dimanche 14 décembre 2008

Envol

Joli titre poétique, non? c'est pourtant le nom du nouveau programme de Weight Watchers. On revient au comptage de points pour tout le monde, L'aubergiste. J'aime cet aspect. Il faut donc écrire tout ce qu'on mange. Le nouveau carnet de route est minuscule alors on peut le traîner partout avec soi. Ça m'a permis de soustraire quatre points de ma ration quotidienne en prenant mon capuccino pendant que les filles sirotaient leur chocolat chaud lors d'une pause de notre magasinage cet après-midi. La valeur en points des aliments est aussi inscrite dans le même petit carnet. Facile et pratique.

L'exercice est maintenant obligatoire. Une demi-heure minimum tous les jours. On insiste sur les aliments "rassassiants" qui sont tout simplement des aliments plus santé et ils sont marqués en vert dans le carnet, pour se rappeler de les privilégier. Tout demeure permis si on ne dépasse pas les points alloués, mais on insiste davantage sur la notion d'aliments-santé. Il y a des normes de bases à respecter. Un minimum de cinq portions de fruits et légumes par jour, 2 cuillerées à thé d'huile santé, deux portions de lait (trois après cinquante ans), des grains entiers, deux portions de protéine maigre, six verres de liquide. Ou plus. En respectant les points, bien sûr, c'est la base! Il faut aussi prendre une multivitamine par jour.

On doit aussi s'interroger sur notre satiété quatre fois par jour et remplir un graphique à ce sujet. Les végétariens ne sont pas en reste cette fois et les menus suggérés sont soit végétariens ou bien ont un équivalent pour les participants végétariens.

Notre ami Small bites, en qui j'ai confiance, recommande le programme Weight Watchers et il n'est pas subventionné par eux!

Je suis certaine que ça va marcher pour moi et sans porter atteinte à ma santé. Bien au contraire! Je mange mieux que jamais et j'avais besoin de ce contrôle externe pour y arriver.

samedi 13 décembre 2008

Voisin et l'hiver

On se promenait au parc, Voisin et moi, avec ses chiens, cet après-midi. C'était magnifique le givre dans les arbres et le soleil à travers. Une ravissante journée d'hiver. Voisin, qui est si verbal et expressif, n'arrêtait pas d'encenser la nature et de parler de ses chers chiens évidemment. Je lui ai demandé, comme ça, directement, dès qu'on est arrivés au lac. Il n'a aucunement paru surpris et a trouvé que c'était une bonne idée. J'aurais dû lui demander avant. Et puis non, je lui ai demandé juste au bon moment. Du coup, je me sens beaucoup plus femme, lègère aussi. Nous avons passé un chaleureux après-midi.

vendredi 12 décembre 2008

Hommes et femmes et séduction

Vient un temps où une femme doit séduire avec autre chose que son corps. Pour un homme vieillissant, le problème ne se pose absolument pas. L'étincelle dans l'oeil, l'assurance, parfois le prestige ou bien le côté mauvais garçon, selon le goût des femmes, suffisent largement. Et comme les années ajoutent généralement de l'assurance à un homme et puis finissent par lui apprendre les plaisirs de l'attente et les rouages subtils de la séduction, plus le temps passe, plus l'homme devient intéressant, s'il s'est minimalement entretenu, on s'entend. Bien que j'entendais dernièrement des jeunes femmes dans la trentaine révéler craquer pour une petite bedaine, toute petite quand même.

Les femmes sont séduites par des regards, des attentes, des paroles ou un silence éloquent. Même l'indifférence d'un homme sûr de lui peut séduire! Le sex-appeal d'un homme a peu à voir avec des biceps imposants ou des mollets d'acier. Tout est dans la prestance, dans la subtilité et surtout dans l'intelligence. L'intelligence d'un homme est érotique.

