jeudi 4 août 2011

Vacances en ville

Nous recevons une amie de ma fille pour une semaine. Elle a des problèmes de santé mentale. Les parents sont épuisés et absolument ravis que j'aie accepté de la garder une semaine. Elle souffre d'anxiété, de tocs et autres trucs aussi. Bon, on verra. Elle est arrivée hier matin. On s'est fait un programme de visite de la ville (elle habite la campagne). Alors, on est touristes chez nous. C'est bien le fun. Hier, c'était le biodôme, aujourd'hui, le musée des Beaux-arts. Si elles peuvent se lever! C'est un des problèmes de la jeune fille, elle dort toute la journée et pas la nuit. Ça commence à faire un bail que j'essaie de les lever. Ma propre fille ne collabore pas beaucoup non plus. Debout, mesdemoiselles!

mardi 2 août 2011

Bilan lecture du mois de juillet

Dix livres lus au mois de juillet ce qui m'a permis de presque rattrapper mon retard. J'ai retrouvé le plaisir de lire des livres en prime! Je n'ai jamais arrêté de lire, entendons-nous, mais mes sources étaient de plus en plus sur l'internet. Alors, un des objectifs du défi est déjà atteint, soit me remettre à la lecture régulière de bouquins, petits et gros. En juillet, je me suis pas mal concentrée sur du petit, ça changera quand je serai au-dessus de mes affaires. J'ai fait de belles découvertes, j'en suis heureuse. Mes acolytes me stimulent à travers leurs lectures. Rien que du positif donc. En août, je commence à lire de la poésie. Je n'y connais strictement rien. Encore plus intéressant, j'ai tout à apprendre. En fait, je ne sais même pas si j'aime ça. C'est un peu comme l'opéra probablement, c'est à force d'en écouter, de découvrir, d'apprendre, qu'on arrive à vraiment apprécier. Même chose pour la poésie, je me lance dedans, je savoure, je prends mon temps, je m'imprègne... je lis! Quel bonheur!

lundi 1 août 2011

Vingt-neuvième livre du défi

Quai 31 de Marisol Drouin, La Peuplade, 2011, 120 pages

Intéressant. Très. Tellement que j'ai regretté que ce soit si court. Je suis restée sur ma faim. Récit un peu fantastique mais si réel qu'on l'oublie. On arrive facilement à s'identifier aux personnages, l'auteure a su bien les décrire, elle les aime et ça paraît. Nous aussi.

Un bateau, un exode, des enfants, une mère qui meurt, un job de tueur de chats et puis de voleur de bicyclettes et la maladie et la mort qui rôde. Le chien de Pinoche et sa patte de métal. Sirchalie qui se donne en spectacle, combat le taureau et fait l'amour dans son sang alors que le public se masturbe. Chirma qui s'occupe des vieux et en donne en adoption! La basse-ville des parias et la haute-ville pour les autres (ça m'a fait penser à Québec). La maladie qui s'abat un peu sur tout le monde. Les organes qu'on remplace facilement. Les gens refaits. Le système immunitaire qui lâche. Mort des sans-terre.

Washington

Vaut la peine d'être visitée. Musées magnifiques, nombreux et totalement gratuits. Pas si loin en plus. La petite amie de ma fille que nous avions amenée était exécrable. Je la connais depuis longtemps et je l'aimais beaucoup petite fille. Là, après quatre jours de sa désagréable présence, j'étais plus que ravie de la remettre à sa pauvre mère.

Perdu quatre livres en quatre jours sans aucun effort. Bon, je sais, je peux tout reprendre en une seule journée. J'essaie que ça ne se produise pas. Je déjeunais, mangeais un fruit pour dîner et un bon souper le  plus souvent de poisson avec un verre de vin. On marchait toute la journée.

mercredi 27 juillet 2011

Mccartney

Trois heures de spectacle sans entracte, des steppettes, de la prestance, du charisme, une silhouette juvénile, une chemise blanche et de fines bretelles, du charme à revendre. Il ne fait pas ses 69 ans, l'énergique Paul qui signe son nom sur les corps (féminins uniquement) de ses fans en délire. Une soirée mémorable.

mardi 26 juillet 2011

La gifle

Une vieille histoire que je ressors pour Madame Intello.

