La peine. J'en ai. À cause des problèmes d'apprentissage de ma fille dans lesquels je me suis replongée hier. Parce que ma mère vieillit. Parce que je vieillis. Parce que je grossis.
Les trois premières affaires, je n'y peux rien. La quatrième, par contre, ne dépend que de moi. Non, je ne vais pas volontairement ou plus ou moins volontairement me laisser grossir pour me punir de ma peine? On me dira que c'est déjà fait pour ce qui est de regrossir et c'est vrai en partie. Je suis bien partie mettons.
J'ai le droit d'avoir de la peine,de le dire, de le vivre. Pas obligée de manger comme une défoncée à cause de ça. Hier, j'ai bu à la place! Pas le diable mieux si je choisis ce mécanisme de soupape trop souvent mais c'est quand même rare que ça arrive. Et je n'ai pas bu tant que ça non plus. J'ai fini une bouteille déjà entamée.
Aujourd'hui, je suis paisible. Calmée. Prête à reprendre le collier. À faire des changements. Je ne sais pas encore lesquels.
La semaine sera occupée. Petit-fils qui arrive demain matin. Des musées, des sorties, de la bonne humeur. Un enfant, ça remet les idées en place. Bien. Et mon festival des Films du Monde qui commence jeudi, vendredi en fait, jeudi, c'est le film d'ouverture..
dimanche 23 août 2015
samedi 22 août 2015
Autopsie d'une catastrophe non-annoncée
Ne pas se voiler la face. Affronter. Sans honte parce que la honte donne faim et fait grossir davantage. Mais voir ce qui est tel que c'est. Le corps ne ment pas, le pèse-personne non plus. Histoire d'une prise de poids rapide et spectaculaire et que jusqu'ici, je semble incapable de freiner. C'est comme si j'observais une autre personne sombrer sans pouvoir venir à son secours. Voici les chiffres:
Retour du Tonkin-Yunnan le 16 mai 2015, soit il y a trois mois et une semaine: 68.5 kilos, soit 151 livres. Je suis ravie, extatique, je n'ai jamais atteint un poids si bas ces dernières années. Bonheur, joie et vêtements qui flottent. Évidemment, je sais très bien que ce poids m'est tombé dessus parce que j'ai été malade pendant le voyage et presque dans l'impossibilité de manger. Il sera difficile de le conserver.
Et comme de fait, je ne le conserve pas.
Une semaine plus tard, le 25 mai, j'en suis à 69.7 kilos et ça continue comme ça.
Premier juin, 71.6 kilos, ce qui est 157.6 livres, dans mon agenda, j'écris en rouge "Attention!" mais faut croire que je ne l'ai pas écrit assez gros, car ça continue vers le haut, tranquillement
72 kilos le 12 juin (158.7 livres) pas si pire.
73.6 kilos le 17 juin ( 162.2 livres), c'est déjà plus de dix livres de plus que lors de mon retour de Chine mais cinq livres de plus que le poids que j'avais avant de partir. On ne s'alarme pas encore. Je maintiens comme ça pendant un bout. Je recommence l'exercice intensif en piscine, ça devrait aider. Non, pas du tout, dès que je recommence, je prends du poids.
74.3 kilos (163.8 livres) le 5 juillet
Je me réajuste et fais attention, 73.9 kilos soit 162.9 livres le 13 juillet. Je maintiens et ça redescend un peu, 73.4 le 20 juillet, ça va bien.
Et puis quelques jours plus tard, 76.1 kilos (167.7 livres) le 2 aoùt.
C'est la semaine quand ma plus jeune est appelée pour aller travailler aux champs. Je me lève aux aurores, je vais souvent au restaurant, avec ou sans elle, j'abandonne complètement myfitnesspal, j'achète de la bouffe qui lui fait plaisir et en grande quantité et quand mon frigo est plein, moi, je mange. Oui, comme dans la chanson "Moi, je mange" d'Angèle Arsenault. Vaut la peine de l'écouter si vous ne la connaissez pas.
Ma fille du milieu s'achète une auto, je l'accompagne et vis son stress avec elle, Petit-fils revient chez moi pour une dernière semaine de camp de jour je suis fatiguée un peu peut-être, je continue le sport, j'accompagne ma plus vieille à son bénévolat qui lui pèse, je console ma plus jeune qui s'ennuie de Joblo et qui n'est pas rappelée pour travailler, je m'inquiète de ma mère qui m'appelle la semaine ce qu'elle ne faisait jamais avant. Bref, je mange! Mes amies sont toutes en vacances, je me sens seule et isolée et prise dans les problèmes de tout le monde. Il y a mon condo aussi dont il faudrait bien m'occuper je n'ai plus de chauffage, là, j'en ai pas besoin mais viendra un temps où on va geler. Je ne m'en occupe pas mais je mange.
Entre ce poids le plus haut du 2 aoùt, il y a eu des pertes temporaires mais ce matin, j'en suis à 75.9, soit 167.3 livres. Je suis donc douze livres en haut de mon nouveau poids santé que j'ai réévalué à 155 livres. Je vais faire quoi? Franchement, je ne peux même pas me promettre que je vais me mettre à me priver tout de suite maintenant dans l'instant où j'écris ces mots. Non. Je vais faire quoi à part constater? Bon, je constate. Le plan d'action suivra quand il suivra.
Mon moral est fluctuant et je ne sais pas trop quoi faire de ma vie à part la consacrer aux autres, ce qui est déjà bien, je sais. Et je m'apitoie un peu et je me vois faire et c'est ce que je choisis de faire. Aujourd'hui. Demain sera un autre jour.
Retour du Tonkin-Yunnan le 16 mai 2015, soit il y a trois mois et une semaine: 68.5 kilos, soit 151 livres. Je suis ravie, extatique, je n'ai jamais atteint un poids si bas ces dernières années. Bonheur, joie et vêtements qui flottent. Évidemment, je sais très bien que ce poids m'est tombé dessus parce que j'ai été malade pendant le voyage et presque dans l'impossibilité de manger. Il sera difficile de le conserver.
Et comme de fait, je ne le conserve pas.
Une semaine plus tard, le 25 mai, j'en suis à 69.7 kilos et ça continue comme ça.
Premier juin, 71.6 kilos, ce qui est 157.6 livres, dans mon agenda, j'écris en rouge "Attention!" mais faut croire que je ne l'ai pas écrit assez gros, car ça continue vers le haut, tranquillement
72 kilos le 12 juin (158.7 livres) pas si pire.
73.6 kilos le 17 juin ( 162.2 livres), c'est déjà plus de dix livres de plus que lors de mon retour de Chine mais cinq livres de plus que le poids que j'avais avant de partir. On ne s'alarme pas encore. Je maintiens comme ça pendant un bout. Je recommence l'exercice intensif en piscine, ça devrait aider. Non, pas du tout, dès que je recommence, je prends du poids.
74.3 kilos (163.8 livres) le 5 juillet
Je me réajuste et fais attention, 73.9 kilos soit 162.9 livres le 13 juillet. Je maintiens et ça redescend un peu, 73.4 le 20 juillet, ça va bien.
Et puis quelques jours plus tard, 76.1 kilos (167.7 livres) le 2 aoùt.
C'est la semaine quand ma plus jeune est appelée pour aller travailler aux champs. Je me lève aux aurores, je vais souvent au restaurant, avec ou sans elle, j'abandonne complètement myfitnesspal, j'achète de la bouffe qui lui fait plaisir et en grande quantité et quand mon frigo est plein, moi, je mange. Oui, comme dans la chanson "Moi, je mange" d'Angèle Arsenault. Vaut la peine de l'écouter si vous ne la connaissez pas.
Ma fille du milieu s'achète une auto, je l'accompagne et vis son stress avec elle, Petit-fils revient chez moi pour une dernière semaine de camp de jour je suis fatiguée un peu peut-être, je continue le sport, j'accompagne ma plus vieille à son bénévolat qui lui pèse, je console ma plus jeune qui s'ennuie de Joblo et qui n'est pas rappelée pour travailler, je m'inquiète de ma mère qui m'appelle la semaine ce qu'elle ne faisait jamais avant. Bref, je mange! Mes amies sont toutes en vacances, je me sens seule et isolée et prise dans les problèmes de tout le monde. Il y a mon condo aussi dont il faudrait bien m'occuper je n'ai plus de chauffage, là, j'en ai pas besoin mais viendra un temps où on va geler. Je ne m'en occupe pas mais je mange.
Entre ce poids le plus haut du 2 aoùt, il y a eu des pertes temporaires mais ce matin, j'en suis à 75.9, soit 167.3 livres. Je suis donc douze livres en haut de mon nouveau poids santé que j'ai réévalué à 155 livres. Je vais faire quoi? Franchement, je ne peux même pas me promettre que je vais me mettre à me priver tout de suite maintenant dans l'instant où j'écris ces mots. Non. Je vais faire quoi à part constater? Bon, je constate. Le plan d'action suivra quand il suivra.
Mon moral est fluctuant et je ne sais pas trop quoi faire de ma vie à part la consacrer aux autres, ce qui est déjà bien, je sais. Et je m'apitoie un peu et je me vois faire et c'est ce que je choisis de faire. Aujourd'hui. Demain sera un autre jour.
Culpabilité
C'est pas bon, je sais et je la repousse.
C'est à cause de ma mère.
J'ai appris hier qu'elle n'allait pas chez sa soeur à la campagne dimanche. Parce qu'elle n'a pas de transport!!! Mausus de misère de c....! Elle a 89 ans et demi ma mère et pas question qu'elle se prive d'un plaisir. Alors, j'ai cherché des solutions. Pas trop compliqué, la mère de Petit-fils peut y aller, bingo! Mais lorsque j'appelle maman pour le lui dire, tout est déjà annulé. Les autres soeurs non plus n'ont pas de transport. Une ne venait pas parce que dans un centre d'accueil, l'autre parce qu'elle ne veut pas laisser son mari malade, la troisième, on ne sait pas pourquoi. La quatrième, elle, n'était pas certaine de venir même avec du transport parce qu'elle a des problèmes de vessie et une heure sans s'arrêter c'est trop long. Celle-là, il aurait été possible de la convaincre je pense. On se serait arrêtées en route, c'est tout.
Mais c'est déjà annulé. Et maman ne veut pas rappeler. C'est fini. Et j'ai énormément de peine pour le vieillissement qui entraîne des pertes, tout le temps des pertes. Il y a deux ans, sa soeur avait reçu et c'est le chum de ma mère qui avait conduit ma mère et ses soeurs. Il avait alors 83 ans, il en a maintenant 85. Il est fatigué. La campagne, même à une heure de Montréal, plus aller chercher chaque soeur chez elle, c'est trop. Je le comprends tellement. C'est déjà trop pour moi!
Et là, je me dis que je devrais acheter une voiture pour conduire ma mère, pour qu'elle ait une belle vieillesse. Elle ne se plaint cependant pas. C'est plus moi qui souffre pour elle, ça a l'air.
Et en fait, son chum la conduit encore quand c'est à Montréal. Aucun problème. Enfin, il commence à y en avoir des problèmes car il ne va plus la voir tous les jours.
Je suis triste et mélangée. Pour ma mère, pour ma fille aussi.
