vendredi 6 mai 2011

Constatation

Si je tombais par hasard sur mon propre blogue, voilà quelle serait ma réflexion première "Coudons, elle n'a rien d'autre que ses enfants dans sa vie cette femme!"

Je cesse d'écrire sur eux pendant euh.... trois billets, quatre? Misère, je pense que ça va même être difficile d'en écrire deux sans parler d'eux. La réalité me frappe en pleine face. Tant mieux. La réalité, c'est ma réalité et j'ai toute liberté pour en faire ce que je veux.

Changements en vue.

mercredi 4 mai 2011

La colère

Vingt ans est colérique. Elle a plein de qualités, je l'ai déjà dit, mais elle a ce défaut, immense et qui a fait que j'ai senti un grand soulagement quand elle a quitté la maison. Un peu de calme. Ses conjoints ont eu à composer avec ce caractère bouillant et imprévisible. Je viens de parler au père de son fils dont elle avait toujours refusé de me donner le numéro de téléphone. Je l'ai eu parce que Petit-fils, que je devais aller chercher à la garderie après mon bénévolat, est resté à la maison aujourd'hui parce qu'il fait un peu de fièvre. Je viens de me chicaner avec Vingt ans. Facile de se fâcher avec elle, on lui fait l'ombre d'un reproche et elle monte sur ses grands chevaux. Menace de ne plus jamais me voir. Et du coup, prise dans sa menace, doit bien me menacer aussi de ne plus voir petit-fils! C'est elle qui ira le chercher, donc! Et elle raccroche. Or, je sais qu'elle ne peut pas. Finalement, je parle au papa de Petit-fils qui comprend facilement la situation. Il le connaît le caractère de ma fille. Et pourtant, il reviendrait avec elle et a encore espoir que ça reprenne. Bon, c'est arrangé. Je vais chercher le petit chez le père (qui habite avec sa mère) comme convenu.

Faudrait qu'elle se fasse aider pour ses pertes de contrôle, ma fille. Faudrait...

Elle était comme ça petite aussi. Elle est arrivée à 22 mois d'Haïti, faible et dénutrie mais avec la vive intelligence qu'on lui connaît. Une survivante. Trois mois après son arrivée, elle faisait des phrases claires. "C'est beau la neige", a-t-elle dit le jour de ses deux ans, je l'ai écrit dans son cahier de suivi. À la garderie aussi, elle était réputée pour sa vivacité et pour ses crises.

Aurais-je pu modifier ce trait de caractère? Je pense qu'il est passé un peu inaperçu parce que sa grande soeur avait des problèmes tellement plus grands que les siens que je ne le voyais pas, son comportement colérique, ou à peine. Elle réussissait tout ce qu'elle entreprenait, prenait de nombreux cours, voulait tout faire, était enthousiaste. En deuxième année, je l'avais envoyée à l'Académie Michelle-Provost et elle y était comme une fleur. Archi-occupée, avec des cours tous les midis et elle en redemandait. Elle adorait cette école.

mardi 3 mai 2011

Plaintes

Je reviens me plaindre de mon sujet favori (à part le résultat des élections!) car ça me fait du bien de m'exprimer là-dessus et puis, je n'ai personne d'autre que mon blogue pour chiâler. Je ne vais quand même pas déblatérer contre mes enfants avec mes amis, qui les adorent et les trouvent parfait et parfaites. Ni avec leur grand-mère qui a 85 ans et le droit de ne plus subir les soucis familiaux.  Ne pas démolir cette belle image, cet aura d'équilibre et de bonheur intégral, surtout. Mais vous, lecteurs, vous le savez que ce n'est pas si facile et que je suis fâchée contre Vingt ans, tout en l'aimant, tout en l'aimant! L'un n'exclut pas l'autre. D'ailleurs, si vous attaquez Vingt ans, il est probable que je la défendrai bec et ongles. Aussi illogique que ça, une mère!

