose comme ça. Et en effet, on s'est adressé à moi en anglais, j'ai répondu en français, il n'y a pas eu de réponse, pas nécessaire pour donner café et pain et j'aurais certainement pardonné l'anglais si la tasse n'avait  pas été en carton, mais ça, c'est impardonnable d'autant plus que j'avais spécifié que le café et la gâterie étaient pour déguster sur place. Un peu sombre leur café, il y avait du monde, des Australiens, ai-je pensé à cause de l'accent. Alors leurs affaires marchent bien, ce sont de beaux jeunes hommes (les Australiens sont souvent beaux, il me semble) et leur cappucino était bon malgré le goût du carton.

Je calcule tout tout tout, donc en commençant la journée avec pain au banane et capuccino, il est normal que j'aie mangé et dépassé toutes mes calories de la journée à quatre heures de l'après-midi. Puis après? Qui a dit qu'il fallait absolument manger trois fois par jour, matin, midi et soir? Plus moi en tout cas. D'autant plus que ce matin je pesais 73.4 kilos, ce qui est 161.2 livres mes amis. Réjouissant. Évidemment, mes pertes de poids sont en dents de scie et il est donc possible et même prévisible que j'aie un kilo de plus demain matin. Je fonctionne comme ça. Et ça joue serré. Mon poids n'étant jamais (pas jamais, mais fait longtemps mettons) descendu si bas, il résiste. Et moi, je déjoue subtilement la résistance, avec patience. Mais c'est le fun de remettre du linge plus petit et d'être à l'aise dans du 10 ans. Motivant et agréable. Je me sens plus jeune.

Et la perte de poids me fait penser au sexe aussi. Je fais un lien parce que ça fait bien longtemps que je n'y pensais plus et là, j'y pense. Penser ne veut pas dire passer à l'action. Je n'en suis pas là.

J'ai besoin de changement. Déménager?

Très mauvaise idée que j'aie eue finalement cette tranche de pain aux bananes. Là, je suis en manque de sucre, à moins que ce ne soit le manque de sexe. Les deux, je pense. Et je vais résister aux deux, nah!

Veux voir Cyrano de Bergerac. Je m'en vais voir s'il reste un billet pour ce soir.

jeudi 24 juillet 2014

Écrire pour ne rien dire

Aucune inspiration aujourd'hui mais envie d'écrire quand même. Alors, je laisse mes doigts courir. Facile. Les mots viennent tout seuls, sensés ou non, je laisse, mon inconscient qui parle. Je prends des photos de moi ces jours-ci. Je viens de découvrir les selfies en retard! Mausus que je suis moins jolie qu'avant, mais tellement plus vraie. Bon, on essaie de se consoler, plus vraie, plus authentique, plus laide. Hon! Faut jamais penser ni écrire ces choses-là. Vont à l'encontre de la sacro sainte estime de soi. Faut s'aimer. Telle quelle. Pas d'inquiétude, je m'aime et je ne me trouve pas laide pour vrai. Mettons qu'il y a des choses à améliorer et que je peux améliorer. Si on ne se regarde jamais telle qu'on est, alors on ne se voit plus et on se laisser aller. Pas bon de se laisser aller. Jamais. Faut se tenir et s'entretenir. Le dos droit, les abdominaux solides et rentrés. Tape dans le dos que j'avais de ma mère quand je ne me tenais pas droite. Je la remercie aujourd'hui. Tonus.

Bon, je pourrais me faire une teinture. Je suis dûe. Non, je ne veux pas de cheveux gris. J'en ai pas beaucoup mais plus qu'avant. Ça va disparaître aujourd'hui. Ceci dit, mettons les choses au clair, je parle de moi ici, mais chez les autres, les cheveux gris, c'est parfois bien joli. Je viens de prendre un café avec une charmante femme de mon cours de yoga (pas la même que l'autre fois, une autre, je fais du recrutement intensif de nouvelles amies!) et elle a les cheveux tout gris. Et même si je pense qu'elle paraîtrait encore mieux sans ses cheveux blancs-gris, elle est bien jolie quand même. Naturelle.

Moi aussi, je suis naturelle mais un peu de maquillage donne de l'éclat et des fois, quand je sors, il y a rouge à lèvres et lignes sur les yeux. Pas grand chose d'autre.

