samedi 25 juillet 2015

Fin de l'épisode boulimique

Bon, ça va faire! Fini l'apitoiement et le mangeage sans fin et le poids qui se reprend et la fille qui semble complètement sans défense contre les attaques sournoises de la nourriture. 

Eh oh! C'est toi qui est responsable de ce qui entre dans ta bouche, personne d'autre. Tes filles te font c....? Non, elles te font m..... , on le sait! Pas vrai, pas vrai, personne d'autre que toi-même ne te fait manger. Tu es une adulte responsable de tes actes. Assume! 

Bref, après m'être sérieusement parlé comme ça, j'ai décidé de me reprendre en main drette-là, en ce beau magnifique samedi d'été. 

D'abord, constater les dégâts. Ouf! 75.3 kilos ce matin, soit 166 livres. Non, je n'entre plus du tout dans mes pantalons dix ans et mes jupes non plus ne me font plus. J'entre encore dans mes pantalons de yoga, mais c'est serré. Bref, je n'ai plus rien, ou si peu, à me mettre. 

Avec du myfitnesspal suivi à la lettre et une super alimentation santé et délicieuse, tout va rentrer dans l'ordre. Faut prendre un peu de temps quand même. Les livres s'accumulent beaucoup plus rapidement qu'elles ne se perdent, mais je suis sur la bonne voie. 

La crise est finie. 

Je me sens déjà beaucoup mieux. Apaisée. J'irai au yoga cet après-midi. Tout va bien. 

vendredi 24 juillet 2015

Manger

On pourrait croire qu'à mon âge et ayant eu un problème alimentaire depuis une trentaine d'années, je saurais quoi faire. Je sais quoi faire en effet. Mettez-moi n'importe qui ayant besoin de maigrir entre les mains et je saurai absolument quoi conseiller. Et si mes conseils sont suivis, ça marche!

Mes propres conseils pour moi-même marchent aussi, si je les suis. Là, je ne suis rien du tout. Je ne cuisine pas mais je mange! Je n'écris rien non plus et ce matin, je ne suis même pas allée à mon aquaspinning. J'avais de bonnes raisons, avec l'estomac totalement  à l'envers. 

Pourquoi je me maltraite comme ça? Pas totalement clair. Bon, il y a eu le Costco le lendemain de ma visite d'accompagnement à l'hôpital psychiatrique. je me suis retrouvée avec des quantités ingérables de nourriture. Ça me fait paniquer un frigo plein. Je suis incapable de jeter, je ne sais pas à qui donner, du yogourt, du kéfir et du fromage, ça se congèle mal. J'ai une tonne d'avocats achetés ailleurs, dans une grosse vente et à un prix dérisoire et mon frigo était déjà plein de fruits. Bref, un frigo plein, ça me fait manger. Trop. 

Il y a aussi ma Vingt et un an qui s'est pointée ici (euh... elle y habite!) et qui elle, mange et réclame à manger. Je me sens incapable de cuisiner. Pourquoi donc? Pas clair. Parce que je suis en débandade probablement. Hier on est allés tous les trois, avec Petit-fils au Frite alors, hamburger, bière, poutine. Rien de trop beau. Tout le monde était bien content. Ouache! Je m'enfonce

Il y a Petit-fils aussi qui est super difficile. Mais il y a surtout moi. 

Alors, je ne calcule rien, je ne fais plus d'exercice, je mange tout ce qui me tombe sous la main y compris du chocolat et des brioches que je suis allée acheter et évidemment, je ne me pèse pas. 

L'histoire d'achat de voiture de ma Vingt-quatre ans, j'ai vécu ça de trop près. Son fils était ici et elle me textait ou m'appelait en pleurant. Dès le début, je lui ai dit qu'elle pouvait utiliser pour la voiture un cinq mille dollars que je voulais lui donner pour son futur condo. Et ensuite, elle s'est abonnée à Protégez-vous mais c'est moi qui faisais les lectures et les recommandations. Ouf! Son stress, je l'ai pris sur moi beaucoup. Pas sa faute à elle, je suis bonne là-dedans, m'énerver pour les autres et des fois à leur place. 

Petit-fils ne sera pas avec moi la semaine prochaine, ni au camp de jour. Sa mère a décidé à la dernière minute (lire à la fermeture du camp de jour cet après-midi) de changer la semaine prochaine de camp pour la semaine suivante. Je m'en suis occupé pour elle et ça a été possible. Elle aura donc la possibilité de passer sa semaine de vacances avec lui. 