Alors, suite de la saga. Voilà-t-y pas que dimanche était le premier du mois. Que se passe-t-il le premier du mois. On paie son loyer? Bingo, en plein ça! Je reçois donc un appel de Vingt ans, dont je venais de payer la garderie la même semaine, vous me suivez. Elle n'avait pas d'argent pour la payer la garderie et n'avait donc pas d'argent non plus pour payer son loyer. Héhé! Et sa coloc non plus!!! Mais c'est qu'on s'amuse comme des fous. J'ai bien rigolé en tout cas.

Et plus encore hier, alors qu'elle me téléphone catastrophée. Non, tu n'auras plus un sou, que je lui dis d'emblée. Mais non, c'est pas ça du tout. C'est que l'autre grand-mère de Petit-fils se fait opérer cette semaine et elle a eu l'idée d'appeler ma fille pour voir si elle n'assumerait pas un peu son enfant, le temps que la pauvre femme se remette. Évidemment, vous le savez maintenant, ma fille n'a pas le temps pour ce genre de choses et alors...

Bon, j'ai même pas envie de continuer. Je sais que vous allez rire de moi.

Déception

Non, je ne croyais pas que le parti conservateur serait majoritaire. Vraiment pas. La campagne de Harper a été poche, il a été pas si mal dans les débats, c'est vrai, mais il a contrôlé d'une manière despotique l'accès à ses rassemblements, a évité toute question non préalablement autorisée, toute émission qui aurait pu le mettre en boîte (comme Tout le monde en parle), s'est tenu coi. Et pourtant, on le réélit majoritairement! Pas le Québec, non. Là, on fait vraiment figure de société distincte. Je ne sais pas trop que penser. On peut faire quoi? Surveiller de près ce qui se passe, protester au besoin, militer? C'est certainement un gouvernement auquel il ne faut pas faire confiance les yeux fermés. Vigilance.

lundi 2 mai 2011

Forme

Faible. Le seul que je n'ai pas abandonné, c'est mon entraîneur deux fois par semaine. Heureusement qu'il est là! Sinon, je pourrirais totalement dans mon inertie. Honteuse? Ouais. Coupable? Mais non, je viens juste d'écrire à une amie blogueuse que la culpabilité ne servait strictement à rien. Ce qu'il faut, c'est se remettre à l'ouvrage, aller de l'avant.

Je sais tout ça. C'est ce que je me dis depuis plusieurs jours qui sont devenus des semaines.

Il n'en tient qu'à moi. Le premier pas est le plus difficile. Je me suis réinscrite au gym pour quatorze mois (deux mois gratuits) mais je n'y mets les pieds que pour voir mon entraîneur. Lassitude généralisée. Je suis peut-être mure pour du changement?

Dehors. J'ai envie d'être dehors.

Le yoga pas sur mon balcon (je suis en plein centre-ville quand même!) mais près de la porte-patio de mon balcon, la marche en montagne tout près ou bien...  quoi? Commencer quelque chose, n'importe quoi finalement. À force de m'interroger, je ne fais rien.

Mes souliers de course pour aller voter et une marche entrecoupée de petites courses à intervalles réguliers après le vote. Je commence par ça aujourd'hui. Demain l'entraîneur et chaque jour une activité différente. C'est un départ!

dimanche 1 mai 2011

Lectures d'avril

Je suis au ralenti côté lecture. En panne même. C'est ridicule parce qu'en fait, il y a trop de choix, trop de stimulation et je ne sais plus où me garrocher. J'ai envie de lire sur la vie, sur le bonheur, alors je me lance là-dedans. On verra bien ce que ça donne. L'important, comme dans toute chose, c'est de commencer, de prendre le temps, de souffler. Parfois, je lis et j'ai comme l'impression de perdre mon temps. Ridicule, je sais. Prendre des notes, tiens. Bonne idée, ça. Je vais me grayer d'un petit carnet de lecture. Comme je lis surtout des livres de bibliothèque ou des livres prêtés, impossible d'écrire dedans, alors je vais noter ce qui me frappe aur ce joli petit carnet en cuir rouge. Ça a déjà été un cahier de perte de poids, je n'aurai que quelques pages à arracher. J'en suis où avec la perte de poids, voulez-vous savoir? Quelle perte de poids, vous répondrai-je? Statu quo. Pas envie de me priver, pas du tout même. Déjà de conserver mon poids est un exploit. Je ne m'en demande pas plus. Pour l'instant.

