Sur St-Laurent dans le quartier à la mode, le Mile End. Plein, full aux as de jeunes beaux et allumés, dans le regard et sur la tablette! Des grilled cheese là aussi, Vingt-trois ans en a pris un au pesto. Bien beau et bon, j'ai goûté. La mode, les grill cheese revampés. Au menu de plusieurs cafés. Le Cagibi est grand, deux salles et vraiment vintage. Des chaises, des tables, de la vaisselle dépareillées et de brocante. Vieilles chaises sorties tout droit d'une vente de garage et pas repeinturées. Les luminaires sont vieux, l'édifice et ses moulures aussi. Bref, du beau monde jeune dans un vieil édifice, ça a bien du charme!
Service gentil, bon café mais, Zolasoleil a raison, c'est le mème partout. Musique à mon goût à moi mais pas à celui de ma fille. Folk anglophone. Un endroit végétarien en plus, et paisible et aéré, comment ne pas aimer? Je dirais même que c'est mon préféré jusqu'ici. Je vais certainement y retourner.
Belle journée hier, yoga, café avec Vingt-trois ans après son travail, souper chez une amie et spectacle au théâtre Outremont. Je profite à plein de mes soirées libres sans Petit-fils. Ma fille courageuse est retournée coucher chez elle hier. Affronter la bête. Elle est cependant certaine de déménager en juillet prochain.
vendredi 19 septembre 2014
jeudi 18 septembre 2014
Hésitation
J'hésite à écrire ce qui suit parce que comme c'est trop, ça fait un peu irréel, chargé, too much, dur à gober. Romanesque un peu. Dans les romans, il s'en passe des choses. Dans la vie normale, assez peu. La vie en général, c'est assez plate et routinier. C'est pour ça qu'on lit des romans et qu'on va voir des films.
Mais pas ma vie, faut croire! dit-elle pas si réjouie, car un peu de calme lui ferait du bien à Une femme libre. Dans la vie, on a ce qu'on mérite, ou ce qu'on peut prendre, ou ce qui nous convient? Non, pas vraiment et certainement pas toujours.
Bon, venons-en aux faits, car c'est mon journal ici et j'aime pouvoir m'y référer pour me rappeler des événements passés et les situer dans le temps.
Hier, petit souper absolument charmant dans un petit restaurant tout aussi charmant avec trois amis charmants et ma fille de vingt ans totalement charmante. Je me sens belle, le repas est bon et léger. Je ne prends pas d'alcool et n'en ai pas besoin. Je suis de bonne humeur et je dirais, oui, heureuse.
On marche jusqu'au théâtre, belle gang allumée et ricaneuse. On prend place, mes merveilleuses places au troisième rang qui font que je renouvelle cet abonnement chaque année. Peter et Alice, on m'en a dit le plus grand bien. Détendue, j'ai le sourire étampé dans la face. Vingt ans est là en plus. Je m'en étais ennuyée. Elle aime le théâtre autant que moi.
Cinq minutes avant le début, vibration de mon téléphone. Pas l'intention de répondre. C'est Vingt-trois ans. Je lis quand même les messages textes qui suivent l'appel non-répondu. Oh! C'est du sérieux. Je décide de l'appeler. Elle hurle au téléphone. Elle s'est fait cambrioler. Je quitte le théâtre en trombe, saute dans un taxi et prend en charge ma petite catastrophée. Police, dodo chez moi. Elle est allée travailler ce matin. Courageuse enfant.
Mais pas ma vie, faut croire! dit-elle pas si réjouie, car un peu de calme lui ferait du bien à Une femme libre. Dans la vie, on a ce qu'on mérite, ou ce qu'on peut prendre, ou ce qui nous convient? Non, pas vraiment et certainement pas toujours.
Bon, venons-en aux faits, car c'est mon journal ici et j'aime pouvoir m'y référer pour me rappeler des événements passés et les situer dans le temps.
Hier, petit souper absolument charmant dans un petit restaurant tout aussi charmant avec trois amis charmants et ma fille de vingt ans totalement charmante. Je me sens belle, le repas est bon et léger. Je ne prends pas d'alcool et n'en ai pas besoin. Je suis de bonne humeur et je dirais, oui, heureuse.
On marche jusqu'au théâtre, belle gang allumée et ricaneuse. On prend place, mes merveilleuses places au troisième rang qui font que je renouvelle cet abonnement chaque année. Peter et Alice, on m'en a dit le plus grand bien. Détendue, j'ai le sourire étampé dans la face. Vingt ans est là en plus. Je m'en étais ennuyée. Elle aime le théâtre autant que moi.
Cinq minutes avant le début, vibration de mon téléphone. Pas l'intention de répondre. C'est Vingt-trois ans. Je lis quand même les messages textes qui suivent l'appel non-répondu. Oh! C'est du sérieux. Je décide de l'appeler. Elle hurle au téléphone. Elle s'est fait cambrioler. Je quitte le théâtre en trombe, saute dans un taxi et prend en charge ma petite catastrophée. Police, dodo chez moi. Elle est allée travailler ce matin. Courageuse enfant.
mardi 16 septembre 2014
Café Lapin Pressé
C'est un de mes cafés du Indie Passeport. J'y suis allée ce matin après avoir conduit Petit-fils à l'école. Ce mois-ci, je n'ai pas pris de passe métro/autobus alors j'essaie d'économiser au maximum pour les transports en commun. En revenant du transport de Petit-fils, si je prends une autre ligne d'autobus, c'est gratuit, alors j'en profite. Et je reviens ensuite à pied. J'ai une belle vie? Oui, je sais!
Alors, petit café très petit. J'aime ça petit, oui, mais là, c'est même un peu trop petit à mon goût. Les gens viennent et repartent d'ailleurs avec leur café. Bon le café, même très bon je dirais. J'ai pris un petit latte, j'aurais même pu prendre un grand avec mon passeport, ils sont généreux. Je voudrais bien manger, car je n'ai pas déjeuné. Mais il n'y a rien à manger! Rien? On va faire de muffins mais il ne sont pas encore prêts. il est trop de bonne heure. De bonne heure? Il était neuf heures!
J'ai lu dans l'internet que leur spécialité du midi était le grill-cheese.
Alors sympathique petit endroit et le café était gratuit pour moi avec ma passe mais pas cher pour les autres clients. Deux dollars cinquante pour mon latte qui était délicieux, l'ai-je dit?
On y va? Oui. si on passe dans le coin. Joli coin d'ailleurs. Plateau et parc Laurier.
Pour y aller, imaginez-vous donc que je passais devant l'école de Vingt ans. Il est neuf heures. Elle commence l'école à huit heures vingt-cinq. Donc aucune chance de la rencontrer, n'est-ce-pas? Ben, je l'ai rencontrée! Un couple enlacé sur le trottoir devant l'école. Elle et lui. Misère! Au début, je la reconnais mais je pense qu'il a été méchant et qu'elle lui pleure dans les bras. Mais non. Elle est toute souriante au contraire. Je les salue et ils me rendent la pareille. Je leur dis que je m'en vais dans un café. Salut, bonjour!
Demain, on va au théâtre. Elle est encore abonnée avec moi.