Il est avec son père actuellement Petit-fils. Je suis allée le lui mener en autobus, on s'était donné rendez-vous sur un coin de rue. Ils étaient bien contents de se voir. 

mercredi 22 juillet 2015

Je ne dors plus

On parlait du sommeil de ma fille avec sa psychiatre hier matin. L'insomnie étant dans son cas le premier signe de psychose. Et voilà que c'est moi qui ne dors plus.Trop de choses dans la tête, trop de responsabilité, trop de poids sur mon corps aussi. C'est fou ce que ça me déprime ce poids en trop. Déjà, en réglant ça, je règlerais bien des affaires. Je m'allègerais considérablement. J'y travaille un jour ou deux et je bousille mes efforts le jour d'après. Karma. Pattern. Changer ça? Il n'y a que moi qui peux le faire. 

mardi 21 juillet 2015

Une petite bière

Je n'en bois jamais. Même que je n'aime pas ça. Et pourtant, j'en bois une ce soir, une "L'assoiffé", brune belge. J'ai arrêté de boire de la bière quand j'ai su que c'était terrible pour la glycémie (j'étais alors intolérante au glucose) et parce que je préférais de beaucoup le vin. Ce qui me fait penser que je n'ai pas ouvert de vin depuis longtemps et que ça ne me manque pas tant que ça. Depuis que je veux maigrir en fait et retrouver mon fameux poids santé dont le chiffre le plus élevé à chuté en même temps que mes vertèbres s'affaissaient. J'en suis donc plus éloignée que je ne l'ai déjà été. 

J'ai toujours faim. Je sais il faut contrôler. J'y arrive fort bien certains jours et d'autres non. Aujourd'hui, c'était non. 

La mère de Petit-fils, ma fille du milieu qui a 24 ans, veut s'acheter une nouvelle voiture. Celle que je lui ai donnée a treize ans, ce n'est plus une jeunesse. Ses pneus d'été sont finis et ceux d'hiver aussi. Elle ne veut plus mettre d'argent là-dessus. C'est un grand stress l'achat d'une nouvelle voiture, elle est donc stressée et larmoyante. Me texte des trucs comme "Il pleut mes pneus sont finis. Si jamais je glisse et me tue en venant chercher W (son fils), dis-lui que je l'aime." Bon, chers amis, non, je ne me mets pas à pleurer quand je reçois ce genre de message. 

Elle arrive tard, très tard pour venir chercher son fils le soir. Elle ambitionne, comme on dit. Je suis bonne poire mais là, un peu tannée. Surtout quand je manque le yoga comme ce soir .Alors, je me suis ouvert cette bière et elle est bonne, je dois dire. Surtout avec des cachous. Est-ce que j'ai tout écrit sur my fitnesspal? Oui, je l'avais fait, mais rendue à la bière et aux cachous, j'ai arrêté. 

Ça m'a épuisée d'aller chez la psychiatre avec ma plus vieille. Vidée. 

La plus jeune est passée faire un tour. Oui, elle vit toujours ici officiellement, non, elle n'y est jamais. Vient se changer et retourne chez ses amies. Sa demande à l'IVAC a été acceptée, maintenant, il faut qu'elle communique avec eux pour demander des services. Compliqué ça. Jamais là et pas intéressée. Et c'est très difficile de s'expliquer et même de comprendre au téléphone quand on est dysphasique. 

Petit-fils et moi, on s'aime beaucoup mais on commence à se tomber sur les nerfs. On se voit trop. 

Je suis fatiguée, je l'ai dit? Je suis fatiguée. 

Pas vraiment déprimée, mais fatiguée, oui. Je fais toujours du sport, hier aquajogging le matin et yin yoga le soir. Aujourd'hui, j'aurais bien voulu retourner au yin yoga qui me fait tant de bien. Ma fille est arrivée trop tard. Il y avait deux autres classes de yoga plus tard, du flow, mais ça ne me convenait pas. Pas envie de me pousser dessus. 

Cinéma? Bon soir pour ça avec les billets à demi-prix le mardi. Mais je suis trop fatiguée pour ça aussi. Pour me rendre. J'ai deux salles de cinéma de répertoire à distance de marche mais rien ne m'y tente. Je cherche du défoulement et de la relaxation. Alors pas de film trop songé. Un film drôle pas trop niaiseux mais même niaiseux un peu conviendrait. Il n'y en a pas dans les cinémas de répertoire. 

