Le Gars copain de ma fille mais pas son chum, celui chez qui elle passe la majorité de son temps depuis le mois de mai, celui qui a déjà été violent avec elle, m'a téléphoné. Ça faisait quelques fois que j'avais des appels d'un numéro confidentiel sur mon cel. Comme je ne savais pas de qui ça venait, j'effaçais tout simplement. Mais voilà que je décide de répondre et c'est lui. Il veut me rencontrer. Me dit que ma fille n'est pas au courant. À quel sujet et est-ce qu'il ne pourrait pas m'en parler au téléphone? Non, il doit me voir, ça sera pas long, une demi-heure qu'il dit. Quand? Quand je veux qu'il répond. Dans un café dans une heure que je lui dis. Non, pas possible, il doit aller chercher son enfant à l'école. On convient de demain à midi et quart. Je lui donne le nom d'un café de mon passeport Indie Café.
J'appelle S.O.S violence Conjugale pour des conseils. Je veux parler à la dame qui nous a déjà conseillées ma fille et moi car elle connaît le dossier et je la sais compétente. Elle est en entrevue. Me rappelle plus tard. Mais au moment où elle appelle, oh! surprise, ma fille venait d'arriver pas annoncée. Venait surtout chercher ses bottes d'hiver mais a accepté de souper avec moi. Je m'enferme dans la salle de bain et pars le ventilateur pour couvrir la conversation.
Tout d'abord, elle me félicite d'avoir eu l'heureux réflexe de lui donner rendez-vous dans un lieu public. Elle me dit de l'écouter mais d'en dire le moins possible, de ne pas donner de munitions qui pourraient se retourner contre nous. "Je suis venu à ta demande pour t'écouter." Alors, silence de ma part. L'avertir que ma fille sera mise au courant, que je n'ai pas de secret pour elle. Ceci dans le but d'éviter la cachotterie, le mensonge et le mystère. Tout doit être ouvert. Si, sachant que ma fille va être au courant, il choisit de partir, le laisser faire. Sa décision lui appartient.
Il avait dit que la rencontre durerait une demi-heure. Elle dit que ça doit être le gros maximum. Regarder l'heure et mettre fin après la demi-heure, ne pas dépasser. La stratégie des hommes violents est souvent de répéter, répéter encore, marteler dans le but d'empêcher la victime de penser. Me demander "Suis-je en contrôle de ma pensée?" Ne pas me laisser manipuler.
S'il y a des demandes précises, surtout ne pas donner de réponses. Dire quelque chose comme " Je t'entends, je comprends. Je vais y penser, je vais réfléchir. J'ai besoin de temps. Je ne prends pas de décision maintenant."
mardi 18 novembre 2014
lundi 17 novembre 2014
Aquaspinning
Voici la nouvelle nouveauté: un cours d'aquaspinning. Tellement intense que je ressens encore l'effet des endorphines cinq heures après! Excellent pour ... tout! Le moral, la tête, le coeur. L'exercice est un remède.
Tout irait bien si je ne gelais pas autant. Je pense que mon super chauffage dans le plafond est en train de me lâcher. Et Petit-fils s'en vient. Bon, je reste calme. On s'habillera comme en camping et on n'en mourra pas.
Sinon, rien d'autre à raconter.
Tout irait bien si je ne gelais pas autant. Je pense que mon super chauffage dans le plafond est en train de me lâcher. Et Petit-fils s'en vient. Bon, je reste calme. On s'habillera comme en camping et on n'en mourra pas.
Sinon, rien d'autre à raconter.
samedi 15 novembre 2014
Samedi soir
Avant, si j'étais seule un samedi soir, je me sentais looser , vulnérable, nulle et la dépression du samedi soir suivait. Vin. Coucher tôt. Ça fait énormément longtemps que je n'ai pas vécu avec un homme. Tiens, essayons de compter. Le père de mon fils. Je l'ai rencontré à vingt ans et on a été sept ans ensemble. Ensuite, je suis tombée enceinte et on s'est séparés. Pendant que j'étais enceinte, oui. Bon quel rapport avec le samedi soir? Quand j'écris un billet, je choisis d'abord le titre et comme je suis une femme ordonnée. ordonnée pour l'écriture, on s'entend, bien que mon appart soit plutôt très bien au moment où j'écris, donc je veux que mes écrits correspondent au titre et là, qu'est-ce que mon ex-conjoint, le père de mon fils qui m'a laissée enceinte pour une grande blonde qui s'était fait refaire les seins, qu'est-ce qu'il vient faire dans mes samedis soirs? Quand il était là, mes samedis soirs étaient occupés, voilà! Mais il n'est plus là depuis... 34 ans! C'est fou ce que le temps passe, putain!
Putain! est le patois que j'ai utilisé dans la phrase précédente à cause de tous les films français que je vois depuis neuf jours. Trente-quatre films français, tous quoi. Tout ou rien, la Femme libre. Je verrai mon avant-dernier ce soir et mon dernier dernier demain soir. Fini Cinémania demain soir. J'en ai bien profité. Je me sens dans un autre monde, loin de tout et pourtant, l'Impérial est à treize minutes de marche de chez moi.
Ma soirée n'est donc pas finie même si j'ai picolé un peu. Dernier film à 19h45. C'est bien.
Putain! est le patois que j'ai utilisé dans la phrase précédente à cause de tous les films français que je vois depuis neuf jours. Trente-quatre films français, tous quoi. Tout ou rien, la Femme libre. Je verrai mon avant-dernier ce soir et mon dernier dernier demain soir. Fini Cinémania demain soir. J'en ai bien profité. Je me sens dans un autre monde, loin de tout et pourtant, l'Impérial est à treize minutes de marche de chez moi.
Ma soirée n'est donc pas finie même si j'ai picolé un peu. Dernier film à 19h45. C'est bien.
vendredi 14 novembre 2014
Poids
Je suis toujours dans mon poids santé, tout en haut! Cinq pieds sept, 158 livres. Je pensais que mes films qui impliquent pas beaucoup de temps pour manger me feraient perdre le trois livres qui me mènerait à une zone un peu plus sécuritaire. Mais non, je frôle toujours la catastrophe, la catastrophe étant pour moi de ne plus y être dans mon poids santé. Un peu ridicule, je sais, à 158 livres, je suis contente mais à 159, je panique!
En général, je suis plutôt fière de moi. Si je ne reprends pas, c'est tout de même que je fais attention. Me semble que les périodes quand je me consolais des pépins de la vie en m'achetant de la nourriture sucrée sont loin de moi. Je n'ai tout simplement plus ce réflexe.
En général, je suis plutôt fière de moi. Si je ne reprends pas, c'est tout de même que je fais attention. Me semble que les périodes quand je me consolais des pépins de la vie en m'achetant de la nourriture sucrée sont loin de moi. Je n'ai tout simplement plus ce réflexe.
jeudi 13 novembre 2014
Elle est ici
Vingt ans. Elle y était quand je suis rentrée hier. N'avait pas de place où aller parce que le Gars recevait un ami. "Tu ne peux pas rester là quand il reçoit un ami?" "Ben, c'est pareil pour moi, j'en ai plein d'amies qu'il ne connaît pas."
A passé la soirée et peut-être bien la nuit (je me suis couchée à minuit et elle textait encore) sur Facebook ou son cel. On a pas parlé beaucoup malgré mes essais.
Ce matin, elle ne se léve pas. Rendu à cette heure-ci, n'ira pas à l'école. Suis-je restée tranquille et silencieuse? Impossible. Je voulais savoir si elle avait abandonné l'école. Je voulais comprendre pourquoi elle ne se levait pas. Fatiguée. "C'est l'histoire de ta vie avec ce gars. Dès que tu es avec lui, tu deviens chroniquement fatiguée." "De quoi tu parles? Vas-tu finir par le laisser tranquille? Quand est-ce que tu vas l'accepter?"
Heureusement, je m'en vais au cinéma.
A passé la soirée et peut-être bien la nuit (je me suis couchée à minuit et elle textait encore) sur Facebook ou son cel. On a pas parlé beaucoup malgré mes essais.
Ce matin, elle ne se léve pas. Rendu à cette heure-ci, n'ira pas à l'école. Suis-je restée tranquille et silencieuse? Impossible. Je voulais savoir si elle avait abandonné l'école. Je voulais comprendre pourquoi elle ne se levait pas. Fatiguée. "C'est l'histoire de ta vie avec ce gars. Dès que tu es avec lui, tu deviens chroniquement fatiguée." "De quoi tu parles? Vas-tu finir par le laisser tranquille? Quand est-ce que tu vas l'accepter?"
