jeudi 3 avril 2014

Nouvelles

Je compte toujours les calories. Ça marche. Le moral aussi est bon. 

Je m'occupe beaucoup de ma mère, de mon oncle, de ma tante. Transport et visites à l'hôpital 

Mais je ne lâche pas le yoga ni la musculation qui me font toujours autant de bien. Une heure par jour, six jours par semaine. 

Ma fille qui est mère de mon petit-fils a trouvé un emploi, cependant, elle me dit qu'elle n'était pas certaine de l'accepter parce qu'incompatible avec ses responsabilités familiales. Dans son domaine, loin donc il lui faut voiture et avec un horaire de six heures à quinze heures. Comme les services de garde n'ouvrent pas avant sept heures, comme le père est reconnu pour ne pas se lever et trouver des maladies à l'enfant pour ne pas l'envoyer à l'école, elle hésitait à accepter  l'emploi. Et en même temps, je le voyais bien qu'elle était enthousiaste et qu'elle avait envie de travailler. Pas une paresseuse ma fille et pas une femme de maison non plus. Bon, fillette, quand tu diras à ton fils ado tous les sacrifices que tu as dû faire pour lui, sacrifices qui font que vous être toujours pauvres, penses-tu vraiment qu'il te dira merci? Il te dira, si tu voulais le faire, tu n'avais qu'à le faire, ne me mets pas tes décisions et défaites sur le dos. 

À tout problème, il y a une ou des solutions, j'ai offert spontanément que le petit couche ici quand il a école et que je le conduise à l'école le matin. Évidemment, quand je partirai trois semaines, faudra trouver une autre avenue et je l'ai énoncé clairement. 

Ça semble réglé et elle va tout arranger car elle commence lundi. 

Ce que j'offre et j'ai été claire, c'est qu'elle aille cherche l'enfant à l'école, le fasse souper, lui donne son bain et me l'emmène en pyjama pour que je lui lise des livres (ce que j'adore faire!), le mette au lit et lui chante des chansons. 

Pour l'auto, c'est plus embêtant. J'ai rien promis. Elle l'aura évidemment quand je serai en voyage mais d'ici là, je voudrais la garder. Elle cherche une solution. 

Je ne vais sûrement pas laisser quelqu'un qui veut travailler végéter parce que cette personne a un enfant. Un enfant, ce n'est pas un empêchement, c'est une raison d'aller plus loin. 

mercredi 2 avril 2014

Blanc

J'ai décidé de peindre tous mes meubles blancs. Commencé hier. C'est beau. Vent de changement. Ma fille de dix-neuf ans a un nouvel ami. Il a une déficience intellectuelle légère. C'est lui qui me l'a dit quand je m'étonnais qu'il vive en famille d'accueil et ait une travailleuse sociale alors qu'il a 21 ans. Il m'arrive de me demander s'il n'y a pas eu une erreur de diagnostic et si ma fille n'en a pas une déficience, elle aussi. Semble que non, problèmes d'apprentissage, c'est pas pareil. Mais ils se retrouvent dans la même école. 

Je ne dois pas m'inquiéter pour l'avenir, pour son avenir. Facile à dire mais faisable aussi. Si on veut, on peut. J'aime bien lire "La plume et le poing" (dans mes favoris) et, enceinte, elle s'inquiète. C'est vrai que c'est de l'inconnu et que ce bébé qui est dans son ventre, on ne le connaît pas et on ne sait pas de quoi il aura l'air. Faudra pourtant s'en occuper au moins dix-huit ans. Pas grand chose qui change autant une vie que de devenir parent. 

Je lis "Mince une fois pour toutes" de Jillian Michaels, celle qui fait maigrir des obèses à la télévision. Du gros bon sens. Revenir aux classiques. Trois bons repas équilibrés par jour. Compter les calories et faire de l'exercice au moins une heure par jour six jours sur sept. Éviter les additifs chimiques (elle en a particulièrement contre les petits sachets de faux-sucre qu'on met dans son café, du "poison pur"), les conserves, les plats préparés. Cuisiner. Faire de bons choix au restaurant. 

Tout ceci marche, évidemment. J'aurais pu l'écrire son livre. Si je mets en pratique et oui, je mets en pratique, ça marchera et ça marche déjà.