Celle d'une femme ne l'est pas. Pour une femme qui vieillit, les enjeux sont diamétralement différents. L'homme est un voyeur et son désir passe par le corps, l'attirance du corps, la jeunesse du corps. Il faut accepter cette réalité et composer avec. J'accepte mais je ne sais pas trop bien comment composer. Je trouverai. Je suppose. Ou pas. Je m'adapte et je m'adapterai. J'en suis là.

jeudi 11 décembre 2008

L'acharnement

La mère du papa du bébé que porte ma fille m'a téléphoné hier soir. C'est la deuxième fois. La première était lors de l'annonce de la grossesse de Dix-Huit ans et nous étions plutôt sur la même longueur d'ondes, soit d'influencer le vote vers l'avortement. On avait l'air de deux mères assez catastrophées lors de cet appel, je m'en souviens très bien.

Mais hier, là, vraiment, c'était encore pour parler d'avortement. J'ai été surprise. Ma fille n'en est plus là du tout et j'ai défendu son droit et le droit du fils de madame d'avoir cet enfant en paix, dans l'ouverture et le soutien. Vraiment plus le temps de parler d'avortement alors que toute leur énergie (celle du garçon, je ne sais pas avec certitude, mais celle de ma fille, certainement) est centrée sur ce bébé à venir.

Je lui ai dit que je l'avais trouvé très bien son fils, articulé et drôle. Elle a répliqué qu'il était immature. "Ma fille ne l'est pas, elle est même très mature pour son âge et je n'ai pas d'inquiétude pour ce bébé." J'ai senti qu'elle était déçue que je n'appuie pas sa démarche. Son idée était de les rencontrer ensemble pour leur faire valoir notre point de vue pro-avortement. Dommage pour elle, mais j'ai changé de camp, je suis dans le camp de ma fille et celui de ce jeune homme, tant qu'ils seront ensemble, en fait même s'ils ne sont plus ensemble, il sera toujours le père de mon petit-fils ou fille.

mercredi 10 décembre 2008

Vantardise

Je me vante depuis quelques années, depuis que je fais intensivement du yoga en fait, de ne plus savoir ce que c'est qu'un rhume, alors que le monde entier atchoume joyeusement autour de moi. Et voilà que je connais à nouveaux les affres du nez bouché et de la tête compressée. Et, curieux non?, je ne fais justement plus du tout de yoga. Je manque mon cours Iyengar depuis deux semaines. C'est dur et je n'ai plus trop envie d'y aller.

Je me remets en selle et rapidement à part ça. J'irai au cours la semaine prochaine et je demanderai à reprendre les deux cours manqués. Et puis, c'est décidé, je m'inscris à Weight Watchers. J'ai quinze livres de trop et je n'arrive pas à m'en débarrasser toute seule. Et puis, ils ont un nouveau programme Millenium, qui serait la crème de la crème, testé sur des milliers de personnes, très santé et recommandations diététiques à la fine pointe des connaissances en nutrition et qui commence... cette semaine justement! Alors, j'y serai demain. J'ai besoin d'aide.

Mon visiteur ne va pas acheter la maison, trop chère pour lui, mais sa visite aura été profitable car elle lance le coup d'envoi officiel à la vente de mon antre. Je fais venir un agent d'immeubles et hop! c'est parti.

Énervement ce matin. Dix-huit ans a perdu connaissance dans un Mcdonald! (Et moi qui pensais qu'elle mangeait bien), elle a reçu beaucoup d'aide, on a même fait venir l'ambulance mais elle a préféré retourner chez elle. Heureusement, c'est aujourd'hui qu'elle voyait un médecin. La doc lui a dit que les Tylénols étaient corrects lorsqu'on est enceinte. Espérons qu'elle ne va pas se mettre à en gober à la pelletée.

lundi 8 décembre 2008

Visite

Un acheteur potentiel visitera ma maison demain. Je ne sais même pas quel prix demander. Stressant. Calmons-nous.

samedi 6 décembre 2008

Mal à la moppe

Je me trouve inefficace. Des heures pour nettoyer la mausus de cuisine. Me semble que ça devrait se faire en moins d'une heure. Je suis bonne dans tant de choses et tellement nulle en ménage. C'était une magnifique période de ma vie quand j'avais une femme de ménage. Là, j'ai l'impression qu'en m'en allant dans un tout petit appartement neuf, le ménage va être réduit au minimum, comme l'espace. Je voudrais savoir ce qu'il en est vraiment. Un autre prof qui habite dans 600 pieds, il me semble, qu'en est-il vraiment? Ou d'autres dans cette situation. En réduisant mon espace, est-ce que je réduis automatiquement l'entretien de cet espace comme je le crois et l'espère.