Bon, ceux et celles qui me connnaissent savent que je retrouve rapidement du poil de la bête d'habitude et c'est vrai que je rebondis, encore et encore, une vraie lapine ou une vraie kangourou. Oui, kangourou, c'est pas mal moi, toujours une fille même adulte dans la poche.
Je grossis et je ne fais plus d'exercice. Grossir, c'est vrai. Pour l'exercice, pas vraiment encore, j'étais tout de même à l'aquaspinning hier matin. Ce matin, je refuse obstinément le yoga cependant, Faudrait me battre pour que j'y aille.
Ils sont finis mes cours aquatiques et ne reprendront que dans trois semaines.
Je fais quoi de ma journée? Je ne sais pas encore. Quelque chose de doux et d'agréable. Ma fille dort. Demain, je vois ma mère qui n'ira pas à la campagne et qui n'a vraiment rien fait de l'été. Moi non plus en fait mais j'ai plus d'années qu'elle pour me reprendre.
C'est à cause de ma mère.
J'ai appris hier qu'elle n'allait pas chez sa soeur à la campagne dimanche. Parce qu'elle n'a pas de transport!!! Mausus de misère de c....! Elle a 89 ans et demi ma mère et pas question qu'elle se prive d'un plaisir. Alors, j'ai cherché des solutions. Pas trop compliqué, la mère de Petit-fils peut y aller, bingo! Mais lorsque j'appelle maman pour le lui dire, tout est déjà annulé. Les autres soeurs non plus n'ont pas de transport. Une ne venait pas parce que dans un centre d'accueil, l'autre parce qu'elle ne veut pas laisser son mari malade, la troisième, on ne sait pas pourquoi. La quatrième, elle, n'était pas certaine de venir même avec du transport parce qu'elle a des problèmes de vessie et une heure sans s'arrêter c'est trop long. Celle-là, il aurait été possible de la convaincre je pense. On se serait arrêtées en route, c'est tout.
Mais c'est déjà annulé. Et maman ne veut pas rappeler. C'est fini. Et j'ai énormément de peine pour le vieillissement qui entraîne des pertes, tout le temps des pertes. Il y a deux ans, sa soeur avait reçu et c'est le chum de ma mère qui avait conduit ma mère et ses soeurs. Il avait alors 83 ans, il en a maintenant 85. Il est fatigué. La campagne, même à une heure de Montréal, plus aller chercher chaque soeur chez elle, c'est trop. Je le comprends tellement. C'est déjà trop pour moi!
Et là, je me dis que je devrais acheter une voiture pour conduire ma mère, pour qu'elle ait une belle vieillesse. Elle ne se plaint cependant pas. C'est plus moi qui souffre pour elle, ça a l'air.
Et en fait, son chum la conduit encore quand c'est à Montréal. Aucun problème. Enfin, il commence à y en avoir des problèmes car il ne va plus la voir tous les jours.
Je suis triste et mélangée. Pour ma mère, pour ma fille aussi.
Bon, ceux et celles qui me connnaissent savent que je retrouve rapidement du poil de la bête d'habitude et c'est vrai que je rebondis, encore et encore, une vraie lapine ou une vraie kangourou. Oui, kangourou, c'est pas mal moi, toujours une fille même adulte dans la poche.
Je grossis et je ne fais plus d'exercice. Grossir, c'est vrai. Pour l'exercice, pas vraiment encore, j'étais tout de même à l'aquaspinning hier matin. Ce matin, je refuse obstinément le yoga cependant, Faudrait me battre pour que j'y aille.
Ils sont finis mes cours aquatiques et ne reprendront que dans trois semaines.
Je fais quoi de ma journée? Je ne sais pas encore. Quelque chose de doux et d'agréable. Ma fille dort. Demain, je vois ma mère qui n'ira pas à la campagne et qui n'a vraiment rien fait de l'été. Moi non plus en fait mais j'ai plus d'années qu'elle pour me reprendre.
vendredi 21 août 2015
Dysphasie et dyslexie
Je suis allée relire les rapports d'évaluation de Vingt et un ans.
Voici la conclusion orthophonique du rapport de juin 2007 de l'orthophoniste de Vanguard.
Trouble primaire du langage de nature dysphasique dont l'atteinte est de degré modéré à sévère et touche les versants expressif et réceptif du langage oral chez un jeune présentant un trouble de l'attention et des difficultés graves d'apprentissage. Une dyslexie-dysorthographie mixte sévère est également notée.
Il y avait eu 27 rencontres pendant l'année avec cette orthophoniste.
Deux années plus tôt, soit en juin 2005, l'autre orthophoniste qui l'avait évaluée n'était même pas certaine qu'elle souffrait de dysphasie. Voici sa conclusion orthophonique:
-Dyslexie-dysorthographie mixte sévère
-Difficultés de langage de degré modéré à sévère, qui touchent tant l'aspect expressif que réceptif. La cause de ces difficultés est à préciser. L'hypothèse d'une dysphasie ne peut être écartée, mais il est difficile de se prononcer sans que X n'ait bénéficié d'un suivi régulier en orthophonie.
Si à Vanguard, les rapports d'évaluation sont touffus et sérieux, sans avoir peur de se mouiller pour fournir un diagnostic, à la commission scolaire de Montréal, c'est tout autre chose. Leurs orthophonistes sont tellement débordées que tout est fait à la va-vite, ainsi c'est un document déjà tout fait avec des cases à cocher qui constitue "l'évaluation" en 2010, alors que ma fille est dans une classe spéciale au secondaire et voici la conclusion pour le moins vague.
-Trouble primaire du langage affectant de façon modérée la sphère réceptive et de façon légère à modérée la sphère expressive du langage oral.
-Trouble spécifique du langage écrit
Ça me fait drôle de replonger encore là-dedans. Je relis les nombreux rapports en entier et je trouve encore ça souffrant de constater par écrit par une personne neutre qui n'a pas de lien affectif avec ma fille tout ce que mon enfant ne savait pas faire et ne peut toujours pas faire aujourd'hui. L'écart d'avec la normalité s'agrandit chaque année.
www.educatout.com/edu-conseils/enfants-besoins-particuliers/chroniques/qu-est-ce-que-la-dysphasie.htm
http://www.inserm.fr/thematiques/neurosciences-sciences-cognitives-neurologie-psychiatrie/dossiers-d-information/troubles-des-apprentissages-les-troubles-dys
mercredi 19 août 2015
Vacances
C'est aussi un état d'esprit. Je reste à Montréal mais il ne dépend que de moi de m'y sentir ailleurs, en vacances. On mange sur le balcon ensoleillé et ensuite les deux filles (la mienne et une amie) ont accepté de partir au Vieux-Port. On peut s'y rendre à pied. Prévu: un tour de bateau sur le fleuve et les pieds dans le sable de la plage peut-être?
mardi 18 août 2015
Comment je vais
Bien, si on considère que j'ai spontanément lavé mes vitres. Faut aller bien pour faire ça.
Mal, si on considère que j'ai un appétit immodéré, que je viens de finir de souper avec du macaroni au tofu, mais quand même pas le meilleur choix quand on veut maigrir, et un grand verre de vin rouge bien froid car la bouteille était entamée et donc au frigo. Alors, je viens de finir de manger donc et je me referais une autre assiette. Non, non, je ne le ferai pas, Pur Bonheur et je me prends une pomme.
Bien, si on considère que j'ai passé la journée au complet avec ma plus jeune. Les contacts mère-fille, c'est bon pour la santé. On est allées au Palais de justice pour lui faire faire un plumitif pour qu'elle puisse faire son stage dans un hôpital, finalement ça n'a pas fonctionné. On est allées dîner au restaurant ensemble et on (elle?) a parlé.
Mal, si on considère que j'ai passé la journée au complet avec ma plus jeune. Elle ne parle que de son ex, dont elle s'ennuie, dit qu'elle ne sert à rien dans la vie. "Es-tu suicidaire?" que je lui demande. C'est la chose à demander à toute personne qui dit que sa vie ne sert à rien. "Non, je ne peux pas, c'est contre ma religion." Merci à la religion pour ce coup-là! Et là, je me sens totalement impuissante. Psychologue, où es-tu? Elle ne la voit pas cette semaine, ça va à la semaine prochaine. Ma fille ne veut pas vraiment le faire ce cours de préposée aux personnes en perte d'autonomie. Elle le fait pour que tout le monde la laisse tranquille. Elle ne veut pas s'en occuper de personnes en perte d'autonomie. Mais elle ne sait rien faire de toutes façons, me dit-elle, a été mise à la porte partout, ne travaille pas assez vite Toutes ses amies vont à l'école ou travaillent, elle est la seule à ne rien faire. Elle fera quelque chose donc ce cours qui ne l'intéresse pas. Pour avoir la paix Si elle me parle tant de Joblo, c'est parce que je suis la seule avec la psychologue qui la laisse faire. Toutes ses amies n'en peuvent plus et ne veulent plus en entendre parler. "Personne ne me comprend" et d'ajouter "Toi non plus tu ne me comprends pas mais tu n'aimes tellement pas que je te parle de religion que tu préfères que je parle de Joblo." J'ai ri! En effet, Poulette!
Bien, si on considère que je n'ai pas d'idées noires. Ni blanches. Le neutre plutôt.
Mal, si on considère que je voulais aller en voyage, même un tout petit et que ça ne se fera pas.
Mal, si on considère que j'ai un appétit immodéré, que je viens de finir de souper avec du macaroni au tofu, mais quand même pas le meilleur choix quand on veut maigrir, et un grand verre de vin rouge bien froid car la bouteille était entamée et donc au frigo. Alors, je viens de finir de manger donc et je me referais une autre assiette. Non, non, je ne le ferai pas, Pur Bonheur et je me prends une pomme.
Bien, si on considère que j'ai passé la journée au complet avec ma plus jeune. Les contacts mère-fille, c'est bon pour la santé. On est allées au Palais de justice pour lui faire faire un plumitif pour qu'elle puisse faire son stage dans un hôpital, finalement ça n'a pas fonctionné. On est allées dîner au restaurant ensemble et on (elle?) a parlé.
Mal, si on considère que j'ai passé la journée au complet avec ma plus jeune. Elle ne parle que de son ex, dont elle s'ennuie, dit qu'elle ne sert à rien dans la vie. "Es-tu suicidaire?" que je lui demande. C'est la chose à demander à toute personne qui dit que sa vie ne sert à rien. "Non, je ne peux pas, c'est contre ma religion." Merci à la religion pour ce coup-là! Et là, je me sens totalement impuissante. Psychologue, où es-tu? Elle ne la voit pas cette semaine, ça va à la semaine prochaine. Ma fille ne veut pas vraiment le faire ce cours de préposée aux personnes en perte d'autonomie. Elle le fait pour que tout le monde la laisse tranquille. Elle ne veut pas s'en occuper de personnes en perte d'autonomie. Mais elle ne sait rien faire de toutes façons, me dit-elle, a été mise à la porte partout, ne travaille pas assez vite Toutes ses amies vont à l'école ou travaillent, elle est la seule à ne rien faire. Elle fera quelque chose donc ce cours qui ne l'intéresse pas. Pour avoir la paix Si elle me parle tant de Joblo, c'est parce que je suis la seule avec la psychologue qui la laisse faire. Toutes ses amies n'en peuvent plus et ne veulent plus en entendre parler. "Personne ne me comprend" et d'ajouter "Toi non plus tu ne me comprends pas mais tu n'aimes tellement pas que je te parle de religion que tu préfères que je parle de Joblo." J'ai ri! En effet, Poulette!