Mon fils avait sept ans, en garde partagée, une semaine chez maman, une semaine chez papa. Il allait bien, je pense. Et puis, il me raconte, un lundi soir, après l'école "Maman, Suzanne m'a donné une tape en pleine face." Suzanne c'était la conjointe de son père. Il revenait de passer une fin de semaine chez son père. Mon coeur n'a fait qu'un tour. Je me sentais oppressée. Tout s'est bousculé dans ma tête. Le petit n'avait aucune marque, il était rentré la veille et semblait en forme. La Suzanne en question était une bonne personne et en fait, elle s'en occupait beaucoup du Fiston. Elle avait perdu patience? Il l'avait poussée à bout? Surtout, ne pas lui faire perdre d'autorité.

Je me suis penchée vers mon petit garçon "C'est arrivé quand?" "Dimanche" "Écoute, Philippe, les grandes personnes perdent parfois patience. Ça arrive à maman et à papa, ça peut arriver à Suzanne aussi. Je pense que tu dois t'arranger avec elle." Il a paru soulagé, a changé de sujet et est allé jouer. J'ai pensé à en parler à son père et puis je me suis ravisée. Attendons un peu. Je n'ai à aucun moment pensé que mon fils était en danger avec Suzanne.

Trois semaines plus tard, mon ex appelle pour fixer les arrangements de vacances. Il me dit au passage que les choses vont vraiment bien entre Suzanne et Philippe maintenant. Maintenant? Oui, il a eu une passe où il ne voulait pas l'écouter, il lui disait "T'es pas ma mère." Quand j'étais là, je le reprenais et ça allait mais quand elle était seule avec, c'était l'enfer. Et là, leur relation s'est vraiment améliorée ces derniers temps. C'est cool!"

"Oui, c'est cool", ai-je répondu.

Mon fils est adulte maintenant et cette Suzanne est encore une personne très significative dans sa vie. Artiste, elle lui a appris à peindre. Ils passent des soirées à jouer aux cartes. lls s'aiment beaucoup. Leur relation aurait pu prendre une méchante débarque si j'étais intervenue dans cette histoire de gifle. Elle a enrichi son enfance et sa vie. Parce qu'on lui a fait de la place.

Et moi, et moi?

Bof! Si peu. Pas déprimée, non, même que je me sens bien. Mais pas de bien gros défis. Mis de côté le fitnesspal, la montagne aussi, fait trop chaud et puis ça ne me tente pas. J'ai décidé de m'écouter. La lecture, je ne lâche pas, j'ai commencé des livres plates, je change, le choix est grand. Départ pour Washington cette semaine. Contente de ça. Je bois du vin, vais au restaurant, mange ce qui me tente sans trop me soucier si c'est santé ou non. Vacances. Paul Mccartney ce soir. Petits bonheurs, Je ne vais pas reprendre de poids, je vais rester comme je suis là. Jusqu'à je ne sais pas quand. C'est comme ça. Pause de bataille. Soulagement. Acceptation. Vu l'entraîneur ce matin. Fait du bien. Mais je le vois moins, soit il est en vacances, soit c'est moi qui le suis. C'est correct. Je ne me fais pas c....  Plus envie. Pas maintenant.

lundi 25 juillet 2011

Fille et petit-fils (encore!)

Ma fille ne s'occupe pas vraiment plus de son enfant mais maintenant, je l'accepte au lieu de le combattre et ça fait une grande différence. Je suis allée le chercher chez l'autre grand-mère hier, je ne l'avais pas vu depuis dix jours. ll ne voulait pas s'en venir avec moi, s'accrochait au cou de sa mamy. Elle a dû le conduire elle-même dans la voiture, le convaincre qu'il aurait une belle journée et qu'il la reverrait le lendemain. Son attachement de base est là-bas. L'important, c'est qu'il en ait un attachement. Je m'en réjouis et j'ai cessé de critiquer la façon de faire de l'autre famille. Bien au contraire, je m'adapte à leur façon, car moi, je joue un rôle de grand-mère. Le plaisir, pas l'éducation! Chanceuse je suis. L'autre grand-mère est très heureuse aussi de jouer un rôle plus actif, de faire oeuvre de présence quotidienne. Il est installé là-bas, il a une salle de jeu. C'est la première fois que je rentrais dans la maison. Ils vont déménager en haut pour que le père ait sa chambre à lui avec son fils. Les choses s'organisent.