Heureusement, je m'en vais au cinéma.
mardi 11 novembre 2014
Voyages
J'irai dans un voyage d'opéra à New-York en février. Quatre jours de voyage, quatre opéras. Mon idée. Une amie m'accompagne. C'est déjà réservé.
Et puis, la même amie veut aller à la Havane en janvier. Voyage culturel, pas de plage. Me convient. Il y aura une autre fille que je ne connais pas, d'autres gens peut-être aussi. J'ai dit oui. Neuf jours, les dates ne sont pas encore exactement choisies.
Et là mon couple d'amis qui voyage énormément et avec lesquels j'ai déjà visité la Chine, le Vietnam et l'Indonésie s'en va au Tonkin-Yunnan en avril. Est-ce que je veux venir? Oui. Réservé déjà.
Deux voyages assurés donc, un grand (vingt jours en Asie) et un petit (quatre jours à New-York) et un autre probable à Cuba. Et pour peu d'efforts de ma part, tout se fait tout seul. Je n'ai eu qu'à dire oui ou presque.
Il y avait comme ce relent d'inquiétude qui m'empêchait d'aller de l'avant. Et si le conjoint de Vingt ans se remettait à la violenter? Et Petit-fils, qui va aller le conduire à l'école si je ne suis pas là? Et ma mère, qui va aller la voir le dimanche?
Faut que je décroche. Le monde va continuer de tourner même si je ne suis pas là. Si j'attends que plus personne n'ait besoin de moi pour partir, je ne partirai jamais. Je suis jeune, en forme, capable de voyager et j'aime ça en plus. C'est le temps.
Et puis, la même amie veut aller à la Havane en janvier. Voyage culturel, pas de plage. Me convient. Il y aura une autre fille que je ne connais pas, d'autres gens peut-être aussi. J'ai dit oui. Neuf jours, les dates ne sont pas encore exactement choisies.
Et là mon couple d'amis qui voyage énormément et avec lesquels j'ai déjà visité la Chine, le Vietnam et l'Indonésie s'en va au Tonkin-Yunnan en avril. Est-ce que je veux venir? Oui. Réservé déjà.
Deux voyages assurés donc, un grand (vingt jours en Asie) et un petit (quatre jours à New-York) et un autre probable à Cuba. Et pour peu d'efforts de ma part, tout se fait tout seul. Je n'ai eu qu'à dire oui ou presque.
Il y avait comme ce relent d'inquiétude qui m'empêchait d'aller de l'avant. Et si le conjoint de Vingt ans se remettait à la violenter? Et Petit-fils, qui va aller le conduire à l'école si je ne suis pas là? Et ma mère, qui va aller la voir le dimanche?
Faut que je décroche. Le monde va continuer de tourner même si je ne suis pas là. Si j'attends que plus personne n'ait besoin de moi pour partir, je ne partirai jamais. Je suis jeune, en forme, capable de voyager et j'aime ça en plus. C'est le temps.
lundi 10 novembre 2014
Ça continue de bien aller
J'en suis comme surprise. Je ne devrais pas. C'est moi qui fais ma vie. Je ne suis pas responsable de tout ce qui arrive mais je suis responsable de la façon d'y réagir par exemple. Il m'arrive d'être inquiète pour ma plus jeune, qui vit avec un homme qui l'a déjà maltraitée. Mais ça me donne quoi cette inquiétude? Et ça lui donne quoi à elle? Rien du tout. Alors, je la canalise du mieux que je peux. Ma fille sait que je suis là pour elle. Je le lui dis chaque fois que je la vois. La dernière fois, c'était samedi. On asssistait à "Lunion fait la force" pour appuyer un organisme qui vient en aide aux jeunes parents. On n'a pas pu se parler beaucoup mais en revenant, je lui ai demandé comment allait son couple. Je n'en parlais pas depuis longtemps. Je n'aurais pas dû poser cette question car je n'ai pas aimé la réponse. Elle m'a dit qu'ils se chicanaient mais que c'était normal dans un couple. Tous les couples se chicanent. Bon, j'ai répondu que le genre de chicane qui fait qu'on se sent mal et écrasée et qu'on n'a pas de place pour répliquer, non, ce n'est pas normal.
J'espérais qu'elle réponde spontanément "Mais voyons donc, je ne me sens pas écrasée du tout et je suis libre de parler et de dire ce que je veux!" mais elle n'a pas dit un mot.
J'ai attendu et je lui ai répété que sa place était toujours là à la maison et qu'elle pouvait revenir n'importe quand. Des fois, une pause, ça fait du bien, que je lui ai dit encore.
Elle est partie, elle était pressée, il l'attendait et de toutes évidences, il n'aime pas attendre. Ils s'en allaient chez ses parents à lui à Sherbrooke.
Mais je vais bien. Je vais au cinéma beaucoup. Petit-fils devait être là ce soir mais ma fille a annulé. Pas grave. Tout va bien. Parce que je le veux.
J'espérais qu'elle réponde spontanément "Mais voyons donc, je ne me sens pas écrasée du tout et je suis libre de parler et de dire ce que je veux!" mais elle n'a pas dit un mot.
J'ai attendu et je lui ai répété que sa place était toujours là à la maison et qu'elle pouvait revenir n'importe quand. Des fois, une pause, ça fait du bien, que je lui ai dit encore.
Elle est partie, elle était pressée, il l'attendait et de toutes évidences, il n'aime pas attendre. Ils s'en allaient chez ses parents à lui à Sherbrooke.
Mais je vais bien. Je vais au cinéma beaucoup. Petit-fils devait être là ce soir mais ma fille a annulé. Pas grave. Tout va bien. Parce que je le veux.
samedi 8 novembre 2014
J'aime novembre
Tout est dans la tête, n'est-ce-pas? Cette année, j'aime novembre et je m'y sens bien. J'ai arrêté de vouloir partir et décidé d'apprécier le ici maintenant. Bien habillée avec des couleurs et de la chaleur! J'ai eu le style Christiane Charette pendant des décennies et je change maintenant pour l'éclatement et la couleur. Finie la sobriété. Il faut dire, comme me le faisait remarquer Mijo, que d'être dans son poids santé aide à relever la tête et à s'apprécier davantage, en légèreté.
Il y a le cinéma, qui me nourrit et me grise et, quand je sors dans la froidure, je l'apprécie aussi. Foulards, gants et bottes chauds font que le froid ne me dérange pas et que l'air vif me stimule. Je souris. À la vie, à moi et à tous ceux qui se présentent sur mon chemin. Je vous souris, lecteurs!
Il y a le cinéma, qui me nourrit et me grise et, quand je sors dans la froidure, je l'apprécie aussi. Foulards, gants et bottes chauds font que le froid ne me dérange pas et que l'air vif me stimule. Je souris. À la vie, à moi et à tous ceux qui se présentent sur mon chemin. Je vous souris, lecteurs!
jeudi 6 novembre 2014
Moi
Je me lance. J'essaie. Je fonce. Je prends de la place. Je suis timide parfois. Je fais plus attention qu'avant à ce que je fais et surtout dis. J'ai appris à me taire et à nuancer. Bonne affaire. J'ai dû en dire des bêtises à force de dire tout ce que je pense sans me censurer.
Fille a couché ici car on est allées au théâtre hier soir. Elle ne se lève pas. Parler ou me taire? Je choisis de parler mais sans ordonner. Lui dis simplement quand c'est l'heure de se lever que si elle se levait maintenant, elle aurait le temps de s'habiller, de déjeuner et de préparer son lunch. Mon ton est enjoué et aimable. Je lui demande si elle m'a entendue car aucune réaction ne vient de ce lit. Un faible oui excédé. Je quitte. Ma job est faite et je parle ici de la job d'une mère de jeune femme handicapée. Pas handicapée, il n'y aurait pas eu de rappel. Ce qui suit lui appartient.
Ça me fait du bien de voir mes amis, ça me fait du bien d'aller au théâtre, ça me fait du bien de cuisiner, ça me fait du bien de bien manger, ça me fait du bien de faire de l'exercice, de voir mon entraîneur que je suis contente de ne pas avoir abandonné, ça me fait du bien de me faire du bien.
Mon poids? Bof! Pas les gros chars. J'oscille entre deux livres de plus que mon poids santé et le haut de mon poids santé. Faut faire très attention. Très commun de reprendre tout ce qu'on a perdu et plus et plus et ça m'est déjà arrivé en plus. Je ne fais pourtant pas d'excès. On dit ça et quand on se met à écrire tout ce qu'on mange, surprise! on en faisait des excès. La qualité de l'alimentation compte mais la quantité est primordiale. Dans une étude, un gars avait réussi à perdre du poids en ne mangeant que des gâteaux Jos Louis. Tout est dans la quantité.
