jeudi 14 août 2014

Les cheveux

Vous avez lu les nombreux blogues qui prônent le non-lavage de cheveux? Le boycottage des shampoings, je veux dire, toxiques, chers, pleins d'additifs qui nous nuisent. Et bien, je fais partie du lot. Alors qu'il fût une époque où je me shampouinais tous les jours, fini, caput, je ne me lave plus les cheveux. Bon, j'ai pas jeté mon stock et l'utlilise, oh! une fois par mois peut-être. Et mes cheveux sont très beaux, vigoureux et ils sentent bon. Miracle? Je ne sais pas, je les brosse, je les laisse libres et j'aimerais bien dire que je les laisse parfaitement naturels, ça paraîtrait encore mieux, mais non, je les teins avec une teinture dite "naturelle", mais quand ça couvre les cheveux gris, c'est jamais totalement naturel. Le vrai naturel, c'est d'accepter sa chevelure qui grisonne et moi, non, pas du tout, j'accepte pas! Je suis brune et brune je resterai. Ça doit pas être si toxique que ça parce que je n'ai jamais vu un seul cheveu blanc sur la tête de ma chère maman de 88 ans!

mercredi 13 août 2014

Super vinaigrette

Du tofu mou
Des fraises fraîches et sucrées du Québec (naturellement sucrées je veux dire, on rajoute rien!)
Un peu de gingembre frais
Un peu d'huile d'olive (optionnel)
Du jus de lime (si on veut, j'en ai pas mis)
Poivre

On met le tout au mélangeur et ça donne une vinaigrette délicieuse, naturellement sucrée et protéinée en plus. Je la mets sur mes salades mais elle pourrait aussi servir de trempette ou bien de sauce pour un peu n'importe quoi. Si on aime beaucoup le sucré, on rajoute encore plus de fraises. Elle a une bien jolie couleur rose en plus.

mardi 12 août 2014

Énergie

J'en avais. J'en ai moins. Impression de tourner en rond. Mère malade mais qui paraît en bonne santé. Hépatite et jaunisse. Sortie de l'hôpital dimanche. N'a pas besoin de moi. C'est son chum qui va l'emmener pour un suivi au clsc aujourd'hui.

J'avais prévu de peinturer. Y-a-t-il un projet plus plate que ça? C'est le fun quand c'est fini pas pendant que ça se passe. Et il fait trop beau pour peindre un corridor et un plafond de cuisine. Rejeté. Avec culpabilité un peu. Pas bon la culpabilité, je sais, je sais.

Il y avait ce père célibataire adoptant dans notre base de plein air, une dizaine d'années plus jeune que moi, qui me demandait comment j'occupais ma retraite. Je me sens immédiatement agressée par ce genre de question. Je n'aime ni le mot retraite ni l'oisiveté qui y est associée. J'ai parlé vaguement de sport, de montagne et d'entraîneur en trouvant le tout vide et sans intérêt.

Est-ce ma vie qui est sans intérêt? En ce moment-ci, je dirais oui. Dans un jour et peut-être une heure, possiblement non. Tout dépend de moi évidemment. On la fait sa vie.

Je me sens écrasée. Faut me grouiller, je sais.

Bon, la bonne nouvelle et c'en est tout une: j'ai atteint le 160 livres tant convoité! Je vais fêter ça avec un gros morceau de gâteau. (ben non, ben non, c'est une blague!).

Quand on a de la misère à démarrer et tendance à tout voir en noir, il y a toujours la solution exercice. Si ça ne règle pas l'humeur, au moins ça fait du bien au corps. Jamais perdu. Alors, montagne d'abord et j'aviserai ensuite.

lundi 11 août 2014

Les valeurs

On avait une chambre dans un chalet partagé. Pas vraiment d'intimité. On entendait tout. Mais pas si grave, étant donné qu'on passait notre temps dehors. On apportait notre literie et serviettes et tout et tout. Le papier de toilette était fourni. Salle de bain partagée. On n'en meurt pas. Faut dire que mes amis, eux, avaient leur propre salle de bain dans leur petite chambre, tandis que moi, à la dernière minute comme ça, j'ai eu ce qui restait et j'en suis bien chanceuse!

Bon, alors, manque de confort et nourriture correcte sans plus. Pourquoi aller là donc?

Pour la nature, pour le calme, pour la sécurité et pour les animateurs.

Le genre d'endroit où tout est près et tu peux laisser aller ton enfant jouer sans t'inquiéter. Bon, moi, je surveillais beaucoup quand même, mais ce n'était pas mon enfant non plus et je savais le drame terrible s'il lui arrivait quoi que ce soit. N'oublions pas que ses parents étaient inquiets de s'en séparer.