samedi 30 avril 2011

Printemps

Je pourrais vous dire que j'ai vu ma fille aînée et qu'elle est dans un état pitoyable mais ça ressemblerait à de l'apitoiement sur soi (ou sur elle). Je vais plutôt vous parler du soleil et du printemps qui est là mais qu'elle ne verra pas parce qu'elle vit la nuit et dort le jour, ne mange pas si on se fie à son corps anorexique mais me dit que tout va très bien madame la marquise en tressant tendrement les cheveux de sa petite soeur pendant des heures et des heures. Et moi, je reste là, je ne sais quoi dire, je leur prépare à manger, elle ne goûte même pas,  essaie d'entretenir une conversation stérile à laquelle elle répond par un pauvre sourire, ai envie de la prendre dans mes bras et de la bercer, ce que je n'ai jamais pu faire, même à quatre ans et demi quand elle est arrivée, elle a toujours refusé que je la touche, que qui que ce soit la touche. Et elle repart, comme elle est venue, merci à bientôt ma chérie. Demain, oui, je dois revenir finir les cheveux, là, j'ai mal au dos. Je regarde dehors, le soleil est encore là mais moi non plus, je ne le vois pas.

mercredi 27 avril 2011

Troubles d'apprentissage

Mon petit garçon de première année à qui je fais la lecture comme bénévolat a des troubles d'apprentissage graves. Mère d'une fille qui en a aussi, je sais les reconnaître. Même attitude que ma fille au même âge en plus. Fuite de ce qui est trop difficile, diversion et ce qu'on a appris avec peine, on ne s'en rappelle plus du tout la fois d'après. Intelligent, vif, charmant, remuant. Sa mère est inquiète. Si elle savait à quel point elle a raison de l'être. J'essaie de lui apprendre à lire, vous l'avez deviné. Je pousse, il résiste, sa mère pousse. L'orthophoniste avait fini par apprendre à ma fille à lire à force de pousser, tirer, insister, récompenser. On est loin du plaisir. Ces enfants-là n'en ont pas, tout est bien trop ardu. Quand enfin il a fini les trois petites lignes de syllabes, qui ont été négociées, j'en avais apporté cinq au départ, il a juste hâte d'avoir enfin sa lecture et précise à chaque  fois "C'est toi qui lis, hein, c'est pas moi?" Quand je lui dis que c'est bien le cas, je le vois se détendre enfin, relaxer, et adorer les livres que j'ai apportés, y entrer, s'y fondre, s'y perdre et ne plus voir le temps passer. Quand l'heure est finie, il se plaint et me retient, non, non, encore.....