Je compte sur le festival Cinémania pour me restreindre. Je n'aurai plus le temps de manger. Ça tombe juste bien. J'ai mon passeport depuis hier et je regarde et regarde encore et encore avec ravissement le choix de films.
Rendez-vous avec mon rétinologue ce matin à l'hôpital. Celui qui est bien bête mais bien bon car il m'a sauvé la vue de l'oeil droit. J'accepte son mauvais caractère avec déférence et reconnaissance. On ne peut pas tout avoir.
L'automne, je coupe les nouvelles. Une pause des misères de ce monde. Je me préserve. Rocco ou la Syrie, pour le moment, non.
Fille a couché ici car on est allées au théâtre hier soir. Elle ne se lève pas. Parler ou me taire? Je choisis de parler mais sans ordonner. Lui dis simplement quand c'est l'heure de se lever que si elle se levait maintenant, elle aurait le temps de s'habiller, de déjeuner et de préparer son lunch. Mon ton est enjoué et aimable. Je lui demande si elle m'a entendue car aucune réaction ne vient de ce lit. Un faible oui excédé. Je quitte. Ma job est faite et je parle ici de la job d'une mère de jeune femme handicapée. Pas handicapée, il n'y aurait pas eu de rappel. Ce qui suit lui appartient.
Ça me fait du bien de voir mes amis, ça me fait du bien d'aller au théâtre, ça me fait du bien de cuisiner, ça me fait du bien de bien manger, ça me fait du bien de faire de l'exercice, de voir mon entraîneur que je suis contente de ne pas avoir abandonné, ça me fait du bien de me faire du bien.
Mon poids? Bof! Pas les gros chars. J'oscille entre deux livres de plus que mon poids santé et le haut de mon poids santé. Faut faire très attention. Très commun de reprendre tout ce qu'on a perdu et plus et plus et ça m'est déjà arrivé en plus. Je ne fais pourtant pas d'excès. On dit ça et quand on se met à écrire tout ce qu'on mange, surprise! on en faisait des excès. La qualité de l'alimentation compte mais la quantité est primordiale. Dans une étude, un gars avait réussi à perdre du poids en ne mangeant que des gâteaux Jos Louis. Tout est dans la quantité.
Je compte sur le festival Cinémania pour me restreindre. Je n'aurai plus le temps de manger. Ça tombe juste bien. J'ai mon passeport depuis hier et je regarde et regarde encore et encore avec ravissement le choix de films.
Rendez-vous avec mon rétinologue ce matin à l'hôpital. Celui qui est bien bête mais bien bon car il m'a sauvé la vue de l'oeil droit. J'accepte son mauvais caractère avec déférence et reconnaissance. On ne peut pas tout avoir.
L'automne, je coupe les nouvelles. Une pause des misères de ce monde. Je me préserve. Rocco ou la Syrie, pour le moment, non.
lundi 3 novembre 2014
Rebondir
Mijo à la plancha me dit que je rebondis toujours. Elle a raison. Rare que j'écrase bien longtemps. En tout cas, je tiens mes résolutions et j'entraîne des acolytes dans mes folies. Montagne ce matin avec une nouvelle amie, la mère d'une amie de Vingt ans, qui me disait être incapable de monter toutes les marches. Elle l'a fait et on était toutes les deux contentes. À deux,c'est mieux. Je suis sociable et j'aime le partage.
Repas santé et liste avec des trucs que je coche. Petit-fils vient coucher ici et je regarde "Nouvelle adresse"à neuf heures. Mon nouveau coup de coeur dans les émissions télé. Je regarde aussi "Unité neuf" et "Mémoire vive" le mardi et "`Tout le monde en parle" le dimanche mais en passant les bouts moins intéressants car l'émission est parfois inégale.
Jeudi, je vois mon grand spécialiste des yeux. un rétinologue à l'hôpital. J'ai un rendez-vous le matin, mais il ne faut pas s'y fier. La dernière fois, soit il y a un an, je ne l'avais vu que le soir malgré mon rendez-vous du matin! Occupés les rétinologues! Et évidemment, ils passent les urgences en priorité. Je ne le leur reproche pas, j'ai déjà été une urgence moi-même quand j'avais fait une hémorragie dans l'oeil droit et j'étais bien heureuse qu'on s'occupe de moi avant les rendez-vous réguliers.
Cinémania commence ce jour-là. Je compte acheter un passeport et voir le plus de films possible, tous si je peux. J'adore cette période. Zoreilles va me comprendre!
Mon abonnement au gym est bel et bien terminé. Je passe à autre chose. Un cours de yoga le matin chez yoga Shanga mais pas pendant Cinémania, non, non et puis un cours d'aquaspinning par semaine également après Cinémania aussi. Tout s'organise et c'est moi qui organise.
J'ai réservé un voyage d'opéra à New-York pour février prochain. Excitant! Et je songe à m'inscrire au voyage mystère de Traditours dans un an. Concept incroyable! On réserve, on paie, on envoie son passeport et on a aucune idée de l'endroit où on va. Débile! J'adore.
Alors mon moral est high et il va rester comme ça parce que je l'ai décidé.
Pas de nouvelles de Vingt ans malgré des textos envoyés. Rien à faire pour l'instant. On doit aller au théâtre ensemble mercredi. Je vais quand même tenter de savoir ce qui se passe. Peut-être que son téléphone ne marche pas. Surtout, ne pas laisser mon esprit divaguer et songer au pire. Du calme. Rien ne doit atteindre ma zénitude.
Repas santé et liste avec des trucs que je coche. Petit-fils vient coucher ici et je regarde "Nouvelle adresse"à neuf heures. Mon nouveau coup de coeur dans les émissions télé. Je regarde aussi "Unité neuf" et "Mémoire vive" le mardi et "`Tout le monde en parle" le dimanche mais en passant les bouts moins intéressants car l'émission est parfois inégale.
Jeudi, je vois mon grand spécialiste des yeux. un rétinologue à l'hôpital. J'ai un rendez-vous le matin, mais il ne faut pas s'y fier. La dernière fois, soit il y a un an, je ne l'avais vu que le soir malgré mon rendez-vous du matin! Occupés les rétinologues! Et évidemment, ils passent les urgences en priorité. Je ne le leur reproche pas, j'ai déjà été une urgence moi-même quand j'avais fait une hémorragie dans l'oeil droit et j'étais bien heureuse qu'on s'occupe de moi avant les rendez-vous réguliers.
Cinémania commence ce jour-là. Je compte acheter un passeport et voir le plus de films possible, tous si je peux. J'adore cette période. Zoreilles va me comprendre!
Mon abonnement au gym est bel et bien terminé. Je passe à autre chose. Un cours de yoga le matin chez yoga Shanga mais pas pendant Cinémania, non, non et puis un cours d'aquaspinning par semaine également après Cinémania aussi. Tout s'organise et c'est moi qui organise.
J'ai réservé un voyage d'opéra à New-York pour février prochain. Excitant! Et je songe à m'inscrire au voyage mystère de Traditours dans un an. Concept incroyable! On réserve, on paie, on envoie son passeport et on a aucune idée de l'endroit où on va. Débile! J'adore.
Alors mon moral est high et il va rester comme ça parce que je l'ai décidé.
Pas de nouvelles de Vingt ans malgré des textos envoyés. Rien à faire pour l'instant. On doit aller au théâtre ensemble mercredi. Je vais quand même tenter de savoir ce qui se passe. Peut-être que son téléphone ne marche pas. Surtout, ne pas laisser mon esprit divaguer et songer au pire. Du calme. Rien ne doit atteindre ma zénitude.
samedi 1 novembre 2014
La soupe
Il y avait ce spécial au magasin d'alimentation Métro il y a deux semaines: quatre immenses sacs de rutabagas, de carottes, d'oignons et de betteraves pour cinq dollars. La fourmi n'est pas prêteuse, c'est la son moindre défaut. Que faisiez-vous au temps chaud? Bon, la fourmi c'est moi et je ne peux résister à ce genre d'offre. J'oublie alors que je ne suis plus à la tête d'une famille nombreuse et, catastrophée devant la trop grande abondance de légumes une fois à la maison et n'étant tellement mais tellement pas gaspilleuse de nature, me voilà à chercher des recettes dans l'internet. La soupe carottes rutabaga de mon cher Ricardo se prêtait bien à l'utilisation de ces deux légumes, j'ai goûté, j'ai aimé (non,mais c'est délicieux ce truc!) alors j'en ai fait des quantités phénoménales que j'ai congelées. Bien.