Elle conseille également de se mettre un objectif chiffré et réaliste. Voici le mien: à mon départ pour la Turquie, je pèserai dix livres de moins qu'aujourd'hui. C'est parfaitement faisable. Dix livres en 44 jours. Je pèse 170 livres aujourd'hui. Mon objectif que j'écris pour l'imprimer dans ma tête: 160 livres.

samedi 29 mars 2014

Photos

Je n'aurais pas assez d'une autre vie pour faire tout ce que je n'ai jamais fait! Ainsi, je ne me suis jamais fait photographier par un photographe professionnel. Pas vrai, c'est arrivé une fois quand j'avais cinq ans. J'ai encore la photo. Petite robe rose à rubans en taffetas faite par ma mère (elle faisait tous nos vêtements) et toupet archi court (également oeuvre de ma chère mère!). Mais depuis lors, nenni. 

Or, aujourd'hui, cet après-midi même, mon cher frère (celui avec lequel je suis brouillée depuis deux ans et chez qui je vais dans l'intention avouée de me réconcilier pour l'anniversaire de maman) en fait venir un de photographe professionnel, pour immortaliser la famille enfin réunie au complet! 

Alors, je me suis fait refaire la tête pas trop bizarre même si je vais toujours chez Coupe Bizzarre et j'essaie des vêtements. Évidemment, je n'en ai pas acheté, mais j'essaie ceux que j'ai dans le but de trouver un agencement qui ne fera pas honte sur les photos de famille. Ce sera une jupe que j'adore, bien souple, des bottes d'intérieur et une blouse noire. En cas de doute, j'apporte un sac à dos de vêtements de rechange. Peut-être que ça sera le fun de se faire photographier dans des habits différents? J'ai un jean, un chandail et une autre blouse que j'aime. Une autre jupe longue celle-là tant qu'à faire! 

Profiter de ce qui passe au lieu de maugréer, voilà ma philosophie plus ou moins nouvelle. 

Mes enfants seront là, sauf ma Vingt-quatre ans, trop de monde pour elle avec sa maladie mentale, trop dur à gérer. Elle n'a pas vu la famille élargie depuis de nombreuses années, cinq ou six je dirais. Manque d'argent ces temps-ci. En fait, il n'y a que quand elle faisait des massages érotiques qu'elle n'en manquait pas. Lui en ai envoyé. Le stress est néfaste pour elle. Je l'aime ma grande fille. Je ne comprends vraiment pas qu'une personne qui continue à entendre des voix malgré les médicaments et dont les yeux révulsent sans avertissement à cause desdits médicaments soit déclarée apte au travail. Dans quel monde idéal vit donc sa psychiatre? Ai-je essayé d'en parler au psychiatre, oui, certainement, en passant par l'infirmier responsable du cas (c'est comme ça que ça marche) et j'ai été retournée de bord! Elle est apte au travail, point, fin de la discussion. 

vendredi 28 mars 2014

Aménager

Je délaisse la peinture et j'ai tout rangé. Ma grande pièce centrale salon salle à dîner est terminée. Très beau excepté les plafonds mais je ne vais pas me rendre malade avec ça. J'en parle plus et je ne le fais surtout pas remarquer à la visite. Je délaisse mon côté perfectionniste et j'accepte qu'après trois ou quatre couches, ils vont rester comme ça et je ferai appel à un peintre professionnel si je veux vendre, basta!

Alors, je replace tout aujourd'hui. La cuisine, l'entrée et le passage sont commencés et pas finis et vont rester comme ça quelques jours. Ils seront terminés avant mon départ pour la Turquie en mai! Je suis libre, je suis heureuse et je décide de ma vie et ma vie pour les jours qui viennent, ce n'est pas la peinture. 

Les chambres et les salles de bain? L'année prochaine. 

Un choc que cette neige ce matin. Mais j'ai décidé d'aimer ça. Accepter ce qu'on ne peut changer, dicton qui vient des AA. 

Alors, ça va plutôt bien. Je me sens en contrôle, spectacle de jazz ce soir. Trouvé personne pour m'y accompagner. Pas grave, j'y vais seule. Ne pas attendre après les autres. 

mardi 25 mars 2014

Perte

Avant de peindre, j'ai préparé soigneusement les surfaces et j'ai enlevé tout aussi soigneusement  les cache-prises de courant et autres trucs de cet acabit. J'en ensuite tout aussi soigneusement et minutieusement mis tous ces gugusses, en faisant attention à ne perdre  aucune vis, dans un grand sac Ziploc refermable et j'ai enfoui le précieux paquet dans un tiroir. Et voilà que j'ouvre le tiroir et le sac n'est pas là. Je me souviens bien l'avoir sorti une fois pour y mettre un couvre-prise oublié, mais me semble bien l'y avoir remis. Ça doit pas, il n'y est pas. Et là, après une ardente recherche, je me demande si je n'aurais pas mis ledit sac à la poubelle avec tous les papiers-cache qui j'y enfouissais joyeusement hier. Les ordures sont parties. Je sais, je n'ai qu'à racheter de nouveaux trucs pour recouvrir les prises de courant. Simple. Mais au moment où, j'écris, c'est comme la fin du monde. 