Sans commentaire

J'ai fallli effacer mes billets précédents au sujet de petit-fils et de ma fille et du père du bébé. Écoeurée. Mélangée. Tout en aimant petit-fils à la folie. Situation ambigüe. Si les deux parents étaient morts, je m'en occuperais de petit-fils, aucune question là-dessus, facile ou difficile, ce serait fait. Je suis très habituée à élever des enfants seule, j'ai adopté en célibataire et si on veut la vérité, je trouve ça bien plus simple de savoir qui va chercher les enfants à la garderie et à quelle heure (toujours moi!) que de négocier, vérifier et s'inquiéter qu'ils n'aient pas été oubliés ou cherchés trop tard. Et la garderie, je savais qu'elle était payée, ce qui n'est pas le cas avec celle de petit-fils. Hier, la directrice m'a reçue avec un grand sourire, moins grand le soir et plus de sourire du tout ce matin. La garderie n'a pas été payée depuis le quinze du mois, qu'elle me dit, c'est vous qui vous en occupez? Heu, non, ma fille va venir chercher le petit ce soir et elle va vous payer, certainement. J'étais gênée. Moi qui n'ai jamais eu un compte en retard dans toute ma vie. Coupable pour l'inconséquence d'une autre, de deux autres en fait mais le père ne s'est jamais occupé des finances. Toujours ma fille. Comment s'arrange-t-elle donc? Je lui téléphone, je pense qu'elle dormait encore, elle me dit, enragée qu'elle n'a pas un rond. Me fait chier. Vraiment. Je leur ai donné plein d'argent. Si elle n'a plus rien, c'est qu'elle dépense à tort et à travers. J'en ai marre. Si personne ne paie, c'est le petit qui se retrouvera sans garderie. Or, il en a vraiment besoin. Encadrement, stabilité, stimulation. Je fais quoi? Je paie encore? Je ne fais rien, il est mis à la porte de la garderie et le père le reprend à temps plein, dans le petit appart de sa mère, où ils couchent à trois, grand-mère, fils et petit-fils dans la même chambre? Bon, un café. Réfléchissons.

mardi 26 avril 2011

Réveillée

L'extase est finie. Ce soir, il a pleuré comme un fou en criant "Papa" et combattait le sommeil. Il s'en ennuie de son papa pocké et quand j'ai appelé ma fille pour le lui dire avec les cris de son bébé en bruit de fond, elle a paru agacée, pas troublée, pas peinée, juste agacée. C'est que je la dérangeais,voyez-vous, elle était en train de se faire à manger, me dit-elle, "rappelle-moi si tu n'en viens pas à bout et je viendrai s'il le faut". J'ai bien aimé le "s'il le faut". Demain, je reconduis petit-fils à la garderie mais c'est elle qui va le chercher. Il y a toujours bien un boutte à toute!

Débilité

C'est confirmé, l'élevage d'enfants entraîne une certaine débilité, une incapacité à terminer les tâches intellectuelles les plus simples, une préoccupation avec ce qu'on va faire pour souper-santé-bio-équilibré-et que le petit va aimer!, une fixation avec l'heure, faudrait pas aller le chercher trop tôt pendant la sieste mais surtout pas trop tard non plus, une émotion devant les petits bas qu'on ne trouvait plus ce matin et qu'on a achetés à la douzaine au magasin du dollar, à ce prix-là, pourquoi s'en priver, et une bonne dose d'amour infini, pas le spirituel, le réel, le genre d'amour collant et odorant et chatouillant qu'on éprouve envers notre petite bibitte à deux pattes qui a un rire si communicatif.

lundi 25 avril 2011

Au jour le jour

J'ai ici une occasion extraordinaire de pratiquer l'enracinement dans le moment présent. En effet, je n'ai aucune idée quand un ou l'autre des parents ne sera en mesure de reprendre cet enfant qui est ici depuis deux jours sans que personne ne s'en informe. Demain, il va à la garderie. Je reprendrai mon souffle. Il va bien. Moi aussi. Relativement. Ce n'est pas nécessairement facile. Mais qui a dit que la vie était facile? J'ai la santé, j'ai l'énergie et quand je ne l'ai pas, je la trouve. On peut toujours en faire plus qu'on pense.

dimanche 24 avril 2011

S'adapter

Hier, je me sentais en équilibre, totalement. Éphémère? Aujourd'hui, j'ai pu tester mes facultés d'adaptation et je suis assez fière de ce qui en ressort. Tôt ce matin, Vingt ans me téléphone. Ton désespéré, inquiet, trémolo dans la voix. Le père de son fils a été attaqué et est à l'hôpital "en morceaux", me dit-elle. Ma fille est en dehors de la  ville (où donc? je ne le lui demande même pas). J'ai compris ce que j'ai à faire tout de suite et je la rassure: je vais sur-le-champ chercher petit-fils.

Quand j'arrive, son autre grand-mère m'attend déjà sur le trottoir l'enfant dans les bras. On parle un peu du petit. Je ne m'informe pas des grands. Elle ne me dira que cette phrase qui me fait sourire "Non, mais, on pourrait-tu les enfermer tous les deux, ces parents-là?"