Alors donc, teinture et comme je suis dans la chevelure, coiffeuse? Je suis dûe pour ça aussi. Petite visite à ma petite coiffeuse blonde qui a des problèmes d'apprentissage. Une nouvelle que j'ai découverte par hasard et qui ne coûte pas cher en plus.

Je trouve mes dernières lunettes trop grosses, mais je vois si bien avec  et elles m'ont coûté si cher que je les garde. Elles ont seulement un an. Et puis, elles me protègent aussi du soleil car elles deviennent foncées quand il le faut.

Le corps? Va très bien vraiment très bien. Je monte la montagne avec efforts mais une certaine aisance en même temps. Curieux. Toujours entre 162 et 164 livres. Je mange archi-bien.

Ma fille? Pas couché ici mais elle m'a avertie par texto.

Vu Rock et Belles Oreilles hier. Quelle belle énergie! Plaisir et foule enthousiaste.

Je visite des condos neufs. Sur plans. Déménager? Possible.

En gros, ça va plutôt bien. Plutôt très bien même.

mardi 22 juillet 2014

Projets

Vivre au jour le jour, c'est bien. Faire de l'exercice, profiter de l'été, prendre des cafés dans des coins nouveaux avec mon passeport Indie café, c'est tout bon. Mais vient un moment où les projets sont nécessaires au moral. J'en suis là et spontanément, je pense voyages. Avec ou sans ma fille? Elle est là ma fille, elle dort. Hier soir, elle cherchait un logement par internet. Elle ne travaille pas. Aucun bon sens. Mais des fois, elle n'en a pas de bon sens. Ça m'affecte. Alors, je ne peux pas la changer, mais je peux travailler sur moi pour que ça ne m'affecte plus.

lundi 21 juillet 2014

Poids

Je ne maigris plus et j'ai toutes les misères du monde à ne pas remonter en haut du 163 livres. J'ai envie d'excès et j'ai mangé du sucre (du sirop d'agave dans une espèce d'imitation de yogurt tout à fait délicieuse, mais c'est du sucre pareil) aujourd'hui. Crise immédiate. J'ai mangé tout le pot de Yoso amandes et noix de cajous à la vanille. Ce truc est démentiel. 480 calories. Il va sans dire que j'ai déjà dépassé et de beaucoup mon allocation de calories de la journée.

Un peu normal me connaissant que je réagisse comme ça. J'ai passé les tests de sang demandés par le médecin ce matin alors là, les valves sont ouvertes. Tant d'efforts. Sept livres de parties depuis mon retour de Turquie, aucun mais vraiment aucun sucre ingéré depuis six semaines et sans trop en souffrir d'ailleurs, motivée comme je l'étais.

Je le suis toujours motivée et j'ai bien en tête la leçon de la dernière fois quand je suis descendue à 162 livres et que je me suis laissé reprendre du poids rapidement jusqu'à 175 livres pour en reperdre cinq et rester à 170 livres stables pendant plus d'un an.

Cette fois, je ne m'impose pas comme but à atteidre de parvenir à mon poids santé, même si j'en suis proche. Non, de garder mon poids actuel de 163 livres d'une façon permanente, de continuer à faire de l'exercice intensivement, dont la montagne, me ferait le plus grand bien. C'est ce que je vise.

Le sucre d'aujourd'hui, c'est aujourd'hui. Le pot est fini alors on n'en parle plus. J'ai également acheté impulsivement des dattes. Pas bon ça non plus. Un bon aliment on s'entend mais dangereux pour une sucralcoolique. Ça se congèle des dattes?

dimanche 20 juillet 2014

Vivre sans homme

Je viens de commenter le dernier billet de Pur Bonheur (dans mon blogroll) et ça me fait réaliser que ça fait cinq ans que je n'ai plus d'homme, homme dans le sens d'amant-amoureux, dans ma vie. Il y a bien eu le monsieur tordu (mais gentil, aucune méchanceté ce gars) aux jouets qui venait prendre son bain chez moi, mais je ne le compte même pas. Et la plupart du temps, je n'y pense pas aux hommes et à leur absence. Et comme je n'y pense pas, je n'en souffre pas non plus.

