Des crises boulimiques si je veux garder mon poids, il n'en faut plus. Finito. Totalement. Je ne suis plus dans mon poids santé aujourd'hui parce que j'ai outremangé terriblement il y a deux jours. Je vais y revenir, je ne suis pas inquiète là-dessus. Mais ce que je prends en un seul jour, il m'en faudra beaucoup plus pour le perdre. Et comme je n'ai aucune marge de manoeuvre, étant tout en haut de mon poids santé, des excès, il n'en faut pas, il n'en faut plus. J'avais réussi à ne pas en faire pendant des mois et je me suis comme imaginé qu'une seule petite fois, c'était pas si grave que ça. J'ai eu ma leçon. J'ai changé, mon poids a changé, mes habitudes ont changé et manger trop, ça ne doit plus faire partie de mes habitudes, point. Jamais? Jamais!
Il y a aussi que je fais vraiment moins d'exercice ces temps-ci. Plusieurs facteurs en cause. Notre fantastique, merveilleuse, extraordinaire professeure de yoga du gym a été remerciée de ses services. Pas assez d'élèves. La nouvelle politique du gym est de fermer les cours s'il y a moins de dix élèves. La nouvelle potitique du gym est également de rendre plusieurs cours payants. Alors, non seulement on paie l'abonnement annuel mais on doit également apporter un cinq ou sept dollars (dépendant de la durée du cours) quand on se présente dans certains cours et les cours payants augmentent tout le temps. Je suis totalement contre cette politique et je n'irai pas aux cours payants.
Il y a une belle piscine extérieure ouverte toute l'année, mais je n'y vais pas. Oui, je pourrais me donner un coup de pied pour y aller mais toute seule dans la piscine, je m'ennuie. S'il y avait un cours, ce serait différent. Pas motivée pour la piscine, donc.
Sans cours et sans piscine et comme je n'ai pas la motivation pour m'entraîner toute seule sur les appareils non plus, il me sert à quoi ce gym? Uniquement à voir mon entraîneur les mercredis. Je n'ai donc pas l'intention de renouveler mon abonnement qui devient échu à la fin du mois. Je paierai le prix d'entrée journalier lors des journées avec l'entraîneur que je ne laisse pas tomber. Je suis fidèle et il est devenu un ami, ou en tout cas, une espèce de psychologue, car il en connaît beaucoup de ma vie. Mais, pour dire vrai, même lui, je le laisserais tomber. J'ai de moins en moins envie d'aller le voir.
La montagne? Je ne la monte plus depuis longtemps.
Alors, je me retrouve en novembre avec rien du tout, sauf l'entraîneur une fois par semaine. Le mois de novembre est le mois le plus dangereux pour moi au niveau moral. Dépression saisonnière.
Vais-je rester comme ça à me morfondre? Évidemment que non. Je ferai quoi? J'étudie les nombreuses possibilités. J'avais pensé faire des randonnées, mes bottes et chaussettes ultra performantes ne sont pas encore achetées. Les clubs de randonnée se calment à partir de novembre justement et mon amie qui semblait intéressée n'a encore donné aucune réponse concrète. Sur la glace, donc, jusqu'au printemps probablement.
M'inscrire dans une nouvelle école de yoga. Bonne idée. J'explore.
Le ymca avec ses si nombreux cours dont des cours d'aquaforme que j'aime tant. Oui. Peut-être.
Je sais qu'il est primordial d'être le plus possible dehors pour le soleil et le moral, donc le Mont-Royal ou d'autres parcs de Montréal sont des options possiblement intéressantes. Gratuites en plus.
Tout ceci mijote. Et je continue à chercher. Il y a tant de possibilités. Je suis chanceuse.
jeudi 23 octobre 2014
mercredi 22 octobre 2014
Petit-fils
C'est de lui dont je voulais parler mais je n'en parlerai peut-être pas tant que ça. Je suis en c..... parce qu'à mon retour du gym, il y avait une voiture stationnée dans mon stationnement privé que je paie le gros prix et les taxes dessus aussi. Misère! Faut être effronté pas à peu près. "Les stationnements payants sont donc bien chers au centre-ville. Pas grave, il y en a un beau là dans la ruelle, celui où c'est écrit en jaune un gros P avec une barre dessus, je vais me mettre là pour la journée et ça va être gratis." Pas la première fois que ça arrive. Dans ce temps-là, je prends un papier et j'écris en gros stationnement privé et je vais mettre ça dans le pare-brise du mal élevé. C'est fait depuis une heure et la voiture est toujours là. Prochaine étape: placarder toutes ses vitres avec un papier "stationnement illégal", dernière étape: appeler la police. Je trouve ça un peu (beaucoup!) ridicule d'appeler la police pour une niaiserie pareille mais c'est la seule avenue légale possible. Je pourrais également tomber dans l'illégalité et lui crever ses pneus mais j'aurais alors à endurer encore plus longtemps la présence du véhicule en infraction.
Petit-fils? Il va bien. Je ne suis pas sa mère. Je fais trop une job de mère ces temps-ci. C'est à moi à dire non tout simplement. J'ai déjà texté à ma fille que je ne le prendrais pas dimanche soir. J'étais invitée et j'ai failli répondre que je ne pouvais pas y aller parce que je gardais mon petit-fils. Heureusement, je me suis reprise à temps.
Ma vie, c'est moi qui la fais. Si elle ne me plaît pas, c'est à moi à y voir.
Là, c'est la maudite auto qui est illégalement dans mon stationnement qui m'énerve. La deuxième étape du placardage des vitres est faite. Dans dix minutes, j'appelle la police.
Petit-fils? Il va bien. Je ne suis pas sa mère. Je fais trop une job de mère ces temps-ci. C'est à moi à dire non tout simplement. J'ai déjà texté à ma fille que je ne le prendrais pas dimanche soir. J'étais invitée et j'ai failli répondre que je ne pouvais pas y aller parce que je gardais mon petit-fils. Heureusement, je me suis reprise à temps.
Ma vie, c'est moi qui la fais. Si elle ne me plaît pas, c'est à moi à y voir.
Là, c'est la maudite auto qui est illégalement dans mon stationnement qui m'énerve. La deuxième étape du placardage des vitres est faite. Dans dix minutes, j'appelle la police.
mardi 21 octobre 2014
Attaque boulimique
Ça faisait bien longtemps que ça ne m'était pas arrivé! Même que je me vantais dernièrement de la facilité avec laquelle je conservais mon nouveau poids santé, car 157 livres pour 5pi.7 po, c'est bel et bien un poids santé, mesdames et messieurs!
Je résistais facilement à la tentation parce que je n'en ressentais pas de tentation, ou à peine. Mais aujourd'hui, c'était différent. Non seulement j'allais conduire Petit-fils à l'école mais j'allais également chercher Petit-fils à l'école! Ce qui me cause du stress, je m'en rends compte maintenant, juste là, maintenant oui. Et qu'est-ce qui me stresse tant que ça? Le souper avec Petit-fils. Il n'aime rien, voyez-vous, alors rien de trop agréable à manger avec quelqu'un qui ne mange pas. Et en plus, je m'entête à faire de beaux soupers santé pleins de bons légumes qui ne seront ni appréciés, ni mangés. Je cherche des recettes, je cuisine, j'ai un certain plaisir à faire ça pour arriver à tout coup à "J'ai pas faim" ou bien "J'aime pas ça." et quand il a décidé qu'il n'aimait pas, il ne goûtera pas non plus.
Je suis excellente pour donner de très bons et intelligents conseils aux autres, même Maman raconte y a eu droit! Mais là, je dois avouer qu'un enfant qui ne mange rien, ça m'énerve et que j'ai de la misère à suivre mes propres conseils! J'ai comme envie de faire fi de toutes mes théories et de menacer et faire ouvrir la bouche de force. Non, n'ayez pas peur, ce ne sont que des fantasmes. Dans les faits, ça s'est plus passé comme ça.
Lui: C'est quoi qu'on mange grand-maman?
Moi: Du chili.
Lui: Je déteste le chili. Je dé-tes-te le chili. Tu ne le savais pas?