Moi maintenant

Je rencontre la psychiatre de ma fille ce matin. La nouvelle dans le nouvel hôpital. Plus si nouvelle que ça, doit faire près d'un an qu'elle suit ma fille mais quand même, c'est nouveau ce qui se passe, l'ancienne psy, je n'avais jamais été invitée à la rencontrer. Cette fois, la demande vient de ma fille elle-même. Il y a du changement, donc. Elle fume toujours du pot, cette chère fille de 26 ans schizophrène. C'est vraiment pas bon pour sa tête. Devrais-je en parler à sa psy? Devant elle évidemment. Tout se fera devant ma fille, la psy ne sait même pas que je viens. Me semble que c'est important de savoir ça quand tu prescris une tonne d'antipsychotique. Je ne critique pas du tout en disant ça, importants les médicaments, super importants, effets secondaires ou pas. Ma fille va relativement très bien pour une personne avec une si grosse maladie chronique. Évidemment, c'est du un jour à la fois, mais toute la vie est du un jour à la fois. 

Elle arrive bientôt, ma fille, après sa run de journaux. En même temps que mon petit-fils. On jouera au monopoly tous les trois, et puis on ira conduire le petit au camp de jour et ensuite, direction hôpital! 

dimanche 19 juillet 2015

Un blogue que j'aime en partie

Les deux puces

Ses articles sur l'allaitement sont juste super. Celui du 25 février 2015 en particulier. Une femme très informée sur le sujet et qui n'a pas peur de semer la fameuse "culpabilité" que toute affirmation de soi en ce domaine entraînerait semble-t-il. 

Les gadgets cependant, non, pas trop mon trip. Minimaliste ma vision de la maternité. Besoin de rien. Le sein, les bras, bon, des couches peut-être. Rien d'autre. Un petit pyjama parmi tous ceux que la parenté va vous avoir donné. On est parti en business. Pas cher, pas cher. 

Mais cette jeune femme en tire un revenu de ses publicités pour des objets de bébé. On est pas obligé d'acheter pour la lire, alors tout le monde y trouve son compte.

Parler menstruations

Vie de femme. J'aimais ça être menstruée, moi. Je ne sais pas trop s'il y en a d'autres comme moi. Mes trois filles s'en passeraient allégrement. Même que la plus vieille souffrait tellement qu'elle devait prendre des médicaments et des fois manquer l'école. J'ai aimé et j'aime toujours tout ce qui concerne la féminité et la sexualité. Même la ménopause, tant redoutée par tant de femmes, j'ai aimé ça! 

samedi 18 juillet 2015

Parler accouchement

Un autre de mes sujets favoris. 

Je vous invite à lire le blogue de Maman Professionnelle. Dans son avant-dernier billet, elle raconte son accouchement il y a trois ans. C'est juste magnifique. Elle sait quoi faire et le fait naturellement. Vous me direz que c'est son troisième et qu'elle a l'expérience et vous aurez bien raison. 

Mais ma fille qui a accouché pour la première fois à dix-huit ans savait pas mal quoi faire aussi, ce qui lui convenait à elle, soit de passer son temps seule dans une salle de bain et de crier à pleins poumons pendant ses contractions. Elle n'avait pas planifié ça,  elle l'a fait parce que c'est ce qu'elle devait faire, c'est ce qui lui convenait. On peut lire son accouchement dans un billet dans le coin du 30 mai 2009 dans mon blogue. 

Maman Professionnelle fait preuve de sang-froid et de calme et l'enfant naît dans sa poche des eaux intacte! Il glisse comme un poisson, écrira-t-elle! 

Quand je parle d'un bel allaitement, je sais de quoi je parle. Mais mon accouchement, le seul que j'ai vécu, mes trois filles ayant été adoptées, a été affreux! Alors quand je vois (celui de ma fille!) ou lis de beaux accouchements, je suis émerveillée à chaque fois. 

jeudi 16 juillet 2015

Parler allaitement

On le fait toujours à ses risques et périls et encore plus si on veut en faire l'éloge et proclamer que c'est naturel et facile. Les roches ne sont alors jamais bien loin. Même dire qu'on a réussi son allaitement est un terme à proscrire, pour ne pas faire croire à celles qui n'ont pas réussi à allaiter qu'elles ont vécu un échec. La vie est pourtant faite de succès et d'échecs, on va de l'un à l'autre et ça nous forge.

J'ai 62 ans, je ne suis plus une poulette du printemps, des roches, je peux en prendre un peu pour dire ce que je pense. Et puis, je me suis demandé pourquoi c'est si important de le dire? Pas trop clair en fait. Autant Juste moi, qui a pourtant allaité, se demande ce qui la heurte tant dans mon billet précédent, autant je me demande pourquoi je tiens tant à me sentir libre d'exprimer sans détour ce que j'ai ressenti  dans la seule maternité non-adoptive que j'ai vécue et à quel point, malgré les circonstances difficiles (une séparation à la naissance et un retour obligé au travail à temps plein alors que le bébé avait deux mois et demi) cette maternité m'a remplie de bonheur.