Je n'ai poutant pas peinturé aujourd'hui. Non, j'ai visité tantine qui fait de la démence dans son centre d'accueil. J'y suis allée avec maman et je me suis perdue en revenant. Pas grave, je me suis retrouvée. J'ai le gêne de la perditure qui me vient directement de mon père. C'est pour ça que le GPS a été une  bénédiction pour moi. 

On s'en va en Turquie en mai fille et moi,. Je suis contente de ça. Très. 

samedi 22 mars 2014

Reject

Je ne l'ai jamais été dans l'enfance, l'adolescence et la jeunesse, ni dans ma vie adulte d'ailleurs. Et voilà que ça m'arrive maintenant, à soixante ans! 

La fameuse croisière que je ferai dans un mois avec une amie qui y va avec son groupe d'amies d'université, ça vous dit quelque chose? Tout est programmé et acheté depuis plus d'un an, mon amie étant une femme super organisée et qui aime planifier d'avance. 

Alors, j'étais bien contente d'y aller mais depuis que je sais qu'il y a contestation, que certaines de ses amies ne sont pas contentes qu'elle ait invité une "étrangère" à leur croisière de diplômées de McGill, ça me tente moins. 

Elle devait me mettre au courant parce qu'elle a négocié avec les contestataires que je ne serais pas là à tous les soupers et donc qu'elles pourraient se retrouver entre elles. 

Si je pouvais, j'annulerais. En plus, ça ne me tente pas plus que ça. 

Mais tout est payé et je vais en faire quelque chose de positif. Voilà. Personne ne va m'empêcher de profiter de la vie et de ce voyage. 

À l'abordage!, (dit-elle brandissant son pinceau comme un drapeau! Oui, oui, je sais, j'avais dit que je ne peinturais pas de la fin de semaine, mais je fais des retouches, c'est plus fort que moi). 

vendredi 21 mars 2014

Petite semaine

Je ne sais pas si je vais bien ou mal. J'ai eu une semaine d'orgie alimentaire. Pas bon signe d'habitude. Mais je n'en fais pas un drame. Évidemment, j'ai pris du poids, c'est logique, outremanger égale prendre du poids. Je vais le reperdre. Niaiseux un peu, je sais bien. Je fais toujours ma peinture. Je devrais finir aujourd'hui. Il y a un lien certain avec le fait de trop manger et de manger du sucré. Je passe mon temps en vêtements de peinture affreux, je ne sors plus, ma maison est à l'envers à cause de la peinture, je suis seule parce que Fille ne se pointe plus ici et je ne comprends pas très bien ce qui se passe avec elle, je fais des soirées télé, moi qui n'avais pas ce vice, alors le soir, je mange des cochonneries. Rien de logique et d'intelligent et rien pour être fière de moi non plus. 

lundi 17 mars 2014

Peinture

Vais-je en parler pendant des années comme de ma perte de poids? J'ai commencé il y a une semaine et c'est  très loin d'être fini! Je suis perfectionniste, je fais ça un mur à la fois et je fignole et j'aime ça comme ça, à ma manière à moi. Ma Dix-neuf ans m'a offert de m'aider et j'ai poussé les grands cris! Non de non, c'est mon affaire cette peinture-là. J'en fais un peu et j'arrête et demain, je n'en ferai pas du tout. C'est ma journée bénévolat personnes âgées de ma famille! On va aller chez un médecin des yeux avec une de mes vieilles tantes et ensuite à la banque et partout où elle voudra. Je vais chercher ma mère avant. On se déplace en gang! Bénévolat facile, elles sont adorables ma mère et ma tante!