Bien, si on considère que je n'ai pas d'idées noires. Ni blanches. Le neutre plutôt.
Mal, si on considère que je voulais aller en voyage, même un tout petit et que ça ne se fera pas.
samedi 15 août 2015
Faim
J'ai faim. Tout le temps faim. J'haïs bien ça quand j'ai des périodes comme ça. Parce que le plus souvent je craque, je mange, je grossis et je suis en maudit. Alors, j'essaie calmement d'identifier le déclencheur. Je fais beaucoup d'exercices, des classes difficiles avec des jeunesses. Je réussis à suivre la plupart du temps. Ça me demande des efforts, de grands efforts. Pour passer à travers. Je suis alors très fière de moi et ... affamée. J'ai envie de sucré et de quantité et d'avoir le ventre plein.
Premier déclencheur donc: l'exercice ardu.
Ensuite, c'est la fin de l'été et j'ai comme le dernier appel du voyage qui clique clique et me dit "Grouille-toi, tu vas quand même pas manquer l'été. Faut que tu partes et ça presse." C'est fou un peu parce que je ne manque pas l'été en restant ici mais c'est comme ça pareil. J'ai tâté le terrain, moi qui aime tant faire plaisir, mes deux plus vieilles ne sont soit pas disponibles, soit pas intéressées. Il reste ma plus jeune qui elle veut veut et aime aime et n'importe où et n'importe quand. N'importe quand c'est pas tout à fait vrai, elle commence ses cours le 31 août.
Et puis, il y a Petit-fils qui s'en vient ici le 24 août.
Alors, il reste la semaine prochaine. Je ne veux pas louer de voiture ni organiser quelque chose moi-même. Des voyages organisés de quelques jours à la dernière minute, sauf à New-York, et pas chers en plus, je ne veux pas trop dépenser, il n'y en a pas à la tonne. J'ai trouvé quelque chose mais j'hésite, j'hésite tellement qu'il va se remplir ce voyage si je ne me grouille pas un peu. Prendre une décision, ça aussi, ça me porte à manger.
Alors, après toutes ces analyses judicieuses, faut surtout pas que je cesse de faire de l'exercice ni que je cesse de prendre des décisions. Non, bazouelle, faut que je cesse de manger immodérément. C'est dit et ce sera fait. Parce que je le veux, parce que je suis capable.
Poids d'aujourd'hui, 74.4 kilos, ce qui veut dire 164 livres, ce qui veut dire on rit plus, ce qui veut dire zone dangereuse, ce qui veut dire, fais quelque chose et contrôle-toi. Stop.
Premier déclencheur donc: l'exercice ardu.
Ensuite, c'est la fin de l'été et j'ai comme le dernier appel du voyage qui clique clique et me dit "Grouille-toi, tu vas quand même pas manquer l'été. Faut que tu partes et ça presse." C'est fou un peu parce que je ne manque pas l'été en restant ici mais c'est comme ça pareil. J'ai tâté le terrain, moi qui aime tant faire plaisir, mes deux plus vieilles ne sont soit pas disponibles, soit pas intéressées. Il reste ma plus jeune qui elle veut veut et aime aime et n'importe où et n'importe quand. N'importe quand c'est pas tout à fait vrai, elle commence ses cours le 31 août.
Et puis, il y a Petit-fils qui s'en vient ici le 24 août.
Alors, il reste la semaine prochaine. Je ne veux pas louer de voiture ni organiser quelque chose moi-même. Des voyages organisés de quelques jours à la dernière minute, sauf à New-York, et pas chers en plus, je ne veux pas trop dépenser, il n'y en a pas à la tonne. J'ai trouvé quelque chose mais j'hésite, j'hésite tellement qu'il va se remplir ce voyage si je ne me grouille pas un peu. Prendre une décision, ça aussi, ça me porte à manger.
Alors, après toutes ces analyses judicieuses, faut surtout pas que je cesse de faire de l'exercice ni que je cesse de prendre des décisions. Non, bazouelle, faut que je cesse de manger immodérément. C'est dit et ce sera fait. Parce que je le veux, parce que je suis capable.
Poids d'aujourd'hui, 74.4 kilos, ce qui veut dire 164 livres, ce qui veut dire on rit plus, ce qui veut dire zone dangereuse, ce qui veut dire, fais quelque chose et contrôle-toi. Stop.
vendredi 14 août 2015
Amie et réflexions diverses
Dîner avec mon amie qui se marie ce mois-ci. Une femme qui fait ce qu'elle dit! J'aime ça. Elle dit depuis longtemps qu'elle va se marier quand elle aura soixante ans, elle les a eus en juillet et en août, bingo, le mariage! Évidemment, elle avait déjà le candidat sous la main et elle vit avec lui depuis plusieurs années, ça aide!
Je ne l'avais pas vue depuis l'automne. Elle a eu le temps de faire un solide burnout de son travail, de s'en remettre un peu. Elle est toujours sous antidépresseurs mais est retournée travailler. Elle voit une psy. Ce que j'aime d'elle, c'est qu'elle est totalement capable de distinguer sa vie amoureuse de sa vie professionnelle. Quand elle a eu besoin d'appui pour son fameux burn-out, elle n'a même pas pensé demander l'aide de son conjoint. Ni celle de ses amies d'ailleurs, je n'étais même pas au courant! Ce n'est pas du tout parce qu'elle n'aime pas son conjoint, mais bien parce qu'il n'a rien à voir avec un burnout de travail. Je pense que c'est une sage décision et que si son couple fonctionne, c'est pour plein de raisons, mais entre autres parce qu'elle ne demande pas au conjoint ce qui ne lui appartient pas de donner et l'inverse est vrai. Elle a toujours pu faire des voyages sans lui avec sa bénédiction par exemple. Leur respect mutuel pour leur vie privée extérieure au couple est remarquable.
Elle va donc mieux avec l'aide de sa psy, d'antidépresseurs et de réflexions et lectures sur son anxiété face à l'avenir. Apprendre à vivre le ici maintenant. Je suis tout à fait là-dedans avec le yoga. Pas que je réussisse, mais je tends, je tends. Méditer dans le yin yoga. Pour l'instant, je souffre trop pour me laisser aller au moment présent dans le yin. On prend des poses difficiles pour moi et on les tient cinq minutes et des fois plus. Je souffre. Et quand je me dis que je n'en peux vraiment plus et que je vais sortir de l'asana, peu importe ce que les autres en pensent, fuck l'orgueil, oui, je serai la seule des 20 personnes courageuses à ne pas avoir tenu, alors, et toujours alors à ce moment précis, notre ange professeure (j'adore cette fille qui a la voix et la gentillesse d'un ange!) dit toujours avec douceur "Encore dix respirations. On inspire doucement mais à fond, on expiiiire" et ça dure dix fois ce truc de respiration où le corps écartelé combat la souffrance sans la combattre, en l'acceptant dans la respiration. Ça ressemble un peu à un accouchement. Est-ce que j'aime le yin yoga? J'adore, j'adore et j'en redemande et tant que la prof-ange sera là, j'y serai aussi.
Pas surprenant, me dit mon amie au dîner d'hier, tu aimes souffrir! Je ris mais elle a raison. Il y a quelque chose que j'aime là-dedans. Le dépassement de soi? Oui, le dépassement de soi.
Je ne l'avais pas vue depuis l'automne. Elle a eu le temps de faire un solide burnout de son travail, de s'en remettre un peu. Elle est toujours sous antidépresseurs mais est retournée travailler. Elle voit une psy. Ce que j'aime d'elle, c'est qu'elle est totalement capable de distinguer sa vie amoureuse de sa vie professionnelle. Quand elle a eu besoin d'appui pour son fameux burn-out, elle n'a même pas pensé demander l'aide de son conjoint. Ni celle de ses amies d'ailleurs, je n'étais même pas au courant! Ce n'est pas du tout parce qu'elle n'aime pas son conjoint, mais bien parce qu'il n'a rien à voir avec un burnout de travail. Je pense que c'est une sage décision et que si son couple fonctionne, c'est pour plein de raisons, mais entre autres parce qu'elle ne demande pas au conjoint ce qui ne lui appartient pas de donner et l'inverse est vrai. Elle a toujours pu faire des voyages sans lui avec sa bénédiction par exemple. Leur respect mutuel pour leur vie privée extérieure au couple est remarquable.
Elle va donc mieux avec l'aide de sa psy, d'antidépresseurs et de réflexions et lectures sur son anxiété face à l'avenir. Apprendre à vivre le ici maintenant. Je suis tout à fait là-dedans avec le yoga. Pas que je réussisse, mais je tends, je tends. Méditer dans le yin yoga. Pour l'instant, je souffre trop pour me laisser aller au moment présent dans le yin. On prend des poses difficiles pour moi et on les tient cinq minutes et des fois plus. Je souffre. Et quand je me dis que je n'en peux vraiment plus et que je vais sortir de l'asana, peu importe ce que les autres en pensent, fuck l'orgueil, oui, je serai la seule des 20 personnes courageuses à ne pas avoir tenu, alors, et toujours alors à ce moment précis, notre ange professeure (j'adore cette fille qui a la voix et la gentillesse d'un ange!) dit toujours avec douceur "Encore dix respirations. On inspire doucement mais à fond, on expiiiire" et ça dure dix fois ce truc de respiration où le corps écartelé combat la souffrance sans la combattre, en l'acceptant dans la respiration. Ça ressemble un peu à un accouchement. Est-ce que j'aime le yin yoga? J'adore, j'adore et j'en redemande et tant que la prof-ange sera là, j'y serai aussi.
Pas surprenant, me dit mon amie au dîner d'hier, tu aimes souffrir! Je ris mais elle a raison. Il y a quelque chose que j'aime là-dedans. Le dépassement de soi? Oui, le dépassement de soi.
mardi 11 août 2015
Bénévoler
Ma fille la plus vieille, celle qui a 26 ans, qui vit dans un taudis et livre des journaux toute la nuit avec son chum dans leur belle voiture neuve offerte par les parents du chum, cette courageuse fille qui combat une grosse maladie, fait du bénévolat à la spca.
Ces temps-ci, elle a besoin d'accompagnement pour y aller. Des fois sa soeur et une fois moi. Et là, il pleut et ça a l'air que ça va être moi. Je l'avais offert. Elle a appelé. Je lui ai dit d'appeler sa soeur et que si elle n'y allait pas, j'irais. Sa soeur, ma Vingt-et-un an qui a l'air d'une ado de quinze, physiquement et moralement, sa soeur donc a lu la bible à haute voix toute la nuit. Tellement que ça me réveillait et que je lui demandais de lire moins fort.
Elles se parlent en ce moment.
Si ma fille promeneuse bénévole de chiens me demande encore de l'accompagner, je prendrai la formation. On promènera chacune un chien, ça sera plus utile. Là, je ne peux pas y toucher à ses chiens. Pas le droit. Elle n'en promène que de petits cutes, elle a peur des gros.