Moi (dans ma tête): Tu détestes ça hein, mon petit maudit? Ben tu vas en manger quand même et si tu n'en manges pas, tu n'auras rien à manger avant.... euh.... dix ans!
Moi (dans la réalité): Pas grave. Tu veux que je te fasses une soupe et du poisson et du brocoli ensuite?
Lui (affolé): Non, non, pas de soupe. Pas de brocoli. Ton poisson, c'est pas des sardines ou bien du saumon (nez plissé et air totalement dégoûté).
Moi: Du poisson blanc.
Lui: (un peu détendu mais pas enthousiaste): Poisson blanc, ok.
Bon, je vais le lui faire cuire et je vous reviens pour finir ce billet.
Suite de ce billet, le lendemain à 11h42:
Il n'y en aura pas de suite. Pas le goût! Mon titre faisait référence au fait que j'ai mangé comme une cochonne hier. Cochonnerie assumée et qui ne fera pas en sorte que je vais reprendre du poids. Nenni, non, non, non. Fini la grosse madame pas dans son poids santé.
Je résistais facilement à la tentation parce que je n'en ressentais pas de tentation, ou à peine. Mais aujourd'hui, c'était différent. Non seulement j'allais conduire Petit-fils à l'école mais j'allais également chercher Petit-fils à l'école! Ce qui me cause du stress, je m'en rends compte maintenant, juste là, maintenant oui. Et qu'est-ce qui me stresse tant que ça? Le souper avec Petit-fils. Il n'aime rien, voyez-vous, alors rien de trop agréable à manger avec quelqu'un qui ne mange pas. Et en plus, je m'entête à faire de beaux soupers santé pleins de bons légumes qui ne seront ni appréciés, ni mangés. Je cherche des recettes, je cuisine, j'ai un certain plaisir à faire ça pour arriver à tout coup à "J'ai pas faim" ou bien "J'aime pas ça." et quand il a décidé qu'il n'aimait pas, il ne goûtera pas non plus.
Je suis excellente pour donner de très bons et intelligents conseils aux autres, même Maman raconte y a eu droit! Mais là, je dois avouer qu'un enfant qui ne mange rien, ça m'énerve et que j'ai de la misère à suivre mes propres conseils! J'ai comme envie de faire fi de toutes mes théories et de menacer et faire ouvrir la bouche de force. Non, n'ayez pas peur, ce ne sont que des fantasmes. Dans les faits, ça s'est plus passé comme ça.
Lui: C'est quoi qu'on mange grand-maman?
Moi: Du chili.
Lui: Je déteste le chili. Je dé-tes-te le chili. Tu ne le savais pas?
Moi (dans ma tête): Tu détestes ça hein, mon petit maudit? Ben tu vas en manger quand même et si tu n'en manges pas, tu n'auras rien à manger avant.... euh.... dix ans!
Moi (dans la réalité): Pas grave. Tu veux que je te fasses une soupe et du poisson et du brocoli ensuite?
Lui (affolé): Non, non, pas de soupe. Pas de brocoli. Ton poisson, c'est pas des sardines ou bien du saumon (nez plissé et air totalement dégoûté).
Moi: Du poisson blanc.
Lui: (un peu détendu mais pas enthousiaste): Poisson blanc, ok.
Bon, je vais le lui faire cuire et je vous reviens pour finir ce billet.
Suite de ce billet, le lendemain à 11h42:
Il n'y en aura pas de suite. Pas le goût! Mon titre faisait référence au fait que j'ai mangé comme une cochonne hier. Cochonnerie assumée et qui ne fera pas en sorte que je vais reprendre du poids. Nenni, non, non, non. Fini la grosse madame pas dans son poids santé.
samedi 18 octobre 2014
Chirurgie dentaire, choix de vie, ménage
Mon bébé est encore ici. J'en suis contente. Elle dort. Se remet de sa chirurgie dentaire. Elle aura la visite d'amies aujourd'hui. En général, je la trouve en forme. Pas poquée comme lorsqu'elle était maganée par Joblo. Hier, je l'ai maternée à fond et son état presque comateux s'y prêtait bien! Plus d'endormissement total pour les chirurgies des dents de sagesse mais un sédatif assez puissant dans le bras pour que le patient ne sente vraiment rien et soit un peu gaga.
À la maison, glace quinze minutes et puis pas de glace pendant quinze minutes, toute la journée! Je mettais la minuterie. Je lui ai donné ses purées à la cuillère et elle se laissait faire. Mais déjà, en soirée, elle allait clairement mieux et réclamait de la crème glacée!
Quand je suis occupée comme ça, je vais bien. Pur Bonheur parle du syndrome du nid vide et chaque fois, je me sens agressée. Comme si ça ne me concernait vraiment pas, moi. Et si ça me concernait au contraire? Et si je ne niais tout simplement?
Mais je pense que non. Je pense que ce qui me manque, ce n'est pas tellement des enfants à materner, qu'un projet à réaliser.
M'occuper de moi ne me satisfait pas. M'occuper de ma maison, moins encore. J'ai toujours détesté les travaux reliés à la maison. J'aimais bien le jardinage et j'ai transposé en ayant des plantes en pots, mais le reste, non. J'aime sortir, pas admirer mes murs blancs peints de mes blanches mains (mais ils sont bien beaux cependant eheh!).
J'ai lu des livres sur la zénitude qui valorisent le travail humble de maison, laver sa toilette en ayant vraiment conscience de ce que l'on fait, comme un acte méditatif et oui, ça aide (un peu, un peu...). Même que je m'en vais faire du ménage drette-là, pendant que la petite (qui est une adulte, non, je n'ai pas oublié!) dort.
À la maison, glace quinze minutes et puis pas de glace pendant quinze minutes, toute la journée! Je mettais la minuterie. Je lui ai donné ses purées à la cuillère et elle se laissait faire. Mais déjà, en soirée, elle allait clairement mieux et réclamait de la crème glacée!
Quand je suis occupée comme ça, je vais bien. Pur Bonheur parle du syndrome du nid vide et chaque fois, je me sens agressée. Comme si ça ne me concernait vraiment pas, moi. Et si ça me concernait au contraire? Et si je ne niais tout simplement?
Mais je pense que non. Je pense que ce qui me manque, ce n'est pas tellement des enfants à materner, qu'un projet à réaliser.
M'occuper de moi ne me satisfait pas. M'occuper de ma maison, moins encore. J'ai toujours détesté les travaux reliés à la maison. J'aimais bien le jardinage et j'ai transposé en ayant des plantes en pots, mais le reste, non. J'aime sortir, pas admirer mes murs blancs peints de mes blanches mains (mais ils sont bien beaux cependant eheh!).
J'ai lu des livres sur la zénitude qui valorisent le travail humble de maison, laver sa toilette en ayant vraiment conscience de ce que l'on fait, comme un acte méditatif et oui, ça aide (un peu, un peu...). Même que je m'en vais faire du ménage drette-là, pendant que la petite (qui est une adulte, non, je n'ai pas oublié!) dort.
mercredi 15 octobre 2014
Pourquoi écrire
Je ne vais pas si bien. Pas si mal non plus. Et je me sens totalement coupable de ne pas aller si bien quand j'ai tout pour aller super bien. Et en plus, je sais que j'irai mieux demain. Alors, pourquoi j'écris tout ça ici, hein? Pourquoi?
Parce que juste de l'écrire me fait aller mieux. Curieux, non? Le pouvoir extraordinaire de l'écriture. J'ai toujours aimé écrire. Écrire pour écrire.
Pour moi, pour d'autres. Pour être lue parce que ça ajoute au plaisir d'écrire. Mais ce n'est pas essentiel non plus d'être lue. Juste d'écrire est déjà un puissant exutoire.
Plusieurs années que j'écris ce blogue. Quand il était ouvert à tous, j'ai déjà eu un lectorat assez important. Je parlais de ma vie sexuelle, ce qui ajoute tout de suite un bassin élevé d'hommes curieux.
Depuis que je me suis privatisée et assagie, c'est évidemment plus calme. Le blogue et ma vie aussi. Je n'ai pas de regrets parce que les regrets sont inutiles et contre-productifs. Vaut mieux aller de l'avant. Sans jugement.