Hier, marché Jean-Talon avec une amie qui a aussi un passeport café Indie, on était d'abord allées au café Vito (il y en a deux cafés Vito, Zolasoleil et celui sur Fleury -charmante rue!- est ouvert et très fréquenté et même que je dirais que leur café est différent des autres, beaucoup plus savoureux, prends le capuccino tu vas voir) et ensuite on a marché jusque là. C'est une époque de l'année où les fermiers soldent leurs produits, les derniers. Trois gros brocolis absolument magnifiques pour quatre dollars. Je n'ai pas résisté. J'en ai fait quoi? Gardé un demi pour la consommation courante (je suis seule maintenant et j'ai tendance à l'oublier) et fait un merveilleux potage de brocoli avec les autres. Là encore, au congélateur!
Ce matin, je tombe sur des courges musquées irrésistibles! Achetées! Je ferai probablement le potage du blogue de Rosabelle Mélanie.
Je suis donc vraiment comblée en soupes pour le froid qui s'en vient. C'est drôle parce que depuis que j'ai décidé de refuser fermement la dépression automnale, je fais des provisions pour l'hiver et j'aime ça. Au lieu de fuir, je prépare et j'affronte. Mieux encore, j'ai décidé que j'allais aimer ça. Après tout, c'est ma vie à moi!
Hier, marché Jean-Talon avec une amie qui a aussi un passeport café Indie, on était d'abord allées au café Vito (il y en a deux cafés Vito, Zolasoleil et celui sur Fleury -charmante rue!- est ouvert et très fréquenté et même que je dirais que leur café est différent des autres, beaucoup plus savoureux, prends le capuccino tu vas voir) et ensuite on a marché jusque là. C'est une époque de l'année où les fermiers soldent leurs produits, les derniers. Trois gros brocolis absolument magnifiques pour quatre dollars. Je n'ai pas résisté. J'en ai fait quoi? Gardé un demi pour la consommation courante (je suis seule maintenant et j'ai tendance à l'oublier) et fait un merveilleux potage de brocoli avec les autres. Là encore, au congélateur!
Ce matin, je tombe sur des courges musquées irrésistibles! Achetées! Je ferai probablement le potage du blogue de Rosabelle Mélanie.
Je suis donc vraiment comblée en soupes pour le froid qui s'en vient. C'est drôle parce que depuis que j'ai décidé de refuser fermement la dépression automnale, je fais des provisions pour l'hiver et j'aime ça. Au lieu de fuir, je prépare et j'affronte. Mieux encore, j'ai décidé que j'allais aimer ça. Après tout, c'est ma vie à moi!
vendredi 31 octobre 2014
Réagir
Pas vrai que la dépression saisonnière va avoir ma peau! Pas vrai que je vais passer novembre (et décembre aussi, encore pire la noirceur de décembre!) à mijoter dans mon jus pourri, à me plaindre et à ne pas avoir d'énergie!
Les remèdes sont nombreux et je ne vais pas hésiter à m'en servir! Je l'ai bien vu hier alors que pendant et après avoir marché d'un bon pas dix kilomètres au magnifique parc du Mont St-Bruno, je me sentais comme neuve! Alors, je l'ai la recette: exercice soutenu, pas de la promenade là, on veut être un peu essoufflée, capable de parler mais à peine, du dehors, quel que soit le temps, bien qu'hier c'était encore mieux car il faisait super beau et de la nature. Voilà. Recette trouvée, recette à appliquer.
Elle vient me chercher au métro Longueil dans sa super voiture (n'importe quelle voiture qui m'emmène marcher en nature est automatiquement super!) et je paie les frais d'entrée au parc. On veut la même chose, exercice et nature et on peut même jaser en même temps. Elle mène et je suis (on a toujours eu ce type de relation cette amie et moi!), autre formule gagnante. Pas de conflits eheh!
Évidemment, elle ne viendra pas marcher tous les jours avec moi mais de la nature en ville, il y en a! D'abord, la montagne, si accessible pour moi et puis à distance de marche, le parc Lafontaine, un peu moins nature mais proche aussi et qui fait changement. Ensuite, à quelques stations de métro, le jardin botanique et le parc Angrignon.
Alors, voilà, c'est décidé. Mon abonnement au gym se termine aujourd'hui. Je ne renouvelle pas et je ne m'inscris pas dans un autre gym non plus. Je songeais à suivre ma super professeure de yoga qui enseigne chez Énergie cardio mais ça ne sera pas tout de suite. Novembre et décembre seront des mois d'exercice extérieurs.
Je suis tellement contente! J'ai trouvé. Il ne me reste plus qu'à mettre en pratique maintenant. Que ça me tente ou pas. Important ça. Suffirait que je passe un seul jour pour retomber dans mon marasme. Moins on en fait, moins on veut en faire. Et l'inverse est vrai, heureusement.
Je ne quitte pas mon entraîneur. Je paierai à la pièce le gym la journée quand je vais le voir.
Le yoga? Je ne sais pas encore. Une résolution à la fois. Je voudrais bien promettre d'en faire seule chez moi dans mon salon, mais je ne suis pas aussi disciplinée que Solange et je n'aime pas faire des promesses que je ne vais pas tenir.
Alors, voilà ce que je me propose:au moins une heure d'exercice chaque jour à l'extérieur, beau temps, mauvais temps.
Le poids? 72.7 kilos ce matin, ce qui est 160.2 livres. Le haut de mon poids santé étant de 158 livres, j'ai donc deux livres de plus que mon poids santé. Je sais que ça va s'arrêter là et que je vais maigrir de nouveau. J'en suis certaine car c'est moi qui décide. C'est tout décidé!
Le poids n'est pas quelque chose qui nous tombe dessus en hypocrite et sans que nous nous en rendions compte. Voyons donc, tu es grosse ma fille, c'est uniquement à cause de ce qui entre dans ta bouche et ce qui entre dans ta bouche, il n'y a que toi et personne d'autre qui en décide la qualité et la quantité. Allez, Femme libre, au boulot!
Les remèdes sont nombreux et je ne vais pas hésiter à m'en servir! Je l'ai bien vu hier alors que pendant et après avoir marché d'un bon pas dix kilomètres au magnifique parc du Mont St-Bruno, je me sentais comme neuve! Alors, je l'ai la recette: exercice soutenu, pas de la promenade là, on veut être un peu essoufflée, capable de parler mais à peine, du dehors, quel que soit le temps, bien qu'hier c'était encore mieux car il faisait super beau et de la nature. Voilà. Recette trouvée, recette à appliquer.
Elle vient me chercher au métro Longueil dans sa super voiture (n'importe quelle voiture qui m'emmène marcher en nature est automatiquement super!) et je paie les frais d'entrée au parc. On veut la même chose, exercice et nature et on peut même jaser en même temps. Elle mène et je suis (on a toujours eu ce type de relation cette amie et moi!), autre formule gagnante. Pas de conflits eheh!
Évidemment, elle ne viendra pas marcher tous les jours avec moi mais de la nature en ville, il y en a! D'abord, la montagne, si accessible pour moi et puis à distance de marche, le parc Lafontaine, un peu moins nature mais proche aussi et qui fait changement. Ensuite, à quelques stations de métro, le jardin botanique et le parc Angrignon.
Alors, voilà, c'est décidé. Mon abonnement au gym se termine aujourd'hui. Je ne renouvelle pas et je ne m'inscris pas dans un autre gym non plus. Je songeais à suivre ma super professeure de yoga qui enseigne chez Énergie cardio mais ça ne sera pas tout de suite. Novembre et décembre seront des mois d'exercice extérieurs.
Je suis tellement contente! J'ai trouvé. Il ne me reste plus qu'à mettre en pratique maintenant. Que ça me tente ou pas. Important ça. Suffirait que je passe un seul jour pour retomber dans mon marasme. Moins on en fait, moins on veut en faire. Et l'inverse est vrai, heureusement.
Je ne quitte pas mon entraîneur. Je paierai à la pièce le gym la journée quand je vais le voir.
Le yoga? Je ne sais pas encore. Une résolution à la fois. Je voudrais bien promettre d'en faire seule chez moi dans mon salon, mais je ne suis pas aussi disciplinée que Solange et je n'aime pas faire des promesses que je ne vais pas tenir.
Alors, voilà ce que je me propose:au moins une heure d'exercice chaque jour à l'extérieur, beau temps, mauvais temps.
Le poids? 72.7 kilos ce matin, ce qui est 160.2 livres. Le haut de mon poids santé étant de 158 livres, j'ai donc deux livres de plus que mon poids santé. Je sais que ça va s'arrêter là et que je vais maigrir de nouveau. J'en suis certaine car c'est moi qui décide. C'est tout décidé!