J'ai toujours cette amie inscrite sur réseau contact qui me parle de ses aventures. Minces ses aventures. En fait, elle a correspondu, parlé au téléphone, communiqué avec des gars sur skype mais n'a encore fait aucune rencontre en un an d'inscription! Sauf que là, ça a passé proche, le gars lui plaisait énormément, ils se sont parlé une couple de fois sur skype, ils étaient sur le point de fixer une rencontre et puis oups! elle a dû dire quelque chose qui ne lui a pas plu, parce qu'il a dit qu'ils s'étaient mal compris, a mis fin à la conversation et elle n'en a plus de nouvelles.

Mais elle m'expliquait que ce gars avait éveillé sa sexualité dormante et que quand la bête sort, c'est dangereux! Elle m'a fait rire. On est allées lui acheter du henné et elle se garroche dans les produits de beauté. Bref, elle est dans un mode séduction actif, elle qui n'a pas d'homme dans sa vie depuis bien plus longtemps que moi, plus de dix ans en tout cas.

Ma sexualité est-elle endormie? Je ne pense même pas. La libido, c'est de l'énergie vitale, quand on n'en a plus, on meurt un peu et je suis bien vivante, totalement vivante et vibrante. Tu passes cette énergie dans l'exercice intensif, me dit-elle. Ça, ça se peut cependant. Oui, ça se peut bien. Chose certaine, je me sens bien, détendue, pas frustrée pour une cenne. Même les bêtises du gars d'en haut, elles me coulent sur le dos. Tant que ce n'est pas de l'eau qui coule (!), tout va bien, bien, bien.

vendredi 18 juillet 2014

Les efforts paient toujours

Je continue à monter la montagne, à compter les calories et à maigrir. Ça me fait vraiment plaisir. Et je profite de mon passeport Indie cafés. Petit-fils me quitte. C'est son père qui va aller le chercher au camp de jour. Il en sait trop Petit-fils. On ne le ménage pas. Il sait que son père manque d'argent et s'en inquiète. Il a voulu appeler ma mère malade hier soir parce qu'il ne pouvait pas dormir car il s'en inquiétait. Il a toujours peur d'arriver en retard. Bon, pas avec moi car il a constaté que je ne suis jamais en retard mais ça lui a pris du temps à me faire confiance. Avec moi, il s'oppose beaucoup et rien n'est simple. Ce matin, il voulait porter un chandail en laine à manches longues. J'ai dit non. Si son père n'allait pas le récupérer ce soir, j'aurais peut-être laissé faire en lui mettant un tshirt dans son sac. Je me fous pas mal de ce que le personnel du camp de jour peut penser mais je ne me fous pas tant que ça de l'opinion de l'autre famille. Je suis la grand-mère qu'on supporte parce que c'est exigé mais l'autre grand-mère est l'objet de son affection, voire de sa dévotion. Cette semaine, je lui demandais pour m'amuser ce qu'il préférerait s'il était totalement libre, rester avec moi ou bien aller au camp de jour. Réponse rapide: camp de jour. Et Mamy (c'est l'autre grand-mère) ou le camp de jour? Yeux dans la graisse de binne et gros sourire: Maaamyyyyy!

Il me demandait chaque jour combien de temps il lui restait chez moi et ce matin, il était ravi de me dire que c'était le dernier jour.

Je me relis et j'ai l'air d'une grand-mère jalouse. Je le suis probablement un peu. Mais je ne jalouse pas la vie de l'autre grand-mère avec un jeune enfant de cinq ans à temps plein à domicile. Vraiment pas.

jeudi 17 juillet 2014

L'histoire de l'eau qui ne dégoutte plus me dégoûte quand même

Mardi de la semaine passée, sept heures du matin, le plombier (annoncé!) du gars du dessus se pointe chez moi pour étudier ma salle de bains. Or, rien ne coule plus depuis quelques jours. Il regarde, examine, pose des questions et repart. Gentil. Ça en reste là et je n'ai plus de nouvelles et plus de dégoulinades non plus. La vie est belle.