J'aimerais écrire que je me suis finalement trouvée et que j'ai atteint le bonheur. Je ne me suis pas vraiment trouvée mais ma vie est quand même plutôt heureuse. Généralement. Pas tous les jours. Des jours plus que d'autres.
Je n'aime pas le "quand même" du paragraphe précédent. Mais il a sa place. Il manque quelque chose. Et il y aura peut-être toujours ce manque. Mais on peut vivre avec. La preuve: je le fais.
Parce que juste de l'écrire me fait aller mieux. Curieux, non? Le pouvoir extraordinaire de l'écriture. J'ai toujours aimé écrire. Écrire pour écrire.
Pour moi, pour d'autres. Pour être lue parce que ça ajoute au plaisir d'écrire. Mais ce n'est pas essentiel non plus d'être lue. Juste d'écrire est déjà un puissant exutoire.
Plusieurs années que j'écris ce blogue. Quand il était ouvert à tous, j'ai déjà eu un lectorat assez important. Je parlais de ma vie sexuelle, ce qui ajoute tout de suite un bassin élevé d'hommes curieux.
Depuis que je me suis privatisée et assagie, c'est évidemment plus calme. Le blogue et ma vie aussi. Je n'ai pas de regrets parce que les regrets sont inutiles et contre-productifs. Vaut mieux aller de l'avant. Sans jugement.
J'aimerais écrire que je me suis finalement trouvée et que j'ai atteint le bonheur. Je ne me suis pas vraiment trouvée mais ma vie est quand même plutôt heureuse. Généralement. Pas tous les jours. Des jours plus que d'autres.
Je n'aime pas le "quand même" du paragraphe précédent. Mais il a sa place. Il manque quelque chose. Et il y aura peut-être toujours ce manque. Mais on peut vivre avec. La preuve: je le fais.
dimanche 12 octobre 2014
Monsieur A
Il aura 85 ans en janvier 2015 mais monsieur A n'a rien d'un vieillard, du moins tel qu'on se l'imagine car des gens de son âge aussi dynamiques que lui, il y en a d'autres évidemment! Grand, costaud, il est vif, cultivé et n'a pas la langue dans sa poche. Il conduit comme un pro et connaît la ville et la province comme le fond de sa poche et sans gps.
Monsieur A a une opinion éclairée sur tout et il lit beaucoup, s'informe, écoute opéras et émissions éducatives à la télévision. Cinéphile averti à la mémoire percutante, il peut vous nommer tous les comédiens qui jouent dans les films qu'il a vus et revus.
Fier et coquet, c'est un homme bien habillé qui ne manque pas de charme.
Monsieur A est le chum de ma mère et je l'aime (aimais?) beaucoup.
Je le vois rarement car il ne vient pas bruncher avec nous mais il est parfois là quand on rentre et j'aime jaser avec lui. Il n'aime pas les enfants mais fait une exception pour Petit-fils qui l'a séduit par sa gentillesse et son intelligence.
Il accompagne ma mère à ses rendez-vous médicaux, à l'épicerie, dans les magasins, chez sa soeur. Il arrive au début de l'après-midi et lui fait un déjeuner-diner, ils passent l'après-midi ensemble, il fait le souper et part peu après qu'ils aient terminé de le manger. Monsieur A est allergique à tout exercice, tandis que ma mère aime sortir et marcher, ce qu'elle fait, sans lui. Du moins, c'est ce qu'elle me disait.
Je la trouvais heureuse, je la trouvais chanceuse.
Et voilà qu'aujourd'hui, je suis seule avec elle pour le brunch. On prend donc notre temps. Elle veut aller à la pharmacie, on y passera plus d'une heure à fouiner dans les allées. Du temps à perdre, ma mère aime ça et moi, j'aime la suivre et lui faire plaisir. On fait une belle paire pour cela. Discuter de vernis à ongles pendant quinze minutes (alors que je ne m'en mets pas!), mais ma maman, elle, est toujours impeccable. Une belle femme encore, coquette et soignée.
On rentre. Il est là. De mauvaise humeur. Et là, il tombe sur ma mère, pour des niaiseries. Je ne le reconnais plus. Cheap et mesquin. Il s'en prend à elle parce qu'elle veut attacher les journaux avant de les mettre au recyclage. Trouve ça ridicule. Son ton est moqueur, excédé. Ma mère ne dit rien ou à peine. Essaie un peu de s'expliquer. Il la ridiculise. Et je me dis, s'il la traite comme ça alors que je suis là, comment la traite-t-il dans l'intimité?
Je suis sonnée, hébétée et je ne sais plus trop quoi faire. Je ne veux pas empirer les choses.
Et je me rappelle trop bien que mon père était comme ça. Mon père était comme ça et ma mère endurait. ET quand il est mort, elle a été libérée. Bon, c'est ma vision à moi des choses. Elle l'aimait aussi en même temps, mon père. Pas simples, les relations de couple.
Finalement, je pars. Ma mère vient me reconduire à l'ascenseur. Je lui demande si ça va.. "Mais oui, mais oui, t'inquiète pas. Je ne l'entends même pas. Je ne l'écoute pas."
Mais oui, je m'inquiète. Je vais aller la voir cette semaine quand elle est seule et on va en parler. Elle n'est pas obligée d'endurer ce type. Ses rendez-vous, on ira avec, elle n'a pas besoin de lui. Elle ne manque pas d'argent ma mère. Je croyais qu'ils s'aimaient, ces deux-là. Ce que j'ai vu, ce n'était pas de l'amour.
Monsieur A a une opinion éclairée sur tout et il lit beaucoup, s'informe, écoute opéras et émissions éducatives à la télévision. Cinéphile averti à la mémoire percutante, il peut vous nommer tous les comédiens qui jouent dans les films qu'il a vus et revus.
Fier et coquet, c'est un homme bien habillé qui ne manque pas de charme.
Monsieur A est le chum de ma mère et je l'aime (aimais?) beaucoup.
Je le vois rarement car il ne vient pas bruncher avec nous mais il est parfois là quand on rentre et j'aime jaser avec lui. Il n'aime pas les enfants mais fait une exception pour Petit-fils qui l'a séduit par sa gentillesse et son intelligence.
Il accompagne ma mère à ses rendez-vous médicaux, à l'épicerie, dans les magasins, chez sa soeur. Il arrive au début de l'après-midi et lui fait un déjeuner-diner, ils passent l'après-midi ensemble, il fait le souper et part peu après qu'ils aient terminé de le manger. Monsieur A est allergique à tout exercice, tandis que ma mère aime sortir et marcher, ce qu'elle fait, sans lui. Du moins, c'est ce qu'elle me disait.
Je la trouvais heureuse, je la trouvais chanceuse.
Et voilà qu'aujourd'hui, je suis seule avec elle pour le brunch. On prend donc notre temps. Elle veut aller à la pharmacie, on y passera plus d'une heure à fouiner dans les allées. Du temps à perdre, ma mère aime ça et moi, j'aime la suivre et lui faire plaisir. On fait une belle paire pour cela. Discuter de vernis à ongles pendant quinze minutes (alors que je ne m'en mets pas!), mais ma maman, elle, est toujours impeccable. Une belle femme encore, coquette et soignée.
On rentre. Il est là. De mauvaise humeur. Et là, il tombe sur ma mère, pour des niaiseries. Je ne le reconnais plus. Cheap et mesquin. Il s'en prend à elle parce qu'elle veut attacher les journaux avant de les mettre au recyclage. Trouve ça ridicule. Son ton est moqueur, excédé. Ma mère ne dit rien ou à peine. Essaie un peu de s'expliquer. Il la ridiculise. Et je me dis, s'il la traite comme ça alors que je suis là, comment la traite-t-il dans l'intimité?
Je suis sonnée, hébétée et je ne sais plus trop quoi faire. Je ne veux pas empirer les choses.
Et je me rappelle trop bien que mon père était comme ça. Mon père était comme ça et ma mère endurait. ET quand il est mort, elle a été libérée. Bon, c'est ma vision à moi des choses. Elle l'aimait aussi en même temps, mon père. Pas simples, les relations de couple.