Si je veux être tout à fait sincère, le fait que je travaille un peu et que je vienne un peu à l'ordi, comme hypnotisée, n'aide pas vraiment à venir à bout d'une tâche, haïe en plus, dans un temps record.

jeudi 4 décembre 2008

Simon est démasqué

J'étais une fidèle lectrice de Ton Papa me fourre, un blogue dessiné et absolument original, tenu par un certain Simon Poulin, qui y exposait sa vie de jeune paumé ayant eu une enfance difficile et qui étudiait à l'UQAM. Le blogue était vivant et intéressant, les commentaires parfois scabreux, amenaient leur lot de sympathisants, d'anonymes et de trolls. Et voilà qu'on apprend que tout était faux, qu'un jeune homme avait inventé le tout, brillamment, il faut le dire. Et qu'il n'en serait pas à sa première expérience pour berner les médias.

mercredi 3 décembre 2008

Aider les enfants à maigrir

Hier, en attendant ma fille, j'ai lu une nouvelle publication à la bibliothèque. Je n'arrive pas à me rappeler du titre mais ça me reviendra. C'est un ouvrage d'un pédiatre français qui a mis sur pied une méthode pour aider les enfants en surplus de poids à maigrir. Son taux de succès serait absolument réjouissant. Comme c'est adapté aux enfants, c'est simplissime. Il y a un contrat et dans le contrat, il y a des règles simples, claires et accessibles.

Première règle: je marche une demi-heure tous les jours.

Pas plus, pas moins et je ne passe aucune journée sous aucun prétexte. S'il fait noir, je ne vais pas me coucher sans avoir marché et mon parent doit alors m'accompagner. Je ne peux pas passer une journée de marche et marcher une heure le lendemain. Je marche une demi-heure sept jours par semaine sans exception.

Signature de l'enfant:
Signature du parent:

Deuxième règle: Je ne mange qu'aux repas et accompagné.

Qu'est-ce qu'un repas? C'est de la nourriture que je mange assis, à la table avec un couvert et avec une ou plusieurs personnes, sans télé, sans jeux, sans internet. Je peux manger tout ce que je veux au repas, mais comme je suis un enfant, je mange ce que mes parents ou la cantine m'ont préparé. Entrée, plat principal, salade, dessert. Je peux manger de tout.

Signatures:


Troisième règle: Je ne me ressers pas.

C'est là que c'est aidant de manger avec d'autres pour t'aider à respecter la règle.

Signatures:

Il n'y a que ces trois règles. Rien d'autre. Si tu les suis bien, tu pourras manger de tout, y compris des frites et du chocolat et tu vas maigrir.

J'ai trouvé ça super intéressant comme programme. Ça pourrait fort bien s'appliquer aux adultes, il me semble. Faudrait essayer!

Maman et bébé

Cette histoire d'enfants maltraités parce que je parle d'eux ici m'a complèment flabergastée. Et le pire, c'est que je veux encore vous parler de ma chère Dix-huit ans, qui me fait vivre de belles émotions en communion avec les siennes. Ma vie personnelle est-elle si nulle pour que je parle tant de mes enfants? Ce qui me rassure, c'est que je ne parle à peu près jamais de Vingt-huit ans. Il est casé, heureux dans son travail, heureux en amour, indépendant. Dix-neuf ans, je n'en parle pas non plus beaucoup, c'est que j'en ai peu de nouvelles.

Je parle beaucoup de Dix-huit et Quatorze ans. Je suis en lien étroit avec les deux, dans un cas, parce que la petite a encore besoin de maman et le fait savoir, dans l'autre, j'habite avec elle!