J'avais prévu de profiter de la dernière journée du festival de cinéma latino, j'ai profité de mon petit-fils à la place. Il dort sur le divan, je l'ai endormi dans mes bras en regardant Tout le monde en parle. Je suis la grand-mère, pas moi qui fais la discipline. Chose étrange qui en dit beaucoup, il a pleuré ce soir en demandant Mamie. C'est comme ça que l'autre grand-mère se fait appeler.

On a eu une belle journée. Je suis contente de ne pas avoir demandé trop de détails à ma fille. Il semblerait que le père du petit se soit battu et ait perdu la bataille. Il a le nez et plusieurs os du visage cassés. La source d'inquiétude est pour ses yeux, possibilité de séquelles.

Je veux demeurer sereine et ne pas m'inquiéter inutilement. Il y a un petit garçon de 22 mois ici qui a besoin d'une grand-mère heureuse et de bonne humeur.

samedi 23 avril 2011

Longue phrase

Ce matin, je mange des croissants et je bois du café au lait en jasant avec la jeunesse (Seize ans et son amie) tout en zieutant mon Devoir et je me dis que je suis la plus chanceuse des chanceuses, en santé, avec des possibilités illimitées ou presque, trop de choix de sorties, des amies, une veste ultraconfortable EKilib que j'ai gagnée en assistant à une de leurs présentations de voyage actif, des enfants parfois chiants mais que je ne changerais pour rien au monde, même malades ou enragés, c'est ceux-là que j'aime, une mère qui est un exemple vivant de ce que la vieillesse bien vécue peut avoir de beau et de bon, un condo au coeur de l'action et un gym tout à côté, avec mon super entraîneur qui est devenu un ami et un ciné et même une fruiterie avec des légumes biologiques du Québec que je peux acheter à l'unité, pas de gaspillage et je me dis que je suis en train d'écrire un peu, un tout petit peu, je ne vais quand même pas prétendre rivaliser avec son talent, comme Marie-Claire Blais qui a écrit un nouveau roman après des années de silence, je vais le lire, j'ai les yeux plus grands que le temps, il y a tant de livres que je veux lire et je suis contente de ce défi, lire et lire encore, chanceuse d'avoir des yeux et un corps pas parfaits mais fonctionnels, ce billet se veut un billet de béatitude et de remerciement envers moi-même en grande partie, après tout, on la fait sa vie.

vendredi 22 avril 2011

Seizième livre du défi

L'estime de soi des parents de Germain Duclos, Éditions du CHU Sainte-Justine, 2009, 71 pages.

C'est un petit livre tout précieux et très utile de la super collection de l'Hôpital Sainte-Justine. Et je connais l'auteur, le grand spécialiste de l'estime de soi, qui m'a donné un cours de quarante-cinq heures dans le cadre de mon certificat Petite enfance et famille:intervention précoce, à l'université de Montréal. Car, voyez-vous, j'avais l'intention de me recycler en petite enfance après ma carrìère en éducation des adultes. J'ai donc fait ce certificat qui me permettait d'enrober mes connaissances autodidactes d'un beau diplôme avec des A+. J'ai toujours été fascinée par les enfants et leur développement et je pense, comme Germain Duclos, qu'un parent efficace joue le rôle le plus important de sa vie.

Ce qu'il dit a été dit et redit, affection, fermeté, temps de qualité, écoute, rien de bien nouveau sous le soleil. Le parent n'est pas l'ami de son enfant, il doit mettre des limites. Le parent qui a une estime de soi chancelante a plus de difficulté à le faire. Les parents le plus en difficulté sont les jeunes parents pauvres et isolés, la monoparentalité rend les choses plus difficiles encore. 

Les parents ont tendance à sous-estimer leurs capacités parentales et à se fier davantage aux livres, experts et entourage pour savoir comment agir avec leurs enfants. Ils ont tort. Devraient davantage se faire confiance.