La grande qualité de ce camp, ce sont ses moniteurs. Des étudiants en éducation, psychologie, travail social qui font ce travail pour l'expérience bien plus que pour le salaire, car ce n'est pas payant. Des étudiants qui ont à coeur de transmettre des valeurs, qui n'acceptent aucune discrimination envers qui que ce soit, ni sexisme et qui sont un exemple de respect des autres et de la nature. Du beau et bon monde.

Les enfants sont encadrés et heureux et probablement heureux d'être encadrés. La petite fille trisomique de ma voisine de chambre était choyée dans son groupe et ses moniteurs avaient l'air ravis de l'intégrer.

Ces camps ont une mission sociale mais personne ne sait qui d'entre nous avait payé moins cher et c'est très bien ainsi! Respect et joie de vivre étaient au rendez-vous.

J'ai rencontré les amis adoptants de celle qui m'avait invitée. Ça a cliqué tout de suite. On en avait des choses à se raconter.

Petit-fils qui est capricieux et méfiant pour la nourriture n'a pas mangé les deux premiers jours. Ça inquiétait beaucoup mon amie. Pas moi. Le soir, il pleurait en disant qu'il allait mourir de faim. Je lui répondais que non, que ça prenait trente jours pour mourir de faim et ne lui donnais aucune attention ni admonestation (rien du style "mange quelque chose, tu n'auras rien plus tard et tu vas avoir faim", non, silence) pour son désir de manger ou pas et quand il disait à la cuisinière en tenant son cabaret qu'il n'aimait pas ça, je disais pas grave, je poussais son cabaret plus loin, le remplaçais par le mien et me faisais servir sans m'occuper de lui.

La troisième journée, il a mangé ce qui était servi. Là encore, je n'ai fait aucune remarque. Mon amie le félicitait "bravo, tu as bien mangé!" Depuis quand on félicite quelqu'un parce qu'il mange? Mais je ne disais rien à elle non plus. Liberté. La quatrìème journée, il était en file avec  les ados pour avoir une deuxième portion de .... hot chicken!

Si j'étais le parent, le problème serait considéré réglé. Mais hier, on est allés bruncher sans ma mère cette fois car elle est à l'hôpital et sa maman lui demandait ce qu'il voulait et il faisait des caprices et tout était comme avant. Le soir, j'ai appelé ma fille pour lui raconter les aventures culinaires de Petit-fils. Elle a été fâchée qu'il passe deux jours sans manger et m'a trouvée cruelle de l'avoir laissé avoir faim. Avoir su, je ne lui aurais rien raconté!

Quand un enfant a un problème alimentaire, ça vient généralement de ses parents, j'en suis persuadée.

dimanche 10 août 2014

73.6 kilos

Ce qui fait 162.2 livres. Je n'ai donc rien pris pendant cette semaine sans fitnesspal. Et en plus avec un menu de : pâté chinois, pizza, roast beef/patates/sauce, poutine!!! et pogo (oui, poutine et pogo dans le même repas!), hot chicken, lasagne, desserts sucrés au dîner et au souper, légumes rares ou absents du plat principal.  Du vin à trois soupers sur cinq (ils avaient un permis d'alcool) plus du vin que j'avais apporté et que je servais en apéro à ma gang sur la plage.

Alors comment expliquer que je n'aie pas repris de poids? Intéressant je trouve. Et ça prouve qu'on peut "mal" manger sans nécessairement engraisser. Bon, on est dans une base de plein air familiale à petit prix pour familles défavorisées ou à petit budget (ce qui n'était ni mon cas ni celui de certains amis mais je reviendrai là-dessus), alors il y a des signets écrits partout pour économiser. Dans les toilettes, on nous avertit de ne prendre que le papier qu'il nous faut. Aux repas, on se met en file, en longue file et ce sont les cuisinières elles-mêmes qui font notre assiette. Il n'y a qu'un choix et on peut choisir d'éliminer un élément, pas de patates svp, mais pas d'en rajouter! Une demi-louche de poulet en sauce pour les enfants et une louche complète (mais pas grosse) pour les parents et that's it, that's all! On était tellement rationnés que c'est spontanément qu'on offrait ce qui restait à l'occasion dans notre assiette et c'est certain que quelqu'un sautait sans gêne dessus. Et je trouvais ça très bien et je trouvais ça parfait! Pas de gaspillage, pas d'abondance, quelles belles valeurs. Bravo. Si on a encore faim, ce qui était le cas des ados évidemment, alors il faut attendre que tout le monde ait été servi et alors on peut refaire la file pour une autre portion. Quand il n'y en a plus, il n'y en a plus.