Hier, Dix-huit ans avait donc rendez-vous avec sa sage-femme. Étude de cas pour voir si les services offerts lui conviendraient. Elle voulait absolument que j'y aille avec elle et pourtant (c'est du moins ce qu'elle m'a dit) son chum était disponible et volontaire pour y aller avec elle. "Quand je ne connais pas une nouvelle place, c'est ma maman que je veux avec moi." Bon, bon ,elle m'a eue et j'ai remis mon cours de yoga à un autre jour pour l'accompagner. Comme rien n'est simple, dès qu'elle s'est sentie sécure et en confiance, au tout début de l'entrevue en fait, quand la sage-femme lui a demandé "Raconte-moi l'histoire de cette grossesse." , elle a souhaité que je parte, ce que je fis. Je l'ai attendue à la bibliothèque pas loin et une heure plus tard, nous sommes allées manger ensemble. Elle était ravie, souriante, avec plein de papiers pour des tests de sang ou autre et un rendez-vous médical la semaine suivante. Le plus extraordinaire, c'est qu'elle a entendu le coeur du bébé! Elle serait enceinte de onze ou douze semaines. Je suis rassurée, elle est entre bonnes mains.

lundi 1 décembre 2008

Paul Laurendeau

Paul Laurendeau parle de moi dans son dernier billet. De ma naïveté face à mon supposé anonymat qu'il met en doute. J'aime être naïve et je compte vraiment le rester. Ma vie en est plus belle car je ne vois que ce que je veux bien voir. Pour ce qui est de Paul, je ne comprends pas toujours ce qu'il écrit sur son blogue d'opinion, mais je le trouve fort sympathique depuis qu'il nous a révélé que ça l'inquiétait de ne pas bander. Les hommes ne deviennent intéressants que lorsqu'ils se livrent et c'est leur vulnérabilité qui me charme.

Quels sont les plaisirs de l'anonymat ou du demi-anonymat, Paul? Parler de moi comme ça me chante, sans me soucier de faire de la peine à qui que ce soit, parler de ma sexualité, de mon intimité, même s'il y a toujours une certaine censure, elle est bien moins grande que si mon nom était écrit en toutes lettres. Je me sers de mon blogue comme d'un journal, j'écris par plaisir et tant mieux si j'ai des lecteurs et des commentaires, j'apprécie cette interraction, sinon je tiendrais un journal intime que je cacherais sous mon matelas comme quand j'étais adolescente!

Recyclage

Je songe à demander à Voisin de me dépanner sexuellement. Je sais, ce n'est pas une idée tout à fait originale.

dimanche 30 novembre 2008

Melting-pot multiculturel

Une école de musique, quelque part dans la région de Montréal. Des étudiants fébriles. Un public survolté, ému, qui vient voir Fiston ou Fistonne en spectacle. Le silence facilement obtenu et remarquablement respecté. La présentatrice, bilingue. Le premier numéro donne le ton. Une adorable petite fille habillée comme une princesse qui chante le Ô Canada en anglais. Et puis, tout s'enchaîne, du piano, de la guitare, du violon, de la flûte le tout entrecoupé de numéros de chant. Les numéros de chant! Mon Dieu! Senor! My God! Pitié! Des petites filles de huit ou dix ans avec des robes longues à sequins, les épaules nues, juchées sur des talons, qui chantent, le micro à la main, des chansons d'amour pas du tout de leur âge. En anglais. Tout est en anglais. Le directeur prend ensuite la petite par l'épaule, la main sur son épaule nue, elle tient son diplôme à la main et il y a une photo, avec un sourire synthétique sur la photo. Une après l'autre, identiques. Certaines reprennent la même chanson d'amour que la précédente. My heart will go on sera ainsi chantée trois fois. "Every night in my dreams I see you I feel you... " sonne drôle dans la bouche de si petites filles maquillées comme des femmes. Je suis vaguement mal à l'aise. Mais pas la famille des petites. Ce sont les familles qui les ont habillées comme ça après tout. Ce sont peut-être les familles qui ont suggéré les chansons de Celine Dion? prononcé à l'anglaise, le nom de Celine.