Évidemment, les temps ont changé. Ce que je raconte remonte à 1980 et la vie était différente,  mais il y a encore des mères qui vivent une maternité naturelle aujourd'hui.

Je le sais bien qu'il y a deux jeunes femmes enceintes et qui vont accoucher bientôt qui me lisent. Si je ne les savais pas équilibrées, particulièrement informées et très capables de me remettre à ma place, possible qu'alors je n'aie pas osé écrire mon billet tel quel. Même Un autre prof pense que je manque de nuances. Des nuances, il y en eu pas mal dans ma réalité si on considère que je suis retournée travailler quand le bébé avait deux mois et demi sinon je perdais ma job. Je n'étais pas permanente, les longs congés de maternité payés sont arrivés bien plus tard, je n'étais pas en couple alors fallait aller gagner la vie de la nouvelle famille. Alors, non, je ne l'ai pas eu dans les bras pendant neuf mois. Mais il allait à la garderie de mon cofi, je l'allaitais le matin en arrivant, dans mes pauses et je passais mon heure de dîner avec lui. J'allaitais avant de rentrer à la maison et il dormait dans mon lit. La fin de semaine et les congés, on était tout le temps ensemble. On a donc pu conserver un allaitement exclusif jusqu'à six mois et on a évidemment continué ensuite jusqu'au sevrage naturel. 

Pour ce qui est du rôle du papa, vous en savez plus que moi là-dessus, les mamans en couple et Pierre aussi. Je pense cependant que si la nature avait voulu que le père comme la mère nourrisse le nouveau-né, elle aurait pourvu les hommes aussi d'une paire de seins. Bon, je sais, je ne suis pas nuancée, on me l'a déjà dit! ;o) 

Un père peut prendre son bébé, le caresser, le bercer, le changer, lui chanter des chansons, il peut presque tout faire et créer des liens très forts sans pour autant allaiter. L'allaitement, c'est une partie de la parentalité, ce n'est pas tout le parentage. Évidemment, c'est une grosse partie, qui répond (quand ça va bien) à presque tous les besoins, nourriture, réconfort, chaleur et sécurité. 

Il y a une partie de mon texte précédent que je changerais. Il est tout à fait possible qu'un bébé allaité à la demande, avec des parents heureux et relax soit braillard quand même! Gen fait bien de le rappeler. 

La maternité, l'allaitement, tout ça, j'aime beaucoup le terme employé par Quatre fois maman dans son blogue, c'est un privilège. Un grand privilège et on est chanceuses d'avoir accès à ça. 

Porter un enfant, accoucher, allaiter sont probablement les expériences les plus marquantes d'une vie. Et j'ai envie d'enlever le probablement. Après avoir eu un enfant, rien n'est plus pareil. 

L'allaitement

J'ai allaité avec une grande facilité. Voici ma vision.

Le bébé a été neuf mois dans le ventre de sa mère. Les neuf mois suivants, il sera dans ses bras, comme un prolongement. On peut tout faire avec un jeune bébé. Tout. Vraiment. Sans se sentir brimée. Sans vouloir respecter d'horaire. Surtout pas respecter d'horaire. Enfin la liberté. Il dort, on dort. On a envie de sortir, on sort. On veut aller au cinéma, on y va, le bébé scotché à soi. On dort avec (bon, je sais, les nouvelles recommandations disent que non, alors, il dort dans un berceau tout collé au lit parental), on mange avec, on prend son bain avec, on se promène avec, on va voir des spectacles avec (acheter un casque pour protéger ses oreilles du bruit, il s'en fait de très beaux). 

Le bébé étant un prolongement de sa mère, pas de poussette non plus, du corps contre corps, porte-bébé ou foulard. Un bébé allaité à volonté, jour et nuit, sans regarder l'heure, en étant heureuse et détendue, en faisant ce qu'on aime, en lui parlant constamment parce que ça vient tout seul, ne pleure jamais. On peut donc l'emmener partout. Surtout ne pas s'isoler chez soi. 

C'est un temps idéal pour faire des voyages. Rien à traîner sauf des couches (en voyage, on peut faire exception et acheter des couches jetables!), même pas d'eau, le lait maternel pourvoit à tous les besoins. 

La mère qui a son bébé contre soi et qui fait tout ce qu'elle veut est libre. Les endorphines sécrétées lors de l'allaitement  la rendent heureuse. C'est une période de grand bonheur. 

Le père? Il est là, il est présent. Il fait l'amour à sa femme qui n'est pas qu'une mère. Il aura toute la vie pour s'occuper de son bébé. 

Idéalement, un bébé ne devrait jamais connaître le biberon. C'est artificiel et inutile. Passer du sein au verre. J'ai fait ça facilement avec mon fils. Plein de monde dans l'univers le font. 