Il n'y avait pas du pain à tous les repas et quand il y en avait, on nous servait une tranche à la fois. Les desserts très sucrés? Minuscules et on n'avait droit qu'à un seul évidemment.

Si je suis contente des quantités raisonnables servies, je le suis moins sur la qualité de la nourriture. Pas de légumineuses, pas de poisson, peu de légumes, rien pour inciter des gens à bien manger. Heureusement, il y avait un bar à salade, assez primaire mais quand même, une journée, ils avaient eu la brillante idée d'incorporer du brocoli à la iceberg. Je me suis jetée dessus. Au bar à salade, on se servait nous-mêmes, yé!

De la soupe à tous les deux jours au souper. Bonne.

Mais quand même, on a raté une occasion de faire connaître de beaux fruits et légumes frais de l'été à une population défavorisée qui n'en mange peut-être pas si souvent ou ne les connaît même pas.

Petit-fils qui a des problèmes de caprices alimentaires? J'avais enfin l'occasion de mettre mes théories en pratique. J'écrirai un autre billet là-dessus.

dimanche 3 août 2014

La paix

Quoi qu'il arrive, je suis en paix. Ça doit faire partie des statistiques qui disent qu'on est plus heureux en vieillissant. On finit par apprendre de ses erreurs. Généralement. C'est mon cas du moins!

Alors, je pars dans une base de plein air rustique,sauvage et sans technologie. Pas chère non plus. Tout ceci me convient parfaitement.

Petit-fils? S'il vient, il viendra. S'il ne vient pas, j'irai avec mon amie et ses flos. La vie est belle et je suis chanceuse d'avoir été invitée.

J'ai même le temps d'aller bruncher avec ma maman avant le départ. Je fais du ménage pour laisser une maison propre à Vingt ans. D'elle aussi, je pourrais m'inquiéter. Je travaille sur moi pour ne pas le faire.

Et puis, vu qu'on sera cinq personnes avec bagages dans une petite voiture, je dois également faire un exercice de parcimonie. Petite valise. Bien. Ça me servira pour les prochains voyages qui pourraient bien être différents. Je m'ouvre à tout et le monde m'attend.

samedi 2 août 2014

La merde

C'est un camp familial, FAMILIAL= famille. Pas un camp pour personnes seules de 60 ans. Les chalets sont des chalets à quatre ou plus et si on ne comble pas le chalet faut payer un supplément pour chaque place vacante.

Les parents ont de jeunes enfants qu'ils sont ravis de confier à des animateurs... pour se reposer! Par définition, un parent est une personne fatiguée.

Qu'est-ce que je vais aller foutre là?

Et en plus, je vais devoir probablement payer pour un petit-fils qui n'est même pas là.

De la merde tout ça. Pas de la grosse merde, on s'entend. Personne de mort, personne de blessé, personne de malade même. Quand je lis les demandes de cellules souches dans le blogue La plume et le poing pour sauver une personne malade alors je m'en rends bien compte que c'est de la petite merde légère et qui ne sent même pas mauvais, mais quand même, je trouve que je l'ai rarement facile quand il s'agit de mes enfants.

Je fais quoi? Y aller ou pas? J'ai essayé de téléphoner et ils ne répondent pas la fin de semaine. En congé, me dit mon amie qui fréquente ce camp avec bonheur depuis douze ans AVEC SES ENFANTS.  Elle a 62 ans mon amie et il lui reste un gamin adopté de 11 ans qu'elle emmène avec un copain. Elle connaît plein de monde à ce camp, du monde de l'adoption surtout. Une grande famille, les adoptants.

Hier soir, ma fille m'a donc texté que le petit ne viendrait pas. Je me suis rabattue sur Vingt ans,  Elle non plus ne veut pas m'accompagner malgré qu'elle m'ait dit le contraire la veille au restaurant. Suis allée chez l'amie qui nous avait invités. Téléphoné à une amie commune. Non. On en est restées là. Un peu dans les limbes. J'aime pas. Alors, ce matin, quand j'appelle le camp pour clarifier la situation, pas de réponse.

vendredi 1 août 2014

Rebondir

Viendra, viendra pas, le Petit-fils? Ira, ira pas, la grand-mère?

Hier soir, tannée de mes 1200 calories qui n'entraînent même pas de perte de poids et affamée (psychologiquement affamée, on s'entend!) et avec l'envie de sortir, j'invite Vingt ans et son amie Vingt-deux ans, que j'aime beaucoup, au restaurant. Je veux les emmener au Little Sheep, dont la spécialité est la fondue mongole,dans le quartier chinois, un restaurant que j'ai découvert par hasard avec mon fils il y a quelques mois. On peut y manger très bien et santé. Dans un grand plat de bouillon qui mijote sur un réchaud encastré au centre de la table, on plonge ce qu'on veut (on a coché préalablement nos choix sur le menu) et on pige ensuite notre butin une fois cuit pour le mettre dans notre petit bol. C'était comme ça quand on avait mangé de la fondue mongole en Chine alors ça me rappelle de bons souvenirs en plus.