Ces temps-ci, elle a besoin d'accompagnement pour y aller. Des fois sa soeur et une fois moi. Et là, il pleut et ça a l'air que ça va être moi. Je l'avais offert. Elle a appelé. Je lui ai dit d'appeler sa soeur et que si elle n'y allait pas, j'irais. Sa soeur, ma Vingt-et-un an qui a l'air d'une ado de quinze, physiquement et moralement, sa soeur donc a lu la bible à haute voix toute la nuit. Tellement que ça me réveillait et que je lui demandais de lire moins fort.
Elles se parlent en ce moment.
Si ma fille promeneuse bénévole de chiens me demande encore de l'accompagner, je prendrai la formation. On promènera chacune un chien, ça sera plus utile. Là, je ne peux pas y toucher à ses chiens. Pas le droit. Elle n'en promène que de petits cutes, elle a peur des gros.
dimanche 9 août 2015
Vieillir pauvre
J'ai une amie qui gagne 60000$ par année. Me semble qu'on peut avoir une belle vieillesse avec ça, vivre confortablement et voyager si tel est notre choix. Mais non. Cette amie est pourtant une femme intelligente. Elle a travaillé toute sa vie, toujours à contrat. Elle n'a donc pas de plan de pension. Et... elle n'a rien mis de côté!!! Rien. Pas de reer, rien.
Elle dépense tellement tout à mesure qu'elle est abonnée au théâtre avec moi et ne peut me payer l'abonnement d'un seul coup. Elle paie à chaque spectacle.
Elle a 61 ans et ne prévoit pas prendre de retraite. Pas parce qu'elle aime sa job, parce qu'elle n'aura pas d'argent si elle prend sa retraite!
Non, mais, avoir travaillé toute sa vie pour se retrouver dans la misère.
Je pensais qu'elle était une exception, mais non, la belle-soeur d'un ami a 68 ans et est dans la même situation et quand j'en parle (sans nommer l'amie évidemment), il y a plein de monde dans le même cas.
Je sais que je suis une exception de la nature, mais moi, depuis que j'ai commencé à travailler et j'ai commencé jeune, j'ai fini mon bac à vingt ans, j'ai toujours mis au minimum le tiers de mon salaire et, les bonnes années (celles avant les enfants), la moitié de mon salaire à l'épargne. Et quand j'ai habité avec un étudiant, j'ai vécu comme une étudiante tout en travaillant. Le niveau de vie, ça s'ajuste.
J'ai l'air de me citer en exemple (et c'est ce que je fais, -rougissement-) mais coudons, je ne comprends pas ça du monde intelligent et cultivé qui travaille toute sa vie pour se retrouver devant rien du tout, comme s'ils avaient passé leur vie sur le bien-être social.
L'amie en question n'a pas d'enfants, donc ce n'est pas là que son argent passe non plus. Elle a un chat âgé qui lui coûte énormément cher. Malade, elle l'emmène très souvent chez le vet, il a des injections, des médicaments dispendieux, de la nourriture spéciale également.
Bon ben, de quoi je me mêle avec tout ça? C'est pas de mes affaires et elle ne me demande pas d'argent à part pour lui avancer le prix de l'abonnement au théàtre. La poutre dans mon oeil et la paille dans le sien? Quand on regarde trop chez les autres, souvent c'est parce qu'on ne veut pas regarder ses lacunes à soi. Hum! Hum! Oui, oui, je fais encore ma psychologue ce matin, Un autre prof!
Mais quand même, chers amis et amies plus jeunes que moi, mettez de l'argent de côté pour plus tard. C'est un bon conseil, il me semble. Bien que je n'en sois plus si certaine. Je doute de tout ou presque ces temps-ci. Je me remets beaucoup en question et mes valeurs de base sont brassées pas mal. Faut s'adapter aux temps modernes et non l'inverse.
Elle dépense tellement tout à mesure qu'elle est abonnée au théâtre avec moi et ne peut me payer l'abonnement d'un seul coup. Elle paie à chaque spectacle.
Elle a 61 ans et ne prévoit pas prendre de retraite. Pas parce qu'elle aime sa job, parce qu'elle n'aura pas d'argent si elle prend sa retraite!
Non, mais, avoir travaillé toute sa vie pour se retrouver dans la misère.
Je pensais qu'elle était une exception, mais non, la belle-soeur d'un ami a 68 ans et est dans la même situation et quand j'en parle (sans nommer l'amie évidemment), il y a plein de monde dans le même cas.
Je sais que je suis une exception de la nature, mais moi, depuis que j'ai commencé à travailler et j'ai commencé jeune, j'ai fini mon bac à vingt ans, j'ai toujours mis au minimum le tiers de mon salaire et, les bonnes années (celles avant les enfants), la moitié de mon salaire à l'épargne. Et quand j'ai habité avec un étudiant, j'ai vécu comme une étudiante tout en travaillant. Le niveau de vie, ça s'ajuste.
J'ai l'air de me citer en exemple (et c'est ce que je fais, -rougissement-) mais coudons, je ne comprends pas ça du monde intelligent et cultivé qui travaille toute sa vie pour se retrouver devant rien du tout, comme s'ils avaient passé leur vie sur le bien-être social.
L'amie en question n'a pas d'enfants, donc ce n'est pas là que son argent passe non plus. Elle a un chat âgé qui lui coûte énormément cher. Malade, elle l'emmène très souvent chez le vet, il a des injections, des médicaments dispendieux, de la nourriture spéciale également.
Bon ben, de quoi je me mêle avec tout ça? C'est pas de mes affaires et elle ne me demande pas d'argent à part pour lui avancer le prix de l'abonnement au théàtre. La poutre dans mon oeil et la paille dans le sien? Quand on regarde trop chez les autres, souvent c'est parce qu'on ne veut pas regarder ses lacunes à soi. Hum! Hum! Oui, oui, je fais encore ma psychologue ce matin, Un autre prof!
Mais quand même, chers amis et amies plus jeunes que moi, mettez de l'argent de côté pour plus tard. C'est un bon conseil, il me semble. Bien que je n'en sois plus si certaine. Je doute de tout ou presque ces temps-ci. Je me remets beaucoup en question et mes valeurs de base sont brassées pas mal. Faut s'adapter aux temps modernes et non l'inverse.
samedi 8 août 2015
Le mérite
"Tu mérites d'être aimé(e)" "Je mérite quelqu'un de mieux." "Il ne la mérite pas."
Chers amis et chères amies, l'amour n'a rien, mais alors rien du tout, à voir avec le mérite. L'amour ne se mérite pas. Il vous tombe dessus et des fois, vous l'aidez à vous tomber dessus, ce qui est une fort bonne idée, que vous le méritiez ou pas. Rien à voir. Absolument rien.
Combien de couples avec un homme ou une femme exécrable marié(e) à une perle? Et il/elle a vraiment l'air d'aimer le ou la moron(ne). Le moron a fait quoi pour mériter ça? Rien du tout!
Il y a aussi de belles histoires, sans morons ni moronnes. Du beau monde ou du pas si beau que ça, (justement la beauté n'a pas une si grande importance malgré ce qu'on en pense dans ces affaires-là), qui s'est rencontré, un des deux a osé initier la relation et hop! c'était parti. Sans grand mérite. C'est juste arrivé au bon moment.
Alors, lâchez-moi avec les "Je mérite l'amour", s'il-vous-plaît. Pas une question de mérite cette affaire-là.
Chers amis et chères amies, l'amour n'a rien, mais alors rien du tout, à voir avec le mérite. L'amour ne se mérite pas. Il vous tombe dessus et des fois, vous l'aidez à vous tomber dessus, ce qui est une fort bonne idée, que vous le méritiez ou pas. Rien à voir. Absolument rien.
Combien de couples avec un homme ou une femme exécrable marié(e) à une perle? Et il/elle a vraiment l'air d'aimer le ou la moron(ne). Le moron a fait quoi pour mériter ça? Rien du tout!
Il y a aussi de belles histoires, sans morons ni moronnes. Du beau monde ou du pas si beau que ça, (justement la beauté n'a pas une si grande importance malgré ce qu'on en pense dans ces affaires-là), qui s'est rencontré, un des deux a osé initier la relation et hop! c'était parti. Sans grand mérite. C'est juste arrivé au bon moment.
Alors, lâchez-moi avec les "Je mérite l'amour", s'il-vous-plaît. Pas une question de mérite cette affaire-là.
jeudi 6 août 2015
Quotidien
Il ne se passe pas grand chose. Petit-fils est avec moi matin et soir, avant et après le camp de jour. Ce soir, il couche ici, ce qui ne fait pas son affaire. Il ne sait pas nager et a peur de l'eau, ne sait pas pédaler à deux roues ni patiner. Toutes ces habiletés favorisent l'estime de soi. C'était très important pour moi que mes enfants sachent faire tout ça et j'ai travaillé fort pour. Des fois, j'ai payé parce que je ne pouvais pas le faire moi-même. Pour le patinage, où je suis super poche en plus de ne pas aimer ça (ça va probablement ensemble, je sais, je sais! ;o), je les avais inscrites dans un club de patinage de vitesse alors qu'elles avaient quatre et six ans. Elles avaient évidemment appris très bien, avec des pros en plus!
Pour mon fils, c'était plus facile, on était deux. Séparés mais on l'élevait à deux.
J'ai encore voulu remédier au problème de la peur de l'eau en m'informant pour d'autres cours privés dans une piscine où il va avec son camp de jour et qu'il aime. C'est compliqué. Ne rien faire sans en parler à la mère. La mère ne semble pas particulièrement intéressée. Elle va en parler au père, Ça a l'air archi-compliqué. Le petit en a marre de me voir. Pas tout le temps mais ce matin, c'était évident. Pourquoi je me mets tout ça sur le dos? Ce n'est pas mon enfant.
Mais c'est mon petit-enfant et à ce titre, j'ai certaines responsabilités morales envers lui. Pas celle de pallier toutes les lacunes parentales cependant. Qui ne sont pas majeures, entendons-nous. Moi aussi, j'en ai des lacunes et tous les parents ont des forces et des faiblesses.
Je fais attention à ce que je mange mais suis toujours à 161 livres. On dirait que le corps s'est mis en mode maintien! Alors, je vais faire plus attention aux calories, 1400 à 1500, je n'engraisse pas avec ça, mais je ne maigris pas non plus. Faut me remettre fermement à 1200. Ce qui est peu. Bien peu. Faut faire des choix et je choisis la minceur.
Je vais au yoga tous les jours, ce qui est beaucoup. Vraiment beaucoup. Pour ça aussi, je fais des efforts. On dirait qu'il y a plus d'efforts que de plaisir dans ma vie actuelle. Évidemment, c'est ma vie à moi et c'est moi qui dois remédier à ça.
Je vais pourtant au cinéma que j'aime. Vu "L'homme idéal" avant-hier et "Amy" hier. Correct le premier, bon le deuxième.
Le yoga, je suis toujours contente quand j'en sors. C'est comme une victoire. Et c'est une victoire. Je suis la seule personne d'âge mur dans ces classes difficiles, exigeantes, suantes, éreintantes. Mais ça finit par finir et bien évidemment, il y a des parties du cours que j'aime, parfois je me sens voler et parfois, super compétente aussi. Courageuse en tout cas, certainement!
Pour mon fils, c'était plus facile, on était deux. Séparés mais on l'élevait à deux.