L'estime de soi du parent se transmet naturellement à l'enfant, son absence aussi, malheureusement.  "On comprend facilement qu'un adulte ayant une bonne opinion de lui-même, comme personne et en tant que parent, qui est optimiste et positif dans ses rapports avec les autres, a une tendance naturelle à souligner les points positifs et à valoriser son enfant, tout en reconnaissant qu'il vit parfois des difficultés et des limites." (p.13)

jeudi 21 avril 2011

Forme et maigrir et trucs comme ça

Pas maigri. Pas grossi. Statu quo. Musculation, très bien. Ça fera un an que j'ai un entraîneur à la fin du mois. Un super investissement que je ne regrette pas. C'est fou ce que je suis plus forte qu'avant, plus qu'il y a vingt ans. Vraiment incroyable. Il me pousse beaucoup, m'aide à dépasser mes limites. Ravie. Pour maigrir, je sais quoi faire, suffit de le faire. La formule de Madame Croque-Cerise est infaillible. J'y viendrai. Quand ça me tentera. Bientôt.

Défi lecture

Allez, on ne lâche pas! On est à la seizième semaine du défi, alors on devrait être pas loin du seizième livre. Il y a du monde en avance et d'autres qui traînent de la patte. Ne pas perdre la motivation. C'est à moi que je dis ça. Je me suis lancée dans plein de lectures en même temps, voyez-vous. Si ça réussit à d'autres, à moi, non. Je ne termine rien dans ce temps-là. Alors, ça sera un livre à la fois. Sauf notre livre sur l'histoire des États-Unis que nous lisons ensemble, Fille et moi. Au rythme où on va, ça va bien nous prendre un an. Et puis, j'ai cessé de lire tous les soirs dans mon lit. Les bonnes habitudes se perdent vite. Je la reprends celle-là, même si c'est à coup de quinze minutes. Je veux réussir ce défi et je vais le réussir! En fait, ça va bien, je lis le seizième livre.

samedi 16 avril 2011

Frais de scolarité

J'aime la chicane. Je le dis d'emblée, je suis en accord avec l'augmentation des frais de scolarité dans les universités. Le bas taux actuel ne favorise que les riches. Je ne suis pas la seule à penser comme ça. Claude Picher l'expliquait clairement dans la Presse de samedi dernier.

Bon, on va dire que je suis millionnaire. Mon fils ou ma fille va à l'université. Je paie trois mille dollars par année. Des pinottes pour moi. Avantageux. Si le montant augmente à six mille par année, je peux payer aussi. Pas de problème. Mon enfant s'en tirera avec rien à remettre à la fin des études. Mais de toutes façons, il est privilégié. Il va à l'école dans la voiture que je lui ai achetée, on lui a payé un condo près de l'université. La vie n'est pas juste et on est dans les chanceux, peu importe le coût de l'université.

Je suis un parent de revenu moyen. Plus l'université est chère, plus ça me dérange. Mais ça fait partie de mes priorités et je vais payer pour mon enfant, même si ça signifie de nous priver un peu. Et puis, il est travaillant, job d'été et de fin de semaine. On va y arriver.

Je suis sur le bien-être. Mon fils ou ma fille va à l'université. Je n'ai pas un rond. Mon enfant a droit aux prêts et bourses. Et dans l'augmentation des frais de scolarités prévue par le gouvernement, les prêts et bourses seront majorés. Mon enfant peut donc y aller à l'université. Mon enfant ne vivra pas richement pendant ses études, mais moi non plus. Mais il peut y aller. À la fin, quand il aura un job, il devra rembourser les prêts reçus, pas les bourses, qui sont un vrai cadeau. Mais les statistiques le démontrent, avec un diplôme universitaire, les probabilités d'avoir un emploi augmentent. Mon enfant va donc s'en tirer.