Et du plaisir, on en a eu Petit-fils et moi! Il aime sortir comme moi, adore les spectacles, on est partis toute la journée. Le soir, il s'est endormi en deux minutes et ce matin, il était ravi de courir à la garderie et de savoir qu'il reverrait Mamy et papa ce soir. Positif. C'est comme ça que ça se passe. Il se développe bien, chante, parle de plus en plus, fait des pipis et cacas dans le pot et en est fier.

samedi 23 juillet 2011

Enceinte

Il y a l'amie de Dix-sept ans qui est ici. Celle de la famille de neuf enfants. Elle avait quitté l'école, je ne savais pas pourquoi. Là, je sais. Enceinte la petite. Elle le garde. Déjà cinq ou six mois de fait. Un bébé de novembre. J'ai osé parler d'adoption. Ça ne l'a pas fâchée, elle y a pensé elle aussi. Mais là, plus question. Sa mère est contre et elle, après neuf mois de cette galère, elle ne va quand même pas le donner. Je lui dis que ma fille à moi, enceinte au même âge, trouve ça bien dur d'élever un enfant. Elle me répond que pour ma fille, c'est certainement  bien plus dur que pour elle. Hein? Ben oui, elle est seule ta fille, elle habite seule, moi, j'ai une grosse famille, il y aura toujours quelqu'un pour s'occuper de mon bébé.

Vingt-huitième livre du défi

Famille d'accueil, famille de coeur de Kathy Harrison, Penguin, 2006, traduit en 2011 et publié chez Édipresse, Montréal, 221 pages

Ce livre n'est pas une fiction mais bien de vraies histoires dans la vie d'une famille d'accueil, avec de vrais enfants dont le nom et certains éléments de leur vie ont été maquillés pour ne pas qu'on les reconnaisse, mais le tout sonne extrêmement vrai. Je l'ai lu d'une traite. Le sujet me passionne car j'ai été famille d'accueil plusieurs années et ce sentiment de vide quand un lit se libère, cette excitation et ce désir de remplir la maison à nouveau avec un autre enfant, je l'ai bien connu. On est ici dans l'irrationnel. Quand elle écrit que ceux auxquels on s'attache le plus sont souvent les plus disgraciés et les plus difficiles, elle a raison. Il y a quelque chose d'intrinsèquement valorisant à faire une différence tangible dans la vie d'un enfant et à la voir cette différence. Un petit poqué maigre et triste qui se met à se remplumer et à sourire, c'est un grand bonheur.

L'auteure ne nous fait pas part uniquement de ses succès et de ses joies. Une enfant aimée qu'elle était sur le point d'adopter et qui se découvre un père qui tout d'un coup après l'avoir ignorée pendant sept ans, décide de la reprendre. Ce genre de cas existe! Et puis, les deux filles en trouble grave de l'attachement qui sont en train de détruire insidieusement les autres enfants de la maisonnée. Elle devra demander leur départ d'urgence. Ce livre m'a plu, je m'y suis reconnue. Quand on est famille d'accueil, on ne se demande plus ce qu'on fait dans la vie, tout devient signifiant, on se sait nécessaire et utile.


Intéressant, très, pour moi, mais pas pour tout le monde.

Vingt-septième livre du défi

La photographe de Christophe Ferré, Les éditions du moteur, Pampelune, 2010, 86 pages

Aucune ambiguïté, ici, j'ai tout aimé: du format original du bouquin au texte dru, cru. J'ai aimé cette photographe célèbre de quarante ans passionnée par les garçons qu'elle photographie et aime. J'ai aimé ce Latino dont elle tombe amoureuse, si bien décrit et leur vie à New-York et cet amour et cette connaissance intime de la ville. Ce roman n'aurait pu se passer ailleurs, vous découvrirez pourquoi en le lisant... lisez-le!