Finalement, je pars. Ma mère vient me reconduire à l'ascenseur. Je lui demande si ça va.. "Mais oui, mais oui, t'inquiète pas. Je ne l'entends même pas. Je ne l'écoute pas."
Mais oui, je m'inquiète. Je vais aller la voir cette semaine quand elle est seule et on va en parler. Elle n'est pas obligée d'endurer ce type. Ses rendez-vous, on ira avec, elle n'a pas besoin de lui. Elle ne manque pas d'argent ma mère. Je croyais qu'ils s'aimaient, ces deux-là. Ce que j'ai vu, ce n'était pas de l'amour.
samedi 11 octobre 2014
Exercice
Celui d'être ma propre psychologue. De me regarder de l'extérieur et de m'analyser froidement. Froidement mais avec empathie également, comme le ferait une psychologue. D'habitude, je suis assez bonne là-dedans, ça me réussit et ça ne me coûte rien.
Bon alors voilà. Il s'agit d'une femme de 61 ans en bonne santé. Elle a maigri et n'en est pas peu fière. Se sent en forme. Généralement. La raison de la consultation?
L'indécision. Madame voudrait faire un voyage, elle passe des heures à zieuter des voyages sur internet, va dans des séances d'information également, même qu'elle y a passé son avant-midi au complet hier. Or, madame est incapable de se décider. Comme personne ne va le faire pour elle, madame voudrait comprendre les raisons de cette indécision chronique et agir là-dessus.
Premièrement, voyons voir. Cette femme veut-elle vraiment voyager et si oui, pourquoi le veut-elle?
(bon, ici, je veux dire que ce n'est pas facile du tout de jouer à sa propre psychologue et j'ai déjà mal à la tête)
Madame déclare qu'elle se sent bien en voyage, qu'elle est une bonne voyageuse qui s'émerveille facilement. Les voyages lui font du bien pendant et après aussi. Elle se sent ressourcée et en plus, pendant son voyage, elle oublie tout souci relié à ses enfants. Bref, liberté, dépaysement et émerveillement.
Et où voudrait-elle aller? C'est vaste, elle voudrait voir le monde entier alors les choix sont pour le moins.... nombreux!
(bon, je continue plus tard... ou pas. Cet exercice me déprime et je ne sais pas pourquoi. Faudrait demander à une vraie psychologue, peut-être, eheh! Je vais monter la montagne, ça, ça va me requinquer!)
Bon alors voilà. Il s'agit d'une femme de 61 ans en bonne santé. Elle a maigri et n'en est pas peu fière. Se sent en forme. Généralement. La raison de la consultation?
L'indécision. Madame voudrait faire un voyage, elle passe des heures à zieuter des voyages sur internet, va dans des séances d'information également, même qu'elle y a passé son avant-midi au complet hier. Or, madame est incapable de se décider. Comme personne ne va le faire pour elle, madame voudrait comprendre les raisons de cette indécision chronique et agir là-dessus.
Premièrement, voyons voir. Cette femme veut-elle vraiment voyager et si oui, pourquoi le veut-elle?
(bon, ici, je veux dire que ce n'est pas facile du tout de jouer à sa propre psychologue et j'ai déjà mal à la tête)
Madame déclare qu'elle se sent bien en voyage, qu'elle est une bonne voyageuse qui s'émerveille facilement. Les voyages lui font du bien pendant et après aussi. Elle se sent ressourcée et en plus, pendant son voyage, elle oublie tout souci relié à ses enfants. Bref, liberté, dépaysement et émerveillement.
Et où voudrait-elle aller? C'est vaste, elle voudrait voir le monde entier alors les choix sont pour le moins.... nombreux!
(bon, je continue plus tard... ou pas. Cet exercice me déprime et je ne sais pas pourquoi. Faudrait demander à une vraie psychologue, peut-être, eheh! Je vais monter la montagne, ça, ça va me requinquer!)
jeudi 9 octobre 2014
Succès
Je cherchais dans mes billets de l'année passée et je trouve que le 5 octobre 2013, je pesais 175.8 livres! Wow! Je ne me rappelais même pas avoir été si grosse l'année passée. Et voilà que ce matin je pesais 71.3 kilos, ce qui est 157.1 livres. Quand même! Une perte de 18.7 livres. C'est beaucoup. Fallait que je trouve quelque chose pour me motiver car j'ai comme une espèce de faim probablement psychologique aujourd'hui et j'ai de la misère à me contrôler. De savoir que mes efforts ont autant porté fruit va peut-être m'aider.
Le temps passe
À la vitesse de l'éclair. Bon signe. Je me tiens très extrêmement occupée. Culture, amitiés et cafés. Exercice. Yoga ce matin. Pas commencé la randonnée pédestre. Ça viendra.
Moral étonnamment bon! Mais pas si étonnant non plus. Je fais tout pour, sauf la luminothérapie. Naturelle la luminothérapie. Je suis beaucoup énormément dehors ou dans des lieux éclairés. Le seul endroit sombre est le gym et comme la piscine du gym est à ciel ouvert, c'est là que je devrais me retrouver. À remettre au programme ça aussi.
Ma grande petite Vingt ans dont j'ai si peu de nouvelles va se faire enlever ses quatre dents de sagesse à la fin de la semaine prochaine. Je serai là pour en prendre soin. Un peu de maternage ne fait pas de tort lors de ce genre d'épreuve.
Je vais à des réunions d'information pour des voyages. Je vais bien finir par trouver ce qui me convient.
Vu ma jeune coiffeuse qui a des problèmes d'apprentissage. J'aime ce qu'elle m'a fait. Je lui ai montré quatre ou cinq photos de coiffure qui me plaisaient en lui demandant de choisir ce qui m'irait le mieux. Elle m'a dit vouloir faire un mélange de tout ça! Finalement, c'est assez court et stylisé. J'aime ma tête et comme je ne peux pas en changer, c'est quand même un plaisir qu'elle soit à mon goût.
Je fais attention à mon alimentation même au restaurant. C'est devenu seconde nature et je suis pas mal fière de ça. Je compte atteindre le 155 livres dans une semaine ou deux. Lentement mais sûrement. Les dernières livres sont les plus dures à perdre. Possible que je me paie l'entraîneur deux fois par semaine. Je fais des calculs. Ça serait temporaire. Juste un coup de pouce pour avancer.
Petit-fils est opposant. Je travaille là-dessus. Tranquillement, avec patience et fermeté. Ça commence à marcher.
Moral étonnamment bon! Mais pas si étonnant non plus. Je fais tout pour, sauf la luminothérapie. Naturelle la luminothérapie. Je suis beaucoup énormément dehors ou dans des lieux éclairés. Le seul endroit sombre est le gym et comme la piscine du gym est à ciel ouvert, c'est là que je devrais me retrouver. À remettre au programme ça aussi.
Ma grande petite Vingt ans dont j'ai si peu de nouvelles va se faire enlever ses quatre dents de sagesse à la fin de la semaine prochaine. Je serai là pour en prendre soin. Un peu de maternage ne fait pas de tort lors de ce genre d'épreuve.
Je vais à des réunions d'information pour des voyages. Je vais bien finir par trouver ce qui me convient.
Vu ma jeune coiffeuse qui a des problèmes d'apprentissage. J'aime ce qu'elle m'a fait. Je lui ai montré quatre ou cinq photos de coiffure qui me plaisaient en lui demandant de choisir ce qui m'irait le mieux. Elle m'a dit vouloir faire un mélange de tout ça! Finalement, c'est assez court et stylisé. J'aime ma tête et comme je ne peux pas en changer, c'est quand même un plaisir qu'elle soit à mon goût.
Je fais attention à mon alimentation même au restaurant. C'est devenu seconde nature et je suis pas mal fière de ça. Je compte atteindre le 155 livres dans une semaine ou deux. Lentement mais sûrement. Les dernières livres sont les plus dures à perdre. Possible que je me paie l'entraîneur deux fois par semaine. Je fais des calculs. Ça serait temporaire. Juste un coup de pouce pour avancer.