Je suis un vieil étudiant indépendant de mes parents. Sans revenu, je décide d'aller à l'université. Je vais en avoir des  prêts et bourses. Je vais m'installer dans une chambre à l'université pour sauver des sous et puis je vais vivre pauvrement, comme un étudiant. Un étudiant n'est pas supposé être riche, de toutes façons. Je peux y aller à l'université si j'accepte de faire des sacrifices.

La clé des études universitaires, c'est la motivation. Il y en a plein de familles qui ont des moyens financiers importants qui voient leurs enfants déserter les bancs de l'école. Plus rien d'évident de nos jours. L'argent n'est pas le point principal. Et de l'argent, il en faut pour financer nos universités, pour que nos diplômes soient des diplôme de qualité. Nos universités sont accessibles, peu chères mais pas plus fréquentées pour autant. Elles ont besoin d'argent. Il faut augmenter les frais de scolarité et aider les étudiants démunis qui le désirent à les fréquenter.

Et si c'était le bas coût de la scolarité et rien d'autre qui expliquait la fréquentation universitaire, logiquement, le Québec, qui a les frais de scolarité les plus bas du Canada, devrait voir ses universités surpeuplées, or, ce n'est pas le cas, malheureusement. Le problème doit bien résider ailleurs? Aller à l'université est tellement accessible, justement, qu'on n'y croît plus à la grande valeur de l'éducation. Rose-Marie Charest nous disait en conférence à l'université de Montréal, qu'elle s'était sentie privilégiée d'y aller à l'université et qu'elle l'était privilégiée. Toute sa famille l'appuyait et il n'était pas question qu'elle perde son temps et qu'elle dilapide la chance qui lui était offerte.

"Au Québec, malgré des droits de scolarité sensationnels, le taux de scolarisation universitaire est de 16.5%, loin derrière l'Ontario (20.5%). La moyenne canadienne est de 18.1%."
(Claude Picher, La Presse du 9 avril 2011, article "Une bataille d'arrière-garde".)

vendredi 15 avril 2011

Tête

Pour changer des sujets brûlants comme la violence conjugale et le harcèlement psychologique au travail (on est protégés contre ça au Québec! Instructif de lire là-dessus), je suis allée me faire couper les cheveux chez Coupe Bizzarre et ma coupe est ... bizarre! J'aime bien. Asymétrique, très, et touffue et folle. Une coupe folle, quoi de mieux? Et ma grande Seize ans qui est partie à Québec. Et le beau temps qui s'annonce. Dans des moments comme ça, j'aurais envie ... d'avoir un chum! Mais comme il faut espérer et apprécier ce qu'on a déjà, je vais appeler de bonnes amies et on va sortir. Et si je n'en trouve pas ce soir, pas grave, le festival du cinéma latino bat toujours son plein à côté de chez nous. Hier, j'ai vu deux films excellents, le meilleur? El hombre de al lado, d'Argentine. Il y a beaucoup de films argentins au festival, ça donne vraiment envie d'aller visiter ce pays.

jeudi 14 avril 2011

Mythes sur la violence conjugale

Je suis d'accord avec le dernier billet d'Éléonore. J'avais déjà lu sur la dynamique de la violence conjugale et sur le cycle de la violence et plusieurs sites sérieux en parlent sur internet. J'ai pris les informations suivantes en amalgamant les informations de plusieurs d'entre eux.

Mythe: La violence conjugale est une "perte de contrôle".

Réalité: La violence conjugale est une "prise de contrôle" d'une personne sur une autre.


Autre mythe: L'usage de l'alcool et de drogues sont des causes de la violence conjugale.

Réalité: Aucune substance ou situation stressante ne possède le pouvoir de rendre quelqu'un violent contre sa volonté. La véritable cause de la violence est le désir de contrôler une personne que l'on refuse de voir comme son égale.



Autre mythe: L'agresseur n'est pas le seul responsable de sa violence. Il a pu être provoqué par sa victime.

Réalité: Il est responsable à 100% de ses comportements violents. Il va cependant chercher à rendre sa victime responsable de sa violence pour qu'elle ne le quitte pas et ne le dénonce pas.