On jase. C'est agréable, tout le monde est détendu et Vingt ans peut être charmante, tout le monde le dit. Il n'y a qu'avec moi qu'elle soit désagréable.

Je leur raconte alors ma déconfiture avec Petit-fils qui ne viendra probablement pas avec moi alors que tout est organisé. Je songe annuler le tout.

Vingt-ans me dit alors qu'elle aimerait venir. Et pourquoi pas? Si on ne s'entend pas trop dans le quotidien, on s'entend fort bien hors de chez nous!

Pourquoi je me priverais moi d'une base de plein air? Je compte je suis importante et pour moi aussi, la nature, le lac et le repos sont favorables.

Là, ma fille, la mère du petit, est survoltée, énervée, déçue de la réaction du petit. Elle m'écrivait en message texte qu'elle ne le reconnaît plus "ce n'est pas le petit garçon que j'ai élevé" et encore "ils ont réussi à le fucker". "Ils" étant la famille du père. Quand j'ai voulu en savoir plus long sur ce qui arrivait, s'il venait ou pas, j'ai été mal reçue. Elle est bouleversée et en colère et dans ce temps-là, vaut mieux se tenir loin.

Alors, je fais preuve de patience. On est vendredi, le départ est dimanche. Je partirai, avec le petit ou avec Vingt ans ou seule avec mes amis. Seule dans une chambre à quatre! Mais pourquoi pas? Alors, aux dernières nouvelles, je pars.

Il y aurait également la possibilité de louer une voiture et de partir avec Vingt ans et sa bonne amie que j'aime tant. Mais là, ça monterait considérablement les coûts. Faut que je m'informe à ce sujet.

En attendant, aquaforme qui est devenu pas mal aquajogging. Incroyable comme c'est dur de jogger rapidement en eau profonde en maintenant son corps bien vertical. Vidant. J'aime.

jeudi 31 juillet 2014

Campagne

Il est possible que je parte dimanche pour une semaine avec Petit-fis, une amie, son fils de 11 ans et l'ami du fils qui a 11 ans aussi. Elle va dans une base de plein air et m'a invitée hier. J'aime ça les affaires de dernière minute. J'en ai parlé à ma fille. Plus que d'accord. Le père qui s'occupe du petit à temps plein trouve ça dur. Elle pense que l'enfant passe ses journées à la télévision. Ça serait donc parfait de partir un peu de temps à la campagne. Seul hic, il n'y a plus de place à la base de plein air. Mon amie m'offre de partager sa chambre. Une seule chambre pour cinq personnes dont trois enfants, me semble que c'est un peu beaucoup. Mais la dame de la base va me rappeler aujourd'hui. On va voir ce qu'il est possible d'arranger. Tout ceci m'énergise.

mercredi 30 juillet 2014

Faim et efforts

On n'a rien pour rien dans la vie. Pour maigrir, il faut se priver. Ceux qui disent le contraire ne maigrissent pas non plus. Se priver= avoir faim, avoir envie de, saliver sur, désirer, rêver bouffe. Ouais, pis après? Penser aux enfants du Biafra, bouger, sentir le sang qui bout dans ses veines, se regarder le bedon diminuer dans ses jeans, devoir mettre une ceinture pour ne pas les perdre ses jeans, se sourire dans le miroir, se sentir légère en montant la montagne, tout ceci vaut pas mal plus cher que le carré aux dattes plein de sucre, que non, on ne mangera pas. Sans regrets.

mardi 29 juillet 2014

Résultats des tests médicaux

Avant de voir le doc, on voit une infirmière. Souvent gentille. C'était le cas. Alors, je lui demande mes résultats pour le cholestérol, en comparant avec la dernière fois. Mon taux global de cholestérol a baissé, hourra! Mon taux de "mauvais" cholestérol, lui, a ... augmenté! Hein, quoi, vous êtes certaine? Elle était certaine. Le poids a baissé de huit livres, la pression est belle, pas de diabète, mais le cholestérol, oupelaye!

Je savais donc que le doc parlerait statines. Je lui demande innocemment s'il a vu l'émission de janvier d'Une pilule, une petite granule, dans laquelle un directeur du centre de cardiologie semble contre les statines. Il avait vu. Pas d'accord avec lui. Toutes les recherches démontrent que les statines prolongent la vie en santé. S'il y a tant de centenaires maintenant, c'est à cause des statines. Bon, bon, bon, on ne s'entendra pas et il est quand même un spécialiste et pas un fou non plus. Et il veut le bien de ses patients, évidemment. Un bon gars compétent. J'ai donc.... pris des statines? Non, négocié un nouveau délai.