On m'a parlé du grand maître Iyengar qui avait une élève qui était venue lui parler après un cours, une fana du yoga. Elle venait d'accoucher et lui disait sa peine de ne plus faire de yoga. Il a regardé le bébé et lui a dit "Mais tu en fais du yoga. Il est là, ton yoga, dans tes bras et c'est le plus beau yoga du monde, le plus utile, le plus complet, le plus important."

mardi 14 juillet 2015

Bilan mes filles

Mon gars, je n'en parle pas. Pas beaucoup de nouvelles. Tout va bien. Heureux en couple et bonne job.

Fille numéro un, la plus vieille. Oh! My God. Son chum vient de me téléphoner et on a parlé longtemps. Parce que j'avais finalement pensé emmener les filles et le petit-fils en vacances. Rien de très gros. Jouvence trois jours ou bien Toronto ou Boston deux jours. J'en ai parlé avec Vingt-six ans. Elle a dit oui mais pas trop longtemps à cause de la run de journaux. Cette fille qui est schizophrène a finalement une rente de personne inapte au travail. Je dis finalement parce que son ancien psychiatre n'a jamais voulu la lui donner, prétendant que malgré ses voix et ses yeux qui révulsent sans avertissement, ma fille était apte au travail! Elle a changé d'hôpital et la nouvelle psy lui a donné immédiatement la cote d'inapte au travail. Ça veut dire 300$ de plus par mois. Mais elle déclare qu'elle vit seule sinon on lui couperait le bien-être et son chum deviendrait responsable de pourvoir à ses besoins. Dans la vraie vie, ils vivent ensemble et il est camelot de nuit. Elle travaille avec lui car ils ont une très grosse run de jounaux. Et c'est de leur run de journaux dont il voulait me parler. Il n'y arrivera pas tout seul. Si elle part, il est mal pris. Lui ne prend jamais de vacances depuis des années. Elle est déjà venue une semaine à Cuba avec nous et il avait réussi à livrer ses journaux à temps mais là, ils en ont bien plus. C'est pour ça qu'ils arrivent financièrement, parce qu'ils travaillent beaucoup, du début à la fin de la nuit à deux.

On parle de la santé de ma fille. Je lui demande la liste des médicaments qu'elle prend. Il me dit qu'il ne s'en occupe plus car elle semble bien aller. Il ne connaît pas le nom de la psychiatre non plus. Je lui demande de regarder sur les flacons, le nom du doc y est avec celui des médicaments. Il m'épelle le tout, je prends en note. J'apprends qu'elle dort mal depuis cinq jours, qu'elle a beaucoup de voix. L'insomnie, c'est comme ça que ses psychoses commencent. Elle a perdu beaucoup de poids aussi, son maillot est grand et pourtant, les médicaments qu'elle prend font prendre du poids. Bref, plus il m'en dit, plus je m'inquiéte. Je finis par lui dire que si elle veut tellement partir deux ou trois jours avec nous, c'est peut-être qu'elle est fatiguée de la run de journaux, fatiguée de la routine, fatiguée tout court. Il ne nie pas mais pense que c'est le manque de sommeil qui la rend fatiguée. Et toi? Des vacances, tu n'y penses pas? Tu dois être fatigué aussi, que je lui dis. Oui, des fois, il l'est mais pour une fois qu'ils ne sont pas dans la misère et en train de quêter à leur famille, il ne veut pas arrêter. Après les Fêtes, il va prendre moins de journaux et là, ça deviendra possible de prendre trois jours de vacances. Ensemble, ma fille et toi? Possiblement, qu'il me répond. 

Bon, alors faut lui en parler de ce projet à ma fille. Elle est comme tout le monde, elle a besoin de projets, de rêver un peu, pas juste de travailler toute la nuit et d'aller à l'aquajogging ou bien promener des chiens ou rien faire et de se coucher à seize heures pour se relever à minuit pour travailler. La dernière phrase, je ne l'ai pas dite au chum mais je l'ai pensée par exemple. 

Je lui offre l'argent que j'aurais mis sur le petit voyage et un peu plus pour qu'ils s'en organisent un voyage ensemble après les Fêtes. Il est d'accord et content. Ils vont en parler ma fille et lui. 

Ensuite, j'ai la mauvaise, très mauvaise idée de regarder dans l'internet les médicaments que ma fille prend. Plein d'horribles effets secondaires, certains permanents. Fait peur. J'aurais pas dû regarder. La déprime me prend. L'horreur et la tristesse aussi. Malade, elle travaille sans arrêt (sept nuits par semaine!!!) et pas capable d'avoir deux jours de vacances. Wow! C'est comme.... trop! Et je ne vais certainement pas partir avec les autres sans l'emmener elle, alors qu'elle en a envie en plus et que le chum me dit qu'elle ne cesse de lui en parler et c'est même pour ça qu'il m'appelle. 