Le poids n'est pas quelque chose qui nous tombe dessus en hypocrite et sans que nous nous en rendions compte. Voyons donc, tu es grosse ma fille, c'est uniquement à cause de ce qui entre dans ta bouche et ce qui entre dans ta bouche, il n'y a que toi et personne d'autre qui en décide la qualité et la quantité. Allez, Femme libre, au boulot!
mercredi 29 octobre 2014
Jambe coupée et ma dépressionnette à moi
Mon entraîneur me parle du père du propriétaire du gym. Un homme de mon âge, en forme. Il y a bien ce bobo sur la jambe qui ne guérit pas. Crèmes, antibiotiques rien n'y fait, même que la plaie empire. Son doc finit par le rentrer à l'hôpital. Cancer avancé, on doit lui .... couper la jambe! Hein? Pas fini l'histoire, on commence une chimiothérapie urgente et massue qu'il faut arrêter quand on se rend compte qu'il a aussi attrappé une bactérie qui pourrait en soit être mortelle. Il y a deux semaines, sauf pour son bobo à la jambe, cet homme était en parfaite santé!
Et puis, toi, tes problèmes de dépression automnale, ça te semble pas un peu moins pire maintenant? Je ris. Je l'adore cet entraîneur qui me connaît si bien. J'ai comme passé l'heure avec lui à chiâler, voyez-vous. Jamais contente la madame. Du coup, je me compte bien chanceuse, pas de cancer et rien qu'une dépressionnette que je vais surmonter, bazouelle. J'ai honte!
Je voulais m'inscrire au gym où travaille ma prof de yoga et je suis allée visiter hier. Faut que je bouge. Je ne fais plus grand chose. L'entraîneur une fois par semaine et c'est tout. Pas assez. Je perds de la force et de l'énergie je l'ai senti aujourd'hui. Toujours envie de dormir. Peur de reprendre du poids. C'est peut-être déjà fait un peu. J'ai pas osé me peser. Faut pas, faut surtout pas.
Et puis, toi, tes problèmes de dépression automnale, ça te semble pas un peu moins pire maintenant? Je ris. Je l'adore cet entraîneur qui me connaît si bien. J'ai comme passé l'heure avec lui à chiâler, voyez-vous. Jamais contente la madame. Du coup, je me compte bien chanceuse, pas de cancer et rien qu'une dépressionnette que je vais surmonter, bazouelle. J'ai honte!
Je voulais m'inscrire au gym où travaille ma prof de yoga et je suis allée visiter hier. Faut que je bouge. Je ne fais plus grand chose. L'entraîneur une fois par semaine et c'est tout. Pas assez. Je perds de la force et de l'énergie je l'ai senti aujourd'hui. Toujours envie de dormir. Peur de reprendre du poids. C'est peut-être déjà fait un peu. J'ai pas osé me peser. Faut pas, faut surtout pas.
dimanche 26 octobre 2014
Tension
Repas chez mon fils sur la rive-sud. Fille qui arrive en retard pour nous chercher, je déteste être en retard et ne le suis jamais. Mon fils nous attendait à 11h30, c'est à cette heure-là qu'elle se pointe chez nous et on a ma mère à aller chercher en plus. Tension.
Au repas, Petit-fils refuse l'assiette que mon fils lui présente. Il aime pas. J'interviens. C'est ça qu'on mange. Ma fille me dit de me mêler de mes affaires. Devant lui, oui. C'est moi qui l'élève, dit-elle. Et moi, humiliée et voulant la blesser: "Justement...". Ses yeux lançaient des fusils, elle m'aurait sauté dessus mais comme toute la famille la regardait et que l'atmosphère était à couper au couteau, elle a plutôt faiblement riposté et n'a pas fait la colère attendue.
Elle assoit son fils à côté d'elle (il était entre ma mère et moi) et entreprend de commander à ma bru et à mon fils une assiette que son fils aimera.
Je me tais et à ce moment-là, je la déteste. Ça ne durera pas longtemps, comme d'habitude, mais mon émotion du moment n'en est certainement pas une d'amour.
C'est depuis longtemps, depuis qu'elle est adolescente en fait, que ma relation avec 23 ans en est une d'amour-haine. L'amour triomphe toujours et je suis là pour elle, c'est certain mais on est loin de la relation harmonieuse.
Ce n'est pas surprenant que Petit-fils soit plus difficile avec moi quand il voit comment sa mère se permet de me traiter. J'ai essayé d'en parler avec elle. Elle n'a aucune réceptivité. Me dit que c'est moi qui me mêle de tout, que c'est elle la mère et que je ne la laisse pas prendre sa place. Peut-être est-ce parce que j'ai Petit-fils souvent? Justement, elle va y voir. Elle me lance ça comme une menace. Je ne me sens pas menacée du tout. Ce n'est plus si agréable d'avoir à coucher et à conduire à l'école un Petit-fils qui aimerait être ailleurs et est plus ou moins aimable avec moi.
Je m'en vais voir un film et souper avec une amie chère à mon coeur dont c'est l'anniversaire et qui est en grosse peine. Son compagnon des quarante dernières années, l'amour de sa vie, est depuis quelques semaines avec une amie commune du couple. "Elle le voulait, elle l'a eu", me disait-elle tard dans la nuit au téléphone cette semaine.
Au repas, Petit-fils refuse l'assiette que mon fils lui présente. Il aime pas. J'interviens. C'est ça qu'on mange. Ma fille me dit de me mêler de mes affaires. Devant lui, oui. C'est moi qui l'élève, dit-elle. Et moi, humiliée et voulant la blesser: "Justement...". Ses yeux lançaient des fusils, elle m'aurait sauté dessus mais comme toute la famille la regardait et que l'atmosphère était à couper au couteau, elle a plutôt faiblement riposté et n'a pas fait la colère attendue.
Elle assoit son fils à côté d'elle (il était entre ma mère et moi) et entreprend de commander à ma bru et à mon fils une assiette que son fils aimera.
Je me tais et à ce moment-là, je la déteste. Ça ne durera pas longtemps, comme d'habitude, mais mon émotion du moment n'en est certainement pas une d'amour.
C'est depuis longtemps, depuis qu'elle est adolescente en fait, que ma relation avec 23 ans en est une d'amour-haine. L'amour triomphe toujours et je suis là pour elle, c'est certain mais on est loin de la relation harmonieuse.
Ce n'est pas surprenant que Petit-fils soit plus difficile avec moi quand il voit comment sa mère se permet de me traiter. J'ai essayé d'en parler avec elle. Elle n'a aucune réceptivité. Me dit que c'est moi qui me mêle de tout, que c'est elle la mère et que je ne la laisse pas prendre sa place. Peut-être est-ce parce que j'ai Petit-fils souvent? Justement, elle va y voir. Elle me lance ça comme une menace. Je ne me sens pas menacée du tout. Ce n'est plus si agréable d'avoir à coucher et à conduire à l'école un Petit-fils qui aimerait être ailleurs et est plus ou moins aimable avec moi.
Je m'en vais voir un film et souper avec une amie chère à mon coeur dont c'est l'anniversaire et qui est en grosse peine. Son compagnon des quarante dernières années, l'amour de sa vie, est depuis quelques semaines avec une amie commune du couple. "Elle le voulait, elle l'a eu", me disait-elle tard dans la nuit au téléphone cette semaine.
jeudi 23 octobre 2014
Apprendre
Des crises boulimiques si je veux garder mon poids, il n'en faut plus. Finito. Totalement. Je ne suis plus dans mon poids santé aujourd'hui parce que j'ai outremangé terriblement il y a deux jours. Je vais y revenir, je ne suis pas inquiète là-dessus. Mais ce que je prends en un seul jour, il m'en faudra beaucoup plus pour le perdre. Et comme je n'ai aucune marge de manoeuvre, étant tout en haut de mon poids santé, des excès, il n'en faut pas, il n'en faut plus. J'avais réussi à ne pas en faire pendant des mois et je me suis comme imaginé qu'une seule petite fois, c'était pas si grave que ça. J'ai eu ma leçon. J'ai changé, mon poids a changé, mes habitudes ont changé et manger trop, ça ne doit plus faire partie de mes habitudes, point. Jamais? Jamais!
Il y a aussi que je fais vraiment moins d'exercice ces temps-ci. Plusieurs facteurs en cause. Notre fantastique, merveilleuse, extraordinaire professeure de yoga du gym a été remerciée de ses services. Pas assez d'élèves. La nouvelle politique du gym est de fermer les cours s'il y a moins de dix élèves. La nouvelle potitique du gym est également de rendre plusieurs cours payants. Alors, non seulement on paie l'abonnement annuel mais on doit également apporter un cinq ou sept dollars (dépendant de la durée du cours) quand on se présente dans certains cours et les cours payants augmentent tout le temps. Je suis totalement contre cette politique et je n'irai pas aux cours payants.