C'est bien facile de jouer à la féministe enragée et de porter des jugements, mais ces petites filles sont de toute évidence investies, aimées, valorisées. Leur robe coûte cher, les cours de chant aussi et on n'est pas dans un milieu aisé ici. Ces familles immigrantes tricotées serré, elles investissent clairement dans leurs enfants, sont là en grand nombre pour les encourager et à treize dollars le billet, c'est un gros investissement que d'amener les oncles, cousins et grands-parents voir la petite.

Les petits garçons sont moins nombreux et c'est drôle, eux, ils ont le droit d'avoir leur âge et ils nous chanteront des extraits du Roi Lion ou bien d'Aladin. Mais certains sont tout petits et portent habit cravate. Et pourquoi pas? C'est vrai qu'ils sont bien mignons.

Quelques numéros sortent du rang. Ceux des élèves du professeur de guitare électrique qui accompagne ses élèves en duo et nous livre des numéros ma foi qui étonnent. Led Zeppelin, les Beatles, les Stones se retrouvent entre des numéros classiques et sont joués avec justesse et intensité par des jeunes interprètes en connivence totale avec leur prof.

Le long spectacle (toujours long de faire chanter une école entière avec des numéros individuels pour chacun) se termine dans les embrassades et les bouquets de fleurs. L'amie de Quatorze ans que nous sommes venues applaudir est ravie que nous soyons là et ses parents encore plus.

samedi 29 novembre 2008

Le premier jour du reste de ta vie

C'est un film. Excellent. Je recommande chaudement. Plein d'émotions, de douceur, de vie, un film de famille, touchant mais pas cucul. Marc-André Grondin (la vedette de Crazy) y joue le rôle d'un rêveur passionné de guitare et de rock comme son père. Il sera initié par son grand-père à l'art du vin et deviendra sommelier. On suit la famille pendant une douzaine d'années. Des flashs intéressants. La mère dans la cinquantaine stone avec le joint confisqué à l'amie de sa fille et qui danse dans son salon sur Summertime de Janis Joplin. Le sang symbolique qui coule sous la porte lors de la défloration de la jeune Fleur, le jour de ses seize ans. La musique, présente et prenante, toujours appropriée. Des personnages attachants, vrais, un film qui donne envie d'avoir des enfants.

Si j'avais une autre fille, je l'appellerais Fleur, je trouve ça vraiment trop joli.

Aqua-jogging

Une lectrice me demande par courriel ce que je fais en piscine. Elle ne connaît pas l'aqua-jogging. Elle n'est probablement pas la seule. Ce ne sont pas toutes les piscines qui l'offrent, alors que l'aquaforme est maintenant intégré depuis longtemps dans les moeurs aquatiques!

L'aquajogging se pratique en eau profonde. On met une ceinture de flottaison. Au début, on fait du jogging sur place et des exercices préparatoires. Et puis, on fait des longueurs à la course, en variant les styles, soit en grimpant, ou bien en faisant du ski de fond, on fait des sprints, on se dépasse soi-même, car chacun va à son rythme, il n'y a pas de courses entre les individus. Et puis, on fait de la musculation, des abdominaux et tout. C'est très complet. L'avantage, c'est que les articulations sont protégées, il n'y a donc pas de blessures dans ce sport. Les progrès sont rapides. On nous encourage à boire de l'eau pendant l'entraînement. J'adore!

Résumé de la semaine

C'était l'anniversaire de Dix-huit ans mercredi et elle est venue souper avec sa meilleure amie que j'adore et son .... chum! Yé! Je l'ai enfin rencontré pour vrai. Et je l'ai aimé facilement. Fiou. Il est même très attachant. Fille voulait faire venir des mets chinois ,on en a commandé pour cinq personnes car on était cinq, elle m'a dit qu'elle apporterait les restants. On s'est retrouvé avec une quantité de nourriture incroyable, astronomique, gigantesque. Elle en a apporté chez elle, mais Quatorze ans et moi ne mangeons que des mets chinois depuis mercredi et il en reste plein encore. J'avais fait de délicieux desserts santé qui ne se sont pas mangé, alors j'ai eu l'excellente idée de congeler le tout en portions individuelles.