J'ai encore voulu remédier au problème de la peur de l'eau en m'informant pour d'autres cours privés dans une piscine où il va avec son camp de jour et qu'il aime. C'est compliqué. Ne rien faire sans en parler à la mère. La mère ne semble pas particulièrement intéressée. Elle va en parler au père, Ça a l'air archi-compliqué. Le petit en a marre de me voir. Pas tout le temps mais ce matin, c'était évident. Pourquoi je me mets tout ça sur le dos? Ce n'est pas mon enfant.
Mais c'est mon petit-enfant et à ce titre, j'ai certaines responsabilités morales envers lui. Pas celle de pallier toutes les lacunes parentales cependant. Qui ne sont pas majeures, entendons-nous. Moi aussi, j'en ai des lacunes et tous les parents ont des forces et des faiblesses.
Je fais attention à ce que je mange mais suis toujours à 161 livres. On dirait que le corps s'est mis en mode maintien! Alors, je vais faire plus attention aux calories, 1400 à 1500, je n'engraisse pas avec ça, mais je ne maigris pas non plus. Faut me remettre fermement à 1200. Ce qui est peu. Bien peu. Faut faire des choix et je choisis la minceur.
Je vais au yoga tous les jours, ce qui est beaucoup. Vraiment beaucoup. Pour ça aussi, je fais des efforts. On dirait qu'il y a plus d'efforts que de plaisir dans ma vie actuelle. Évidemment, c'est ma vie à moi et c'est moi qui dois remédier à ça.
Je vais pourtant au cinéma que j'aime. Vu "L'homme idéal" avant-hier et "Amy" hier. Correct le premier, bon le deuxième.
Le yoga, je suis toujours contente quand j'en sors. C'est comme une victoire. Et c'est une victoire. Je suis la seule personne d'âge mur dans ces classes difficiles, exigeantes, suantes, éreintantes. Mais ça finit par finir et bien évidemment, il y a des parties du cours que j'aime, parfois je me sens voler et parfois, super compétente aussi. Courageuse en tout cas, certainement!
samedi 1 août 2015
Pas de job
Ce matin, on y allait en métro, pas en bus. Le premier métro du matin, horaire serré, marcher vite pour atteindre l'autobus jaune. Je suis encore allée avec elle car j'étais allée en éclaireure avant et je savais le chemin le plus rapide pour trouver les fameux autobus jaunes.
On y est à temps. J'attends à l'écart. Je la vois parler avec une dame et puis je vois l'autobus partir... sans elle! Et sans les autres personnes qui attendaient devant.
Il a plu, la terre est trop détrempée, la ferme d'ail n'a pas besoin de travailleurs aujourd'hui. Et demain non plus, ils ne travaillent jamais le dimanche, elle avait mal compris.
Elle va avec d'autres demander aux autres autobus jaunes s'ils peuvent embarquer pour une autre ferme? Non, ça ne marche pas comme ça.
Fini. Déplacement pour rien du tout. Elle avait été invitée chez une amie à la campagne en plus et avait refusé pour travailler.
Il y a des gens vraiment sympathiques qui prennent le métro avec nous. Une dame originaire du Rwanda, qui a assisté live au génocide et qui vivait au Togo. Est ici depuis trois semaines seulement et a déjà trouvé cette job en agriculture. Une réfugiée.
Un gars libanais très gentil aussi, scolarisé mais sans emploi dans son domaine, qui trouve que le travail de la terre, c'est sain et ça vide la tête.
On s'arrête dans un restaurant près de chez nous, ma fille prend des crêpes au sirop, moi, un bagel fromage à la crème. Elle a un bon moral. On pense à tous ceux ou celles qui comptent sur ce revenu pour payer leur loyer ou manger. Pour elle, c'est un surplus pour ses sorties. Tout l'essentiel, elle l'a. On se sent privilégiées toutes les deux.
J'aime me lever tôt.
On y est à temps. J'attends à l'écart. Je la vois parler avec une dame et puis je vois l'autobus partir... sans elle! Et sans les autres personnes qui attendaient devant.
Il a plu, la terre est trop détrempée, la ferme d'ail n'a pas besoin de travailleurs aujourd'hui. Et demain non plus, ils ne travaillent jamais le dimanche, elle avait mal compris.
Elle va avec d'autres demander aux autres autobus jaunes s'ils peuvent embarquer pour une autre ferme? Non, ça ne marche pas comme ça.
Fini. Déplacement pour rien du tout. Elle avait été invitée chez une amie à la campagne en plus et avait refusé pour travailler.
Il y a des gens vraiment sympathiques qui prennent le métro avec nous. Une dame originaire du Rwanda, qui a assisté live au génocide et qui vivait au Togo. Est ici depuis trois semaines seulement et a déjà trouvé cette job en agriculture. Une réfugiée.
Un gars libanais très gentil aussi, scolarisé mais sans emploi dans son domaine, qui trouve que le travail de la terre, c'est sain et ça vide la tête.
On s'arrête dans un restaurant près de chez nous, ma fille prend des crêpes au sirop, moi, un bagel fromage à la crème. Elle a un bon moral. On pense à tous ceux ou celles qui comptent sur ce revenu pour payer leur loyer ou manger. Pour elle, c'est un surplus pour ses sorties. Tout l'essentiel, elle l'a. On se sent privilégiées toutes les deux.
J'aime me lever tôt.
jeudi 30 juillet 2015
Départ aux champs
Ce n'est pas tout à fait dans les champs qu'elle va travailler. Plutôt... à l'intérieur? C'est ce qu'elle a compris en tout cas. L'ail pousserait en serres? Bref, on ne sait pas grand chose et j'ai hâte d'avoir des nouvelles. Plusieurs autobus mais le sien était à part. L'autobus des cueilleurs d'ail!
95% de Noirs et 5% de Latinos parmi les travailleurs. La seule Blanche vue était la dame qui prenait les présences! Des dames d'un âge certain, ce qui m'a fait dire "Coudons, j'aurais dû donner mon nom, ces femmes sont plus vieilles que moi!" et ma fille de répondre dans sa grande sagesse "Pas nécessairement, elles sont peut-être plus jeunes et usées par ... la vie!" Elle est charmante, ma fille, je vous l'ai dit?
Il y avait des femmes qui s'en allaient travailler la terre... en robes! Des hommes de tous les âges aussi. Peu de jeunes.
Alors, elle est partie. Dès qu'elle a trouvé le bon autobus, je l'ai sentie solide. Elle est contente de travailler ma fille, pas une paresseuse. Mais on verra ses impressions à la fin de la journée! J'aime ça vivre de nouvelles expériences à travers mes filles. Enrichissant.
Je vais même en vivre une deuxième nouvelle expérience dans la même journée. Ma plus vieille vient me chercher pour l'accompagner à son bénévolat à la SPCA. Promeneuse de chiens. Moi, je n'ai pas le droit de les promener car je n'ai pas eu la formation mais je vais accompagner ma promeneuse de fille qui manquait de motivation aujourd'hui et appelait la petite soeur pour y aller avec elle. J'ai offert de la remplacer. Offre acceptée!
95% de Noirs et 5% de Latinos parmi les travailleurs. La seule Blanche vue était la dame qui prenait les présences! Des dames d'un âge certain, ce qui m'a fait dire "Coudons, j'aurais dû donner mon nom, ces femmes sont plus vieilles que moi!" et ma fille de répondre dans sa grande sagesse "Pas nécessairement, elles sont peut-être plus jeunes et usées par ... la vie!" Elle est charmante, ma fille, je vous l'ai dit?
Il y avait des femmes qui s'en allaient travailler la terre... en robes! Des hommes de tous les âges aussi. Peu de jeunes.
Alors, elle est partie. Dès qu'elle a trouvé le bon autobus, je l'ai sentie solide. Elle est contente de travailler ma fille, pas une paresseuse. Mais on verra ses impressions à la fin de la journée! J'aime ça vivre de nouvelles expériences à travers mes filles. Enrichissant.
Je vais même en vivre une deuxième nouvelle expérience dans la même journée. Ma plus vieille vient me chercher pour l'accompagner à son bénévolat à la SPCA. Promeneuse de chiens. Moi, je n'ai pas le droit de les promener car je n'ai pas eu la formation mais je vais accompagner ma promeneuse de fille qui manquait de motivation aujourd'hui et appelait la petite soeur pour y aller avec elle. J'ai offert de la remplacer. Offre acceptée!
Un autre prof
C'est aujourd'hui qu'elle va avoir son bébé. J'ai hâte d'avoir des nouvelles. Je lui suis attachée à cette jeune femme que je lis depuis longtemps. Alors, je pense à elle à ce moment précis!
mercredi 29 juillet 2015
L'agriculture
On a appelé ma fille pour travailler aux champs demain! Eurëka! Un travail qu'elle peut faire, qui ne demande aucune scolarité. Rien que de la bonne volonté et du courage. Je suis tout énervée. D'autant plus qu'ils l'ont appelée vers quinze heures et qu'elle va garder chez sa soeur et devait coucher là. Tout l'horaire est remanié. Sa soeur viendra la renconduire ici dans la nuit et on se lèvera à quatre heures ( je l'accompagne) pour prendre un bus qui la laissera à la station de métro où un autobus vient chercher les travailleurs pour les emmener à la campagne. Départ à six heures du matin. Ouf! Tout un brouhaha.
mardi 28 juillet 2015
Racisme
Je vais avec ma fille à sa banque et puis acheter l'auto aussi. Je lui avais offert. Elle a répondu "Ça va changer quoi?" et puis elle a changé d'idée hier soir et vient me prendre ce matin.
Ils lui font plein de problèmes ridicules à sa banque. Racisme? Les gens pensent toujours que les Noirs se plaignent de racisme pour rien. Ehoh! Bonnes gens. Ce que ma fille vit à sa banque, ce harcèlement niaiseux qui fait qu'elle n'a pas eu sa voiture hier comme prévu, ce tatillonnage épais. "Faut qu'on lui parle à ta grand-mère avant d'accepter le chèque." Ma mère était pas là. Ma fille leur dit que la grand-maman lui en a fait déjà plein de chèques avant et blablabla. Elle est avec eux pour toutes ses affaires, elle a des celis et son chèque de paie est déposé chez eux. Rien à faire.
Ridicule. On ne m'aurait jamais traitée comme ça. Alors, j'y vais. Pour voir.
Mes amies qui ont adopté des gars noirs et qui leur prêtent leur belle voiture et le jeune doit prévoir du temps supplémentaire où qu'il aille pour les vérifications que la police va lui faire subir. Un jeune Noir dans une voiture chère, c'est suspect.
Et ma petite qui va pour travailler aux champs, a sa carte, on va l'appeler. Son amie blanche y va dix minutes après et elle commence le surlendemain. Normal? Même âge, deux filles, aussi peu scolarisées l'une que l'autre (ça ne compte pas pour le travail agricole), pas d'expérience ni l'une ni l'autre. La seule différence? Un est blanche et l'autre noire. Vous pouvez être certaine que j'ai appelé, que j'ai questionné, que j'ai dénoncé.
Je suis habituée à les défendre. Je suis Noire aussi à travers mes filles. Ce qu'elles vivent, je le vis. Jamais autant qu'elles mais à travers elles.