Il y a une belle piscine extérieure ouverte toute l'année, mais je n'y vais pas. Oui, je pourrais me donner un coup de pied pour y aller mais toute seule dans la piscine, je m'ennuie. S'il y avait un cours, ce serait différent. Pas motivée pour la piscine, donc.
Sans cours et sans piscine et comme je n'ai pas la motivation pour m'entraîner toute seule sur les appareils non plus, il me sert à quoi ce gym? Uniquement à voir mon entraîneur les mercredis. Je n'ai donc pas l'intention de renouveler mon abonnement qui devient échu à la fin du mois. Je paierai le prix d'entrée journalier lors des journées avec l'entraîneur que je ne laisse pas tomber. Je suis fidèle et il est devenu un ami, ou en tout cas, une espèce de psychologue, car il en connaît beaucoup de ma vie. Mais, pour dire vrai, même lui, je le laisserais tomber. J'ai de moins en moins envie d'aller le voir.
La montagne? Je ne la monte plus depuis longtemps.
Alors, je me retrouve en novembre avec rien du tout, sauf l'entraîneur une fois par semaine. Le mois de novembre est le mois le plus dangereux pour moi au niveau moral. Dépression saisonnière.
Vais-je rester comme ça à me morfondre? Évidemment que non. Je ferai quoi? J'étudie les nombreuses possibilités. J'avais pensé faire des randonnées, mes bottes et chaussettes ultra performantes ne sont pas encore achetées. Les clubs de randonnée se calment à partir de novembre justement et mon amie qui semblait intéressée n'a encore donné aucune réponse concrète. Sur la glace, donc, jusqu'au printemps probablement.
M'inscrire dans une nouvelle école de yoga. Bonne idée. J'explore.
Le ymca avec ses si nombreux cours dont des cours d'aquaforme que j'aime tant. Oui. Peut-être.
Je sais qu'il est primordial d'être le plus possible dehors pour le soleil et le moral, donc le Mont-Royal ou d'autres parcs de Montréal sont des options possiblement intéressantes. Gratuites en plus.
Tout ceci mijote. Et je continue à chercher. Il y a tant de possibilités. Je suis chanceuse.
Il y a aussi que je fais vraiment moins d'exercice ces temps-ci. Plusieurs facteurs en cause. Notre fantastique, merveilleuse, extraordinaire professeure de yoga du gym a été remerciée de ses services. Pas assez d'élèves. La nouvelle politique du gym est de fermer les cours s'il y a moins de dix élèves. La nouvelle potitique du gym est également de rendre plusieurs cours payants. Alors, non seulement on paie l'abonnement annuel mais on doit également apporter un cinq ou sept dollars (dépendant de la durée du cours) quand on se présente dans certains cours et les cours payants augmentent tout le temps. Je suis totalement contre cette politique et je n'irai pas aux cours payants.
Il y a une belle piscine extérieure ouverte toute l'année, mais je n'y vais pas. Oui, je pourrais me donner un coup de pied pour y aller mais toute seule dans la piscine, je m'ennuie. S'il y avait un cours, ce serait différent. Pas motivée pour la piscine, donc.
Sans cours et sans piscine et comme je n'ai pas la motivation pour m'entraîner toute seule sur les appareils non plus, il me sert à quoi ce gym? Uniquement à voir mon entraîneur les mercredis. Je n'ai donc pas l'intention de renouveler mon abonnement qui devient échu à la fin du mois. Je paierai le prix d'entrée journalier lors des journées avec l'entraîneur que je ne laisse pas tomber. Je suis fidèle et il est devenu un ami, ou en tout cas, une espèce de psychologue, car il en connaît beaucoup de ma vie. Mais, pour dire vrai, même lui, je le laisserais tomber. J'ai de moins en moins envie d'aller le voir.
La montagne? Je ne la monte plus depuis longtemps.
Alors, je me retrouve en novembre avec rien du tout, sauf l'entraîneur une fois par semaine. Le mois de novembre est le mois le plus dangereux pour moi au niveau moral. Dépression saisonnière.
Vais-je rester comme ça à me morfondre? Évidemment que non. Je ferai quoi? J'étudie les nombreuses possibilités. J'avais pensé faire des randonnées, mes bottes et chaussettes ultra performantes ne sont pas encore achetées. Les clubs de randonnée se calment à partir de novembre justement et mon amie qui semblait intéressée n'a encore donné aucune réponse concrète. Sur la glace, donc, jusqu'au printemps probablement.
M'inscrire dans une nouvelle école de yoga. Bonne idée. J'explore.
Le ymca avec ses si nombreux cours dont des cours d'aquaforme que j'aime tant. Oui. Peut-être.
Je sais qu'il est primordial d'être le plus possible dehors pour le soleil et le moral, donc le Mont-Royal ou d'autres parcs de Montréal sont des options possiblement intéressantes. Gratuites en plus.
Tout ceci mijote. Et je continue à chercher. Il y a tant de possibilités. Je suis chanceuse.
mercredi 22 octobre 2014
Petit-fils
C'est de lui dont je voulais parler mais je n'en parlerai peut-être pas tant que ça. Je suis en c..... parce qu'à mon retour du gym, il y avait une voiture stationnée dans mon stationnement privé que je paie le gros prix et les taxes dessus aussi. Misère! Faut être effronté pas à peu près. "Les stationnements payants sont donc bien chers au centre-ville. Pas grave, il y en a un beau là dans la ruelle, celui où c'est écrit en jaune un gros P avec une barre dessus, je vais me mettre là pour la journée et ça va être gratis." Pas la première fois que ça arrive. Dans ce temps-là, je prends un papier et j'écris en gros stationnement privé et je vais mettre ça dans le pare-brise du mal élevé. C'est fait depuis une heure et la voiture est toujours là. Prochaine étape: placarder toutes ses vitres avec un papier "stationnement illégal", dernière étape: appeler la police. Je trouve ça un peu (beaucoup!) ridicule d'appeler la police pour une niaiserie pareille mais c'est la seule avenue légale possible. Je pourrais également tomber dans l'illégalité et lui crever ses pneus mais j'aurais alors à endurer encore plus longtemps la présence du véhicule en infraction.
Petit-fils? Il va bien. Je ne suis pas sa mère. Je fais trop une job de mère ces temps-ci. C'est à moi à dire non tout simplement. J'ai déjà texté à ma fille que je ne le prendrais pas dimanche soir. J'étais invitée et j'ai failli répondre que je ne pouvais pas y aller parce que je gardais mon petit-fils. Heureusement, je me suis reprise à temps.
Ma vie, c'est moi qui la fais. Si elle ne me plaît pas, c'est à moi à y voir.
Là, c'est la maudite auto qui est illégalement dans mon stationnement qui m'énerve. La deuxième étape du placardage des vitres est faite. Dans dix minutes, j'appelle la police.
Petit-fils? Il va bien. Je ne suis pas sa mère. Je fais trop une job de mère ces temps-ci. C'est à moi à dire non tout simplement. J'ai déjà texté à ma fille que je ne le prendrais pas dimanche soir. J'étais invitée et j'ai failli répondre que je ne pouvais pas y aller parce que je gardais mon petit-fils. Heureusement, je me suis reprise à temps.
Ma vie, c'est moi qui la fais. Si elle ne me plaît pas, c'est à moi à y voir.
Là, c'est la maudite auto qui est illégalement dans mon stationnement qui m'énerve. La deuxième étape du placardage des vitres est faite. Dans dix minutes, j'appelle la police.
mardi 21 octobre 2014
Attaque boulimique
Ça faisait bien longtemps que ça ne m'était pas arrivé! Même que je me vantais dernièrement de la facilité avec laquelle je conservais mon nouveau poids santé, car 157 livres pour 5pi.7 po, c'est bel et bien un poids santé, mesdames et messieurs!
Je résistais facilement à la tentation parce que je n'en ressentais pas de tentation, ou à peine. Mais aujourd'hui, c'était différent. Non seulement j'allais conduire Petit-fils à l'école mais j'allais également chercher Petit-fils à l'école! Ce qui me cause du stress, je m'en rends compte maintenant, juste là, maintenant oui. Et qu'est-ce qui me stresse tant que ça? Le souper avec Petit-fils. Il n'aime rien, voyez-vous, alors rien de trop agréable à manger avec quelqu'un qui ne mange pas. Et en plus, je m'entête à faire de beaux soupers santé pleins de bons légumes qui ne seront ni appréciés, ni mangés. Je cherche des recettes, je cuisine, j'ai un certain plaisir à faire ça pour arriver à tout coup à "J'ai pas faim" ou bien "J'aime pas ça." et quand il a décidé qu'il n'aimait pas, il ne goûtera pas non plus.