Aujourd' hui, je croise par hasard l'homme du dessus (qui est aussi l'administrateur de nos condos!) et l'informe gentiment que tout est beau et qu'il n'y a plus d'écoulements. Je m'attends à un sourire attendri. Au lieu de ça, j'ai droit à un paquet de bêtises! Il ne m'a pas appelée après la visite du plombier parce qu'il était trop fâché. Le plombier (un expert, précise-t-il!) a dit que le problème venait de mes propres dégoulinures de douche et que rien ne venait de chez lui, vérifications extensives à l'appui. Je suis donc une folle qui me plaint de mes propres gouttes d'eau générées par mes douches et lui n'a rien à faire là-dedans et il a payé ce plombier pour rien et je l'empêche de profiter de l'été en lui créant un stress immense et injustifié dû à mes propres phobies! Assumez-vous, me somme-t-il et cessez de me gâcher la vie! J'ai payé ce plombier pour rien du tout.

Je le laisse rentrer chez lui, un peu ébranlée. Bon, quand même, je sais faire la différence entre l'eau de la douche et des gouttes tout à fait imprévues qui semblent venir d'en haut ou du mur, là, c'est pas clair, mais ce n'est évidemment pas de l'eau qui provient de ma propre douche, misère!

Je lui téléphone, lui dis que ce n'est pas l'eau de la douche, ni l'eau de sa toilette, comme le je croyais, car le plombier lui a fait tirer la chasse d'eau une quinzaine de fois et il n'y a pas eu d'écoulement chez moi. S'il a fait venir le plombier pour rien et que le problème ne provient pas du tout de chez lui, alors, je suis prête à le payer le (foutu!) plombier pour que notre relation de bon voisinage se poursuive.

Il est un peu calmé mais m'avertit que si je vois encore de l'eau réelle ou imaginaire, il ne veut pas le savoir, lui, il a tout fait ce qu'il y avait à faire et je dois appeler mes propres spécialistes. Ce n'est plus de son ressort. Pour ce qui est que je paie son plombier, sa réponse n'était pas claire. Alors, j'attends.

Amie

Je me suis fait une nouvelle amie et on revient de prendre un café ensemble. Je suis fière de moi car j'ai initié le contact. On se jasait toujours un peu au yoga et la semaine passée, c'est moi qui  l'ai invitée à prendre un café en face. Elle était déstabilisée et a d'abord dit non, qu'elle était occupée, pour changer d'idée ensuite. Cette femme toute mince a l'air bien plus jeune que son âge. Elle a vécu une immense peine il y a deux ans en perdant son conjoint, un grand amour. Ils faisaient tout ensemble, travaillaient au même endroit, cuisinaient ensemble et s'entendaient super bien. Elle commence à s'en remettre après une dépression situationnelle. Mais là, elle reprend sa vie en mains, s'est acheté un condo neuf et me donne envie de faire la même chose. J'ai toujours voulu habiter du neuf! Et puis, elle a vendu sa voiture et va en louer de temps en temps, selon ses besoins. Alors, on a bien des choses en commun.

mercredi 16 juillet 2014

L'été

On est en plein dedans et tout compte fait et même et surtout vu que je ne fais pas de compte, je passe un fichu de bel été. On se réveille en forme et très tôt, Petit-fils et moi et comme la télévision est interdite chez moi, il joue. Tout seul. Avec imagination. Et moi, je déjeune et je lui propose des déjeuners qu'il refuse et je décide que je ne vais pas m'en faire avec ça. Mais je m'en fais un petit peu vu que je vous en parle. Ce qui entre ou pas dans la bouche d'un individu, même jeune, lui appartient Les parents ou grand-parents proposent et leur rôle est de faire des propositions honnêtes, bonnes, équilibrées, mais ensuite, c'est la petite ou grande personne qui décide. Je suis accro à ces principes de liberté et pourtant ce n'est pas l'envie qui me manque d'insister quand on part pour le camp de jour et que le petiot n'a rien dans le ventre. Mais je résiste, oui.

Le voyage à Boston s'est super bien passé. J'ai bien eu un peu chaud avec les fenêtres de la chambre qui ne s'ouvraient pas et l'air climatisé coupé par l'autre maman qui ne supporte pas, mais coudons, je me suis dit que je dormirais de retour à Montréal. Pas question de me chicaner pour une peccadille. J'ai donc mal dormi mais passé de superbes journées. Tout à fait charmant Boston et on a mangé des fruits de mer tout frais et discuté longuement devant un petit verre de vin. Relaxe ce voyage et nourrissant. Air de mer et de vacances. Apprécié.