Alors, petit café très petit. J'aime ça petit, oui, mais là, c'est même un peu trop petit à mon goût. Les gens viennent et repartent d'ailleurs avec leur café. Bon le café, même très bon je dirais. J'ai pris un petit latte, j'aurais même pu prendre un grand avec mon passeport, ils sont généreux. Je voudrais bien manger, car je n'ai pas déjeuné. Mais il n'y a rien à manger! Rien? On va faire de muffins mais il ne sont pas encore prêts. il est trop de bonne heure. De bonne heure? Il était neuf heures!
J'ai lu dans l'internet que leur spécialité du midi était le grill-cheese.
Alors sympathique petit endroit et le café était gratuit pour moi avec ma passe mais pas cher pour les autres clients. Deux dollars cinquante pour mon latte qui était délicieux, l'ai-je dit?
On y va? Oui. si on passe dans le coin. Joli coin d'ailleurs. Plateau et parc Laurier.
Pour y aller, imaginez-vous donc que je passais devant l'école de Vingt ans. Il est neuf heures. Elle commence l'école à huit heures vingt-cinq. Donc aucune chance de la rencontrer, n'est-ce-pas? Ben, je l'ai rencontrée! Un couple enlacé sur le trottoir devant l'école. Elle et lui. Misère! Au début, je la reconnais mais je pense qu'il a été méchant et qu'elle lui pleure dans les bras. Mais non. Elle est toute souriante au contraire. Je les salue et ils me rendent la pareille. Je leur dis que je m'en vais dans un café. Salut, bonjour!
Demain, on va au théâtre. Elle est encore abonnée avec moi.
dimanche 14 septembre 2014
Zen, presque
Je suis zen. Pas pire zen. C'est le travail d'une vie. Ne pas laisser les événements nous submerger et éclabousser notre bonheur. Et accepter également qu'on est pas tout le temps dans le bonheur!
Je suis zen. Pas pire zen. Des compliments sur ma chevelure hier encore. Pas dit que je n'employais plus de shampoing. Il y avait une telle abondance au marché Atwater que je suis revenue avec plein de sacs. Trop. D'habitude, j'ai peu de nourriture à la maison et ça m'aide énormément. Je suis terriblement économe, voyez-vous, alors chez moi, rien ne se perd. Si j'en ai plus, je mange plus. Des bonnes choses, je n'ai que ça ici, mais trop de bonnes choses, c'est pas bon. C'est bon les fruits, plein d'antioxidants, mais trop de fruits ça fait engraisser.
Une livre en haut de mon poids santé aujourd'hui. Je vais la reperdre, je le sais, mais quand même, me fait c....! Et je ne peux que m'en prendre à moi-même en plus.
Je suis zen. Pas pire zen. Mais pas zen du tout quand j'imagine ma plus jeune enceinte et surtout enceinte de ce type chez qui elle est en ce moment et pas mal tout le temps. Et aujourd'hui, c'est le jour de changement de la patch contraceptive. Elles sont ici les patch, mais pas la fille. Et elle m'a texté pendant la nuit qu'elle ne viendrait pas bruncher avec nous. Je fais quoi? J'attends et je lui demande dans l'après-midi de me téléphoner. Je n'écris rien, il lit les textos et il écoutera l'appel aussi, mais probable qu'elle me téléphonera quand il est aux toilettes ou au gym? Si elle me téléphone. Mais là-dessus, je ne lâcherai pas et si je n'ai pas de nouvelles, je vais harceler. Oui, cette patch, je la lui veux collée aux fesses. Il n'y a pas de place pour un enfant innocent dans cette histoire.
Vingt-trois ans ira chercher Vingt-cinq ans, que son chum ne veut évidemment pas laisser conduire, et moi je prendrai l'autobus. On mangera avec maman qui ne va pas si bien ces jours-ci. Je suis zen? Ouais. Mettons qu'il va falloir que je fasse pas mal d'exercices pour l'être totalement. Et c'est ce que je vais faire!
Mais je ne suis pas en état de panique. Pas du tout. Même que je suis zen, presque. Certainement plus que moins.
Petit-fils arrive ce soir.
Personne de mort, même si c'est passé proche. Vivre le présent. Tout va bien.
Je suis zen. Pas pire zen. Des compliments sur ma chevelure hier encore. Pas dit que je n'employais plus de shampoing. Il y avait une telle abondance au marché Atwater que je suis revenue avec plein de sacs. Trop. D'habitude, j'ai peu de nourriture à la maison et ça m'aide énormément. Je suis terriblement économe, voyez-vous, alors chez moi, rien ne se perd. Si j'en ai plus, je mange plus. Des bonnes choses, je n'ai que ça ici, mais trop de bonnes choses, c'est pas bon. C'est bon les fruits, plein d'antioxidants, mais trop de fruits ça fait engraisser.
Une livre en haut de mon poids santé aujourd'hui. Je vais la reperdre, je le sais, mais quand même, me fait c....! Et je ne peux que m'en prendre à moi-même en plus.
Je suis zen. Pas pire zen. Mais pas zen du tout quand j'imagine ma plus jeune enceinte et surtout enceinte de ce type chez qui elle est en ce moment et pas mal tout le temps. Et aujourd'hui, c'est le jour de changement de la patch contraceptive. Elles sont ici les patch, mais pas la fille. Et elle m'a texté pendant la nuit qu'elle ne viendrait pas bruncher avec nous. Je fais quoi? J'attends et je lui demande dans l'après-midi de me téléphoner. Je n'écris rien, il lit les textos et il écoutera l'appel aussi, mais probable qu'elle me téléphonera quand il est aux toilettes ou au gym? Si elle me téléphone. Mais là-dessus, je ne lâcherai pas et si je n'ai pas de nouvelles, je vais harceler. Oui, cette patch, je la lui veux collée aux fesses. Il n'y a pas de place pour un enfant innocent dans cette histoire.
Vingt-trois ans ira chercher Vingt-cinq ans, que son chum ne veut évidemment pas laisser conduire, et moi je prendrai l'autobus. On mangera avec maman qui ne va pas si bien ces jours-ci. Je suis zen? Ouais. Mettons qu'il va falloir que je fasse pas mal d'exercices pour l'être totalement. Et c'est ce que je vais faire!
Mais je ne suis pas en état de panique. Pas du tout. Même que je suis zen, presque. Certainement plus que moins.
Petit-fils arrive ce soir.
Personne de mort, même si c'est passé proche. Vivre le présent. Tout va bien.
samedi 13 septembre 2014
Imprévu
Je suis donc au restaurant avec cette amie que je n'ai pas vue depuis au moins deux ans. On jase et on est visiblement super contentes de se revoir. Téléphone. Je jette un oeil avec la ferme intention de ne pas répondre. Misère! C'est le chum de Vingt-cinq ans. Il n'appelle pas pour rien. Elle doit mal aller. Je m'excuse et prends l'appel. C'est ce que je croyais, ça va mal! Vingt-cinq ans est disparue avec son char. La veille, elle avait fait la même chose et était revenue avec une balayeuse alors qu'ils en ont déjà une et ne roulent pas sur l'or. Elle a pris leur carte de crédit et il voit qu'elle dépense. Au Canadian Tire! Qu'est-ce qu'elle peut bien acheter au Canadian Tire? Elle ne répond évidemment pas à son cel. J'essaie à mon tour de communiquer avec elle, en vain.