Petit-fils est opposant. Je travaille là-dessus. Tranquillement, avec patience et fermeté. Ça commence à marcher.
dimanche 5 octobre 2014
La vie
La mienne car il faut penser à soi d'abord. Donc, j'ai pas mal tout dit concernant Vingt ans et comme je ne peux rien à sa situation actuelle, à part demeurer présente, accueillante et sans jugement, je passe à autre chose. Sainement.
J'ai envie de marcher. Sérieusement. Genre randonnée pédestre en groupe. Parce que j'ai envie de voir du monde et d'être poussée aussi. Alors je m'informe. Faut que je m'achète des bottes de marche. J'ai peur d'avoir mal aux pieds. J'en avais déjà acheté à fort prix dans une boutique spécialisée pour devoir les donner tellement mes pieds étaient maganés. J'ai les pieds archi sensibles, voyez-vous et chaque couture peut me blesser.
Mais je vais trouver et c'est excitant de lire là-dessus et de voir les destinations possible. Motivant.
Pour commencer, reprenons l'ascension de la montagne que j'ai abandonnée depuis un certain temps. Tous mes enfants et ma mère et petit-fils viennent souper ce soir. Je paie la nourriture mais c'est ma Vingt-trois ans qui fait le repas. Bel arrangement!
Je maigris. Parce que je l'ai décidé et que je travaille pour. Je vais atteindre le 155 livres. J'en suis maintenant certaine.
Je commence un défi planche de 30 jours. Aujourd'hui, 59 secondes et je me rendrai à 270 secondes dans un mois.
J'ai envie de marcher. Sérieusement. Genre randonnée pédestre en groupe. Parce que j'ai envie de voir du monde et d'être poussée aussi. Alors je m'informe. Faut que je m'achète des bottes de marche. J'ai peur d'avoir mal aux pieds. J'en avais déjà acheté à fort prix dans une boutique spécialisée pour devoir les donner tellement mes pieds étaient maganés. J'ai les pieds archi sensibles, voyez-vous et chaque couture peut me blesser.
Mais je vais trouver et c'est excitant de lire là-dessus et de voir les destinations possible. Motivant.
Pour commencer, reprenons l'ascension de la montagne que j'ai abandonnée depuis un certain temps. Tous mes enfants et ma mère et petit-fils viennent souper ce soir. Je paie la nourriture mais c'est ma Vingt-trois ans qui fait le repas. Bel arrangement!
Je maigris. Parce que je l'ai décidé et que je travaille pour. Je vais atteindre le 155 livres. J'en suis maintenant certaine.
Je commence un défi planche de 30 jours. Aujourd'hui, 59 secondes et je me rendrai à 270 secondes dans un mois.
samedi 4 octobre 2014
Criminalité
Si je fais un petit bilan des conseils que vous m'avez généreusement prodigués en vous tordant un peu le bras, eheh! Ben quoi, Élyse, L'espiègle et Sahée m'écrivent une fois en cent ans et pourtant j'aime avoir leur avis (pression, pression....;o) Alors, donc, vous me suggérez de traiter ma fille Vingt ans comme si elle avait réellement vingt ans, ce qui n'est pas particulièrement évident quand on lui parle. Ainsi, vers la fin du souper de jeudi avant le théâtre:
-Maman, est-ce que la pharmacie est encore ouverte? Je dois aller chercher mes médicaments.
-Oui, mais va falloir que tu arrêtes de manger et que tu te dépêches. On doit partir dans une demi-heure.
-C'est quoi une demi-heure?
-La moitié d'une heure. Tu sais combien il y a de minutes dans une heure?
-Non.
-Soixante. C'est la moitié de soixante. C'est combien?
(air perdu)
-Euh... cinquante, cent?
-Ça peut pas être cent, ça peut pas être plus, la moitié, c'est coupé en deux. La moitié de dix, ça serait...
- (silence)
-La moitié de dix, c'est cinq et la moitié de soixante, c'est trente. Alors dépêche-toi!
Alors, cette "adulte" laissée à elle-même, arrive toujours en retard, vous pouvez bien l'imaginer. Comment il se fait qu'elle ne comprenne pas encore l'heure? Je me le demande aussi. Dyscalculie sévère, très sévère.
C'est une adulte, oui, mais une adulte handicapée. Une analphabète. Handicap invisible mais pas pour autant moins handicapant.
Dans sa relation avec Joblo, elle n'est pas vraiment traitée en adulte non plus, pour le peu que j'en sache. Sexuellement, je suppose que oui. Mais autrement, il dirige leur vie et elle suit. Bien que, ne posant plus de questions, je ne sais plus ce qui se passe et c'est probablement mieux comme ça, pour moi en tout cas. Ce que je ne sais pas ne me fait pas mal.
Il y a tout le côté religieux fucké qui me dérange et dans lequel elle est embarquée avec lui. Un autre exemple, jeudi encore (je la vois tellement rarement!) je parle de sa soeur ainée qui a un nouveau médicament pour sa schizophrénie qui semble lui réussir. Et elle me répond ceci: "Tu vas trouver ça drôle, mais moi je ne pense pas qu'elle ait une vraie maladie, Grande Soeur. Je pense que ce sont des esprits qui l'attaquent et qu'en priant assez, ils pourraient s'en aller."
Sans commentaire.
Je vais cependant faire des efforts pour la traiter en adulte, le plus possible, oui.
Ensuite, deuxième conseil pas mal unanime: accepter le chum et l'inviter chez moi. J'ai d'abord trouvé que c'était une bonne idée. Ouvrir son coeur. Pardonner. Voir l'ennemi en face. Pas facile mais faisable. Cependant, cette nuit, oui cette nuit car cette affaire m'empêche des fois de dormir. je me suis souvenu que le gars en question est recherché par la police. Si au moins on savait pourquoi. Mais on ne sait pas. Et comme il est recherché par la police, on n'a pas son vrai nom ni prénom. On n'avait pas son adresse non plus mais comme mon fils a emmené ma fille presque de force en voiture pour qu'elle lui montre l'édifice, on l'a. Il pourrait cependant déménager n'importe quand et dire à ma fille de ne pas en souffler mot et elle l'écouterait. Elle trouve d'ailleurs normal de ne pas savoir elle-même son vrai nom parce qu' "il ne peut pas le dire, il est recherché par la police." Logique, n'est-ce-pas?
Ensuite, ma fille connaît le type depuis 15 mois et il n'a jamais travaillé pendant cette période. Il a une voiture et pas une minoune, une belle voiture. Le premier été, il passait son temps à la plage ou bien à la Ronde avec son fils. Maintenant, semblerait qu'il est retourné aux études. Tout ceci est très vague.
Je peux probablement l'inviter quand même car les risques qu'il se présente chez nous sont très très minces. Mais ai-je envie de fréquenter un individu criminalisé? On ne parle pas de quelqu'un qui a purgé sa peine, on parle de quelqu'un qui se sauve pour ne pas la purger!
-Maman, est-ce que la pharmacie est encore ouverte? Je dois aller chercher mes médicaments.
-Oui, mais va falloir que tu arrêtes de manger et que tu te dépêches. On doit partir dans une demi-heure.
-C'est quoi une demi-heure?
-La moitié d'une heure. Tu sais combien il y a de minutes dans une heure?
-Non.
-Soixante. C'est la moitié de soixante. C'est combien?
(air perdu)
-Euh... cinquante, cent?
-Ça peut pas être cent, ça peut pas être plus, la moitié, c'est coupé en deux. La moitié de dix, ça serait...
- (silence)
-La moitié de dix, c'est cinq et la moitié de soixante, c'est trente. Alors dépêche-toi!
Alors, cette "adulte" laissée à elle-même, arrive toujours en retard, vous pouvez bien l'imaginer. Comment il se fait qu'elle ne comprenne pas encore l'heure? Je me le demande aussi. Dyscalculie sévère, très sévère.
C'est une adulte, oui, mais une adulte handicapée. Une analphabète. Handicap invisible mais pas pour autant moins handicapant.