Ils lui font plein de problèmes ridicules à sa banque. Racisme? Les gens pensent toujours que les Noirs se plaignent de racisme pour rien. Ehoh! Bonnes gens. Ce que ma fille vit à sa banque, ce harcèlement niaiseux qui fait qu'elle n'a pas eu sa voiture hier comme prévu, ce tatillonnage épais. "Faut qu'on lui parle à ta grand-mère avant d'accepter le chèque." Ma mère était pas là. Ma fille leur dit que la grand-maman lui en a fait déjà plein de chèques avant et blablabla. Elle est avec eux pour toutes ses affaires, elle a des celis et son chèque de paie est déposé chez eux. Rien à faire.
Ridicule. On ne m'aurait jamais traitée comme ça. Alors, j'y vais. Pour voir.
Mes amies qui ont adopté des gars noirs et qui leur prêtent leur belle voiture et le jeune doit prévoir du temps supplémentaire où qu'il aille pour les vérifications que la police va lui faire subir. Un jeune Noir dans une voiture chère, c'est suspect.
Et ma petite qui va pour travailler aux champs, a sa carte, on va l'appeler. Son amie blanche y va dix minutes après et elle commence le surlendemain. Normal? Même âge, deux filles, aussi peu scolarisées l'une que l'autre (ça ne compte pas pour le travail agricole), pas d'expérience ni l'une ni l'autre. La seule différence? Un est blanche et l'autre noire. Vous pouvez être certaine que j'ai appelé, que j'ai questionné, que j'ai dénoncé.
Je suis habituée à les défendre. Je suis Noire aussi à travers mes filles. Ce qu'elles vivent, je le vis. Jamais autant qu'elles mais à travers elles.
lundi 27 juillet 2015
2.2 Kilos
4.8 livres.
C'est ce que j'ai perdu en deux jours! Quand on veut on peut et je voulais beaucoup.
Mon poids est de 73.3 kilos ce matin (161.1 livres). Je me sens mieux à tout point de vue! Plus légère.
Ai-je mangé? Mais oui, 1100 calories une journée et 1200 l'autre. Avec de l'exercice très intensif. Bon, l'exercice ne fait pas maigrir et peut même faire grossir, je n'arrête pas de dire ça. Mais des longueurs de piscine jusqu'à épuisement et j'en remets encore une fois épuisée et puis un cours de yoga très intensif avec la prof que je n'aime pas tant que ça parce que trop flyée et intense mais qui me fait faire des choses que je ne croyais pas humainement possible sans faire du cirque! et 1100 calories dans toute la journée plus deux bouteilles d'eau Pellegrino, ça finit par faire maigrir eheh!
Alors, je suis contente et ça me met de bonne humeur. Vu "Trainwreck" qui m'a fait rire. Je cherchais un film léger et drôle et celui-là fait la job.
Petit-fils est avec sa mère en vacances! Je suis tellement contente qu'elle l'ait retiré du service de garde pour passer du temps avec lui. Ils ne vont nulle part mais n'auront pas d'horaire. Elle achète sa voiture ces jours-ci, aujourd'hui peut-être. Ma mère aussi lui a donné de l'argent pour ce gros achat. Plus qu'espéré.
Hier, tous mes enfants et ma bru étaient au brunch. Ça aussi, ça me fait très plaisir. Ma mère vieillit. Ça me fait moins plaisir.
Ma plus jeune s'est fait un nouveau copain. Toujours énervant quand on connaît son histoire amoureuse désastreuse. Heureusement, sa psy est revenue de vacances et elle la voit demain. La demande à l'Ivac a été acceptée. En fait, ce qui a été accepté, c'est d'étudier sa demande! Long ce processus. On attend.
Aquajogging que j'aime tant ce matin. Ma plus jeune dit qu'elle va venir. Va-t-elle se lever? C'est à voir. Je me sens en congé sans avoir à m'occuper de Petit-Fils. Je peux prendre mon café tranquille et profiter à mon rythme de cette magnifique matinée d'été. Il revient la semaine prochaine et je serai alors en forme pour l'accueillir.
C'est ce que j'ai perdu en deux jours! Quand on veut on peut et je voulais beaucoup.
Mon poids est de 73.3 kilos ce matin (161.1 livres). Je me sens mieux à tout point de vue! Plus légère.
Ai-je mangé? Mais oui, 1100 calories une journée et 1200 l'autre. Avec de l'exercice très intensif. Bon, l'exercice ne fait pas maigrir et peut même faire grossir, je n'arrête pas de dire ça. Mais des longueurs de piscine jusqu'à épuisement et j'en remets encore une fois épuisée et puis un cours de yoga très intensif avec la prof que je n'aime pas tant que ça parce que trop flyée et intense mais qui me fait faire des choses que je ne croyais pas humainement possible sans faire du cirque! et 1100 calories dans toute la journée plus deux bouteilles d'eau Pellegrino, ça finit par faire maigrir eheh!
Alors, je suis contente et ça me met de bonne humeur. Vu "Trainwreck" qui m'a fait rire. Je cherchais un film léger et drôle et celui-là fait la job.
Petit-fils est avec sa mère en vacances! Je suis tellement contente qu'elle l'ait retiré du service de garde pour passer du temps avec lui. Ils ne vont nulle part mais n'auront pas d'horaire. Elle achète sa voiture ces jours-ci, aujourd'hui peut-être. Ma mère aussi lui a donné de l'argent pour ce gros achat. Plus qu'espéré.
Hier, tous mes enfants et ma bru étaient au brunch. Ça aussi, ça me fait très plaisir. Ma mère vieillit. Ça me fait moins plaisir.
Ma plus jeune s'est fait un nouveau copain. Toujours énervant quand on connaît son histoire amoureuse désastreuse. Heureusement, sa psy est revenue de vacances et elle la voit demain. La demande à l'Ivac a été acceptée. En fait, ce qui a été accepté, c'est d'étudier sa demande! Long ce processus. On attend.
Aquajogging que j'aime tant ce matin. Ma plus jeune dit qu'elle va venir. Va-t-elle se lever? C'est à voir. Je me sens en congé sans avoir à m'occuper de Petit-Fils. Je peux prendre mon café tranquille et profiter à mon rythme de cette magnifique matinée d'été. Il revient la semaine prochaine et je serai alors en forme pour l'accueillir.
dimanche 26 juillet 2015
Vie sportive
Je me suis remise au yoga et j'adore. L'effort, l'endurance qui se développe, la cohésion du groupe, les professeurs. tout. Je me trouve pas mal chanceuse d'avoir une si bonne école près de chez nous. Je l'ai faite ma chance, je le savais que je déménageais dans un coin yoga. Plein d'écoles en fait. Un immense choix. Un bassin riche.
Je suis un peu tannée de l'aquaspinning. Je vais voir si je me réinscris à l'automne. Je suis consciente des nombreux bienfaits que cette discipline apporte mais je regarde constamment l'heure en ayant hâte que ça finisse. L'autre prof, le gars, était très motivant et imaginatif et ça passait plus vite. Là, c'est long longtemps.
L'aquajogging, ça j'aime. Beaucoup. Varié et motivant.
Les sports aquatiques, c'est avec ma fille ainée. Important pour elle, l'exercice. Alors, je vais voir ce qu'elle en dira à l'automne et quels seront ses choix et je pense que j'irai avec elle, que ça me tente ou non. Elle préfère cependant l'aquajogging à l'aquaspinning, tout comme moi. Il y a l'aspect nouveauté qui joue aussi. Pour l'instant, je vais aux deux cours, aquajogging le lundi et aquaspinning le vendredi. Vivons ça un jour à la fois!
La musculation en salle avec l'entraîneur, je ne m'en ennuie pas du tout. J'avais dit à mon entraîneur que je revenais en août mais je vais lui texter que je ne suis pas libre et remettre le retour au gym à septembre. Je verrai rendue là.
Alors, mon programme actuel, c'est du yoga tous les jours et les sports aquatiques deux fois par semaine. Je marche peu car mon épine de Lenoir est revenue. Je n'en fais pas de cas mais les grandes randonnées qui durent des heures, j'évite à cause de la douleur.
J'apporte mon maillot quand on va voir ma mère le dimanche et ces temps-ci, on nage presque tous les dimanches dans sa piscine.
Parlant de nager, j'avais payé un cours privé à mon petit-fils dans la piscine de son aïeule justement. Dimanche passé. Mon fils et la mère du petit ont assisté. Il ne voulait plus continuer. Mon fils l'a remis à l'eau et lui a dit de cesser ses caprices. Il a fait une crise. Mon fils n'a pas cédé. Ma fille (la mère de Petit-fils) ne s'est pas interposée mais est revenue en pleurant de la piscine. Faut dire qu'elle pleure facilement, très facilement. Bon, là, le petit ne veut plus rien savoir de la piscine. Dit qu'il apprendra à nager quand il sera un adulte. Jeudi dernier, son camp de jour allait justement à la piscine. Il a dit qu'il refuserait d'aller dans l'eau. Je lui ai dit qu'on était pas là pour le surveiller et qu'il fasse donc ce qu'il veut.
Je suis un peu tannée de l'aquaspinning. Je vais voir si je me réinscris à l'automne. Je suis consciente des nombreux bienfaits que cette discipline apporte mais je regarde constamment l'heure en ayant hâte que ça finisse. L'autre prof, le gars, était très motivant et imaginatif et ça passait plus vite. Là, c'est long longtemps.
L'aquajogging, ça j'aime. Beaucoup. Varié et motivant.
Les sports aquatiques, c'est avec ma fille ainée. Important pour elle, l'exercice. Alors, je vais voir ce qu'elle en dira à l'automne et quels seront ses choix et je pense que j'irai avec elle, que ça me tente ou non. Elle préfère cependant l'aquajogging à l'aquaspinning, tout comme moi. Il y a l'aspect nouveauté qui joue aussi. Pour l'instant, je vais aux deux cours, aquajogging le lundi et aquaspinning le vendredi. Vivons ça un jour à la fois!
La musculation en salle avec l'entraîneur, je ne m'en ennuie pas du tout. J'avais dit à mon entraîneur que je revenais en août mais je vais lui texter que je ne suis pas libre et remettre le retour au gym à septembre. Je verrai rendue là.
Alors, mon programme actuel, c'est du yoga tous les jours et les sports aquatiques deux fois par semaine. Je marche peu car mon épine de Lenoir est revenue. Je n'en fais pas de cas mais les grandes randonnées qui durent des heures, j'évite à cause de la douleur.
J'apporte mon maillot quand on va voir ma mère le dimanche et ces temps-ci, on nage presque tous les dimanches dans sa piscine.
Parlant de nager, j'avais payé un cours privé à mon petit-fils dans la piscine de son aïeule justement. Dimanche passé. Mon fils et la mère du petit ont assisté. Il ne voulait plus continuer. Mon fils l'a remis à l'eau et lui a dit de cesser ses caprices. Il a fait une crise. Mon fils n'a pas cédé. Ma fille (la mère de Petit-fils) ne s'est pas interposée mais est revenue en pleurant de la piscine. Faut dire qu'elle pleure facilement, très facilement. Bon, là, le petit ne veut plus rien savoir de la piscine. Dit qu'il apprendra à nager quand il sera un adulte. Jeudi dernier, son camp de jour allait justement à la piscine. Il a dit qu'il refuserait d'aller dans l'eau. Je lui ai dit qu'on était pas là pour le surveiller et qu'il fasse donc ce qu'il veut.
samedi 25 juillet 2015
Fin de l'épisode boulimique
Bon, ça va faire! Fini l'apitoiement et le mangeage sans fin et le poids qui se reprend et la fille qui semble complètement sans défense contre les attaques sournoises de la nourriture.