Je reviens à mon déjeuner avec l'amie mais une certaine inquiétude se manifeste chez moi. Signes de psychose ce genre de comportement. Et pourtant, elle allait si bien! Un an et demi sans aucune psychose, ça ne pouvait pas durer.
Le chum ne cessant pas de téléphoner, la déjeuner est de plus en plus gâché. Heureusement, on avait déjà eu le temps de se parler et de profiter l'une de l'autre. On décide de partir. Elle fait ses achats au marché Atwater, je la reconduis à sa voiture et le chum m'appelle juste au moment où elle quitte.
Ma fille est revenue avec deux nouvelles balayeuses! Ce sont ses voix. Elle les a en permanence ses voix. Schizophrène ma fille, avant, les docs disaient bipolaire mais peut-être qu'elle a les deux diagnostics. Aucun médicament ou injection n'est jamais venu à bout de ses voix. Des fois, elles sont plutôt tranquilles, pas trop agressives, mais là, elles sont carrément méchantes et veulent qu'elle meure. Avec un tuyau de balayeuse dans la voiture, je ne connais pas la technique mais c'était pour le tuyau qu'elle achetait les balayeuses. Pour se suicider avec le tuyau. Misère!
Je parle hôpital. Maintenant. Soit je la conduis, soit le chum la conduit. On va me rappeler.
C'est elle qui le fait. Elle va mieux, ne veut pas aller à l'hôpital.
On se voit demain. Elle va venir bruncher avec ma mère, sa soeur va aller la chercher. Je vais essayer de la garder un peu ensuite pour que son chum puisse se reposer.
Un jour à la fois.
Je reviens à mon déjeuner avec l'amie mais une certaine inquiétude se manifeste chez moi. Signes de psychose ce genre de comportement. Et pourtant, elle allait si bien! Un an et demi sans aucune psychose, ça ne pouvait pas durer.
Le chum ne cessant pas de téléphoner, la déjeuner est de plus en plus gâché. Heureusement, on avait déjà eu le temps de se parler et de profiter l'une de l'autre. On décide de partir. Elle fait ses achats au marché Atwater, je la reconduis à sa voiture et le chum m'appelle juste au moment où elle quitte.
Ma fille est revenue avec deux nouvelles balayeuses! Ce sont ses voix. Elle les a en permanence ses voix. Schizophrène ma fille, avant, les docs disaient bipolaire mais peut-être qu'elle a les deux diagnostics. Aucun médicament ou injection n'est jamais venu à bout de ses voix. Des fois, elles sont plutôt tranquilles, pas trop agressives, mais là, elles sont carrément méchantes et veulent qu'elle meure. Avec un tuyau de balayeuse dans la voiture, je ne connais pas la technique mais c'était pour le tuyau qu'elle achetait les balayeuses. Pour se suicider avec le tuyau. Misère!
Je parle hôpital. Maintenant. Soit je la conduis, soit le chum la conduit. On va me rappeler.
C'est elle qui le fait. Elle va mieux, ne veut pas aller à l'hôpital.
On se voit demain. Elle va venir bruncher avec ma mère, sa soeur va aller la chercher. Je vais essayer de la garder un peu ensuite pour que son chum puisse se reposer.
Un jour à la fois.
vendredi 12 septembre 2014
bla-bla-bla d'un jour gris avec périodes ensoleillées.
J'ai payé trois cent dollars pour les cours de natation de Petit-fils. Un an de cours de qualité m'a-t-il semblé. Au YMCA. Alors, je ne pense pas que je vais l'emmener en plus au théâtre. J'ai failli lui acheter un spectacle ou deux aujourd'hui et puis non, je me retiens. On va voir un peu plus ce qui se passe avant et puis la plupart des spectacles à la Place des arts étaient le dimanche dans le jour et moi, je brunche avec ma mère le dimanche. Priorité. Elle ne sera pas toujours là.
Aujourd'hui, je feelais pas. Ça m'arrive. Je suis up and down, je le dis même dans la présentation de mon blogue. Down aujourd'hui. Alors, rien n'avançait et je fais quoi dans ce temps-là? Je vais au cinéma. Vu Lulu, femme nue, bien aimé. Simple. Bien joué et qui finit bien. J'aime ça moi les films qui finissent bien, bon! ;o) Mon petit côté Disney.
Je m'en vais m'incrire à un cours d'aquaforme qui commence dans deux semaines. Va me faire du bien. Fait toujours du bien de bouger.
J'ai lu des sites de voyage toute la journée. Je veux aller au Japon et dans l'ouest américain. Avec qui? Je ne sais pas encore. Faut qu'il se passe quelque chose sinon, je sens que les journées down vont se multiplier. Et il ne se passera rien si j'attends qu'il se passe quelque chose. Faut que je grouille. C'est comme ça la vie, ça marche pas tout seul. Le moteur, c'est moi.
Visité condos hier. Compliqué. Trop cher et je suis bien mieux ici comparé avec ce que j'ai vu. Alors, je me calme le pompom. Je continue à visiter, j'emmagasine les informations dans ma tête et je verrai. Rien ne presse vraiment.
Le poids? Je suis dans mon poids santé mais j'ai mangé comme une défoncée aujourd'hui. Une espèce de faim sans fond, Ce qui est bien, c'est que je n'ai pas mangé de sucre. Je me l'étais pourtant permis. Du sucre, oui, mais pas n'importe quoi. J'aime les bons carrés aux dattes, alors achetons un carré au dattes à la section pâtisserie du magasin Métro, ceux que j'aime. Portion individuelle donc calories quand même limitées et surtout fraîcheur. Je m'étais donc dit que j'achèterais un carré aux dattes frais du jour. Pas trouvé, pas acheté et remplacé par... du pâté chinois qui me tentait tout autant. Pas mangé de sucre donc,. Bien. Bu du vin. Bon, je bois une bouteille par semaine, c'est aussi correct. C'est ensuite que ça se gâte question quantités. Mais là, tout est correct.
Demain, je vais déjeuner avec une amie que je n'ai pas vue depuis des années. On reprend contact. On était fâchées je ne me rappelle même plus pourquoi. Surtout, ne pas en reparler demain. Je pourrais probablement voyager avec cette fille-là. Je vais tester la possibilité demain.
Aujourd'hui, je feelais pas. Ça m'arrive. Je suis up and down, je le dis même dans la présentation de mon blogue. Down aujourd'hui. Alors, rien n'avançait et je fais quoi dans ce temps-là? Je vais au cinéma. Vu Lulu, femme nue, bien aimé. Simple. Bien joué et qui finit bien. J'aime ça moi les films qui finissent bien, bon! ;o) Mon petit côté Disney.
Je m'en vais m'incrire à un cours d'aquaforme qui commence dans deux semaines. Va me faire du bien. Fait toujours du bien de bouger.