Et là, là, là, je fais de l'exercice après avoir conduit petit-fils à son camp d'anglais et je prends de délicieux cafés avec le passeport Indie Cafés que je me suis procuré grâce à  Zolasoleil (dans mon blogroll) et je peinture un peu de temps en temps.  Je m'en vais justement monter la montagne. Moins pénible? Oui, un peu, je souffle moins et ça finit plus vite. Le poids? Se maintient entre 163 et 165. Quand même bien. Je suis contente et je continue à calculer les calories.

mercredi 9 juillet 2014

Vin

Faisait tellement longtemps que j'en avais pas bu. C'est si bon. Alors ce soir je bois. Jusqu'à la dernière goutte. J'ai brisé un verre plein. Éclaté M'a dégrisé un peu de tout nettoyer. Petit-fils est là. Sa mère vient de partir, On a mangé ensemble. Des plats complètement différents. Elle cuisinait sur un côté de la cuisinière er moi sur l'autre. Elle est partie. Vingt ans est là et son neveu la colle devant la télé. C'est dur pour lui ce camp d'anglais. Il ne comprend rien. Frustration. On lui en demande beaucoup. Il a cinq ans. Pour son bien, pour son bien. Notre rôle, c'est le catinage, le maternage, le support émotionnel.  J'aurais pas bu du tout si Vingt ans n'avait pas été là. Je suis une grand-mère responsable quand même!

mardi 8 juillet 2014

Persévérance

Je suis fière de moi. M'occupe de Petit-fils qui aime son camp d'anglais. Laisse les gouttes dégoutter dans la salle de bain quand elles dégouttent en prenant note et en envoyant ladite note au gars d'en haut. Tranquillement. Attend que le plafond me tombe sur la tête sereinement. Monte ma montagne religieusement. Ai conservé la perte de poids de cinq livres et ne me frustre pas si ça en reste là. Lâché prise pour la plus jeune que je vois peu, vraiment peu. On part pourtant ensemble pour Boston vendredi matin cinq heures. On est pas rendues là encore et moi je vis le moment présent. J'y prends goût.

dimanche 6 juillet 2014

Presque

C'était presque facile de monter la montagne aujourd'hui. Mes pas me portaient tout seuls. Je soufflais bien un peu mais je voyais la fin arriver, je commence à les connaître par coeur ces marches, je sais où j'en suis et combien il en reste et ça m'a semblé rapide.

Rages de sucre

Je n'en ai aucune. Même que l'idée de manger du sucré me fait horreur. Je le débusque partout, car il y en a de caché partout. La voie la plus sure, ce sont les aliments non transformés et heureusement, ce sont justement ceux-là qu'il est conseillé de consommer! Même dans le pain, dans le bon pain, il y en a du sucre. Faut tout vérifier.

J'évite donc le sucre sous toutes ses formes comme la peste et je m'en porte très bien.

Je me rappelle (pas trop difficile de s'en rappeler, c'est tout récent) que dans notre voyage en Turquie, il y avait deux personnes qui refusaient tout dessert, et Dieu sait que les desserts turcs sont cochons et tentants. En tout cas, moi, j'en ai fait provision pour le reste de ma vie. Ces deux personnes étaient minces alors qu'il y avait pas mal de gros dans le groupe et j'en faisais malheureusement partie.

Ce sevrage de sucre, je l'ai déjà fait et je suis retombée dedans par la suite. Mais le passé est le passé. Et là, je lis là-dessus, on en parle beaucoup d'ailleurs. Reportage de l'Actualité sur l'industrie du sucre qui est tous en train de nous tuer avec l'épidémie d'obésité et de diabète. Les gros des États-Unis qui traquent le gras seraient en fait victimes du sucre qui est partout. On enlève le gras des aliments qui deviennnent "allégés" et donc achetés par les gros qui veulent maigrir et on le remplace tout simplement par du sucre, le goût n'est pas altéré, bingo. Vrai sucre, faux sucre avec peu de calories, même combat, même poison. L'aspartame et compagnie serait plus insidieuse encore, entretenant le goût sucré et stimulant l'appétit.