Christophe Ferré a reçu le prix de la nouvelle 2010 de l'Académie française pour "La photographe".

vendredi 22 juillet 2011

Vingt-sixième livre du défi

Lonely planet's best ever travel tips, by Tom Hall, Lonely planet Publications, Australia, 2010, 103 pages

Bel effort mais je n'ai pas appris grand chose de nouveau.

(26 c'est la moitié de 52, j'ai atteint la moitié de mon défi! Yé!)

jeudi 21 juillet 2011

Défi lecture

Nous en sommes à la 29e semaine du défi. Je suis en train de joyeusement rattrapper mon retard et j'en suis bien heureuse. Je vais en venir à bout de ce défi, j'en suis certaine. Satisfaction anticipée!

mercredi 20 juillet 2011

Vingt-cinquième livre du défi

Vacances d'été de Emmanuelle Heidsieck, Éditions Léo Scheer, Paris, 2011,118 pages

J'ai donc redécouvert le plaisir de lire avec mon défi et m'en voilà tout excitée et émue aussi. Je suis tombée en amour avec ce livre-ci qui commence ainsi "Je me suis remarié le 16 avril 2010". Très fort comme début. François est dans la cinquantaine et a épousé Élisabeth qui a la quarantaine. Elle a deux petites filles de 9 et 12 ans, ses enfants à lui sont adultes. Ils sont en vacances en Provence et plein d'amis viennent les visiter au bord de leur piscine. Heureusement qu'il y en a une piscine parce que François s'ennuie de la mer. Bien joli la Provence, mais il s'y ennuie et les invités de sa femme l'ennuient encore plus. Heureusement qu'il y a le gardien-homme à tout faire, Pierre-Olivier, chez qui il se réfugie de plus en plus et dès le matin. Dans les deux premiers chapitres, j'ai été passionnée par l'histoire, tout à fait plausible et bien racontée. Je me suis posé plein de questions sur la relation qui se développait entre François et Pierre-Olivier, toute en nuances et délicatesse, mais non dépourvue de mystère. Scotchée au livre que j'étais! Je l'ai d'ailleurs lu d'une traite, ce que je ne faisais plus depuis longtemps. Le plaisir de se plonger dans un bon roman, enfin, je l'éprouvais de nouveau. Puis vint... la déception!

Si les deux premiers chapitres sont passionnants, les deux derniers sont totalement décevants. De relations personnelles, on passe abruptement à des relations patronnales-syndicales. Ce sujet ne m'intéresse plus du tout. Négociations, demandes d'augmentation de salaire, réunions, grève, mais dans quoi ce livre s'est-il embarqué? Moi, en tout cas, j'ai débarqué! Et ça finit en queue de poisson. Une espèce de réflexion sans réponse sur les classe moyennes françaises. Les deux dernières phrases :"Pendant des années, ils ont supprimé nos droits, baissé nos salaires, on était tous mélangés, on était pieds et poings liés, c'est avec notre consentement qu'ils ont tout démantelé. Cela sera complètement différent puisque ça l'a été."

FIN

Quelle mauvaise surprise. Et ça avait si joliment commencé. Je ne recommande pas!!!

Maturité et liberté

Un des avantages de vieillir un peu pour une femme, c'est qu'on devient invisible. Personne pour nous achaler, nous zieuter, nous désirer. Du coup, on peut se laisser aller à faire plein de folies, à explorer ce qu'on veut, on ne se fait pas remarquer. Plus libre je suis, oui.