J'ai lu des sites de voyage toute la journée. Je veux aller au Japon et dans l'ouest américain. Avec qui? Je ne sais pas encore. Faut qu'il se passe quelque chose sinon, je sens que les journées down vont se multiplier. Et il ne se passera rien si j'attends qu'il se passe quelque chose. Faut que je grouille. C'est comme ça la vie, ça marche pas tout seul. Le moteur, c'est moi.
Visité condos hier. Compliqué. Trop cher et je suis bien mieux ici comparé avec ce que j'ai vu. Alors, je me calme le pompom. Je continue à visiter, j'emmagasine les informations dans ma tête et je verrai. Rien ne presse vraiment.
Le poids? Je suis dans mon poids santé mais j'ai mangé comme une défoncée aujourd'hui. Une espèce de faim sans fond, Ce qui est bien, c'est que je n'ai pas mangé de sucre. Je me l'étais pourtant permis. Du sucre, oui, mais pas n'importe quoi. J'aime les bons carrés aux dattes, alors achetons un carré au dattes à la section pâtisserie du magasin Métro, ceux que j'aime. Portion individuelle donc calories quand même limitées et surtout fraîcheur. Je m'étais donc dit que j'achèterais un carré aux dattes frais du jour. Pas trouvé, pas acheté et remplacé par... du pâté chinois qui me tentait tout autant. Pas mangé de sucre donc,. Bien. Bu du vin. Bon, je bois une bouteille par semaine, c'est aussi correct. C'est ensuite que ça se gâte question quantités. Mais là, tout est correct.
Demain, je vais déjeuner avec une amie que je n'ai pas vue depuis des années. On reprend contact. On était fâchées je ne me rappelle même plus pourquoi. Surtout, ne pas en reparler demain. Je pourrais probablement voyager avec cette fille-là. Je vais tester la possibilité demain.
jeudi 11 septembre 2014
L'autobus
Nous prenons l'autobus de la ville pour aller à l'école de Petit-fils. Toujours bondé. Surtout des étudiants de l'université de Montréal. On fait toujours le trajet debout. Normal, je ne suis ni âgée ni handicapée ni enceinte et Petit-fils est capable de se tenir au poteau.
Mais voilà qu'au retour, dans un autobus encore plus bondé qu'à l'aller, j'ai le bonheur d'être debout devant une place qui se libère et je profite en souriant de ce banc qui est, je l'avoue, tout à fait bienvenu. Une femme et un enfant entrent. Je ne les vois pas, il y a trop de monde, mais j'entends à la voix de la mère et surtout celle de la petite, qu'il doit s'agir d'une enfant de deux ou trois ans. Impossible de les prendre dans les bras à cet âge-là tout en se tenant soi-même au poteau. La mère, inquiète, lui somme de bien se tenir. Autour de moi ,des étudiants, que des étudiants. Bon, c'est assez, je me lève et je précise aux vautours qui voudraient occuper mon siège, que je me lève pour la mère et l'enfant, en avant là-bas. Je crie à la dame (elle est loin) de venir s'assoir tout en protégeant mon butin de siège. Quand elle se dirige vers moi, je constate alors qu'elle n'a pas un enfant mais bien deux tout-petits avec elle. Comment les étudiants qui sont assis devant cette petite famille ont-ils bien pu faire pour le rester, assis? Ça me dépasse totalement! Non, mais, c'est ça la génération de l'enfant-roi?
La mère assoit les deux petites sur le banc, me remercie et explique à ses enfants que parfois "older people are more generous than young one", euh... older people, c'était moi, je crois bien eheh!
En tout cas, Petit-fils, il va le savoir, lui, qu'il faut céder sa place. Je lui explique la vignette à chaque trajet, à voix haute, pour que les étudiants profitent eux-aussi de l'explication!
Ceci dit, il faut faire attention de ne pas généraliser. Je viens de prendre un café avec une amie du yoga, car le cours a été annulé, elle prend souvent le métro et se fait tout aussi souvent offrir un siège. Pas souvent par des gens blancs par contre, les étrangers et plus particulièrement les femmes voilées lui en offrent un. Elle refuse parce qu'elle considère qu'elle peut tout à fait rester debout, mais elle apprécie la gentillesse. Est-ce que son fils à elle fait la même chose et offre sa place? Elle espère que oui et va s'en informer.
Mais voilà qu'au retour, dans un autobus encore plus bondé qu'à l'aller, j'ai le bonheur d'être debout devant une place qui se libère et je profite en souriant de ce banc qui est, je l'avoue, tout à fait bienvenu. Une femme et un enfant entrent. Je ne les vois pas, il y a trop de monde, mais j'entends à la voix de la mère et surtout celle de la petite, qu'il doit s'agir d'une enfant de deux ou trois ans. Impossible de les prendre dans les bras à cet âge-là tout en se tenant soi-même au poteau. La mère, inquiète, lui somme de bien se tenir. Autour de moi ,des étudiants, que des étudiants. Bon, c'est assez, je me lève et je précise aux vautours qui voudraient occuper mon siège, que je me lève pour la mère et l'enfant, en avant là-bas. Je crie à la dame (elle est loin) de venir s'assoir tout en protégeant mon butin de siège. Quand elle se dirige vers moi, je constate alors qu'elle n'a pas un enfant mais bien deux tout-petits avec elle. Comment les étudiants qui sont assis devant cette petite famille ont-ils bien pu faire pour le rester, assis? Ça me dépasse totalement! Non, mais, c'est ça la génération de l'enfant-roi?
La mère assoit les deux petites sur le banc, me remercie et explique à ses enfants que parfois "older people are more generous than young one", euh... older people, c'était moi, je crois bien eheh!
En tout cas, Petit-fils, il va le savoir, lui, qu'il faut céder sa place. Je lui explique la vignette à chaque trajet, à voix haute, pour que les étudiants profitent eux-aussi de l'explication!
Ceci dit, il faut faire attention de ne pas généraliser. Je viens de prendre un café avec une amie du yoga, car le cours a été annulé, elle prend souvent le métro et se fait tout aussi souvent offrir un siège. Pas souvent par des gens blancs par contre, les étrangers et plus particulièrement les femmes voilées lui en offrent un. Elle refuse parce qu'elle considère qu'elle peut tout à fait rester debout, mais elle apprécie la gentillesse. Est-ce que son fils à elle fait la même chose et offre sa place? Elle espère que oui et va s'en informer.
mercredi 10 septembre 2014
Boire
Des fois, je bois et ça me fouette et ça entraîne une action, un changement, un désir de se grouiller qui est plus qu'un désir qui est presque le grouillement fait femme. Bref, je bouge et des fois ça presse de bouger. Cette vie-là, elle m'appartient. Totalement et c'est à moi de faire quelque chose avec.
Et là on ne parle pas de grosse saoulerie sale, non, pas du tout, deux verres de vin et tout s'éclaire. Probable que c'est parce que je bois rarement, probable que c'est parce que j'étais dûe, mais là, on va arrêter de niaisoter, de procrastiner, de jaser platement, tellement platement qu'un petiot de cinq ans me trouve plate, on va cesser tout ça parce que le bonheur passe par l'action et que je ne vais certainement pas passer ma vie à regarder ma vie passer.