Bref, je suis profondément affectée et déprimée et j'ai envie de pleurer. Vraiment.  

Les autres filles? Celle du milieu est en vacances dans deux semaines pour une semaine.. Elle n'a rien planifié sauf un spectacle d'adultes au centre Bell. Pour son fils? Rien. Je sais, je sais, vous m'avez déjà dit que c'était pas grave et c'est probablement pas grave non plus. Elle ne m'a rien demandé non plus. Mais c'est dans cette semaine-là que j'aurais voulu partir un peu avec la gang. Sans la plus vieille, pas question. 

La petite? Elle s'est rasé la tête. Son moral est fluctuant. Elle est chez une amie aujourd'hui, depuis hier en fait. Attend qu'on l'appelle pour du travail agricole. Sa psy est en vacances. 

lundi 13 juillet 2015

Up and down

C'est moi ça! Très très up ce matin! Plein de parties de serpents et échelles avec Petit-fils qui est une personne vraiment super intéressante. Un plaisir de le découvrir et d'avoir le privilège d'entendre ses confidences. Que je ne dirai à personne, promis, juré. Mais j'ai bien le goût d'en parler à sa mère. Je ne le ferai pas, je tiens mes promesses. Évidemment, si c'était vraiment grave, alors je lui dirais que je dois en parler mais là, non, pas encore. 

Je suis myfitnesspal à la lettre et je sais que ça va marcher. Troisième journée. 73.9 kilos ce matin, soit 162.9 livres. Une semaine de crème glacée, ça ne s'efface pas en deux jours! Pas découragée du tout, encouragée au contraire. Tout va bien aller, c'est déjà le cas. On a retrouvé la boîte à lunch qu'on avait oubliée au camp de jour vendredi et puis, je m'en vais à l'aquajogging que j'adore. Ma fille et plein d'amies m'y attendent. Semaine très chargée en spectacles divers qui tous, me font déjà plaisir. Il y aura même la Roulotte, Fifi Brindacier. J'adore le théâtre pour enfants, on se collera sur une couverture Petit-fils et moi. On y va chaque année. 

dimanche 12 juillet 2015

Lise Dion

Elle était au festival Juste pour rire. Moi aussi. Pour la voir. Assise dans l'herbe avec mon amie voisine.

Un fou qui chante et crie sur sa bicyclette devant ma porte. Sa voix porte, il est déjà loin et je l'entends encore. 

La piscine. Chez ma mère. Faire des abdominaux. Me sentir comme une prof d'aérobie aquatique avec ma fille qui suit mes enseignements. Ma plus vieille. Que j'aime tant. 


Mon poids fluctuant. Semaine orgiaque de crème glacée. Tout le monde, tout le monde étant ma fille la plus jeune et mon petit-fils, étant tellement heureux quand je rentre avec de la crème glacée, des cornets sucrés pour la mettre dedans et du dulce de leche pour compléter dans le cornet. Cochon et décadent. Toute cette crème s'est logée sur mes hanches. Il n'en reste plus. La diète a été reprise hier. 

L'été, la chaleur, le bonheur. Ne pas en profiter assez. Passe trop vite. Non, on ne peut pas arrêter le temps. On ne peut pas tout voir ni tout faire non plus. 

Alors, je ne fais rien. Des fois. 

Mon épine de Lenoir est revenue. Douleur. Va passer comme le reste.

Le gars de la semaine passée? Je l'ai invité avec son fils et ma fille était là. Alors, j'ai tout mis en mode famille et c'était bien. On a mangé végétarien et il a apprécié ma cuisine. Belle soirée au festival de jazz bien qu'on ait cherché le jazz. C'est un peu devenu le festival de n'importe quoi. 

Je dis à ma Vingt-six ans dans la piscine "Quand je suis déprimée, je suis portée à trop manger."

"Hein, toi, tu es déprimée des fois?" avec un air de surprise total. 

Faut croire que je le cache bien. J'en parle ici mais rarement ailleurs. Surtout pas à ma fille qui souffre de schizophrénie en tout cas. Gênant un peu de se plaindre quand je suis en parfaite santé. Et puis, je ne sais pas trop de quoi je me plains. De solitude probablement. Mais j'ai toujours trouvé les gens qui se plaignent de ça lâches. Si on aide assez les autres, on ne peut pas être seuls. Ça vaut pour moi évidemment. Totalement. 