Sprint lecture

Je cours les bibliothèques et je lis, je lis, je lis et j'adore ça. Et je n'écris pas dans Fitnesspal et je n'en mourrai pas, fitnesspal non plus. J'ai monté la tour de l'Horloge dans le Vieux-Montréal, bel endroit. Courez-y, ça fermera le premier août pour rénovation. Montée pour montée, c'est bien plus facile que la montagne. Et pas besoin de compter les marches, elles sont déjà numérotées pour nous! Je passe un bel été dans mes pantalons de yoga, héhé! tête de cochon, je me refuse à acheter autre chose et comme rien d'autre ne me fait dans ma garde-robe... bon, c'est pratique des pantalons de yoga et ça filtre même les rayons uva et uvb, ces trucs nocifs pour nous qu'on nous dit maintenant de rechercher quinze minutes par jour pour la magnifique vitamine D dont nous manquerions tous sous nos climats nordiques.

mardi 19 juillet 2011

Du calme!

Mon entraîneur joue également un rôle de confident. Il a un enfant de l'âge de Petit-fils, il connaît mes histoires et je connais les siennes. Il m'a rappelé que c'est moi qui ai parlé de garde partagée avec Vingt ans. Elle, elle s'était déjà arrangée pour que le père le garde à plein temps, leur fils. Elle le visitait de temps en temps chez lui et ne l'amenait jamais chez elle. C'est à mon initiative que des changements ont été entrepris. Parce que moi, je trouvais que ça n'avait pas de bon sens. Tant que j'ai assumé en grande partie la moitié de la garde de Petit-fils, tout allait bien. Mais là, je pousse énormément beaucoup pour qu'elle assume elle-même son enfant. Elle ne me contredit pas, elle me ment et fait à sa tête. Je m'attendais à quoi au juste? À un miracle! Oui, absolument, à un miracle. Je suis une indécrottable optimiste. Et dans le fond, j'aime bien que les choses se passent comme moi je l'ai décidé. Avoir des enfants, c'est aussi apprendre à lâcher prise. Une source infinie de croissance, les enfants. De souffrance aussi un peu, si on entre là-dedans. Moi, je choisis le bonheur.

Vingt-quatrième livre du défi

Écorchées de Sylvie Frigon, Les éditions du remue-ménage, Montréal, 2006, 94 pages

Un petit livre qui m'a beaucoup plu. Un roman supposément mais clairement des cas vécus, l'auteure est criminologue et travaille auprès des détenues depuis plusieurs années. Les portraits tracés sonnent vrais.  Le titre aussi, ce sont vraiment des histoires d'écorchées que Sylvie Frigon raconte. La misère, l'abus, la maladie mentale, tout est là. Et ces femmes blessées ont souvent des enfants qui seront blessés à leur tour. Pas normal d'avoir une mère en prison. Il y a un peu d'espoir pourtant. Des programmes artistiques qui sauvent ou pansent les blessures. Un livre intéressant dont j'ai regretté la brièveté. Il nous laisse sur notre faim.

lundi 18 juillet 2011

Mensonges

Vingt ans me ment. Je le sais et j'en ai la preuve. Mais je ferai comme si je ne le savais pas. Parce que si elle savait ouvertement que je le sais, ça ne ferait que compliquer la vie de tout le monde. Là, elle s'en doute, c'est assez et c'est aussi bon qu'une confrontation directe. Moi aussi, je mentais à ma mère.

Vingt-troisième livre du défi

Les trois rives du fleuve de Adeline Ysac, 2006, Alice éditions, Bruxelles, 93 pages

Je cherchais des livres courts à la bibliothèque et ce n'est qu'une fois à la maison que j'ai constaté que celui-ci était un petit roman pour adolescents de 12 ans et plus et pour adultes.

J'ai aimé le livre qui se lit en moins d'une heure (non, ce n'est pas seulement pour ça que j'ai aimé, héhé!), mais je ne le ferais jamais lire par un enfant de 12 ans. Grossesse à 13 ans, femme battue et inceste en 93 pages, faut le faire! C'est traité avec finesse et intelligence cependant. Excepté pour la culpabilisation de la petite fille de 13 ans qui a eu une relation sexuelle avec un jeune de 19 ans parce qu'elle n'a pas su dire non! Hein! Ici, elle serait une victime et le majeur de 19 ans qui a abusé d'elle serait poursuivi. Mais pas en Belgique semble-t-il. Ou bien l'auteure est moralisatrice et mal informée.

Malgré cette bévue, c'est un bon petit roman, plein de sensibilité et il finit bien.