Non, monsieur (toujours Pierre le monsieur et Ysengrimus peut-être aussi) et madame, on va bouger et déménager parce que c'est de ça dont on parle. Deux chambres à coucher, un petit condo neuf bien éclairé au centre-ville, j'aime ça le centre-ville, go, go, fille, cherche et tu vas trouver.
Et là on ne parle pas de grosse saoulerie sale, non, pas du tout, deux verres de vin et tout s'éclaire. Probable que c'est parce que je bois rarement, probable que c'est parce que j'étais dûe, mais là, on va arrêter de niaisoter, de procrastiner, de jaser platement, tellement platement qu'un petiot de cinq ans me trouve plate, on va cesser tout ça parce que le bonheur passe par l'action et que je ne vais certainement pas passer ma vie à regarder ma vie passer.
Non, monsieur (toujours Pierre le monsieur et Ysengrimus peut-être aussi) et madame, on va bouger et déménager parce que c'est de ça dont on parle. Deux chambres à coucher, un petit condo neuf bien éclairé au centre-ville, j'aime ça le centre-ville, go, go, fille, cherche et tu vas trouver.
lundi 8 septembre 2014
Énergique
Mon énergie est revenue. Ainsi que le goût des projets. Pas nécessairement un voyage. Mais peut-être bien un voyage aussi! Du bénévolat peut-être à l'école de petit-fils. Peut-être un nouveau sport, question de me stimuler et renouveler. Peut-être... bien des peut-être, je viens de le réaliser. Rien de décidé mais quelque chose en branle! Et la peinture de mon corridor et cuisine commencée, abandonnée et oubliée depuis le début de l'été. Fait trop beau pour peinturer l'été. Tellement que je ne la voyais plus et je suis contente que Nanou la Terre aux yeux d'aigle, l'ait vue, elle! Il y a le fer forgé des balcons aussi à gratter et repeindre. J'ai tout le matériel.
Si je suis motivée pour les affaires le fun, la peinture est pas mal moins motivante.
Il y a aussi mon passeport Indie café que je n'ai pas encore complété. Découvrir nouveaux cafés et quartiers est super. Je vois des coins charmants. Bon achat.
Et le yoga, et l'entraîneur et la montagne que j'ai laissée tomber. La piscine? Un autre peut-être.
Petit-fils est ici beaucoup et souvent. On est allés voir les fermes au Parc Jean-Drapeau hier, avec Vingt ans. J'étais contente qu'elle soit là. Elle a même dormi ici. Elle a l'air bien, je ne pose pas de questions et je ne cherche pas de poux non plus.
Si je suis motivée pour les affaires le fun, la peinture est pas mal moins motivante.
Il y a aussi mon passeport Indie café que je n'ai pas encore complété. Découvrir nouveaux cafés et quartiers est super. Je vois des coins charmants. Bon achat.
Et le yoga, et l'entraîneur et la montagne que j'ai laissée tomber. La piscine? Un autre peut-être.
Petit-fils est ici beaucoup et souvent. On est allés voir les fermes au Parc Jean-Drapeau hier, avec Vingt ans. J'étais contente qu'elle soit là. Elle a même dormi ici. Elle a l'air bien, je ne pose pas de questions et je ne cherche pas de poux non plus.
dimanche 7 septembre 2014
Maintenir
C'est le plus dur. Je pèse 160 livres ce matin. Je ne suis donc plus dans mon poids santé. Probable que c'est pour ça que je n'arrivais pas vraiment à me réjouir de l'avoir atteint. Comme si c'était une fiction et que le pèse-personne se trompait. Faut dire que le Festival des Films du monde avec cinq films par jour, ce n'est pas la vraie vie. J'avais pas le temps d'avoir faim ni de manger vraiment. Je grignotais. Dans la vraie vie, la faim est revenue. Et j'ai fait des excès aussi, couscous, vin et ... téquila! (vous en parlerez à Nanou la Terre!).
C'est pour ça que je me sentirais plus sécure si je pesais 155 livres. J'aurais une petite marge de manoeuvre.
C'est donc ça que je vise. Sur le métier, remets ton ouvrage. Paris ne s'est pas construit en un jour. Cours, grimpe, saute, il en restera quelque chose ou bien tu perdras quelques kilos. Manger comme une souris, vivre comme une reine, baiser comme .... euh! je m'égare là dans mes proverbes.
Chose certaine, je vais rentrer dans mon poids santé aussi sûrement que les écoliers sont rentrés à l'école. Bien que, pas tous, pas tous, je lis des blogues de familles qui font l'école à la maison ces temps-ci et il y a du monde fort intéressant là-dedans!
Je ne lâche pas. Bien manger, bouger et surtout calculer la quantité de ce que je mange. Tout est là.
Ma fille? Elle est toujours chez le gars. Je me sens comment face à ça? Bof! J'ai décidé de me sentir bien, madame, et monsieur (monsieur, c'est Pierre). Rien ne va m'atteindre. Je suis forte et heureuse. Le bonheur, on se le fait, comme le sucre à la crème. C'est le pire proverbe que je pouvais sortir, car je suis furieusement anti-sucre!
Alors, au menu aujourd'hui, il y a maman, que j'irai voir en autobus. Je souffre finalement très peu de ne plus avoir de voiture. Un défi de m'arranger autrement. J'aime les défis. Je n'ai même pas contacté communauto encore. J'y viendrai mais là, je n'en ressens même pas le besoin. Hier, j'ai eu un lift pour aller aider une amie dans sa vente de garage. Sans le demander.
Petit-fils? Je ne sais pas s'il vient coucher ici ce soir ou demain soir. Ma fille travaille décidément trop. Elle devait rentrer samedi. Me semble que c'est beaucoup, six jours par semaine. Elle veut monter dans la compagnie et ne refuse aucun temps supplémentaire. Et puis, elle veut aller en Californie en novembre, pour y rejoindre sa meilleure amie qui y vit maintenant. Beau projet. J'encourage mes enfants dans leurs projets, c'est certain.
C'est pour ça que je me sentirais plus sécure si je pesais 155 livres. J'aurais une petite marge de manoeuvre.
C'est donc ça que je vise. Sur le métier, remets ton ouvrage. Paris ne s'est pas construit en un jour. Cours, grimpe, saute, il en restera quelque chose ou bien tu perdras quelques kilos. Manger comme une souris, vivre comme une reine, baiser comme .... euh! je m'égare là dans mes proverbes.
Chose certaine, je vais rentrer dans mon poids santé aussi sûrement que les écoliers sont rentrés à l'école. Bien que, pas tous, pas tous, je lis des blogues de familles qui font l'école à la maison ces temps-ci et il y a du monde fort intéressant là-dedans!
Je ne lâche pas. Bien manger, bouger et surtout calculer la quantité de ce que je mange. Tout est là.
Ma fille? Elle est toujours chez le gars. Je me sens comment face à ça? Bof! J'ai décidé de me sentir bien, madame, et monsieur (monsieur, c'est Pierre). Rien ne va m'atteindre. Je suis forte et heureuse. Le bonheur, on se le fait, comme le sucre à la crème. C'est le pire proverbe que je pouvais sortir, car je suis furieusement anti-sucre!