J'en ai des amies et je les appelle. Et en fait, j'en ai vu deux cette semaine. Une pour aller au musée et l'autre pour Lise Dion. J'en ai mais ce soir je suis seule encore. J'ai plein de choses à faire. Trop. Alors, je ne ferai rien. Au moins, je ne mange pas pour compenser, déjà ça de pris. 

Demain Petit-fils arrive à sept heures, on va jouer et j'irai le conduire au camp de jour pour neuf heures trente et ensuite, il y aura l'aquajogging. Action. 

samedi 11 juillet 2015

À mes amies lectrices

Je ne suis pas morte. Merci pour vos trop gentils messages qui m'ont fait bien rire. Le rire c'est la santé! Je reviens bientôt!

dimanche 5 juillet 2015

Fausses plaintes

J'ai l'air de me plaindre dans le bilan précédent qui est un bilan vide. C'est pas tout à fait ça, plus complexe un peu. 

Je dis qu'il n'y en a pas d'hommes et c'est plutôt vrai mais juste comme j'écris ça, il y en a un et cette fois, il est intéressé à moi, pas comme l'homme du voyage que j'avais imaginé intéressé à moi parce que moi j'étais intéressée à lui. 

Non, cette fois, il est intéressé, l'a manifesté et m'a même invitée pour aujourd'hui, en spécifiant qu'il ne faisait pas de pression et qu'il était habitué au rejet.

Et je vais lui répondre qu'aujourd'hui est une journée familiale et que je vais voir ma mère! 

Parce que c'est vrai évidemment mais également parce que je me suis demandé si j'aurais plus de plaisir à être avec lui, et à manquer mon yoga de fin d'après-midi ou bien à aller à mon yoga. Le yoga a gagné. Facilement à part ça.

Je vais peut-être l'inviter au spectacle de clôture du festival de jazz? Bonne idée, je vais faire ça. Je pense. Pas répondu encore. 

C'est certain que je voudrais bien une vie sexuelle. Clair. Mais alors que j'imaginais les plus folles fantaisies avec le Gars du voyage, je n'ai aucune envie de même embrasser cet autre homme, ni de le prendre dans mes bras. Il est pourtant très bien physiquement. Le corps ne réfléchit pas, il ne compare pas, il ressent et sait. C'est pour ça que moi je n'ai jamais condamné les hommes qui sont attirés par des femmes plus jeunes. Ou plus belles! Je les comprends tout à fait.  C'est un appel des sens et le corps mène bien avant la tête. 

C'est qui, va se demander Nanou la Terre? (je la connais la coquine!). C'est un homme de soixante-dix ans avec qui j'ai eu une aventure amoureuse quand j'avais dix-sept ans! On est toujours restés plus ou moins en contact, avec des années sans trop de contact non plus. C'est lui qui maintenait le contact plus que moi. Il aime écrire. Maintenant, il me téléphone de Toronto où il habite. Deux de ses 4 enfants (il les a eus très tard) étudient ici et il songe à déménager lui aussi à Montréal. 

Un lettré très intelligent, intellectuel, avec un bon sens de l'humour. Mince, sportif et végétarien. La santé, c'est important pour lui. Il était à mon souper vendredi chez notre amie commune. Il y avait emmené le plus jeune de ses fils. J'avais bu et fumé et possible que j'aie été particulièrement familière. J'aurais pas dû car je sais qu'il veut coucher avec moi. Comme avec beaucoup de femmes, on s'entend. 

Mes souvenirs sont qu'il était un mauvais amant. 

Pas envie de vérifier si ça a changé. L'attirance n'y est pas. Alors, je vais arrêter de dire qu'il n'y en a pas d'hommes. Il y en a un juste là, qui retournera à Toronto mardi, il est disponible et intéressé. Je suis disponible mais pas intéressée. 

Les relations humaines sont complexes. Tellement. 

samedi 4 juillet 2015

vendredi 3 juillet 2015

Bilan poids

Je n'ai pas maigri. Je n'ai pas fait de réels efforts pour non plus. Commencé myfitnesspal certains matins pour l'oublier volontairement en cours de journée. Mes vêtements 10 ans sont serrés mais je rentre encore dedans. Pas le choix, j'en ai pas d'autres comme je le racontais à Judith (dans mes blogues favoris à droite).

Il n'y a pas eu de réelle débandade non plus. Juste une absence de privation. Voulue. Or, sans me priver, je maintiens mon poids mais je ne maigris pas. Pas normal pour un corps de maigrir, faut le brusquer un peu et l'obliger à le faire. 

Et c'est correct pour l'instant. C'est ce que j'ai choisi de faire. Tout n'est pas perdu et non, je ne m'en vais pas vers les 190 livres. J'ai repris un peu mais je suis encore plus mince que je ne l'étais l'année passée à la même date. 