Il veut me revoir dans six mois et d'ici là, il me demande de réfléchir intensivement à l'idée des médicaments et de continuer à maigrir et à faire de l'exercice. Le cholestérol dépend d'abord et avant tout de l'hérédité, selon mon doc spécialiste toujours. Et il semblerait que pour ça, l'hérédité ne soit pas de mon bord.

Se lever tôt

Dans le silence de la maison. J'ouvre la porte patio et je vois le jour se lever. Je prends mon expresso tranquillement et humant l'odeur... de la ville! Pas vrai, j'ai un bel arbre mature juste devant moi et plein de plantes sur mon balcon.  Et je sais que quels que soient les problèmes et les embûches, je saurai les régler pour le mieux. Je vois mon doc cet après-midi. J'ai travaillé fort pour être en forme, j'ai maigri un peu, sept livres, c'est bien. Alors, s'il veut encore me prescrire des trucs, je refuse.

lundi 28 juillet 2014

Bof et bof!

Ça va bof! pas pire bof. Quand ça va pas si bien ces temps-ci, c'est souvent relié à ma plus jeune. Elle est déprimante, ma plus jeune. Ma plus vieille m'avait demandé une épicerie au Costco. Je fais ça avec elle de temps en temps. Elle est sur le bien-être, ma plus vieille, pauvre donc et j'aide. Et j'aime ça. Je suis super contente de la voir repartir la voiture remplie de victuailles que son chum va cuisiner. C'est lui qui cuisine, elle ne sait pas et ne veut pas apprendre non plus. C'est de leurs affaires.

Sauf que là, elle avait invité ma plus jeune à venir avec nous. Ouais. Comme prévu, ma plus jeune me réclamait tout ce qu'elle voyait, en insistant comme si elle avait deux ans  et demi. Exaspérant! J'ai demandé à la plus vieille de lui parler, sinon ça allait dégénérer en chicane et la chicane, c'est mauvais pour ma grande de vingt-cinq ans qui a une maladie mentale. Vingt ans  a (presque) arrêté de réclamer mais elle s'est mise à dire qu'elle s'ennuyait. Pourquoi tu t'ennuies et de quoi tu t'ennuies, lui demande sa trop gentille et attentionnée grande soeur. De son ex. J'en ai marre! Retourne avec ton ex te faire battre et qu'on en entende plus parler, que je lui dis. La chicane a encore presque pogné.

Je pense que plus jamais ma plus vieille va inviter ma plus jeune en ma présence!

On a marché beaucoup dans la pluie, ma plus jeune et moi, pour aller et pour revenir. Ma grande était partie avec sa voiture. Ça allait bien, on marchait solitairement le long du canal Lachine, c'était calme et beau et ma fille écoutait sa musique et chantait ce qui excluait toute occasion de se chicaner ou de l'entendre dire des niaiseries du style qu'elle s'ennuie donc de Monsieur Terreur.

On est rentrées, j'ai cuisiné et elle a daigné manger (elle ne mange plus ce que je prépare). Elle est évidemment à la télé et se plaint de temps en temps que c'est plate. Je ne réponds pas.

vendredi 25 juillet 2014

Écriture automatique

Épuisée par le cours d'aquaforme, mais quel bel épuisement! Un épuisement énergisant en même temps. L'auto de mon amie qui s'est fait opérer pour une hernie est dans mon stationnement. Me suis levée tôt pour être chez elle à temps sans qu'elle ne subisse de remorquage. Je ne pouvais conduire sa voiture manuelle, alors il a fallu qu'elle le fasse. Mais tout va bien. Ensuite, je suis allée prendre un café et pain aux bananes (ouin, ça me coûte quelque chose ce truc de passeport, rare que je me contente du café) dans un café de mon passeport Indie. J'étais sur St-Laurent, au café Melbourne, dont le motto est "notre français n'est pas bon mais notre café l'est" ou quelque chose comme ça. Et en effet, on s'est adressé à moi en anglais, j'ai répondu en français, il n'y a pas eu de réponse, pas nécessaire pour donner café et pain et j'aurais certainement pardonné l'anglais si la tasse n'avait  pas été en carton, mais ça, c'est impardonnable d'autant plus que j'avais spécifié que le café et la gâterie étaient pour déguster sur place. Un peu sombre leur café, il y avait du monde, des Australiens, ai-je pensé à cause de l'accent. Alors leurs affaires marchent bien, ce sont de beaux jeunes hommes (les Australiens sont souvent beaux, il me semble) et leur cappucino était bon malgré le goût du carton.