Alors, au menu aujourd'hui, il y a maman, que j'irai voir en autobus. Je souffre finalement très peu de ne plus avoir de voiture. Un défi de m'arranger autrement. J'aime les défis. Je n'ai même pas contacté communauto encore. J'y viendrai mais là, je n'en ressens même pas le besoin. Hier, j'ai eu un lift pour aller aider une amie dans sa vente de garage. Sans le demander.
Petit-fils? Je ne sais pas s'il vient coucher ici ce soir ou demain soir. Ma fille travaille décidément trop. Elle devait rentrer samedi. Me semble que c'est beaucoup, six jours par semaine. Elle veut monter dans la compagnie et ne refuse aucun temps supplémentaire. Et puis, elle veut aller en Californie en novembre, pour y rejoindre sa meilleure amie qui y vit maintenant. Beau projet. J'encourage mes enfants dans leurs projets, c'est certain.
vendredi 5 septembre 2014
Réunion
Hier soir, 19 heures, il y a eu une réunion de famille chez moi. Vingt-trois ans (mère de Petit-fils), Vingt-quatre ans (père de Petit-fils), Mamy (autre grand-mère de Petit-fils), Petit-fils en personne et moi! On était tous là. Pour parler au petit et mettre les points sur les i. Idée géniale de ma fille. Quand je lui ai raconté hier matin les paroles et l'attitude de son rejeton, elle a décidé qu'il fallait intervenir. Semblerait-il qu'il est pire encore chez l'autre grand-mère, refuse de se coucher, fait des crises et frappe et mord s'il n'a pas ce qu'il veut.
Les parents ont donc fermement et clairement laissé savoir au petit qu'il avait cinq ans et qu'il n'avait pas à décider chez qui il couchait le soir. Aucune crise ou violence ne serait plus acceptée, est-ce bien clair?
Il a pleuré toutes les larmes de son corps mais a semblé soulagé d'être pris en charge. S'est couché sans un mot et endormi illico.
Ce matin. il m'a tout de même dit "Quand je serai grand, je ne vais plus jamais venir chez toi." et je lui ai répondu que quand il serait grand, il ferait bien ce qu'il voudrait mais que là, il est petit et ce sont les adultes qui décident pour lui. Fin de l'épisode.
Les parents ont donc fermement et clairement laissé savoir au petit qu'il avait cinq ans et qu'il n'avait pas à décider chez qui il couchait le soir. Aucune crise ou violence ne serait plus acceptée, est-ce bien clair?
Il a pleuré toutes les larmes de son corps mais a semblé soulagé d'être pris en charge. S'est couché sans un mot et endormi illico.
Ce matin. il m'a tout de même dit "Quand je serai grand, je ne vais plus jamais venir chez toi." et je lui ai répondu que quand il serait grand, il ferait bien ce qu'il voudrait mais que là, il est petit et ce sont les adultes qui décident pour lui. Fin de l'épisode.
jeudi 4 septembre 2014
Petit-fils
Je me rappelle des moments merveilleux avec cet enfant-là. Une complicité totale. De l'émerveillement.
Ben, c'est pu ça pantoute!!!
Je le garde à coucher vu que ma fille commence à six heures du matin et ne peut donc pas le conduire à l'école. Il a cinq ans. Intelligence supérieure. Adore l'école. Voulait faire des mathématiques ce matin. Pas du niaisage. De vraies additions et soustractions. Ses chiffres, il les sait depuis longtemps. Il téléphone tout seul depuis qu'il a quatre ans et à son père et à sa mère.
Ce qui lui sert. Hier, par exemple, déjà couché pour la nuit, il appelait son papa de ma chambre pour lui dire de venir le chercher. Heureusement que j'ai intercepté l'appel car le père serait peut-être venu. Je n'en sais rien. On n'en est pas là. J'ai dit au père que tout allait bien, que le petit s'ennuyait de ses parents, ce qui est bien normal, mais qu'il n'avait pas à se déplacer.
Nous allons à son école en autobus de la ville. C'est assez loin car son école n'est pas dans mon quartier mais bien dans celui de sa mère. Vingt-cinq minutes dans un autobus bondé. On n'en meurt pas.
On descend et on marche vers son école. Il est silencieux. Je lui jase et là, il me dit "Tu peux arrêter de me parler. Ça ne m'intéresse pas ce que tu me dis." J'ai failli m'étouffer avec ma salive!
Quand je le quitte et lui dis "À ce soir!" car c'est ce qui est prévu, il me répond d'un ton sans appel "Non, ce soir, je vais chez mon père. Je vais m'arranger pour ça," et il entre sans se retourner dans le service de garde.
Ben, c'est pu ça pantoute!!!
Je le garde à coucher vu que ma fille commence à six heures du matin et ne peut donc pas le conduire à l'école. Il a cinq ans. Intelligence supérieure. Adore l'école. Voulait faire des mathématiques ce matin. Pas du niaisage. De vraies additions et soustractions. Ses chiffres, il les sait depuis longtemps. Il téléphone tout seul depuis qu'il a quatre ans et à son père et à sa mère.
Ce qui lui sert. Hier, par exemple, déjà couché pour la nuit, il appelait son papa de ma chambre pour lui dire de venir le chercher. Heureusement que j'ai intercepté l'appel car le père serait peut-être venu. Je n'en sais rien. On n'en est pas là. J'ai dit au père que tout allait bien, que le petit s'ennuyait de ses parents, ce qui est bien normal, mais qu'il n'avait pas à se déplacer.
Nous allons à son école en autobus de la ville. C'est assez loin car son école n'est pas dans mon quartier mais bien dans celui de sa mère. Vingt-cinq minutes dans un autobus bondé. On n'en meurt pas.
On descend et on marche vers son école. Il est silencieux. Je lui jase et là, il me dit "Tu peux arrêter de me parler. Ça ne m'intéresse pas ce que tu me dis." J'ai failli m'étouffer avec ma salive!
Quand je le quitte et lui dis "À ce soir!" car c'est ce qui est prévu, il me répond d'un ton sans appel "Non, ce soir, je vais chez mon père. Je vais m'arranger pour ça," et il entre sans se retourner dans le service de garde.
mardi 2 septembre 2014
Projets et dilemne
J'ai envie de me booker un voyage. Mais partir dans les circonstances actuelles, (oui, je veux parler de ma plus jeune fille ici -encore!-) m'angoisserait trop. Alors, je ne fais rien. Ou bien je fais autre chose? Je réfléchis tout haut ici. Les conseils, idées ou autres sont bienvenus.
lundi 1 septembre 2014
Se calmer le pompom
Elle n'est ni morte ni blessée et il ne l'a pas violentée encore vu qu'ils sont dans la période lune de miel selon le cycle de la violence. On en a parlé hier du cycle de la violence, elle connaît déjà, mais j'avais trouvé d'autres documents écrits par un centre d'aide pour hommes violents et qui n'avaient pas comme première solution de quitter le conjoint violent. Elle ne veut pas le quitter, alors il faut voir les choses autrement. Il faudrait se demander ensemble, les deux membres du couple, dans quelle partie du cycle on est rendus. Évidemment, pour voir les choses clairement comme ça et en parler, il faut admettre qu'il y en a un problème et désirer tous les deux en sortir de ce cycle toxique qui se rapetisse tout le temps pour en venir à un climat permanent de violence de plus en plus dangereuse. Il y a des hommes qui tuent leurs femmes, ce n'est pas une légende urbaine mais bien la réalité.