Mon poids:

Il y a 20 ans: j'ai déjà atteint 190 livres, pas longtemps mais quand même!

Ensuite, mon poids d'équilibre était de 180 livres. Je suis une grosse maman sur les photos, mes nombreux enfants dans les bras. 

En 2009, je fais un régime et mon poids descend à 167 livres. Il remonte cependant! 

Alors le 3 juillet 2010, je suis à 178 livres.

Le trois juillet 2011, 178.8 livres! 

3 juillet 2012, 178.6. Stable. 

3 juillet 2013, j'ai maigri, mon poids descend à 166.8 livres

3 juillet 2014, j'ai maintenu et en suis à 165.7 livres, soit 75.2 kilos

Mon poids baisse ensuite jusqu'à atteindre mon poids santé, ce qui est une grande victoire! 

Aujourd'hui, je n'y suis plus dans mon poids santé mais je ne pèse pas autant qu'à la même date l'année passée, ce matin, j'en suis à 73.3 kilos, soit 161.5 livres. Ce n'est pas dramatique. Et ce poids, je peux le conserver sans excès mirobolants mais en ne me privant pas vraiment non plus. Je mets même du sirop d'érable dans mon gruau! Et ce soir, je vais souper chez une amie et je sais déjà qu'elle fait des pâtes aux palourdes et je vais en manger sans culpabilité. 

Je veux cependant retrouver le haut de mon poids santé, que j'ai réévalué à 155 livres, étant donné que j'ai perdu un peu de hauteur. Je vais y travailler à ma manière et ça va marcher quand je serai décidée. Je me sens en contrôle et quand je regarde le portrait global, la situation n'est pas si tant pire!  ;o))

jeudi 2 juillet 2015

Bilan exercices

Sports:

Lundi:
aquajogging. J'adorrrre ça! La prof est fantastique, on s'entraide beaucoup, on rigole et on travaille fort, que demander de plus? Bonheur total!  Lundi passé, je suis même allée au yoga en plus en soirée.

Mardi:
yoga, le yoga de vieux s'est terminé hier alors j'irai dans un cours de flow. Je suis capable.

Mercredi:
yoga, lequel? Pas décidé encore, je peux en faire toute la journée, pas le choix qui manque. Hier, j'en ai pas fait, le centre de yoga était fermé pour la fête du Canada mais le reste du mois, j'y serai le mercredi pour sûr. Monter la montagne? À rajouter s'il ne pleut pas (bon, je ne suis pas une martyre quand même)

Jeudi:
C'est aujourd'hui, ça, je voulais aller au yoga à midi (il n'y a pas de cours à mon niveau avant) mais voilà que je vais finalement voir "Mad Max" avec mes amis. Alors, pour ce soir du moins, ce sera le yin yoga, pas très ardu mais qui fait tant de bien!

Vendredi:
Aquaspinning. Je ne sais pas qui sera le prof d'été, on verra ça demain. Ma chère fille vient avec moi, tout comme elle m'accompagne aussi à l'aquajogging. J'aime sa persévérance. Une fille courageuse qui combat sa maladie.

Samedi:
Yoga

Dimanche:
Yoga

Ce sera donc un été occupé. Yoga, yoga, yoga. Je suis abonnée, je peux y aller tant que je veux et je vais y aller beaucoup! C'est motivant et énergisant. Mes sports aquatiques aussi me font plaisir.

J'ai annulé l'entraîneur pour juillet. Je fais un défi push ups et dips chez moi le matin, un jour sur deux. Je devrais voir la force de mes bras s'améliorer. Pas long à faire donc ça vaut la peine.

mercredi 1 juillet 2015

Défis

Premier juillet, je commence un défi pushups et un défi dips aussi. Bref! Je vais me fortifier les bras! C'est fou comme je pars de loin pour les push ups, les vrais là, pas ceux sur les genoux. Et pourtant, c'est super important d'avoir des bras forts et solides. Tout à fait possible avec de l'entraînement, peu importe l'âge. Alors, c'est commencé et ça va se poursuivre. Ça vient du site onehundredpushups, eux, ils disent trois fois par semaine, mais j'en ferai un peu plus, soit tous les deux jours. C'est court, je fais ça en me levant avant même le café. Je me suis fait des fiches. Bon pour le corps et bon pour le moral. 

Fille est là et levée déjà! Wow! Plus ou moins vrai, effouérée dans le salon avec son ordi plutôt. Je n'ai pas trop à parler, je ne suis pas encore habillée moi non plus et moi aussi je suis à l'ordi, hon! Déjeuner santé calculé avec Myfitnesspal. Tout va bien. Tout va bien. Parce que je le veux.