Alors moi, je veux m'y tenir à ce sans-sucre et Petit-fils qui s'en vient ici  pour deux semaines aura le même régime.

J'ai de l'eau, des gouttes d'eau, qui viennent probablement de la toilette du gars du dessus, dans ma salle de bain. Les gouttes qui tuent. Le monsieur est au courant. Ne veut pas changer sa toilette. On va attendre que mon plafond tombe. Je dis ça sans rire et sans panique non plus. Cette fin de semaine, il m'a texté qu'il utiliserait sa petite salle de bain au lieu de la grande et de noter si ça fait une différence. Ça fait une différence. Plus d'écoulement de gouttes d'eau. Je m'aime quand je reste calme et que je respecte le rythme des autres.

Rien ne va me gâcher la vie. Et je ne vais certainement pas me la gâcher moi-même.

Cette sérénité nouvelle est attribuable au fait que j'ai lâché prise au sujet de ma plus jeune de Vingt ans. J'ai arrêté de lui demander tout le temps où elle était et avec qui. Faut dire qu'elle m'a pas mal mise au pied du mur. Voici ce qu'elle m'a texté il y a une semaine "On s'en fou on fait ce qu'on veux. Tu m'énerve. Toi fait ce que tu veux. Pi arrête de te mailer de ma vie merci." (sic) Elle était en colère parce que je lui avais dit que le gars qu'elle n'avait pas vu depuis des mois et qui lui téléphonait pour lui dire qu'il était devant sa porte était un gars qui voulait coucher avec elle, point. Que non, elle n'était pas capable de gérer sa vie amoureuse toute seule, qu'elle était une victime idéale. Et puis, tu ne peux pas le voir ce gars, dis-le lui, on va au festival de jazz, tu avais promis de m'accompagner.

Pas trés diplomate et psychologique mon affaire. Elle a dit au gars qu'elle ne descendrait pas parce qu'elle devait sortir avec sa mère. On est passées par en arrière. Elle était avec une amie. Il faisait noir et j'avais de la misère avec mes clés, j'ai deux portes à barrer, celle de la porte-patio et celle de la galerie. On est au centre-ville et il y a plein de vols. On se barricade, eheh!

Quand j'ai eu fini, elles n'étaient plus là, son amie et elle. Disparues. Et c'est là, quand je lui ai texté pour la retrouver, qu'elle m'a répondu ce qui précède. J'y suis allée toute seule au festival de jazz ce soir-là (et c'était le fun, spectacle de "Lady", excellent!) et j'ai décidé de ne pas lui répondre.

Depuis lors, je ne lui demande plus ce qu'elle fait, où elle va et avec qui et je pense à autre chose.

samedi 5 juillet 2014

Résultats

Ça finit toujours par marcher de compter les calories. Mathématique. Ça peut prendre du temps mais ça finit par marcher. Je pèse 165 livres depuis deux jours, ce qui est très bien. Mes efforts paient. Je ne lâche pas. Exercice intensif. Programme d'aujourd'hui: yoga au gym dans un cours difficile, dîner et puis montée du Mont-Royal. Satisfaisant. Bon pour le corps mais surtout bon pour le moral.

vendredi 4 juillet 2014

Citation

"Chaque moment consacré à s'inquiéter de l'avenir est un moment perdu qu'on aurait pu utiliser à apprécier l'instant présent."

C'est de Pierre du blogue Flocons de Bonheur.

Toute la philosophie boudhiste, la méditation et le yoga aussi tendent vers cette faculté de vivre pleinement le moment présent. Vivre ici maintenant. Vivre tout court en fait car est-on en train de vivre sa vie quand on est en train de s'inquiéter du lendemain ou de regretter le passé? Ou bien quand on se projette tout le temps dans le futur, quand j'aurai de l'argent, quand j'aurai maigri, quand j'aurai un chum... 

lundi 30 juin 2014

But

Mon but actuel est de faire baisser mon taux de cholestérol. Futile et pas intéressant? Oui et non. En me centrant sur moi et sur ma santé, j'arrête temporairement de ne me soucier que de mes filles et ça, c'est très bien. Et puis, plus je suis en santé, plus je peux profiter de la vie. J'ai le monde à voir et je ne fais que commencer.