J'ai vu le doc ce jour-là aussi. Ma santé va très bien, merci à l'exercice. Mais le doc n'était pas content que je dépasse maintenant mon poids santé et il a bien raison. Et la ménopause?, ai-je tenté pour me justifier. "Rien à voir! Si on mange moins que ce que l'on dépense, on maigrit, quel que soit notre âge." "Mais je mange déjà peu", ai-je tenté. "Mangez moins encore, ça ne peut pas ne pas marcher, c'est mathématique. Si vous avez pris du poids, c'est que vous mangez trop, ce n'est pas si compliqué." Je l'adore ce doc, il est super compétent, très consciencieux, vérifie minutieusement chacun des bilans sanguins et les commente et dit ce qu'il a à dire sans détours. "Le seul moyen qu'il vous reste pour éviter le diabète avec votre hérédité, c'est l'exercice et le contrôle du poids. L'exercice, c'est excellent, le poids, il faut y arriver." J'ai rendez-vous dans six mois et il veut voir des changements et il va en voir.

J'y mets beaucoup de temps à faire des exercices. Quatre cours par semaine, trois en piscine et un au yoga Iyengar. C'est du temps bien investi, je ne lâche pas. Et en plus, j'adore l'eau, alors ce n'est pas une corvée. Le plus dur de mon entraînement, c'est le yoga Iyengar, très difficile vraiment, il y a tant d'asanas d'équilibre au niveau 2 et c'est vraiment ma faiblesse. Même vriksasana, qui est une posture de débutants, présente des difficultés et je dois m'aider du mur. Le fait que je ne pratique plus le yoga qu'une seule fois lors du cours, joue certainement en ma défaveur. Mais on ne peut pas tout faire et je suis dans l'aquatique actuellement, et je m'en sens bien. On dirait que j'ai l'échec de mon dernier cours de professeure de yoga sur le coeur, comme une blessure que je dois guérir avant de me remettre intensivement à la pratique du yoga.

Je me sens en pause, en arrêt, tant au niveau des affaires de coeur, que de la vente de ma maison, que des projets de vie. Gelée dans un jardin de givre. Mais je dégèlerai bien avant le printemps, je le sais!

jeudi 27 novembre 2008

A

A est une amie qui avait découvert mon blogue et me jure de ne plus le lire. Je ne la crois pas tout à fait. A, qui n'a pas d'enfants, devient facilement la mère de ses amies et amis et ce n'est que par elle que j'accepte de me faire materner. On a ce type de relation depuis toujours. Je me laisse lâchement aller à faire pitié avec elle, même que j'en remets. Elle m'a téléphoné aujourd'hui, un appel programmé à l'avance, parce que A est super ordonnée et organisée et que même ses appels téléphoniques figurent dans son agenda.

A: Et alors, cette maison, tu la vends?

Moi: Non.

A:Mais voyons, tu ne la vends plus, qu'est-ce qui se passe? Tu as fini ton ménage au moins?

Moi: Non.

A: Bon.... et les projets, parle-moi de tes projets.

Moi: Aucun projet.

A: Aucun projet?

Moi: Aucun.

A: ...

A: Tu as maigri?

Moi: Un peu mais à peine. Mon doc m'a chicanée. Je lui ai dit que je prenais 1200 calories seulement et que je ne maigrissais pas. Il m'a dit de baisser à 1000 et de prendre des multivitamines.

A: Ben voyons. Ça n'a pas de sens ça. Déjà qu'à 1200, on meurt de faim. Tu es certaine que tu ne dépasses jamais 1200?

Moi: Euh..... pas si certaine. Ça dépend des jours.

A: C'est ce que je pensais. Et les hommes, il y a quelqu'un en vue?

Moi: Les hommes? Fini, les hommes, trop grosse, trop vieille et trop moche. Fini pour moi ça.