Eh oh! C'est toi qui est responsable de ce qui entre dans ta bouche, personne d'autre. Tes filles te font c....? Non, elles te font m..... , on le sait! Pas vrai, pas vrai, personne d'autre que toi-même ne te fait manger. Tu es une adulte responsable de tes actes. Assume!
Bref, après m'être sérieusement parlé comme ça, j'ai décidé de me reprendre en main drette-là, en ce beau magnifique samedi d'été.
D'abord, constater les dégâts. Ouf! 75.3 kilos ce matin, soit 166 livres. Non, je n'entre plus du tout dans mes pantalons dix ans et mes jupes non plus ne me font plus. J'entre encore dans mes pantalons de yoga, mais c'est serré. Bref, je n'ai plus rien, ou si peu, à me mettre.
Avec du myfitnesspal suivi à la lettre et une super alimentation santé et délicieuse, tout va rentrer dans l'ordre. Faut prendre un peu de temps quand même. Les livres s'accumulent beaucoup plus rapidement qu'elles ne se perdent, mais je suis sur la bonne voie.
La crise est finie.
Je me sens déjà beaucoup mieux. Apaisée. J'irai au yoga cet après-midi. Tout va bien.
Eh oh! C'est toi qui est responsable de ce qui entre dans ta bouche, personne d'autre. Tes filles te font c....? Non, elles te font m..... , on le sait! Pas vrai, pas vrai, personne d'autre que toi-même ne te fait manger. Tu es une adulte responsable de tes actes. Assume!
Bref, après m'être sérieusement parlé comme ça, j'ai décidé de me reprendre en main drette-là, en ce beau magnifique samedi d'été.
D'abord, constater les dégâts. Ouf! 75.3 kilos ce matin, soit 166 livres. Non, je n'entre plus du tout dans mes pantalons dix ans et mes jupes non plus ne me font plus. J'entre encore dans mes pantalons de yoga, mais c'est serré. Bref, je n'ai plus rien, ou si peu, à me mettre.
Avec du myfitnesspal suivi à la lettre et une super alimentation santé et délicieuse, tout va rentrer dans l'ordre. Faut prendre un peu de temps quand même. Les livres s'accumulent beaucoup plus rapidement qu'elles ne se perdent, mais je suis sur la bonne voie.
La crise est finie.
Je me sens déjà beaucoup mieux. Apaisée. J'irai au yoga cet après-midi. Tout va bien.
vendredi 24 juillet 2015
Manger
On pourrait croire qu'à mon âge et ayant eu un problème alimentaire depuis une trentaine d'années, je saurais quoi faire. Je sais quoi faire en effet. Mettez-moi n'importe qui ayant besoin de maigrir entre les mains et je saurai absolument quoi conseiller. Et si mes conseils sont suivis, ça marche!
Mes propres conseils pour moi-même marchent aussi, si je les suis. Là, je ne suis rien du tout. Je ne cuisine pas mais je mange! Je n'écris rien non plus et ce matin, je ne suis même pas allée à mon aquaspinning. J'avais de bonnes raisons, avec l'estomac totalement à l'envers.
Pourquoi je me maltraite comme ça? Pas totalement clair. Bon, il y a eu le Costco le lendemain de ma visite d'accompagnement à l'hôpital psychiatrique. je me suis retrouvée avec des quantités ingérables de nourriture. Ça me fait paniquer un frigo plein. Je suis incapable de jeter, je ne sais pas à qui donner, du yogourt, du kéfir et du fromage, ça se congèle mal. J'ai une tonne d'avocats achetés ailleurs, dans une grosse vente et à un prix dérisoire et mon frigo était déjà plein de fruits. Bref, un frigo plein, ça me fait manger. Trop.
Il y a aussi ma Vingt et un an qui s'est pointée ici (euh... elle y habite!) et qui elle, mange et réclame à manger. Je me sens incapable de cuisiner. Pourquoi donc? Pas clair. Parce que je suis en débandade probablement. Hier on est allés tous les trois, avec Petit-fils au Frite alors, hamburger, bière, poutine. Rien de trop beau. Tout le monde était bien content. Ouache! Je m'enfonce
Il y a Petit-fils aussi qui est super difficile. Mais il y a surtout moi.
Alors, je ne calcule rien, je ne fais plus d'exercice, je mange tout ce qui me tombe sous la main y compris du chocolat et des brioches que je suis allée acheter et évidemment, je ne me pèse pas.
L'histoire d'achat de voiture de ma Vingt-quatre ans, j'ai vécu ça de trop près. Son fils était ici et elle me textait ou m'appelait en pleurant. Dès le début, je lui ai dit qu'elle pouvait utiliser pour la voiture un cinq mille dollars que je voulais lui donner pour son futur condo. Et ensuite, elle s'est abonnée à Protégez-vous mais c'est moi qui faisais les lectures et les recommandations. Ouf! Son stress, je l'ai pris sur moi beaucoup. Pas sa faute à elle, je suis bonne là-dedans, m'énerver pour les autres et des fois à leur place.
Petit-fils ne sera pas avec moi la semaine prochaine, ni au camp de jour. Sa mère a décidé à la dernière minute (lire à la fermeture du camp de jour cet après-midi) de changer la semaine prochaine de camp pour la semaine suivante. Je m'en suis occupé pour elle et ça a été possible. Elle aura donc la possibilité de passer sa semaine de vacances avec lui.
Il est avec son père actuellement Petit-fils. Je suis allée le lui mener en autobus, on s'était donné rendez-vous sur un coin de rue. Ils étaient bien contents de se voir.
Mes propres conseils pour moi-même marchent aussi, si je les suis. Là, je ne suis rien du tout. Je ne cuisine pas mais je mange! Je n'écris rien non plus et ce matin, je ne suis même pas allée à mon aquaspinning. J'avais de bonnes raisons, avec l'estomac totalement à l'envers.
Pourquoi je me maltraite comme ça? Pas totalement clair. Bon, il y a eu le Costco le lendemain de ma visite d'accompagnement à l'hôpital psychiatrique. je me suis retrouvée avec des quantités ingérables de nourriture. Ça me fait paniquer un frigo plein. Je suis incapable de jeter, je ne sais pas à qui donner, du yogourt, du kéfir et du fromage, ça se congèle mal. J'ai une tonne d'avocats achetés ailleurs, dans une grosse vente et à un prix dérisoire et mon frigo était déjà plein de fruits. Bref, un frigo plein, ça me fait manger. Trop.
Il y a aussi ma Vingt et un an qui s'est pointée ici (euh... elle y habite!) et qui elle, mange et réclame à manger. Je me sens incapable de cuisiner. Pourquoi donc? Pas clair. Parce que je suis en débandade probablement. Hier on est allés tous les trois, avec Petit-fils au Frite alors, hamburger, bière, poutine. Rien de trop beau. Tout le monde était bien content. Ouache! Je m'enfonce
Il y a Petit-fils aussi qui est super difficile. Mais il y a surtout moi.
Alors, je ne calcule rien, je ne fais plus d'exercice, je mange tout ce qui me tombe sous la main y compris du chocolat et des brioches que je suis allée acheter et évidemment, je ne me pèse pas.
L'histoire d'achat de voiture de ma Vingt-quatre ans, j'ai vécu ça de trop près. Son fils était ici et elle me textait ou m'appelait en pleurant. Dès le début, je lui ai dit qu'elle pouvait utiliser pour la voiture un cinq mille dollars que je voulais lui donner pour son futur condo. Et ensuite, elle s'est abonnée à Protégez-vous mais c'est moi qui faisais les lectures et les recommandations. Ouf! Son stress, je l'ai pris sur moi beaucoup. Pas sa faute à elle, je suis bonne là-dedans, m'énerver pour les autres et des fois à leur place.
Petit-fils ne sera pas avec moi la semaine prochaine, ni au camp de jour. Sa mère a décidé à la dernière minute (lire à la fermeture du camp de jour cet après-midi) de changer la semaine prochaine de camp pour la semaine suivante. Je m'en suis occupé pour elle et ça a été possible. Elle aura donc la possibilité de passer sa semaine de vacances avec lui.
Il est avec son père actuellement Petit-fils. Je suis allée le lui mener en autobus, on s'était donné rendez-vous sur un coin de rue. Ils étaient bien contents de se voir.
mercredi 22 juillet 2015
Je ne dors plus
On parlait du sommeil de ma fille avec sa psychiatre hier matin. L'insomnie étant dans son cas le premier signe de psychose. Et voilà que c'est moi qui ne dors plus.Trop de choses dans la tête, trop de responsabilité, trop de poids sur mon corps aussi. C'est fou ce que ça me déprime ce poids en trop. Déjà, en réglant ça, je règlerais bien des affaires. Je m'allègerais considérablement. J'y travaille un jour ou deux et je bousille mes efforts le jour d'après. Karma. Pattern. Changer ça? Il n'y a que moi qui peux le faire.
mardi 21 juillet 2015
Une petite bière
Je n'en bois jamais. Même que je n'aime pas ça. Et pourtant, j'en bois une ce soir, une "L'assoiffé", brune belge. J'ai arrêté de boire de la bière quand j'ai su que c'était terrible pour la glycémie (j'étais alors intolérante au glucose) et parce que je préférais de beaucoup le vin. Ce qui me fait penser que je n'ai pas ouvert de vin depuis longtemps et que ça ne me manque pas tant que ça. Depuis que je veux maigrir en fait et retrouver mon fameux poids santé dont le chiffre le plus élevé à chuté en même temps que mes vertèbres s'affaissaient. J'en suis donc plus éloignée que je ne l'ai déjà été.
J'ai toujours faim. Je sais il faut contrôler. J'y arrive fort bien certains jours et d'autres non. Aujourd'hui, c'était non.
La mère de Petit-fils, ma fille du milieu qui a 24 ans, veut s'acheter une nouvelle voiture. Celle que je lui ai donnée a treize ans, ce n'est plus une jeunesse. Ses pneus d'été sont finis et ceux d'hiver aussi. Elle ne veut plus mettre d'argent là-dessus. C'est un grand stress l'achat d'une nouvelle voiture, elle est donc stressée et larmoyante. Me texte des trucs comme "Il pleut mes pneus sont finis. Si jamais je glisse et me tue en venant chercher W (son fils), dis-lui que je l'aime." Bon, chers amis, non, je ne me mets pas à pleurer quand je reçois ce genre de message.
Elle arrive tard, très tard pour venir chercher son fils le soir. Elle ambitionne, comme on dit. Je suis bonne poire mais là, un peu tannée. Surtout quand je manque le yoga comme ce soir .Alors, je me suis ouvert cette bière et elle est bonne, je dois dire. Surtout avec des cachous. Est-ce que j'ai tout écrit sur my fitnesspal? Oui, je l'avais fait, mais rendue à la bière et aux cachous, j'ai arrêté.
Ça m'a épuisée d'aller chez la psychiatre avec ma plus vieille. Vidée.
La plus jeune est passée faire un tour. Oui, elle vit toujours ici officiellement, non, elle n'y est jamais. Vient se changer et retourne chez ses amies. Sa demande à l'IVAC a été acceptée, maintenant, il faut qu'elle communique avec eux pour demander des services. Compliqué ça. Jamais là et pas intéressée. Et c'est très difficile de s'expliquer et même de comprendre au téléphone quand on est dysphasique.