C'est plus motivant de me préoccuper de mon cholestérol que de mon poids, parce qu'il ne bouge pas, mon poids. Je redescends un peu pour remonter aussi vite aux alentours de 170 livres.

Alors, voici comment je procède. Je ne mange que des aliments réputés diminuer le taux de cholestérol. Je fais du cardio six jours sur sept, soit monter la montagne. D'ailleurs, c'est toujours aussi difficile mais j'en ai pris l'habitude et j'en ai besoin maintenant. Ma dose de montagne, de sueur et de nature. Positif. Le vendredi, je suis inscrite à un super cours d'aquagym et j'aime beaucoup.

Entraîneur et yoga évidemment.

J'ai mis des limites au niveau du gardiennage de Petit-fils cet été et je m'en porte bien aussi. Alors, il sera avec moi pendant deux semaines lors de son camp d'anglais. Le reste du temps, non. Quand c'est clair, tout va mieux.

J'ai écrit chez Sahée que je voulais changer des choses. Je pensais à ma fille de Vingt ans qui est ici en permanence, n'a ni job ni projet d'avenir et sera encore là dans dix, vingt ou trente ans si je ne fais rien. Bien que, j'ai réfléchi et pour l'instant, ne rien faire est la chose la plus intelligente à faire. Elle agit comme si elle avait quatorze ans mais les problèmes d'apprentissage peuvent causer un délai de maturation et puis, elle vient de quitter une relation malsaine et c'est branlant encore. Pas du tout le temps de lui parler de se trouver un autre gîte.

Elle dort sur le divan à côté de moi dans le salon. Elle a trois amies dans son lit alors il ne devait plus rester de place pour elle!

samedi 28 juin 2014

À pied

Jeudi soir, après son travail, nous sommes allées à la société de l'assurance automobile, ma fille du milieu et moi, et elle est maintenant officiellement propriétaire de ma voiture. Je m'en sens bien. Pas d'immatriculation et d'assurance à renouveler pour moi. Pas de mise au point à faire.  Et... pas d'auto non plus, ehehe!

Justement, aujourd'hui, me prend cette envie d'aller au Costco. Pour faire exprès, quoi et sentir le manque. Le manque est pas si pire que ça. Au lieu de cette activité futile et dispendieuse, je vais aller faire du yoga ce midi et monter la montagne après le dîner ensuite. Je ne lâche pas pour la montagne et ça me fait le plus grand bien.

Le poids? Je devrais cesser de me peser tous les jours. Trop de fluctuations, vraiment et des fois c'est un peu décourageant. Il peut y avoir un kilo de différence d'une journée à l'autre. Quand c'est en moins, je suis contente, mais quand c'est en plus alors que j'ai bien mangé et fait plein d'exercices, je suis troublée négativement.

Alors mettons que c'est stable. Ce n'est pas ce que je voudrais écrire, je voudrais écrire que ça baisse, c'est pas vraiment le cas. Je me pèserai lundi, je ne peux pas croire qu'avec tous les efforts et le calcul de calories, ça ne va pas finir par baisser.

Ma plus jeune est en vacances pour l'été et a décidé de ne pas travailler. Semble pas mal fini avec le type mais elle en parle encore beaucoup et a des moments de grande déprime. Je laisse aller. Que puis-je faire d'autre? Un jour à la fois.

vendredi 27 juin 2014

Mon été s'annonce tranquille

...et c'est très bien comme ça!

Fini de m'essouffler à ne rien vouloir manquer des festivals, ce qui est évidemment impossible et m'emmène à une insatisfaction chronique. La course pour profiter à plein des heures d'ensoleillement qui décroissent déjà depuis le 21 juin, finie!

Je prends et prendrai le temps comme il passe. Et si le temps qui passe signifie que je vieillis, alors, vieillir ce sera. Avec bonne humeur.

Bien que, et j'en suis moi-même ébahie, je regarde des sites de chirurgiens plastiques ces temps-ci. C'est mon cou. Mon cou ne va plus avec ma face. Il m'énerve mon cou. Un petit lissage et je me sentirais tellement mieux. Me semble.