A: Fini, les hommes, comme dans f_i_n_i, comme dans plus d'hommes du tout, comme dans plus de sexe à jamais, rien, kaput?

Moi: T'as tout compris!

A: Ouais. Là, c'est trop. T'en as trop mis. Tu crois vraiment que je vais gober ça?

Et alors, elle s'est mise à rire, de son rire communicatif, tellement communicatif que j'ai ri avec elle. Faut qu'on se voit bientôt, avons-nous conclu en raccrochant, le sourire aux lèvres. On dit toujours ça et on ne se voit jamais mais on se rappellera, ça c'est sûr.

mercredi 26 novembre 2008

Passage

Aujourd'hui, je deviens la mère de trois adultes, trois personnes de plus de dix-huit ans, trois personnes égales à moi, qui ont leur vie, leur appartement, leurs amours. Je peux me permettre d'être leur amie, leur confidente, je n'ai plus à mettre de limites, à contrôler leurs allées et venues, à diriger, conseiller, structurer leur vie. Ils ne prendront pas toujours les bonnes décisions, mais ces choix leur appartiennent dorénavant et je leur fais confiance. On me protégera probablement des trop dures nouvelles, comme j'en ai protégé ma mère.

Il ne me reste qu'une enfant à élever et elle sera majeure dans quatre ans. Je vis une intimité avec elle qui n'était pas là avec les autres, famille nombreuse oblige. Personne pour diluer notre relation. J'ai tendance à vouloir beaucoup pour elle. Trop?

Je n'ai pas d'homme dans ma vie, pas d'amant, personne. C'est déjà arrivé mais c'était temporaire, entre deux. Et voilà que je ne cherche pas et que je tente de trouver un équilibre autrement.

Je peux faire beaucoup pour la société. Il m'appartient de me réaliser en ce sens.

dimanche 23 novembre 2008

Impolitesse

J'ai écrit un court courriel, deux jours après notre rencontre, au monsieur qui m'avait fait poireauter dans le hall d'entrée de son immeuble. Aucune réponse. Ce n'est pas arrivé souvent. Qu'il y ait eu des rejets d'un bord ou de l'autre, ça, c'est évidemment arrivé. Mais on se le disait, le plus souvent gentiment et civilement. Là, le silence total, c'est un manque de classe. Je ne suis pas vraiment affectée, un peu blindée contre les réactions imprévisibles reliées à ces rencontres. Normalement, dans une autre vie pas si lointaine, j'aurais écrit "Au suivant!", mais pas là.

Je trouve malsain, indésirable, pathétique, plate de ne pas avoir de partenaire masculin alors que j'en voudrais un, que c'est une source de plaisir, de jeunesse, alors que la séduction est le sel de la vie, l'étincelle dans l'oeil, la danse dans le pas, le feu au... bon ne tombons pas dans la vulgarité.

Ceeeependant, car il y a un gros cependant, ma vie va bien, mon moral est de roc malgré novembre, en fait, j'apprécie novembre, n'est-ce-pas merveilleux? J'ai une forme resplendissante, une énergie débordante, je sais ce que je veux et ce que je ne veux pas. La vie est belle et j'en profite et tout, absolument tout est possible. Et si les hommes n'étaient pas si indispensables que ça au bonheur après tout?

samedi 22 novembre 2008

Salon du livre

On aime tellement ça qu'on y a passé la journée, Voisin, son fils, ma fille et moi. Nous sommes revenues à la maison pour manger et prendre une pause, Quatorze ans et moi, et y repartons pour la soirée avec une des ses amies. On a évidemment acheté le premier livre de la série Twilight, Fascination, de Stephenie Meyer, qui correspond au film vu par Quatorze ans hier et puis Une naissance heureuse d'isabelle Brabant comme cadeau pour Dix-sept ans. Les deux ont l'air passionnants et je vais évidemment les lire. Et puis Quatorze ans et Onze ans, le fils de Voisin, ont été charmés par une auteure inconnue qui de toutes évidences adorait les enfants et leur a longuement jasé ça. On lui a acheté son livre aussi! C'est pas dimanche! de MJ Godbout.