Je suis excellente pour donner de très bons et intelligents conseils aux autres, même Maman raconte y a eu droit! Mais là, je dois avouer qu'un enfant qui ne mange rien, ça m'énerve et que j'ai de la misère à suivre mes propres conseils! J'ai comme envie de faire fi de toutes mes théories et de menacer et faire ouvrir la bouche de force. Non, n'ayez pas peur, ce ne sont que des fantasmes. Dans les faits, ça s'est plus passé comme ça.
Lui: C'est quoi qu'on mange grand-maman?
Moi: Du chili.
Lui: Je déteste le chili. Je dé-tes-te le chili. Tu ne le savais pas?
Moi (dans ma tête): Tu détestes ça hein, mon petit maudit? Ben tu vas en manger quand même et si tu n'en manges pas, tu n'auras rien à manger avant.... euh.... dix ans!
Moi (dans la réalité): Pas grave. Tu veux que je te fasses une soupe et du poisson et du brocoli ensuite?
Lui (affolé): Non, non, pas de soupe. Pas de brocoli. Ton poisson, c'est pas des sardines ou bien du saumon (nez plissé et air totalement dégoûté).
Moi: Du poisson blanc.
Lui: (un peu détendu mais pas enthousiaste): Poisson blanc, ok.
Bon, je vais le lui faire cuire et je vous reviens pour finir ce billet.
Suite de ce billet, le lendemain à 11h42:
Il n'y en aura pas de suite. Pas le goût! Mon titre faisait référence au fait que j'ai mangé comme une cochonne hier. Cochonnerie assumée et qui ne fera pas en sorte que je vais reprendre du poids. Nenni, non, non, non. Fini la grosse madame pas dans son poids santé.
Je résistais facilement à la tentation parce que je n'en ressentais pas de tentation, ou à peine. Mais aujourd'hui, c'était différent. Non seulement j'allais conduire Petit-fils à l'école mais j'allais également chercher Petit-fils à l'école! Ce qui me cause du stress, je m'en rends compte maintenant, juste là, maintenant oui. Et qu'est-ce qui me stresse tant que ça? Le souper avec Petit-fils. Il n'aime rien, voyez-vous, alors rien de trop agréable à manger avec quelqu'un qui ne mange pas. Et en plus, je m'entête à faire de beaux soupers santé pleins de bons légumes qui ne seront ni appréciés, ni mangés. Je cherche des recettes, je cuisine, j'ai un certain plaisir à faire ça pour arriver à tout coup à "J'ai pas faim" ou bien "J'aime pas ça." et quand il a décidé qu'il n'aimait pas, il ne goûtera pas non plus.
Je suis excellente pour donner de très bons et intelligents conseils aux autres, même Maman raconte y a eu droit! Mais là, je dois avouer qu'un enfant qui ne mange rien, ça m'énerve et que j'ai de la misère à suivre mes propres conseils! J'ai comme envie de faire fi de toutes mes théories et de menacer et faire ouvrir la bouche de force. Non, n'ayez pas peur, ce ne sont que des fantasmes. Dans les faits, ça s'est plus passé comme ça.
Lui: C'est quoi qu'on mange grand-maman?
Moi: Du chili.
Lui: Je déteste le chili. Je dé-tes-te le chili. Tu ne le savais pas?
Moi (dans ma tête): Tu détestes ça hein, mon petit maudit? Ben tu vas en manger quand même et si tu n'en manges pas, tu n'auras rien à manger avant.... euh.... dix ans!
Moi (dans la réalité): Pas grave. Tu veux que je te fasses une soupe et du poisson et du brocoli ensuite?
Lui (affolé): Non, non, pas de soupe. Pas de brocoli. Ton poisson, c'est pas des sardines ou bien du saumon (nez plissé et air totalement dégoûté).
Moi: Du poisson blanc.
Lui: (un peu détendu mais pas enthousiaste): Poisson blanc, ok.
Bon, je vais le lui faire cuire et je vous reviens pour finir ce billet.
Suite de ce billet, le lendemain à 11h42:
Il n'y en aura pas de suite. Pas le goût! Mon titre faisait référence au fait que j'ai mangé comme une cochonne hier. Cochonnerie assumée et qui ne fera pas en sorte que je vais reprendre du poids. Nenni, non, non, non. Fini la grosse madame pas dans son poids santé.
samedi 18 octobre 2014
Chirurgie dentaire, choix de vie, ménage
Mon bébé est encore ici. J'en suis contente. Elle dort. Se remet de sa chirurgie dentaire. Elle aura la visite d'amies aujourd'hui. En général, je la trouve en forme. Pas poquée comme lorsqu'elle était maganée par Joblo. Hier, je l'ai maternée à fond et son état presque comateux s'y prêtait bien! Plus d'endormissement total pour les chirurgies des dents de sagesse mais un sédatif assez puissant dans le bras pour que le patient ne sente vraiment rien et soit un peu gaga.
À la maison, glace quinze minutes et puis pas de glace pendant quinze minutes, toute la journée! Je mettais la minuterie. Je lui ai donné ses purées à la cuillère et elle se laissait faire. Mais déjà, en soirée, elle allait clairement mieux et réclamait de la crème glacée!
Quand je suis occupée comme ça, je vais bien. Pur Bonheur parle du syndrome du nid vide et chaque fois, je me sens agressée. Comme si ça ne me concernait vraiment pas, moi. Et si ça me concernait au contraire? Et si je ne niais tout simplement?
Mais je pense que non. Je pense que ce qui me manque, ce n'est pas tellement des enfants à materner, qu'un projet à réaliser.
M'occuper de moi ne me satisfait pas. M'occuper de ma maison, moins encore. J'ai toujours détesté les travaux reliés à la maison. J'aimais bien le jardinage et j'ai transposé en ayant des plantes en pots, mais le reste, non. J'aime sortir, pas admirer mes murs blancs peints de mes blanches mains (mais ils sont bien beaux cependant eheh!).
J'ai lu des livres sur la zénitude qui valorisent le travail humble de maison, laver sa toilette en ayant vraiment conscience de ce que l'on fait, comme un acte méditatif et oui, ça aide (un peu, un peu...). Même que je m'en vais faire du ménage drette-là, pendant que la petite (qui est une adulte, non, je n'ai pas oublié!) dort.
À la maison, glace quinze minutes et puis pas de glace pendant quinze minutes, toute la journée! Je mettais la minuterie. Je lui ai donné ses purées à la cuillère et elle se laissait faire. Mais déjà, en soirée, elle allait clairement mieux et réclamait de la crème glacée!
Quand je suis occupée comme ça, je vais bien. Pur Bonheur parle du syndrome du nid vide et chaque fois, je me sens agressée. Comme si ça ne me concernait vraiment pas, moi. Et si ça me concernait au contraire? Et si je ne niais tout simplement?
Mais je pense que non. Je pense que ce qui me manque, ce n'est pas tellement des enfants à materner, qu'un projet à réaliser.
M'occuper de moi ne me satisfait pas. M'occuper de ma maison, moins encore. J'ai toujours détesté les travaux reliés à la maison. J'aimais bien le jardinage et j'ai transposé en ayant des plantes en pots, mais le reste, non. J'aime sortir, pas admirer mes murs blancs peints de mes blanches mains (mais ils sont bien beaux cependant eheh!).
J'ai lu des livres sur la zénitude qui valorisent le travail humble de maison, laver sa toilette en ayant vraiment conscience de ce que l'on fait, comme un acte méditatif et oui, ça aide (un peu, un peu...). Même que je m'en vais faire du ménage drette-là, pendant que la petite (qui est une adulte, non, je n'ai pas oublié!) dort.
mercredi 15 octobre 2014
Pourquoi écrire
Je ne vais pas si bien. Pas si mal non plus. Et je me sens totalement coupable de ne pas aller si bien quand j'ai tout pour aller super bien. Et en plus, je sais que j'irai mieux demain. Alors, pourquoi j'écris tout ça ici, hein? Pourquoi?
Parce que juste de l'écrire me fait aller mieux. Curieux, non? Le pouvoir extraordinaire de l'écriture. J'ai toujours aimé écrire. Écrire pour écrire.
Pour moi, pour d'autres. Pour être lue parce que ça ajoute au plaisir d'écrire. Mais ce n'est pas essentiel non plus d'être lue. Juste d'écrire est déjà un puissant exutoire.
Plusieurs années que j'écris ce blogue. Quand il était ouvert à tous, j'ai déjà eu un lectorat assez important. Je parlais de ma vie sexuelle, ce qui ajoute tout de suite un bassin élevé d'hommes curieux.
Depuis que je me suis privatisée et assagie, c'est évidemment plus calme. Le blogue et ma vie aussi. Je n'ai pas de regrets parce que les regrets sont inutiles et contre-productifs. Vaut mieux aller de l'avant. Sans jugement.