Ma Dix-neuf ans n'est presque plus là. Chez des amies. De bonnes amies. Je laisse aller. Ai-je le choix? Elle aura vingt ans dans trois semaines. Elle est aux études. Ne m'en parle pas. Ne me parle pas de grand chose vu qu'elle vient rarement ici. Ça me fait un peu quelque chose. J'essaie de ne pas y penser. Elle est toujours dans son histoire de religion. Prie, me disent les amies. Livres des témoins de Jéhovah un peu partout. Je me détache. J'essaie. Mais elle sera toujours mon bébé. 

dimanche 16 mars 2014

Ma vie en quelques mots

Renouveau. Blanc. Luminosité. Changement.Peinture. Brunch. Yoga. Bon moral. Printemps. Beauté. Rires. Détachement (de ma fille, oui). Soleil. Espoir. 

mardi 11 mars 2014

Occupée

J'ai commencé ma peinture. Ça occupe, ça, mes amis! Couleur (pour Une femme en santé qui m'a appris qu'il y avait une centaine de blancs!) : blanc neige. C'est plus blanc que blanc et j'adore. 

lundi 10 mars 2014

Coup de pied

Celui que me donne indirectement Anne du blogue "Une femme en santé" avec sa perte de poids en santé de 118 livres en dix mois! Elle ne niaise pas avec le puck, cette fille, c'est le moins que l'on puisse dire! 

Et moi, je parle de maigrir mais je ne fais rien pour. Tout est dans la motivation, je sais. Or, je me sens bien et en santé et je suis portée à me dire que 170 livres pour 5pi. 7 po., c'est pas si pire que ça. Oui, je suis atteinte de popirite. Alors, je calcule nonchalamment mes calories pendant un jour ou deux et puis, j'arrête. Toutes les occasions sont bonnes, une sortie, de la visite ou seulement l'envie de m'ouvrir une bouteille de vin. 

Basta! Je vais perdre mon cinq livres prévu et puis je me reposerai un peu sur mes lauriers. Non, je ne vise plus mon poids santé, du moins pas à court terme. Je suis devenue plus réaliste. Mais perdre cinq livres et conserver  cette perte, c'est du domaine du très réaliste, bazouelle! 

Action!

dimanche 2 mars 2014

Dimanche à courir

Une journée à la course. Fils qui me demande de profiter de ma voiture pour aller voir avec nous sa grand-mère. Il couchait chez un ami à Montréal. Pas de voiture? J'ai pensé qu'il avait eu des problèmes de couple (Fils est marié et il habite la banlieue). Quoi de mieux que de le lui demander directement? Non, c'était pas ça. "Et si ce l'était, tu le dirais à ta mère?" "Ça dépend." fût sa réponse. 

Petit-fils, sa mère et Dix-neuf ans étaient avec nous. Ma voiture était pleine. J'ai dompé une partie de ma cargaison au restaurant avant d'aller chercher ma mère. Elle vieillit ma mère. Toujours aussi belle et vive d'esprit, mais par ailleurs plus lente. Ce qui ne me tombe pas sur les nerfs. Rare en fait qu'elle me tombe sur les nerfs. Alors qu'on avait tant de tensions quand j'étais plus jeune et qu'elle était plus jeune aussi. 

Mais là, aujourd'hui, tout était plus rapide, au rythme de mes enfants. Mon fils a pris mon billet pour accompagner Petit-fils au spectacle des Petites tounes à la Place-des-Arts. C'est beau de les voir ensemble, l'oncle et le neveu, ils s'adorent. Ça me fait énormément plaisir. Tout ce qui concerne le bonheur de Petit-fils me fait énormément plaisir. C'est que je l'aime énormément ce petit-là! 

Ma mère voulait aller à la pharmacie. On va toujours magasiner ensemble après le brunch, un petit magasinage, soit à l'épicerie, soit à la pharmacie. Et on prend notre temps, on va à son rythme à elle, et on la suit, et j'aime ça. Avec Dix-neuf, tout va bien, on adopte ce rythme lent, contemplatif, où on observe, soupèse et commente chaque produit, pour le plaisir de le faire et surtout pour le plaisir d'être ensemble. Petit-fils est contemplatif aussi, il s'adapte et adore son arrière-grand-mère. Un grand sensible au grand coeur ce petit-fils de quatre ans et trois quarts. 

Mais quand 23 ans est là, tout s'accélère. C'est qu'elle est attendue, Vingt-trois ans, il y a un homme dans sa vie, dans sa vie parallèle, sans son enfant, et il l'attend et ça presse. Tout ça ne m'a pas été dit directement, mais je constate et j'entends. 

Alors, impatience de sa part à la pharmacie. On ne montera pas chez ma mère. Et voilà mon fils et Petit-fils au quartier des Spectacles, tôt. Ils ont le temps de monter dans la Grande roue, ravis. 

Spectacle. Je retourne à la maison. Fils à moi nous y rejoint. Petit-fils? Chez son père. 