Je calcule tout tout tout, donc en commençant la journée avec pain au banane et capuccino, il est normal que j'aie mangé et dépassé toutes mes calories de la journée à quatre heures de l'après-midi. Puis après? Qui a dit qu'il fallait absolument manger trois fois par jour, matin, midi et soir? Plus moi en tout cas. D'autant plus que ce matin je pesais 73.4 kilos, ce qui est 161.2 livres mes amis. Réjouissant. Évidemment, mes pertes de poids sont en dents de scie et il est donc possible et même prévisible que j'aie un kilo de plus demain matin. Je fonctionne comme ça. Et ça joue serré. Mon poids n'étant jamais (pas jamais, mais fait longtemps mettons) descendu si bas, il résiste. Et moi, je déjoue subtilement la résistance, avec patience. Mais c'est le fun de remettre du linge plus petit et d'être à l'aise dans du 10 ans. Motivant et agréable. Je me sens plus jeune.

Et la perte de poids me fait penser au sexe aussi. Je fais un lien parce que ça fait bien longtemps que je n'y pensais plus et là, j'y pense. Penser ne veut pas dire passer à l'action. Je n'en suis pas là.

J'ai besoin de changement. Déménager?

Très mauvaise idée que j'aie eue finalement cette tranche de pain aux bananes. Là, je suis en manque de sucre, à moins que ce ne soit le manque de sexe. Les deux, je pense. Et je vais résister aux deux, nah!

Veux voir Cyrano de Bergerac. Je m'en vais voir s'il reste un billet pour ce soir.

jeudi 24 juillet 2014

Écrire pour ne rien dire

Aucune inspiration aujourd'hui mais envie d'écrire quand même. Alors, je laisse mes doigts courir. Facile. Les mots viennent tout seuls, sensés ou non, je laisse, mon inconscient qui parle. Je prends des photos de moi ces jours-ci. Je viens de découvrir les selfies en retard! Mausus que je suis moins jolie qu'avant, mais tellement plus vraie. Bon, on essaie de se consoler, plus vraie, plus authentique, plus laide. Hon! Faut jamais penser ni écrire ces choses-là. Vont à l'encontre de la sacro sainte estime de soi. Faut s'aimer. Telle quelle. Pas d'inquiétude, je m'aime et je ne me trouve pas laide pour vrai. Mettons qu'il y a des choses à améliorer et que je peux améliorer. Si on ne se regarde jamais telle qu'on est, alors on ne se voit plus et on se laisser aller. Pas bon de se laisser aller. Jamais. Faut se tenir et s'entretenir. Le dos droit, les abdominaux solides et rentrés. Tape dans le dos que j'avais de ma mère quand je ne me tenais pas droite. Je la remercie aujourd'hui. Tonus.

Bon, je pourrais me faire une teinture. Je suis dûe. Non, je ne veux pas de cheveux gris. J'en ai pas beaucoup mais plus qu'avant. Ça va disparaître aujourd'hui. Ceci dit, mettons les choses au clair, je parle de moi ici, mais chez les autres, les cheveux gris, c'est parfois bien joli. Je viens de prendre un café avec une charmante femme de mon cours de yoga (pas la même que l'autre fois, une autre, je fais du recrutement intensif de nouvelles amies!) et elle a les cheveux tout gris. Et même si je pense qu'elle paraîtrait encore mieux sans ses cheveux blancs-gris, elle est bien jolie quand même. Naturelle.

Moi aussi, je suis naturelle mais un peu de maquillage donne de l'éclat et des fois, quand je sors, il y a rouge à lèvres et lignes sur les yeux. Pas grand chose d'autre.

Alors donc, teinture et comme je suis dans la chevelure, coiffeuse? Je suis dûe pour ça aussi. Petite visite à ma petite coiffeuse blonde qui a des problèmes d'apprentissage. Une nouvelle que j'ai découverte par hasard et qui ne coûte pas cher en plus.

Je trouve mes dernières lunettes trop grosses, mais je vois si bien avec  et elles m'ont coûté si cher que je les garde. Elles ont seulement un an. Et puis, elles me protègent aussi du soleil car elles deviennent foncées quand il le faut.

Le corps? Va très bien vraiment très bien. Je monte la montagne avec efforts mais une certaine aisance en même temps. Curieux. Toujours entre 162 et 164 livres. Je mange archi-bien.

Ma fille? Pas couché ici mais elle m'a avertie par texto.

Vu Rock et Belles Oreilles hier. Quelle belle énergie! Plaisir et foule enthousiaste.