J'aimerais écrire que je me suis finalement trouvée et que j'ai atteint le bonheur. Je ne me suis pas vraiment trouvée mais ma vie est quand même plutôt heureuse. Généralement. Pas tous les jours. Des jours plus que d'autres.
Je n'aime pas le "quand même" du paragraphe précédent. Mais il a sa place. Il manque quelque chose. Et il y aura peut-être toujours ce manque. Mais on peut vivre avec. La preuve: je le fais.
Parce que juste de l'écrire me fait aller mieux. Curieux, non? Le pouvoir extraordinaire de l'écriture. J'ai toujours aimé écrire. Écrire pour écrire.
Pour moi, pour d'autres. Pour être lue parce que ça ajoute au plaisir d'écrire. Mais ce n'est pas essentiel non plus d'être lue. Juste d'écrire est déjà un puissant exutoire.
Plusieurs années que j'écris ce blogue. Quand il était ouvert à tous, j'ai déjà eu un lectorat assez important. Je parlais de ma vie sexuelle, ce qui ajoute tout de suite un bassin élevé d'hommes curieux.
Depuis que je me suis privatisée et assagie, c'est évidemment plus calme. Le blogue et ma vie aussi. Je n'ai pas de regrets parce que les regrets sont inutiles et contre-productifs. Vaut mieux aller de l'avant. Sans jugement.
J'aimerais écrire que je me suis finalement trouvée et que j'ai atteint le bonheur. Je ne me suis pas vraiment trouvée mais ma vie est quand même plutôt heureuse. Généralement. Pas tous les jours. Des jours plus que d'autres.
Je n'aime pas le "quand même" du paragraphe précédent. Mais il a sa place. Il manque quelque chose. Et il y aura peut-être toujours ce manque. Mais on peut vivre avec. La preuve: je le fais.
dimanche 12 octobre 2014
Monsieur A
Il aura 85 ans en janvier 2015 mais monsieur A n'a rien d'un vieillard, du moins tel qu'on se l'imagine car des gens de son âge aussi dynamiques que lui, il y en a d'autres évidemment! Grand, costaud, il est vif, cultivé et n'a pas la langue dans sa poche. Il conduit comme un pro et connaît la ville et la province comme le fond de sa poche et sans gps.
Monsieur A a une opinion éclairée sur tout et il lit beaucoup, s'informe, écoute opéras et émissions éducatives à la télévision. Cinéphile averti à la mémoire percutante, il peut vous nommer tous les comédiens qui jouent dans les films qu'il a vus et revus.
Fier et coquet, c'est un homme bien habillé qui ne manque pas de charme.
Monsieur A est le chum de ma mère et je l'aime (aimais?) beaucoup.
Je le vois rarement car il ne vient pas bruncher avec nous mais il est parfois là quand on rentre et j'aime jaser avec lui. Il n'aime pas les enfants mais fait une exception pour Petit-fils qui l'a séduit par sa gentillesse et son intelligence.
Il accompagne ma mère à ses rendez-vous médicaux, à l'épicerie, dans les magasins, chez sa soeur. Il arrive au début de l'après-midi et lui fait un déjeuner-diner, ils passent l'après-midi ensemble, il fait le souper et part peu après qu'ils aient terminé de le manger. Monsieur A est allergique à tout exercice, tandis que ma mère aime sortir et marcher, ce qu'elle fait, sans lui. Du moins, c'est ce qu'elle me disait.
Je la trouvais heureuse, je la trouvais chanceuse.
Et voilà qu'aujourd'hui, je suis seule avec elle pour le brunch. On prend donc notre temps. Elle veut aller à la pharmacie, on y passera plus d'une heure à fouiner dans les allées. Du temps à perdre, ma mère aime ça et moi, j'aime la suivre et lui faire plaisir. On fait une belle paire pour cela. Discuter de vernis à ongles pendant quinze minutes (alors que je ne m'en mets pas!), mais ma maman, elle, est toujours impeccable. Une belle femme encore, coquette et soignée.
On rentre. Il est là. De mauvaise humeur. Et là, il tombe sur ma mère, pour des niaiseries. Je ne le reconnais plus. Cheap et mesquin. Il s'en prend à elle parce qu'elle veut attacher les journaux avant de les mettre au recyclage. Trouve ça ridicule. Son ton est moqueur, excédé. Ma mère ne dit rien ou à peine. Essaie un peu de s'expliquer. Il la ridiculise. Et je me dis, s'il la traite comme ça alors que je suis là, comment la traite-t-il dans l'intimité?
Je suis sonnée, hébétée et je ne sais plus trop quoi faire. Je ne veux pas empirer les choses.
Et je me rappelle trop bien que mon père était comme ça. Mon père était comme ça et ma mère endurait. ET quand il est mort, elle a été libérée. Bon, c'est ma vision à moi des choses. Elle l'aimait aussi en même temps, mon père. Pas simples, les relations de couple.
Finalement, je pars. Ma mère vient me reconduire à l'ascenseur. Je lui demande si ça va.. "Mais oui, mais oui, t'inquiète pas. Je ne l'entends même pas. Je ne l'écoute pas."
Mais oui, je m'inquiète. Je vais aller la voir cette semaine quand elle est seule et on va en parler. Elle n'est pas obligée d'endurer ce type. Ses rendez-vous, on ira avec, elle n'a pas besoin de lui. Elle ne manque pas d'argent ma mère. Je croyais qu'ils s'aimaient, ces deux-là. Ce que j'ai vu, ce n'était pas de l'amour.
Monsieur A a une opinion éclairée sur tout et il lit beaucoup, s'informe, écoute opéras et émissions éducatives à la télévision. Cinéphile averti à la mémoire percutante, il peut vous nommer tous les comédiens qui jouent dans les films qu'il a vus et revus.
Fier et coquet, c'est un homme bien habillé qui ne manque pas de charme.
Monsieur A est le chum de ma mère et je l'aime (aimais?) beaucoup.
Je le vois rarement car il ne vient pas bruncher avec nous mais il est parfois là quand on rentre et j'aime jaser avec lui. Il n'aime pas les enfants mais fait une exception pour Petit-fils qui l'a séduit par sa gentillesse et son intelligence.
Il accompagne ma mère à ses rendez-vous médicaux, à l'épicerie, dans les magasins, chez sa soeur. Il arrive au début de l'après-midi et lui fait un déjeuner-diner, ils passent l'après-midi ensemble, il fait le souper et part peu après qu'ils aient terminé de le manger. Monsieur A est allergique à tout exercice, tandis que ma mère aime sortir et marcher, ce qu'elle fait, sans lui. Du moins, c'est ce qu'elle me disait.
Je la trouvais heureuse, je la trouvais chanceuse.
Et voilà qu'aujourd'hui, je suis seule avec elle pour le brunch. On prend donc notre temps. Elle veut aller à la pharmacie, on y passera plus d'une heure à fouiner dans les allées. Du temps à perdre, ma mère aime ça et moi, j'aime la suivre et lui faire plaisir. On fait une belle paire pour cela. Discuter de vernis à ongles pendant quinze minutes (alors que je ne m'en mets pas!), mais ma maman, elle, est toujours impeccable. Une belle femme encore, coquette et soignée.
On rentre. Il est là. De mauvaise humeur. Et là, il tombe sur ma mère, pour des niaiseries. Je ne le reconnais plus. Cheap et mesquin. Il s'en prend à elle parce qu'elle veut attacher les journaux avant de les mettre au recyclage. Trouve ça ridicule. Son ton est moqueur, excédé. Ma mère ne dit rien ou à peine. Essaie un peu de s'expliquer. Il la ridiculise. Et je me dis, s'il la traite comme ça alors que je suis là, comment la traite-t-il dans l'intimité?
Je suis sonnée, hébétée et je ne sais plus trop quoi faire. Je ne veux pas empirer les choses.
Et je me rappelle trop bien que mon père était comme ça. Mon père était comme ça et ma mère endurait. ET quand il est mort, elle a été libérée. Bon, c'est ma vision à moi des choses. Elle l'aimait aussi en même temps, mon père. Pas simples, les relations de couple.
Finalement, je pars. Ma mère vient me reconduire à l'ascenseur. Je lui demande si ça va.. "Mais oui, mais oui, t'inquiète pas. Je ne l'entends même pas. Je ne l'écoute pas."
Mais oui, je m'inquiète. Je vais aller la voir cette semaine quand elle est seule et on va en parler. Elle n'est pas obligée d'endurer ce type. Ses rendez-vous, on ira avec, elle n'a pas besoin de lui. Elle ne manque pas d'argent ma mère. Je croyais qu'ils s'aimaient, ces deux-là. Ce que j'ai vu, ce n'était pas de l'amour.
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