Fils récupère sa voiture et nous quitte. Souper avec 19 ans qui est épuisée, Nuit Blanche oblige et même Apres-Nuit-Blanche. 

Ce soir, je ne fais rien. Soirée télé. C'est bien comme ça. 

vendredi 28 février 2014

Se mettre en branle

C'est bien beau de parler des autres mais quand j'ai quelque chose à faire que je n'ai pas envie de faire, je suis la championne de la procrastination. Après avoir tangiversé pendant des années sur les nouvelles couleurs de mon nouveau salon, avoir affiché ces couleurs sur le mur et m'en être imprégnée pour changer d'idée encore et encore, avoir lu et vu les couleurs de l'année 2012 et puis 2013 et maintenant 2014, avoir consulté (sans les acheter tout de même, je suis économe et je fréquente les bibliothèques!) de multiples revues de décoration, après avoir eu bien du plaisir à faire tout ça, j'ai finalement décidé que le décor de mon salon, salle à manger, corridor et cuisine serait.... blanc! Oui, oui, comme les décors norvégiens épurés que j'aime tant. Blanc. Plafond, murs et plancher. Blanc. J'ai acheté tout ce qu'il faut, plâtre pour boucher les trous, pinceaux et rouleaux. Il ne manque que la peinture mais je sais ce que je veux, une peinture totalement écologique et je sais où l'acheter aussi. Un détail. 

Je suis prête à commencer depuis une semaine. Et je n'ai rien fait encore. Peut-être que je pense comme mon entraîneur que c'est un projet irréaliste toute seule et que ce serait si simple d'engager quelqu'un? Oui et non, ça dépend des jours. 

jeudi 27 février 2014

Nouvelle attitude

Peut-être pas si nouvelle que ça, depuis le temps que j'essaie des trucs avec ma fille. Elle s'est donc inscrite toute seule dans une école pour adultes qui a une classe spéciale pour adultes ayant des troubles d'apprentissage et elle a commencé lundi dernier. 

Ma fille a des problèmes chroniques de retard, depuis toujours me semble-t-il. Le fait qu'elle ne comprenne pas bien l'heure et ne sache pas compter est un facteur important dans l'affaire. Mais il y a autre chose aussi. Bref, jusqu'ici, n'étant jamais en retard moi-même, j'ai été portée à pousser, répéter, crier même en désespoir de cause pour qu'elle s'active et ne soit pas en retard. Regarder quelqu'un s'enliser comme ça, se faire du tort et manquer de respect pour les autres en les faisant attendre,sans rien faire pour l'aider est presque impossible pour moi. J'interviens. 

Mais rien n'est impossible si on le veut vraiment. Je dirige ma vie et mes actions. J'ai donc décidé que cette fois, je ne me mêlerais pas des retards, quelles qu'en soient les conséquences. Elle risque en effet de se faire mettre à la porte de l'école. 

Je l'ai donc mise au courant que je ne m'en mêlais plus. 

Lundi matin, elle est partie juste à temps et je ne l'ai plus vue avant mercredi midi. Lundi et mardi, elle couchait chez des amies. Le mercredi, elle commence l'école à 13h. Ça lui prend quarante-cinq minutes pour se rendre. Trente si elle court mais elle ne court pas. Elle arrive chez nous à 11h50. Demande à quelle heure elle doit partir (n'oublions pas qu'elle ne sait pas compter). Je lui dis midi quinze. Mon travail s'arrête là. Quand je constate qu'elle prend sa douche, me semble que ça n'a aucun bon sens. Et en plus, ses douches sont longues. Normalement, je serais allée frapper à la porte pour lui donner l'heure, il est déjà midi et lui dire d'accélérer. Je serais même retournée plusieurs fois à cette porte, plus le temps passait et je l'aurais peut-être ouverte pour lui crier, excédée, qu'elle serait en retard. 

Cette fois, non. Je me suis retenue. Je suis capable. C'est difficile mais je suis capable. 

Résultat: retard. 

Hier soir, c'était notre soirée théâtre chez Jean-Duceppe. Quarante-cinq minutes avant l'heure du départ, je lui demande d'enlever ses écouteurs (elle chante à l'ordi) et lui dis que je me prépare pour le théâtre et qu'elle devrait faire la même chose. "Oui, oui".  Quarante-cinq minutes plus tard, elle est toujours à l'ordi. Je mets mon manteau et lui remets son billet. "On se voit là-bas?" "Où?" demande ma fille, l'air surpris. "Au théâtre. 
À plus tard!" et je quitte. 