Hier, quand je suis rentrée de mes films, elle était toujours là et j'en ai été surprise. D'une bonne humeur extrême, alors que je l'avais laissée dépressive, elle faisait son lavage, son ménage, le tout en dansant sur sa musique. Elle m'a même prévenue, au cas où je ne l'aurais pas remarqué, qu'elle allait bien, très bien maintenant. Et pourquoi donc? Parce qu'ils s'étaient parlé, le type et elle et elle retournait là demain.
La raison de son air troublé et bouleversé d'hier n'était donc pas qu'elle réfléchissait sur cette relation, comme je le croyais naïvement, mais bien qu'elle n'avait pas de nouvelles et en était terriblement affectée.
Fini de me ronger les sens. Rien à faire. Je vais au cinéma. J'ai manqué des films hier pour lui tenir compagnie, être à son écoute, lui offrir à manger (elle refuse), faire des recherches sur l'internet pour lui en faire part, l'écouter (elle ne dit pas grand chose), m'inquiéter de son état dépressif.
La seule bonne chose que j'ai réussie en restant là présente avec elle a été de lui faire mettre sa patch contraceptive et en y repensant, oui, ça valait tout à fait la peine.
Là, elle dort et je pars au cinéma pour mon premier film à dix heures. J'y passerai la journée et à mon retour, elle ne sera plus là, je le sais. Et je vivrai pour moi. Voilà. Décroche, la mère!
Hier, quand je suis rentrée de mes films, elle était toujours là et j'en ai été surprise. D'une bonne humeur extrême, alors que je l'avais laissée dépressive, elle faisait son lavage, son ménage, le tout en dansant sur sa musique. Elle m'a même prévenue, au cas où je ne l'aurais pas remarqué, qu'elle allait bien, très bien maintenant. Et pourquoi donc? Parce qu'ils s'étaient parlé, le type et elle et elle retournait là demain.
La raison de son air troublé et bouleversé d'hier n'était donc pas qu'elle réfléchissait sur cette relation, comme je le croyais naïvement, mais bien qu'elle n'avait pas de nouvelles et en était terriblement affectée.
Fini de me ronger les sens. Rien à faire. Je vais au cinéma. J'ai manqué des films hier pour lui tenir compagnie, être à son écoute, lui offrir à manger (elle refuse), faire des recherches sur l'internet pour lui en faire part, l'écouter (elle ne dit pas grand chose), m'inquiéter de son état dépressif.
La seule bonne chose que j'ai réussie en restant là présente avec elle a été de lui faire mettre sa patch contraceptive et en y repensant, oui, ça valait tout à fait la peine.
Là, elle dort et je pars au cinéma pour mon premier film à dix heures. J'y passerai la journée et à mon retour, elle ne sera plus là, je le sais. Et je vivrai pour moi. Voilà. Décroche, la mère!
dimanche 31 août 2014
Discussion
Quand je suis revenue du cinéma, Vingt ans était ici. Surprise. On a parlé beaucoup. Elle voudrait tellement que je pardonne à ce type et qu'on passe à autre chose, comme elle dit. Elle veut être avec lui, est heureuse chez lui et avec lui. Ils font plein de choses intéressantes, elle est libre, ils se respectent. Tout ce qui la dérange actuellement, c'est que nous n'acceptions pas cette relation.
Il n'y a que sa soeur ainée et moi qui sommes au courant. Elle a peur de la réaction des autres si elle leur en parle, surtout de la réaction de Vingt-trois ans, qui est si colérique.
Je pense qu'un homme violent qui ne suit pas de thérapie sérieuse et de son plein gré ne va pas changer et va recourir de nouveau à la violence. Je le lui ai dit. Je ne peux pas aimer un homme qui a coupé au couteau les effets de ma fille, découpé aux ciseaux méthodiquement sa carte d'assurance-maladie, devant elle, en la menaçant. Un homme qui l'arrosait à l'eau glacée pour la faire "communiquer". Un homme qui contrôlait chacun de ses gestes et paroles (il n'y en avait plus de paroles, elle était devenue silencieuse). Un homme qui l'a mise dehors l'hiver en soutien-gorge pendant des heures.
Quand je lui ai reparlé de tout ça, elle m'a dit qu'elle lui avait pardonné et qu'il regrettait énormément. Il ne savait pas ce qui lui avait pris. Pas question que ça recommence, lui a-t-il dit. Elle le croit. Moi pas.
Il n'y a que sa soeur ainée et moi qui sommes au courant. Elle a peur de la réaction des autres si elle leur en parle, surtout de la réaction de Vingt-trois ans, qui est si colérique.
Je pense qu'un homme violent qui ne suit pas de thérapie sérieuse et de son plein gré ne va pas changer et va recourir de nouveau à la violence. Je le lui ai dit. Je ne peux pas aimer un homme qui a coupé au couteau les effets de ma fille, découpé aux ciseaux méthodiquement sa carte d'assurance-maladie, devant elle, en la menaçant. Un homme qui l'arrosait à l'eau glacée pour la faire "communiquer". Un homme qui contrôlait chacun de ses gestes et paroles (il n'y en avait plus de paroles, elle était devenue silencieuse). Un homme qui l'a mise dehors l'hiver en soutien-gorge pendant des heures.
Quand je lui ai reparlé de tout ça, elle m'a dit qu'elle lui avait pardonné et qu'il regrettait énormément. Il ne savait pas ce qui lui avait pris. Pas question que ça recommence, lui a-t-il dit. Elle le croit. Moi pas.
samedi 30 août 2014
Poids santé
Je l'ai atteint. Sans point d'exclamation. Me semble que je devrais être plus excitée que ça. Ma vie n'est pas changée. Quand je me regarde dans le miroir, je capote sur mon ventre presque vraiment plat. Et mes vêtements sont grands.
Mais c'est comme si je n'y croyais pas. Comme si demain j'allais me peser en pesant quelques kilos de plus. En fait, je vais avoir beaucoup de difficulté à le garder ce poids atteint à force de très peu manger. Je suis au festival des Films du Monde et je ne fais pas de vrais repas. Mon déjeuner en est un,vrai repas et ensuite je grignote des trucs santé, beaucoup de noix (preuve que les noix ne font pas engraisser!), des fruits. De l'eau, beaucoup d'eau. Du café. Des carottes. Je mâche de la gomme si j'ai faim. Je ne compte pas les calories mais je pense être en bas du 1200, ce qui n'est pas assez, je sais. Mais comme une fois le festival fini, je vais remanger plus, j'ai peur de reprendre aussi vite que j'ai perdu.
La peur est mauvaise conseillère, la peur est mauvaise, point. Je l'ai atteint, ce poids santé, je vais le garder, voilà. Je suis la patronne. C'est moi qui décide. Mais quand même, merci à tous ces films de m'avoir empêchée de manger! Et là, je souris, oui, je l'ai atteint ce poids santé qui est mon idéal depuis tant de temps, années, mois, jours. Réussite. Quand je vais réaliser vraiment, je vais être encore plus contente.