Dans sa relation avec Joblo, elle n'est pas vraiment traitée en adulte non plus, pour le peu que j'en sache. Sexuellement, je suppose que oui. Mais autrement, il dirige leur vie et elle suit. Bien que, ne posant plus de questions, je ne sais plus ce qui se passe et c'est probablement mieux comme ça, pour moi en tout cas. Ce que je ne sais pas ne me fait pas mal.
Il y a tout le côté religieux fucké qui me dérange et dans lequel elle est embarquée avec lui. Un autre exemple, jeudi encore (je la vois tellement rarement!) je parle de sa soeur ainée qui a un nouveau médicament pour sa schizophrénie qui semble lui réussir. Et elle me répond ceci: "Tu vas trouver ça drôle, mais moi je ne pense pas qu'elle ait une vraie maladie, Grande Soeur. Je pense que ce sont des esprits qui l'attaquent et qu'en priant assez, ils pourraient s'en aller."
Sans commentaire.
Je vais cependant faire des efforts pour la traiter en adulte, le plus possible, oui.
Ensuite, deuxième conseil pas mal unanime: accepter le chum et l'inviter chez moi. J'ai d'abord trouvé que c'était une bonne idée. Ouvrir son coeur. Pardonner. Voir l'ennemi en face. Pas facile mais faisable. Cependant, cette nuit, oui cette nuit car cette affaire m'empêche des fois de dormir. je me suis souvenu que le gars en question est recherché par la police. Si au moins on savait pourquoi. Mais on ne sait pas. Et comme il est recherché par la police, on n'a pas son vrai nom ni prénom. On n'avait pas son adresse non plus mais comme mon fils a emmené ma fille presque de force en voiture pour qu'elle lui montre l'édifice, on l'a. Il pourrait cependant déménager n'importe quand et dire à ma fille de ne pas en souffler mot et elle l'écouterait. Elle trouve d'ailleurs normal de ne pas savoir elle-même son vrai nom parce qu' "il ne peut pas le dire, il est recherché par la police." Logique, n'est-ce-pas?
Ensuite, ma fille connaît le type depuis 15 mois et il n'a jamais travaillé pendant cette période. Il a une voiture et pas une minoune, une belle voiture. Le premier été, il passait son temps à la plage ou bien à la Ronde avec son fils. Maintenant, semblerait qu'il est retourné aux études. Tout ceci est très vague.
Je peux probablement l'inviter quand même car les risques qu'il se présente chez nous sont très très minces. Mais ai-je envie de fréquenter un individu criminalisé? On ne parle pas de quelqu'un qui a purgé sa peine, on parle de quelqu'un qui se sauve pour ne pas la purger!
vendredi 3 octobre 2014
Le changement
La non-permanence, disent les boudhistes. Alors,non, je ne m'inscris pas à un cours d'aquaforme aujourd'hui, je vais plutôt dîner avec mon fils de 34 ans. Rapidement, il a une heure pour dîner. J'ai besoin de lui parler de sa soeur Vingt ans. Il a beaucoup fait pour la sortir de sa relation malsaine et voilà qu'elle y est retournée d'aplomb dans sa relation malsaine. Va falloir s'ajuster. Je veux lui demander conseil. Des fois, je regrette d'avoir adopté en célibataire. Bon, pas vrai, je ne regrette pas grand chose et ça entraînerait d'autres problèmes. Une situation idéale, ça n'existe pas. Cependant, là, j'aimerais que cette enfant ait un père présent pour pouvoir discuter ensemble d'une stratégie à adopter. Son frère n'est pas son père. Mais il est de bon conseil et j'ai besoin de conseils.
Lundi prochain,Vingt ans a rendez-vous avec moi chez un chirurgien pour un examen préparatoire à l'extraction de ses quatre dents de sagesse. Tous mes enfants soupent chez moi dimanche. Parfait, elle vient souper, couche ici et on part ensemble le lendemain pour son rendez-vous. Mais voilà qu'elle me téléphone ce matin (ce qu'elle ne fait jamais, elle texte d'habitude) et que je manque l'appel. Je finis par savoir que ce qu'il était urgent de me dire, c'est qu'elle ne va pas coucher chez moi le dimanche. Elle va venir souper mais va coucher chez Joblo. On se rencontrera le lendemain pour le chirurgien. Je comprends mal et je m'imagine qu'il fait comme avant, soit lui interdire de coucher chez nous.
Là, on est revenus au texto car tout ceci se passe alors qu'elle est en classe (ou serait supposée y être!). Un long diatribe sur l'acceptation de l'autre, sur notre manque familial d'ouverture, sur le fait que ça ne peut plus continuer comme ça, qu'il faut comprendre qu'il a changé, que personne ne la force à coucher là, c'est elle qui le veut, que personne ne la force à aller chercher son enfant à l'école tous les soirs, c'est elle qui l'a proposé, qu'elle ne veut pas que Joblo se sente mal à l'aise avec nous et que nous lui posions des questions embarassantes.
Sur ce dernier point, je lui fais remarquer que Joblo n'a jamais voulu rencontrer la famille quand ils se fréquentaient l'année passée, malgré de multiples invitations. Mais oui, il l'aurait fait, il était sur le point de le faire, me répond-elle. Mais là, à cause de notre attitude, il se sentirait mal à l'aise. (J'espère bien qu'il se sentirait mal à l'aise, bazouelle, il l'a violentée et il sait qu'on le sait! Misère!)
Donc, on tourne la page et ça presse. Ma fille n'en peut plus de notre position qui la fait vraiment souffrir. C'est fini, c'est passé, ça a assez duré, il a changé et il faut qu'on le comprenne. Maintenant. Tout de suite. "Arrête de penser toujours au pire", m'écrit-elle. "As-tu bien compris ce que j'essaie de t'expliquer?" (je retranscris en éliminant ses nombreuses fautes d'orthographe).
-Oui, je comprends ce que tu m'expliques. Bonne journée, chérie. Je dois quitter.
Mais qu'est-ce que je comprends vraiment? Pas grand chose.
Lundi prochain,Vingt ans a rendez-vous avec moi chez un chirurgien pour un examen préparatoire à l'extraction de ses quatre dents de sagesse. Tous mes enfants soupent chez moi dimanche. Parfait, elle vient souper, couche ici et on part ensemble le lendemain pour son rendez-vous. Mais voilà qu'elle me téléphone ce matin (ce qu'elle ne fait jamais, elle texte d'habitude) et que je manque l'appel. Je finis par savoir que ce qu'il était urgent de me dire, c'est qu'elle ne va pas coucher chez moi le dimanche. Elle va venir souper mais va coucher chez Joblo. On se rencontrera le lendemain pour le chirurgien. Je comprends mal et je m'imagine qu'il fait comme avant, soit lui interdire de coucher chez nous.
Là, on est revenus au texto car tout ceci se passe alors qu'elle est en classe (ou serait supposée y être!). Un long diatribe sur l'acceptation de l'autre, sur notre manque familial d'ouverture, sur le fait que ça ne peut plus continuer comme ça, qu'il faut comprendre qu'il a changé, que personne ne la force à coucher là, c'est elle qui le veut, que personne ne la force à aller chercher son enfant à l'école tous les soirs, c'est elle qui l'a proposé, qu'elle ne veut pas que Joblo se sente mal à l'aise avec nous et que nous lui posions des questions embarassantes.
Sur ce dernier point, je lui fais remarquer que Joblo n'a jamais voulu rencontrer la famille quand ils se fréquentaient l'année passée, malgré de multiples invitations. Mais oui, il l'aurait fait, il était sur le point de le faire, me répond-elle. Mais là, à cause de notre attitude, il se sentirait mal à l'aise. (J'espère bien qu'il se sentirait mal à l'aise, bazouelle, il l'a violentée et il sait qu'on le sait! Misère!)
Donc, on tourne la page et ça presse. Ma fille n'en peut plus de notre position qui la fait vraiment souffrir. C'est fini, c'est passé, ça a assez duré, il a changé et il faut qu'on le comprenne. Maintenant. Tout de suite. "Arrête de penser toujours au pire", m'écrit-elle. "As-tu bien compris ce que j'essaie de t'expliquer?" (je retranscris en éliminant ses nombreuses fautes d'orthographe).