On a un abonnement avec une amie. Celle-ci était surprise que Dix-neuf ans ne soit pas avec moi. Je lui ai expliqué ma nouvelle attitude et lui ai dit que je prenais le risque que ma fille manque la pièce, ce qui serait dommage et pour elle (elle adore le théâtre) et pour moi (j'aime sa compagnie et ça m'écoeure un peu de gaspiller le prix d'un billet!), mais il faut assumer ce qu'on a décidé. 

Quand nous arrivons à nos places, surprise! ma fille est là! Cette fois, ma nouvelle atitude avait marché. Yé!

Mais ce matin, non. Elle commence l'école à huit heures 25. Pas levée à sept heures trente. Je frappe à sa porte pour lui demander d'un ton détaché si elle a de l'école ce matin. "Oui, oui". Une fois que je la sais réveillée, je décide de ne plus m'en mêler. Pénible. Elle ne se lévera qu'à 7h45 et quittera la maison à 8h27, très détendue et pas pressée du tout. Je vous rappelle qu'elle commence à 8h25. Moi, je reste de bonne humeur et ne lui parle pas une seule fois de l'heure. 

mardi 25 février 2014

Chicane de famille

Ma mère va avoir 88 ans au mois de mars. Elle va bien. Personne optimiste qui habite seule dans son condo.Chum, beau, charmant et cultivé, qui la visite tous les jours et la conduit où elle veut. Elle a cinq soeurs, toutes vivantes, des plus jeunes, des plus vieilles, elle est l'enfant du milieu. La plus âgée a 91 ans et c'est la seule qui est malade. Pas physiquement, mentalement, démence semble-t-il. Semble-t-il parce qu'elle a été totalement prise en charge par la soeur de 81 ans, qui s'occupe de tout, lui a vendu sa maison, l'a installée chez elle et puis maintenant dans un centre près de chez elle où elle la visite tous les jours. Très bien? Pas certaine. La soeur de 81 ans a tout fait toute seule sans consulter les autres membres de la famille qui elles aussi, auraient bien voulu s'occuper de la grande soeur. La plus vieille des soeurs n'a pas d'enfants et elle est veuve depuis longtemps. C'est elle qui a déjà donné des cours de piano à ma Dix-neuf ans quand elle était plus jeune. Elle a continué d'enseigner longtemps, en fait, il y a cinq ans, elle avait encore des élèves et un locataire aussi. Parlons-en de ce locataire. Un homme dans la cinquantaine qui "lui tournait autour" selon d'autres soeurs qui l'auraient déjà aperçue dans ses bras. De là à conclure que le monsieur l'exploitait financièrement, on ne fit ni une ni deux! Mais le savait-on vraiment? 

Et puis son état mental s'est mis à se détériorer, mais là encore on n'a que la parole de sa soeur dix ans plus jeune, qui a tout pris en charge, finances comprises. Or, la rumeur courait que la grande soeur "en avait de collé", avec les pensions du mari, la grande maison payée depuis longtemps, le locataire et surtout, ces cours de piano, nombreux, elle avait plus de quarante élèves, dans son sous-sol et non déclarés. Et tout d'un coup. la petite soeur de 81 ans disait que la grande soeur n'avait pas un sou et était dans la misère? Où était passé l'argent? Plein de mystère planait. Pas de communication. Le doute était semé. 

Le fait de la déménager chez elle, l'autre bord du pont, alors que les autres soeurs âgées habitent toutes Montréal, a fini d'isoler la plus vieille des soeurs. Pas si simple de la visiter. 

Aujourd'hui, on y va. Je vais chercher ma mère. On ira au centre d'accueil. Ma mère hésitait. Elle a peur de rencontrer l'autre soeur de 81 ans, celle qui a tout pris en charge. J'ai un peu poussé l'affaire. La grande soeur ne va tout de même pas mourir abandonnée. C'est ma tante. J'ai quelque chose à faire là-dedans. 