Alors, 71.8 kilos ce matin, soit 158.2 livres. Le haut du poids santé pour une femme de cinq pieds sept pouces étant de 159 livres, je suis dans mon poids santé, j'y suis vraiment!
Mais c'est comme si je n'y croyais pas. Comme si demain j'allais me peser en pesant quelques kilos de plus. En fait, je vais avoir beaucoup de difficulté à le garder ce poids atteint à force de très peu manger. Je suis au festival des Films du Monde et je ne fais pas de vrais repas. Mon déjeuner en est un,vrai repas et ensuite je grignote des trucs santé, beaucoup de noix (preuve que les noix ne font pas engraisser!), des fruits. De l'eau, beaucoup d'eau. Du café. Des carottes. Je mâche de la gomme si j'ai faim. Je ne compte pas les calories mais je pense être en bas du 1200, ce qui n'est pas assez, je sais. Mais comme une fois le festival fini, je vais remanger plus, j'ai peur de reprendre aussi vite que j'ai perdu.
La peur est mauvaise conseillère, la peur est mauvaise, point. Je l'ai atteint, ce poids santé, je vais le garder, voilà. Je suis la patronne. C'est moi qui décide. Mais quand même, merci à tous ces films de m'avoir empêchée de manger! Et là, je souris, oui, je l'ai atteint ce poids santé qui est mon idéal depuis tant de temps, années, mois, jours. Réussite. Quand je vais réaliser vraiment, je vais être encore plus contente.
Alors, 71.8 kilos ce matin, soit 158.2 livres. Le haut du poids santé pour une femme de cinq pieds sept pouces étant de 159 livres, je suis dans mon poids santé, j'y suis vraiment!
vendredi 29 août 2014
Le soir
Le jour, tout va plutôt bien. Je n'y pense même pas (enfin presque pas) à ma fille. Et puis le soir arrive et j'angoisse. D'autant plus le dernier film vu traitait entre autres de violence conjugale. Il faut que je réfrène mon imagination. Mais malheureusement, ce n'est pas mon imagination. Il a réellement repris le contrôle de ma fille et comme c'est un manipulateur habile et intelligent, il rentre dans sa tête, son corps, sa vie et elle ne peut plus penser par elle-même.
Le sucre
Depuis que je l'évite strictement, je me sens bien mieux. Je suis persuadée et bien des spécialistes le sont avec moi, qu'il s'agit d'un poison. C'est de plus en plus dénoncé. On empoisonne nos enfants quand on leur donne des biscuits sucrés et autres cochonneries. Des biscuits, c'est pas des cochonneries, vous protesterez, ces biscuits faits avec amour depuis la nuit des temps. Oui, c'en est! Faut les aimer autrement, les enfants, pas avec des bonbons et des boissons sucrées qui leur font du tort et créent des habitudes néfastes.
jeudi 28 août 2014
Ça va
Très bien même. Yoga ce matin, cinéma le reste de la journée. Calme, centrée, heureuse et à quelques grammes de mon poids santé. Je vais y arriver, j'y suis presque. Le cinéma aide. Pas trop le temps de manger. Je m'apporte des légumes, des fruits, des noix. Et je pars visiter d'autres contrées en images.
mercredi 27 août 2014
Contrôle
Vingt ans est chez le gars depuis dimanche. On est mercredi. Hier, rongée par l'inquiétude de n'avoir aucune nouvelle ni idée quand elle revient ici, je lui texte un petit rappel. Elle a rendez-vous pour son inscription à l'école aujourd'hui, elle n'a pas oublié? Aucune réponse. Trois heures plus tard, je lui demande par texto si tout va bien. Il y a finalement une réponse en fin de soirée. Écrite par lui. Il a oublié de mettre des fautes et la réponse n'est pas du tout son style à elle. Il a donc déjà repris un contrôle total. Probable qu'elle a dû lui montrer son facebook aussi. Il sait donc à qui elle parle et a parlé.
Bon, je ne sais pas pour le facebook, mais avant, c'est ça qu'il faisait. Les choses n'ont pas changé s'il a déjà accès à son cellulaire.
J'ai communiqué avec Vingt-cinq ans, la seule de la famille au courant du retour de Vingt ans chez cet individu. Elle va essayer de l'appeler, d'entendre sa voix. Même si le gars est à côté de Vingt ans pendant qu'elle parle, même s'il lui dit quoi dire, le ton de la voix en dit beaucoup.
Je ne veux pas en mettre trop sur les épaules de Vingt-cinq ans non plus. Les chocs émotifs et le stress augmentent le risque de psychose. C'est la seule de la famille avec moi qui est au courant que la petite que nous croyions sauvée est retournée de son plein gré chez son tourmenteur. Tellement dur à comprendre comme phénomène. Les femmes n'aiment pas être violentées mais elles aiment l'homme qui les violente.
Je suis toujours au festival des Films du Monde. J'y retourne après l'entraîneur. Mais ce matin, ma tête n'est pas là. Je serai rassurée un peu quand on aura entendu la voix de ma fille. Je le sais que l'inquiétude est inutile et contre productive et que ça ne mène à rien du tout. Je le sais logiquement et livresquement et idéologiquement. On fait ça comment, arrêter de s'inquiéter? Respirer, oui, respirer, toujours bon. L'exercice aussi et j'y vais. Et le cinéma aussi. Je fais ce qu'il faut.
Mais rien ne me rassurerait autant que de la prendre dans mes bras.
Bon, je ne sais pas pour le facebook, mais avant, c'est ça qu'il faisait. Les choses n'ont pas changé s'il a déjà accès à son cellulaire.
J'ai communiqué avec Vingt-cinq ans, la seule de la famille au courant du retour de Vingt ans chez cet individu. Elle va essayer de l'appeler, d'entendre sa voix. Même si le gars est à côté de Vingt ans pendant qu'elle parle, même s'il lui dit quoi dire, le ton de la voix en dit beaucoup.
Je ne veux pas en mettre trop sur les épaules de Vingt-cinq ans non plus. Les chocs émotifs et le stress augmentent le risque de psychose. C'est la seule de la famille avec moi qui est au courant que la petite que nous croyions sauvée est retournée de son plein gré chez son tourmenteur. Tellement dur à comprendre comme phénomène. Les femmes n'aiment pas être violentées mais elles aiment l'homme qui les violente.
Je suis toujours au festival des Films du Monde. J'y retourne après l'entraîneur. Mais ce matin, ma tête n'est pas là. Je serai rassurée un peu quand on aura entendu la voix de ma fille. Je le sais que l'inquiétude est inutile et contre productive et que ça ne mène à rien du tout. Je le sais logiquement et livresquement et idéologiquement. On fait ça comment, arrêter de s'inquiéter? Respirer, oui, respirer, toujours bon. L'exercice aussi et j'y vais. Et le cinéma aussi. Je fais ce qu'il faut.
Mais rien ne me rassurerait autant que de la prendre dans mes bras.
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