Je visite des condos neufs. Sur plans. Déménager? Possible.

En gros, ça va plutôt bien. Plutôt très bien même.

mardi 22 juillet 2014

Projets

Vivre au jour le jour, c'est bien. Faire de l'exercice, profiter de l'été, prendre des cafés dans des coins nouveaux avec mon passeport Indie café, c'est tout bon. Mais vient un moment où les projets sont nécessaires au moral. J'en suis là et spontanément, je pense voyages. Avec ou sans ma fille? Elle est là ma fille, elle dort. Hier soir, elle cherchait un logement par internet. Elle ne travaille pas. Aucun bon sens. Mais des fois, elle n'en a pas de bon sens. Ça m'affecte. Alors, je ne peux pas la changer, mais je peux travailler sur moi pour que ça ne m'affecte plus.

lundi 21 juillet 2014

Poids

Je ne maigris plus et j'ai toutes les misères du monde à ne pas remonter en haut du 163 livres. J'ai envie d'excès et j'ai mangé du sucre (du sirop d'agave dans une espèce d'imitation de yogurt tout à fait délicieuse, mais c'est du sucre pareil) aujourd'hui. Crise immédiate. J'ai mangé tout le pot de Yoso amandes et noix de cajous à la vanille. Ce truc est démentiel. 480 calories. Il va sans dire que j'ai déjà dépassé et de beaucoup mon allocation de calories de la journée.

Un peu normal me connaissant que je réagisse comme ça. J'ai passé les tests de sang demandés par le médecin ce matin alors là, les valves sont ouvertes. Tant d'efforts. Sept livres de parties depuis mon retour de Turquie, aucun mais vraiment aucun sucre ingéré depuis six semaines et sans trop en souffrir d'ailleurs, motivée comme je l'étais.

Je le suis toujours motivée et j'ai bien en tête la leçon de la dernière fois quand je suis descendue à 162 livres et que je me suis laissé reprendre du poids rapidement jusqu'à 175 livres pour en reperdre cinq et rester à 170 livres stables pendant plus d'un an.

Cette fois, je ne m'impose pas comme but à atteidre de parvenir à mon poids santé, même si j'en suis proche. Non, de garder mon poids actuel de 163 livres d'une façon permanente, de continuer à faire de l'exercice intensivement, dont la montagne, me ferait le plus grand bien. C'est ce que je vise.

Le sucre d'aujourd'hui, c'est aujourd'hui. Le pot est fini alors on n'en parle plus. J'ai également acheté impulsivement des dattes. Pas bon ça non plus. Un bon aliment on s'entend mais dangereux pour une sucralcoolique. Ça se congèle des dattes?

dimanche 20 juillet 2014

Vivre sans homme

Je viens de commenter le dernier billet de Pur Bonheur (dans mon blogroll) et ça me fait réaliser que ça fait cinq ans que je n'ai plus d'homme, homme dans le sens d'amant-amoureux, dans ma vie. Il y a bien eu le monsieur tordu (mais gentil, aucune méchanceté ce gars) aux jouets qui venait prendre son bain chez moi, mais je ne le compte même pas. Et la plupart du temps, je n'y pense pas aux hommes et à leur absence. Et comme je n'y pense pas, je n'en souffre pas non plus.

J'ai toujours cette amie inscrite sur réseau contact qui me parle de ses aventures. Minces ses aventures. En fait, elle a correspondu, parlé au téléphone, communiqué avec des gars sur skype mais n'a encore fait aucune rencontre en un an d'inscription! Sauf que là, ça a passé proche, le gars lui plaisait énormément, ils se sont parlé une couple de fois sur skype, ils étaient sur le point de fixer une rencontre et puis oups! elle a dû dire quelque chose qui ne lui a pas plu, parce qu'il a dit qu'ils s'étaient mal compris, a mis fin à la conversation et elle n'en a plus de nouvelles.

Mais elle m'expliquait que ce gars avait éveillé sa sexualité dormante et que quand la bête sort, c'est dangereux! Elle m'a fait rire. On est allées lui acheter du henné et elle se garroche dans les produits de beauté. Bref, elle est dans un mode séduction actif, elle qui n'a pas d'homme dans sa vie depuis bien plus longtemps que moi, plus de dix ans en tout cas.