dimanche 23 février 2014

23 ans

Ça fait longtemps que je n'en ai parlé de celle-là. Or, on s'est vues la semaine dernière. Elle venait me rendre la voiture que je lui avais passée parce que ça nous arrangeait toutes les deux. On déneigeait mon stationnement et fallait bien que je mette la voiture en quelque part. Bon, alors, je lui offre d'aller prendre un café et on jase. Elle est déprimée parce qu'on a une réunion de famille pour l'anniversaire de ma mère et que, comme elle est en chicane avec plusieurs membres de la famille élargie (une cousine de son âge et un oncle surtout), elle n'est pas certaine de venir. Et si elle vient, "ils se rendront compte que j'ai gâché ma vie, qu'ils avaient raison, que je ne ferais jamais rien de bien en ayant un enfant si jeune." Bon, premièrement, je ne pense pas qu'elle ait gâché sa vie et deuxièmement, on s'en fout-tu de ce que le monde pense ou ne pense pas! Mais c'est elle, pas moi, et puis, si elle veut venir, qu'elle vienne, si elle ne veut pas venir, j'apprécierais qu'elle me laisse y aller avec Petit-fils. "Pas question, si je n'y vais pas, il n'y va pas." 

J'ai pas astiné. Je trouve ça égoïste de le priver de son arrière-grand-mère, des ses cousins de son âge, de ses tantes et oncles, mais je ne l'ai pas dit. Ma fille n'accepte pas la critique de toutes façons et je me suis rabattue sur son magnifique gâteau dont elle n'avait pris que trois bouchées alors qu'il coûtait cinq dollars et demi. Ma fille n'en a pas de problèmes alimentaires, elle, moi oui. 

Mais poursuivons. Comme je ne peux pas faire grand chose pour sa vie à elle et comme j'ai appris que quand on ne me demande pas de conseil, vaut mieux pas en donner, on a parlé de Petit-fils. Il avait encore manqué l'école. Supposément malade. Quand il est chez son père, comme ils ne se lèvent pas le matin, soit il arrive en retard à l'école, ce qu'il déteste et le fait souffrir, soit il n'y va tout simplement pas. On lui trouve alors des maladies. Il tousse ou bien il a le front chaud. Quand sa mère le voit le lendemain, il est évidemment en pleine forme. Et pour ma fille et pour moi, l'école, c'est sacré et on ne manque sous aucun prétexte. Je les envoyais malades, moi (un peu malades!) avec une note de m'appeler si ça n'allait pas mieux. La plupart du temps, il et elles faisaient leur journée. 

Ma fille l'a du lundi au mercredi. Je le prends souvent le dimanche et vais le conduire à l'école le lundi matin. On a donc un bon quatre jours d'école où il est présent. J'ai offert d'aller le chercher le jeudi aussi et comme ça, il serait à l'école le vendredi. Elle a dit qu'elle en parlerait mais qu'elle pensait que le père allait refuser parce qu'il veut s'impliquer dans la vie scolaire de son fils. Ce n'est pas un mauvais bougre, ce père et il aime son fils. Pas simple. 

Mais l'attachement premier de Petit-fils va à l'autre grand-mère, celle avec laquelle il vit. Il y a beaucoup de chicane entre sa grand-mère et son père et il prend la part de sa grand-mère. C'est ce qu'il me raconte, que son père crie fort et qu'il va partir et que lui va demeurer avec sa grand-mère. Or, ce qui risque d'arriver, selon ma fille, c'est plutôt que le père finisse par déménager de son bord et parte avec son fils. Mais on n'en est pas là. Un jour à la fois. 

Aujourd'hui, aucune nouvelle de mes filles ni de Petit-fils qui est chez son père, comme tous les week-ends. Alors, je vais voir ma mère toute seule et c'est très bien ainsi. Un peu d'intimité mère-fille, c'est bien. Je vais apporter mon maillot et me baigner dans sa piscine. Les vertus de l'eau sont trop grandes pour s'en passer! 

Je souhaite à toutes mes lectrices et lecteurs une excellente journée. J'en ai 50 lectrices et lecteurs, c'est le maximum que les blogues privés permettent d'inscrire. Du monde que j'aime!

samedi 22 février 2014

Faim

Je viens de me rappeler pourquoi je reportais depuis les Fêtes le moment de calculer les calories. J'ai faim. Au moment où j'écris, les 1400 calories que je m'alloue sont consommées depuis longtemps. J'avais tellement faim que j'ai pris un souper hâtif. Et là, je souffre et je sèche et je rêve de tarte aux pacanes. Faut me changer les idées absolument. Heureusement, il y aura le Son et lumières à dix-neuf heures et le spectacle de Xavier Caféine après, bien que je ne sois pas certaine de rester pour Xavier. Cinéma? Qu'est-ce qui coupe le plus l'appétit? Je vais pas lâcher, je viens de commencer. J'ai appelé des amies, personne. Aller au gym? Je suis déjà allée à une classe de yoga ashtanga super dure ce midi. Je fais quoi? Dilemne. Quelque chose qui fait oublier que j'ai faim. 