-Oui, je comprends ce que tu m'expliques. Bonne journée, chérie. Je dois quitter.
Mais qu'est-ce que je comprends vraiment? Pas grand chose.
jeudi 2 octobre 2014
Me ménager
"Non, mais, elles font exprès ou quoi?" Commentaire spontané qui s'est échappé de la bouche de mon entraîneur hier alors que je lui racontais que Vingt-trois ans passe ses samedis à visiter un homme en prison. Un ami. Un amoureux? Elle n'a pas dit. Un gars qui a fait un vol avec violence. Condamné à quatre ans. Tout le monde peut se tromper, me dit-elle et c'est un bon garçon qui a eu une erreur de jugement.
Ces temps-ci, je me ménage. Je garde une distance émotive. Ce sont des adultes, les quatre enfants sont des adultes. J'écoute les confidences, je réagis une fois, ou pas, et puis je me tais. C'est leur vie.
Vu Vingt ans hier. Pièce de théâtre "Being at home with Claude". Trop long, trop lent et trop complexe pour elle. Elle s'est endormie.
Mon fils devait nous accompagner. Il a annulé à la dernière minute. Ne se sentait pas bien. Je l'ai remplacé par une amie ravie du billet gratuit.
Ce soir "O Vertigo" à la Place des arts.
Je sors beaucoup? Oui, énormément beaucoup. J'ai remplacé le buget voyages par le budget spectacles.
Exercice une heure par jour. Ce matin, yoga. Demain, je vais m'inscrire à un cours d'aquaforme.
Ces temps-ci, je me ménage. Je garde une distance émotive. Ce sont des adultes, les quatre enfants sont des adultes. J'écoute les confidences, je réagis une fois, ou pas, et puis je me tais. C'est leur vie.
Vu Vingt ans hier. Pièce de théâtre "Being at home with Claude". Trop long, trop lent et trop complexe pour elle. Elle s'est endormie.
Mon fils devait nous accompagner. Il a annulé à la dernière minute. Ne se sentait pas bien. Je l'ai remplacé par une amie ravie du billet gratuit.
Ce soir "O Vertigo" à la Place des arts.
Je sors beaucoup? Oui, énormément beaucoup. J'ai remplacé le buget voyages par le budget spectacles.
Exercice une heure par jour. Ce matin, yoga. Demain, je vais m'inscrire à un cours d'aquaforme.
dimanche 28 septembre 2014
72.2 kilos
Soit 159.1 livres. Cent cinquante-neuf livres, c'est le haut de mon poids santé. Je réussis donc à maintenir. Assez facilement même. On mange quand même plus en maintenant qu'en maigrissant. Si je me décide à revenir au calcul précis des calories et à me contenter de 1200 calories, je devrais même maigrir un peu encore. En fait, c'est ce que je voudrais, peser 155 et donc avoir une petite marge de manoeuvre.
Je termine ma semaine de yoga intensif à 20$ aujourd'hui. C'est fou ce que ça me fait du bien. La nouveauté, la difficulté. Le dépassement de soi c'est excellent pour le moral.
Je sors énormément beaucoup et ça aussi, j'aime.
Aujourd'hui, brunch avec maman et dernière journée de yoga au nouveau studio en après-midi. Fait beau et ce studio de yoga ouvre les portes du balcon et est bien ensoleillé. J'aime.
Petit-fils arrive ce soir.
Je termine ma semaine de yoga intensif à 20$ aujourd'hui. C'est fou ce que ça me fait du bien. La nouveauté, la difficulté. Le dépassement de soi c'est excellent pour le moral.
Je sors énormément beaucoup et ça aussi, j'aime.
Aujourd'hui, brunch avec maman et dernière journée de yoga au nouveau studio en après-midi. Fait beau et ce studio de yoga ouvre les portes du balcon et est bien ensoleillé. J'aime.
Petit-fils arrive ce soir.
vendredi 26 septembre 2014
Les voix
Moi: Là, pendant qu'on marche sur la rue, elles sont toujours là, tes voix, elles nous suivent?
Elle: Oui, elle sont là, mais elles murmurent, alors je n'entends pas très bien ce qu'elles disent.
Moi: Et quand tu entends, elles disent quoi?
Elle: Des choses méchantes que je ne veux pas répéter.
Moi: Je comprends.
Silence, on marche. On revient de l'opéra.
Moi: C'est à cause de ces voix que tu as voulu mourir?
Elle: Oui.
Et aujourd'hui, je me demande si ce n'est pas parce que les voix des cantatrices sont si puissantes qu'elle aime tant l'opéra! Peut-être bien que ces voix aigues et presque surnaturelles réussissent à écraser les voix si méchantes de ma fille, ces voix qui s'accrochent malgré tous les médicaments et injections?
Je l'aime ma fille, de tout mon coeur. On a passé une belle soirée ensemble. Je serai toujours là pour elle, dans la mesure de mes moyens et avec des limites. Dans son cas à elle, je dois dire que je suis capable d'en avoir des limites et de ne pas tomber dans la culpabilité non plus. Sa maladie lui appartient et je vais certainement l'aider de mon mieux là-dedans, compatir aussi, mais je ne la prends pas en pitié et je ne me laisse pas submerger.
On va peut-être se revoir aujourd'hui pour aller au World Press photos qui finit dimanche. Elle a envie de bouger, de sortir. Je suis là pour ça.
Elle: Oui, elle sont là, mais elles murmurent, alors je n'entends pas très bien ce qu'elles disent.
Moi: Et quand tu entends, elles disent quoi?
Elle: Des choses méchantes que je ne veux pas répéter.
Moi: Je comprends.
Silence, on marche. On revient de l'opéra.
Moi: C'est à cause de ces voix que tu as voulu mourir?
Elle: Oui.
Et aujourd'hui, je me demande si ce n'est pas parce que les voix des cantatrices sont si puissantes qu'elle aime tant l'opéra! Peut-être bien que ces voix aigues et presque surnaturelles réussissent à écraser les voix si méchantes de ma fille, ces voix qui s'accrochent malgré tous les médicaments et injections?
Je l'aime ma fille, de tout mon coeur. On a passé une belle soirée ensemble. Je serai toujours là pour elle, dans la mesure de mes moyens et avec des limites. Dans son cas à elle, je dois dire que je suis capable d'en avoir des limites et de ne pas tomber dans la culpabilité non plus. Sa maladie lui appartient et je vais certainement l'aider de mon mieux là-dedans, compatir aussi, mais je ne la prends pas en pitié et je ne me laisse pas submerger.
On va peut-être se revoir aujourd'hui pour aller au World Press photos qui finit dimanche. Elle a envie de bouger, de sortir. Je suis là pour ça.
mardi 23 septembre 2014
Nouveau chapitre
Ça va faire le braillage sur mon sort de pauvre femme esseulée qui ne sait pas quoi faire de sa vie, qui hésite entre yoga et voyages. Misère! Quand je suis entourée d'itinérants qui ont dormi dehors à la pluie, quand plein de jeunes familles n'arrivent pas à joindre les deux bouts, quand d'autres sont débordées par leur vie débile où elles ne trouvent aucun petit coin libre pour se ressourcer et prendre soin d'elles. C'est assez! Si je ne sais pas quoi faire de ma peau, je vais me lancer dans le bénévolat et être utile à la société.
J'aime pas ça l'automne? Que je sois tellement occupée que je n'aie plus le temps de voir le temps gris!
On déguédine, on se bouge, on arrête de se regarder le nombril! Voilà, c'est ça qui est ça!
J'aime pas ça l'automne? Que je sois tellement occupée que je n'aie plus le temps de voir le temps gris!
On déguédine, on se bouge, on arrête de se regarder le nombril! Voilà, c'est ça qui est ça!
lundi 22 septembre 2014
Yoga et équilibre
Il y a plein de changements dans ma vie. Subtils mais réels. D'abord, ma Vingt ans n'est plus là. C'est un fait. Sa chambre est intouchée mais elle ne couche plus ici et je peux passer plusieurs jours sans en avoir de nouvelles et quand j'en ai des nouvelles, c'est moi qui les ai sollicitées.