Ma sexualité est-elle endormie? Je ne pense même pas. La libido, c'est de l'énergie vitale, quand on n'en a plus, on meurt un peu et je suis bien vivante, totalement vivante et vibrante. Tu passes cette énergie dans l'exercice intensif, me dit-elle. Ça, ça se peut cependant. Oui, ça se peut bien. Chose certaine, je me sens bien, détendue, pas frustrée pour une cenne. Même les bêtises du gars d'en haut, elles me coulent sur le dos. Tant que ce n'est pas de l'eau qui coule (!), tout va bien, bien, bien.

vendredi 18 juillet 2014

Les efforts paient toujours

Je continue à monter la montagne, à compter les calories et à maigrir. Ça me fait vraiment plaisir. Et je profite de mon passeport Indie cafés. Petit-fils me quitte. C'est son père qui va aller le chercher au camp de jour. Il en sait trop Petit-fils. On ne le ménage pas. Il sait que son père manque d'argent et s'en inquiète. Il a voulu appeler ma mère malade hier soir parce qu'il ne pouvait pas dormir car il s'en inquiétait. Il a toujours peur d'arriver en retard. Bon, pas avec moi car il a constaté que je ne suis jamais en retard mais ça lui a pris du temps à me faire confiance. Avec moi, il s'oppose beaucoup et rien n'est simple. Ce matin, il voulait porter un chandail en laine à manches longues. J'ai dit non. Si son père n'allait pas le récupérer ce soir, j'aurais peut-être laissé faire en lui mettant un tshirt dans son sac. Je me fous pas mal de ce que le personnel du camp de jour peut penser mais je ne me fous pas tant que ça de l'opinion de l'autre famille. Je suis la grand-mère qu'on supporte parce que c'est exigé mais l'autre grand-mère est l'objet de son affection, voire de sa dévotion. Cette semaine, je lui demandais pour m'amuser ce qu'il préférerait s'il était totalement libre, rester avec moi ou bien aller au camp de jour. Réponse rapide: camp de jour. Et Mamy (c'est l'autre grand-mère) ou le camp de jour? Yeux dans la graisse de binne et gros sourire: Maaamyyyyy!

Il me demandait chaque jour combien de temps il lui restait chez moi et ce matin, il était ravi de me dire que c'était le dernier jour.

Je me relis et j'ai l'air d'une grand-mère jalouse. Je le suis probablement un peu. Mais je ne jalouse pas la vie de l'autre grand-mère avec un jeune enfant de cinq ans à temps plein à domicile. Vraiment pas.

jeudi 17 juillet 2014

L'histoire de l'eau qui ne dégoutte plus me dégoûte quand même

Mardi de la semaine passée, sept heures du matin, le plombier (annoncé!) du gars du dessus se pointe chez moi pour étudier ma salle de bains. Or, rien ne coule plus depuis quelques jours. Il regarde, examine, pose des questions et repart. Gentil. Ça en reste là et je n'ai plus de nouvelles et plus de dégoulinades non plus. La vie est belle.

Aujourd' hui, je croise par hasard l'homme du dessus (qui est aussi l'administrateur de nos condos!) et l'informe gentiment que tout est beau et qu'il n'y a plus d'écoulements. Je m'attends à un sourire attendri. Au lieu de ça, j'ai droit à un paquet de bêtises! Il ne m'a pas appelée après la visite du plombier parce qu'il était trop fâché. Le plombier (un expert, précise-t-il!) a dit que le problème venait de mes propres dégoulinures de douche et que rien ne venait de chez lui, vérifications extensives à l'appui. Je suis donc une folle qui me plaint de mes propres gouttes d'eau générées par mes douches et lui n'a rien à faire là-dedans et il a payé ce plombier pour rien et je l'empêche de profiter de l'été en lui créant un stress immense et injustifié dû à mes propres phobies! Assumez-vous, me somme-t-il et cessez de me gâcher la vie! J'ai payé ce plombier pour rien du tout.

Je le laisse rentrer chez lui, un peu ébranlée. Bon, quand même, je sais faire la différence entre l'eau de la douche et des gouttes tout à fait imprévues qui semblent venir d'en haut ou du mur, là, c'est pas clair, mais ce n'est évidemment pas de l'eau qui provient de ma propre douche, misère!

Je lui téléphone, lui dis que ce n'est pas l'eau de la douche, ni l'eau de sa toilette, comme le je croyais, car le plombier lui a fait tirer la chasse d'eau une quinzaine de fois et il n'y a pas eu d'écoulement chez moi. S'il a fait venir le plombier pour rien et que le problème ne provient pas du tout de chez lui, alors, je suis prête à le payer le (foutu!) plombier pour que notre relation de bon voisinage se poursuive.

Il est un peu calmé mais m'avertit que si je vois encore de l'eau réelle ou imaginaire, il ne veut pas le savoir, lui, il a tout fait ce qu'il y avait à faire et je dois appeler mes propres spécialistes. Ce n'est plus de son ressort. Pour ce qui est que je paie son plombier, sa réponse n'était pas claire. Alors, j'attends.