vendredi 21 février 2014

Piscine prise deux

La meilleure attitude, c'est de ne pas se poser de questions et d'y aller sur le pilote automatique, dès le matin à l'ouverture. Ensuite, c'est fait, mission accomplie et je suis contente. Je n'aime pas vraiment la piscine, finalement, ben beau le positivisme, mais non. J'ai hâte que ce soit fini du début à la fin et je compte mes longueurs avec rage. J'en sors fourbue ce qui est bien. Probable que ce soit le côté solitaire et abandonnée de ce sport qui me déplaise le plus, car j'aimais bien les cours d'aquaforme! Ceci dit, je ne lâcherai pas, une fois par semaine, ça ne me fera pas mourir et ça diversifie mon entraînement. 

jeudi 20 février 2014

Se calmer le pompon

Elle recevra sa carte. Tout est fait et je ne suis pas allée avec elle­. On s'est chicanées au coin de la rue et je suis revenue à la maison. Elle a tout fait toute seule, y compris trouver la place. Pas si dépourvue que ça des fois. Et ce soir, on a soupé ensemble, bon, elle n'a pas aimé mon souper, mais pas grave ça, on sort ensemble, on va entendre Louis-Jean Cormier en spectacle gratuit au Festival des Lumières qui est à côté de chez nous. J'ai donc bien fait de déménager ici, j'apprécie chaque jour davantage. Mon moral est remonté. J'ai sa musique de Noirs en background, elle danse dessus  et je me dis que finalement, la vie est belle. 

La patience

Fillette de bientôt vingt ans me rend plus patiente. Parce que c'est cette voie que j'ai choisie. celle de la patience, du calme, du je-pense-à-moi d'abord et je laisse aller le reste. Ainsi, le renouvellement de sa carte d'assurance-maladie me concerne directement. Si ce n'est pas fait et qu'elle est malade ou blessée, je ne vais certainement pas la laisser sans soin pour lui donner une leçon et c'est donc moi qui vais payer pour qu'elle voit un docteur. C'est remboursable, je sais, mais compliqué si on n'a pas la carte. 

Alors, oui, je l'achalle avec ça depuis plusieurs semaines déjà. Hier, elle a dit qu'elle irait du bout des lèvres. Pas fait. Elle n'a pas trouvé l'adresse! C'est probablement vrai mais quand même. 

Comme je me doutais bien qu'elle n'irait pas, j'avais prévu le coup et décidé la patience et la bonne humeur. On va donc y aller ensemble. Elle prend un temps fou à se préparer. Là encore, patience, ça me donne le temps d'écrire ce billet! Je suis d'un positivisme fou. Le soleil aide, le yoga dont je reviens aussi. 

Comme elle retourne aux études et cette fois, je ne m'en suis pas du tout mêlée (elle est donc capable de faire certaines choses seule!), son assurance-emploi sera coupée. Mais pas avant lundi, jour du début de ses cours, à moins qu'elle ne soit pas disponible pour travailler. Or, elle avait un rendez-vous obligatoire avec Emploi-Québec hier et son absence à ce rendez-vous allait être signalée à l'assurance-emploi. Il fallait donc qu'elle y aille pour ne pas perdre ses prestations de cette semaine. Là aussi, je suis directement concernée, moins elle a d'argent, plus je dois payer pour elle,  j'ai donc énormément poussé et harcelé pour qu'elle s'y rende, ce qui fût fait. 

À partir de lundi, elle redevient donc totalement à ma charge, sans un sou. Bon, elle en a en banque actuellement et donc, je n'ai pas l'intention de lui en donner avant un bout (à moins qu'elle ne flambe tout) et quand je lui en donnerai, ce sera pour ses besoins essentiels, pas plus. 

Je m'en vais où avec ce billet? Je ne sais pas, je ne sais plus. Elle n'est toujours pas prête et j'avoue que ma patience qui est le titre de mes écrits, s'épuise. Vaut mieux en rire. J'en fais un défi. Ne pas crier, rester calme, rire et me dire que c'est un dur moment à passer, que cette histoire de carte d'assurance-maladie à renouveler, qui prend des proportions ridicules, sera bientôt derrière nous. 

Bon, je vais aller faire du ménage, j'ai le temps. Je ne sais pas ce qu'elle fout. 

Faut que je m'active. Je parle de calme et de zénitude mais ce que je ressens à ce moment précis, c'est de l'agressivité. Je ne me sens pas respectée.