Ensuite, ma mère n'a pas autant besoin de moi que je le crois. Pas encore. Hier, elle n'était même pas disponible pour le brunch.
Et mon gym est en train de me laisser tomber. Ma super prof de yoga que j'aime et qui me fait tant de bien depuis des années maintenant, ne donne des cours qu'une fois par semaine et elle ne sera pas remplacée. En fait, des cours, à ce gym, il n'y en a plus pour moi. Et aujourd'hui, jour de yoga depuis des années, je tournais en rond. Je suis bien allée conduire Petit-fils à son école mais ensuite? Plus de yoga. Le vide.
Je ne suis pas restée à la maison. Je déteste rester à la maison. J'y angoisse. Partie courir la galipotte. Arrêt dans un café et ce n'était même pas un café du Indie Passeport. Fallait que je le remplace ce cours de yoga et ça pressait. Recherches.
Les possibilités sont multiples. Finalement, je me suis inscrite à une semaine de yoga illimité pour vingt dollars et je compte prendre une classe par jour, plus mon entraîneur, plus le yoga que j'ai déjà une fois par semaine à mon gym. La classe d'aujourd'hui m'a apaisée. Je vois un peu plus clair, je suis moins dans la brume mais un peu dans la brume encore.
Je vis une drôle de période. Nécessaire je crois. Oui, nécessaire. Et le yoga me fait du bien. Faire du bien me fait du bien.
J'ai des décisions à prendre. Me semble. La solitude me pèse. Cette fois, c'est assez clair. Probablement normal aussi. Je n'ai jamais vécu seule. Toujours des enfants autour de moi. Suis-je en train de vivre le syndrôme du nid vide?
Ensuite, ma mère n'a pas autant besoin de moi que je le crois. Pas encore. Hier, elle n'était même pas disponible pour le brunch.
Et mon gym est en train de me laisser tomber. Ma super prof de yoga que j'aime et qui me fait tant de bien depuis des années maintenant, ne donne des cours qu'une fois par semaine et elle ne sera pas remplacée. En fait, des cours, à ce gym, il n'y en a plus pour moi. Et aujourd'hui, jour de yoga depuis des années, je tournais en rond. Je suis bien allée conduire Petit-fils à son école mais ensuite? Plus de yoga. Le vide.
Je ne suis pas restée à la maison. Je déteste rester à la maison. J'y angoisse. Partie courir la galipotte. Arrêt dans un café et ce n'était même pas un café du Indie Passeport. Fallait que je le remplace ce cours de yoga et ça pressait. Recherches.
Les possibilités sont multiples. Finalement, je me suis inscrite à une semaine de yoga illimité pour vingt dollars et je compte prendre une classe par jour, plus mon entraîneur, plus le yoga que j'ai déjà une fois par semaine à mon gym. La classe d'aujourd'hui m'a apaisée. Je vois un peu plus clair, je suis moins dans la brume mais un peu dans la brume encore.
Je vis une drôle de période. Nécessaire je crois. Oui, nécessaire. Et le yoga me fait du bien. Faire du bien me fait du bien.
J'ai des décisions à prendre. Me semble. La solitude me pèse. Cette fois, c'est assez clair. Probablement normal aussi. Je n'ai jamais vécu seule. Toujours des enfants autour de moi. Suis-je en train de vivre le syndrôme du nid vide?
dimanche 21 septembre 2014
Dimanche
C'est ma journée brunch familial avec ma mère. Or, elle n'était pas disponible aujourd'hui. J'avais plein d'idées mais je me suis levée tard, neuf heures, ce qui m'a fait rusher pour le cours de neuf heures trente de yoga du gym. J'y étais à temps, bravo à moi, mais la prof ne s'est jamais présentée. Peu importe, j'y étais alors j'ai fait du yoga toute seule, à côté d'un gars qui lui, faisait des arts martiaux. C'est compatible, dans les deux cas, on est concentré et dans sa tête. M'a fait du bien.
Ensuite, quoi? Après avoir tangiversé et contacté en vain amies et filles, je me suis rendue à la marche pour le climat au parc Lafontaine. Bien. J'ai pris des photos et j'étais contente d'encourager ce mouvement.
Et je suis de retour et Petit-fils arrive à six heures trente.
J'aurai passé la journée seule, en groupe tout l'après-midi, mais seule quand même. Ça me dérange? Oui, ça commence à me déranger. Alors quand quelque chose nous dérange, il faut y remédier. C'est ma vie, j'en fais ce que je veux et ce que je peux. Si je ne veux plus être seule, faut y voir. Je cogite là-dessus.
Ensuite, quoi? Après avoir tangiversé et contacté en vain amies et filles, je me suis rendue à la marche pour le climat au parc Lafontaine. Bien. J'ai pris des photos et j'étais contente d'encourager ce mouvement.
Et je suis de retour et Petit-fils arrive à six heures trente.
J'aurai passé la journée seule, en groupe tout l'après-midi, mais seule quand même. Ça me dérange? Oui, ça commence à me déranger. Alors quand quelque chose nous dérange, il faut y remédier. C'est ma vie, j'en fais ce que je veux et ce que je peux. Si je ne veux plus être seule, faut y voir. Je cogite là-dessus.
samedi 20 septembre 2014
Faillite
Le café Jonah James a fait faillite. Je n'avais pas l'intention d'y aller aujourd'hui mais là, je n'irai... jamais!
Mon but était un peu plus loin dans l'ouest, soit au café Chimère, qui en est devenue une chimère car il fermait ses portes... aujourd'hui! Chanceuse dans mon malheur, j'ai eu droit à mon latte gratuit et à bien des larmes en prime. Triste un café qui ferme quand les proprios et les employés y ont mis tout leur coeur et leurs espoirs. Il était ouvert depuis un an, m'a dit la serveuse totalement unilingue anglaise avec laquelle j'ai vraiment dû parler anglais pour me faire comprendre. Ce n'était évidemment pas le temps de lui reprocher quoi que ce soit, mais bien de partager sa tristesse.
J'allais visiter le campus Loyola de l'université Sir Georges William avec Héritage Montréal et j'ai marché de chez moi jusque là. Une visite intéressante. Tout ça m'a fait du bien.
Mon but était un peu plus loin dans l'ouest, soit au café Chimère, qui en est devenue une chimère car il fermait ses portes... aujourd'hui! Chanceuse dans mon malheur, j'ai eu droit à mon latte gratuit et à bien des larmes en prime. Triste un café qui ferme quand les proprios et les employés y ont mis tout leur coeur et leurs espoirs. Il était ouvert depuis un an, m'a dit la serveuse totalement unilingue anglaise avec laquelle j'ai vraiment dû parler anglais pour me faire comprendre. Ce n'était évidemment pas le temps de lui reprocher quoi que ce soit, mais bien de partager sa tristesse.
J'allais visiter le campus Loyola de l'université Sir Georges William avec Héritage Montréal et j'ai marché de chez moi jusque là. Une visite intéressante. Tout ça m'a fait du bien.
Automne et solitude
Non, l'automne n'entraîne pas de solitude et la solitude n'est pas pire l'automne. Sauf que moi, l'automne, avec la lumière qui diminue, j'ai tendance à déprimer. Et quand je déprime, j'ai également tendance à me sentir seule. Ce à quoi je remédie en sortant tout le temps. Facile, vu que je n'aime pas non plus rester à la maison.
Alors, je fais quoi aujourd'hui? Je sors. Non, je n'ai trouvé personne pour m'accompagner. Je sens que j'agresse mes amies en leur proposant tout le temps des sorties, alors, je me calme. Mais quand même, je joindrai un groupe cet après-midi pour une visite architecturale. Voir du monde, oui, et bouger, c'est ce qu'il me faut.
Alors, je fais quoi aujourd'hui? Je sors. Non, je n'ai trouvé personne pour m'accompagner. Je sens que j'agresse mes amies en leur proposant tout le temps des sorties, alors, je me calme. Mais quand même, je joindrai un groupe cet après-midi pour une visite architecturale. Voir du monde, oui, et bouger, c'est ce qu'il me faut.
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