Petit-fils et moi, on s'aime beaucoup mais on commence à se tomber sur les nerfs. On se voit trop.
Je suis fatiguée, je l'ai dit? Je suis fatiguée.
Pas vraiment déprimée, mais fatiguée, oui. Je fais toujours du sport, hier aquajogging le matin et yin yoga le soir. Aujourd'hui, j'aurais bien voulu retourner au yin yoga qui me fait tant de bien. Ma fille est arrivée trop tard. Il y avait deux autres classes de yoga plus tard, du flow, mais ça ne me convenait pas. Pas envie de me pousser dessus.
Cinéma? Bon soir pour ça avec les billets à demi-prix le mardi. Mais je suis trop fatiguée pour ça aussi. Pour me rendre. J'ai deux salles de cinéma de répertoire à distance de marche mais rien ne m'y tente. Je cherche du défoulement et de la relaxation. Alors pas de film trop songé. Un film drôle pas trop niaiseux mais même niaiseux un peu conviendrait. Il n'y en a pas dans les cinémas de répertoire.
J'ai toujours faim. Je sais il faut contrôler. J'y arrive fort bien certains jours et d'autres non. Aujourd'hui, c'était non.
La mère de Petit-fils, ma fille du milieu qui a 24 ans, veut s'acheter une nouvelle voiture. Celle que je lui ai donnée a treize ans, ce n'est plus une jeunesse. Ses pneus d'été sont finis et ceux d'hiver aussi. Elle ne veut plus mettre d'argent là-dessus. C'est un grand stress l'achat d'une nouvelle voiture, elle est donc stressée et larmoyante. Me texte des trucs comme "Il pleut mes pneus sont finis. Si jamais je glisse et me tue en venant chercher W (son fils), dis-lui que je l'aime." Bon, chers amis, non, je ne me mets pas à pleurer quand je reçois ce genre de message.
Elle arrive tard, très tard pour venir chercher son fils le soir. Elle ambitionne, comme on dit. Je suis bonne poire mais là, un peu tannée. Surtout quand je manque le yoga comme ce soir .Alors, je me suis ouvert cette bière et elle est bonne, je dois dire. Surtout avec des cachous. Est-ce que j'ai tout écrit sur my fitnesspal? Oui, je l'avais fait, mais rendue à la bière et aux cachous, j'ai arrêté.
Ça m'a épuisée d'aller chez la psychiatre avec ma plus vieille. Vidée.
La plus jeune est passée faire un tour. Oui, elle vit toujours ici officiellement, non, elle n'y est jamais. Vient se changer et retourne chez ses amies. Sa demande à l'IVAC a été acceptée, maintenant, il faut qu'elle communique avec eux pour demander des services. Compliqué ça. Jamais là et pas intéressée. Et c'est très difficile de s'expliquer et même de comprendre au téléphone quand on est dysphasique.
Petit-fils et moi, on s'aime beaucoup mais on commence à se tomber sur les nerfs. On se voit trop.
Je suis fatiguée, je l'ai dit? Je suis fatiguée.
Pas vraiment déprimée, mais fatiguée, oui. Je fais toujours du sport, hier aquajogging le matin et yin yoga le soir. Aujourd'hui, j'aurais bien voulu retourner au yin yoga qui me fait tant de bien. Ma fille est arrivée trop tard. Il y avait deux autres classes de yoga plus tard, du flow, mais ça ne me convenait pas. Pas envie de me pousser dessus.
Cinéma? Bon soir pour ça avec les billets à demi-prix le mardi. Mais je suis trop fatiguée pour ça aussi. Pour me rendre. J'ai deux salles de cinéma de répertoire à distance de marche mais rien ne m'y tente. Je cherche du défoulement et de la relaxation. Alors pas de film trop songé. Un film drôle pas trop niaiseux mais même niaiseux un peu conviendrait. Il n'y en a pas dans les cinémas de répertoire.
Moi maintenant
Je rencontre la psychiatre de ma fille ce matin. La nouvelle dans le nouvel hôpital. Plus si nouvelle que ça, doit faire près d'un an qu'elle suit ma fille mais quand même, c'est nouveau ce qui se passe, l'ancienne psy, je n'avais jamais été invitée à la rencontrer. Cette fois, la demande vient de ma fille elle-même. Il y a du changement, donc. Elle fume toujours du pot, cette chère fille de 26 ans schizophrène. C'est vraiment pas bon pour sa tête. Devrais-je en parler à sa psy? Devant elle évidemment. Tout se fera devant ma fille, la psy ne sait même pas que je viens. Me semble que c'est important de savoir ça quand tu prescris une tonne d'antipsychotique. Je ne critique pas du tout en disant ça, importants les médicaments, super importants, effets secondaires ou pas. Ma fille va relativement très bien pour une personne avec une si grosse maladie chronique. Évidemment, c'est du un jour à la fois, mais toute la vie est du un jour à la fois.
Elle arrive bientôt, ma fille, après sa run de journaux. En même temps que mon petit-fils. On jouera au monopoly tous les trois, et puis on ira conduire le petit au camp de jour et ensuite, direction hôpital!
Elle arrive bientôt, ma fille, après sa run de journaux. En même temps que mon petit-fils. On jouera au monopoly tous les trois, et puis on ira conduire le petit au camp de jour et ensuite, direction hôpital!
lundi 20 juillet 2015
dimanche 19 juillet 2015
Un blogue que j'aime en partie
Les deux puces
Ses articles sur l'allaitement sont juste super. Celui du 25 février 2015 en particulier. Une femme très informée sur le sujet et qui n'a pas peur de semer la fameuse "culpabilité" que toute affirmation de soi en ce domaine entraînerait semble-t-il.
Les gadgets cependant, non, pas trop mon trip. Minimaliste ma vision de la maternité. Besoin de rien. Le sein, les bras, bon, des couches peut-être. Rien d'autre. Un petit pyjama parmi tous ceux que la parenté va vous avoir donné. On est parti en business. Pas cher, pas cher.
Mais cette jeune femme en tire un revenu de ses publicités pour des objets de bébé. On est pas obligé d'acheter pour la lire, alors tout le monde y trouve son compte.
Ses articles sur l'allaitement sont juste super. Celui du 25 février 2015 en particulier. Une femme très informée sur le sujet et qui n'a pas peur de semer la fameuse "culpabilité" que toute affirmation de soi en ce domaine entraînerait semble-t-il.
Les gadgets cependant, non, pas trop mon trip. Minimaliste ma vision de la maternité. Besoin de rien. Le sein, les bras, bon, des couches peut-être. Rien d'autre. Un petit pyjama parmi tous ceux que la parenté va vous avoir donné. On est parti en business. Pas cher, pas cher.
Mais cette jeune femme en tire un revenu de ses publicités pour des objets de bébé. On est pas obligé d'acheter pour la lire, alors tout le monde y trouve son compte.
Parler menstruations
Vie de femme. J'aimais ça être menstruée, moi. Je ne sais pas trop s'il y en a d'autres comme moi. Mes trois filles s'en passeraient allégrement. Même que la plus vieille souffrait tellement qu'elle devait prendre des médicaments et des fois manquer l'école. J'ai aimé et j'aime toujours tout ce qui concerne la féminité et la sexualité. Même la ménopause, tant redoutée par tant de femmes, j'ai aimé ça!
samedi 18 juillet 2015
Parler accouchement
Un autre de mes sujets favoris.
Je vous invite à lire le blogue de Maman Professionnelle. Dans son avant-dernier billet, elle raconte son accouchement il y a trois ans. C'est juste magnifique. Elle sait quoi faire et le fait naturellement. Vous me direz que c'est son troisième et qu'elle a l'expérience et vous aurez bien raison.
Mais ma fille qui a accouché pour la première fois à dix-huit ans savait pas mal quoi faire aussi, ce qui lui convenait à elle, soit de passer son temps seule dans une salle de bain et de crier à pleins poumons pendant ses contractions. Elle n'avait pas planifié ça, elle l'a fait parce que c'est ce qu'elle devait faire, c'est ce qui lui convenait. On peut lire son accouchement dans un billet dans le coin du 30 mai 2009 dans mon blogue.
Maman Professionnelle fait preuve de sang-froid et de calme et l'enfant naît dans sa poche des eaux intacte! Il glisse comme un poisson, écrira-t-elle!
Quand je parle d'un bel allaitement, je sais de quoi je parle. Mais mon accouchement, le seul que j'ai vécu, mes trois filles ayant été adoptées, a été affreux! Alors quand je vois (celui de ma fille!) ou lis de beaux accouchements, je suis émerveillée à chaque fois.
Je vous invite à lire le blogue de Maman Professionnelle. Dans son avant-dernier billet, elle raconte son accouchement il y a trois ans. C'est juste magnifique. Elle sait quoi faire et le fait naturellement. Vous me direz que c'est son troisième et qu'elle a l'expérience et vous aurez bien raison.
Mais ma fille qui a accouché pour la première fois à dix-huit ans savait pas mal quoi faire aussi, ce qui lui convenait à elle, soit de passer son temps seule dans une salle de bain et de crier à pleins poumons pendant ses contractions. Elle n'avait pas planifié ça, elle l'a fait parce que c'est ce qu'elle devait faire, c'est ce qui lui convenait. On peut lire son accouchement dans un billet dans le coin du 30 mai 2009 dans mon blogue.
Maman Professionnelle fait preuve de sang-froid et de calme et l'enfant naît dans sa poche des eaux intacte! Il glisse comme un poisson, écrira-t-elle!
Quand je parle d'un bel allaitement, je sais de quoi je parle. Mais mon accouchement, le seul que j'ai vécu, mes trois filles ayant été adoptées, a été affreux! Alors quand je vois (celui de ma fille!) ou lis de beaux accouchements, je suis émerveillée à chaque fois.
jeudi 16 juillet 2015
Parler allaitement
On le fait toujours à ses risques et périls et encore plus si on veut en faire l'éloge et proclamer que c'est naturel et facile. Les roches ne sont alors jamais bien loin. Même dire qu'on a réussi son allaitement est un terme à proscrire, pour ne pas faire croire à celles qui n'ont pas réussi à allaiter qu'elles ont vécu un échec. La vie est pourtant faite de succès et d'échecs, on va de l'un à l'autre et ça nous forge.
J'ai 62 ans, je ne suis plus une poulette du printemps, des roches, je peux en prendre un peu pour dire ce que je pense. Et puis, je me suis demandé pourquoi c'est si important de le dire? Pas trop clair en fait. Autant Juste moi, qui a pourtant allaité, se demande ce qui la heurte tant dans mon billet précédent, autant je me demande pourquoi je tiens tant à me sentir libre d'exprimer sans détour ce que j'ai ressenti dans la seule maternité non-adoptive que j'ai vécue et à quel point, malgré les circonstances difficiles (une séparation à la naissance et un retour obligé au travail à temps plein alors que le bébé avait deux mois et demi) cette maternité m'a remplie de bonheur.
Évidemment, les temps ont changé. Ce que je raconte remonte à 1980 et la vie était différente, mais il y a encore des mères qui vivent une maternité naturelle aujourd'hui.
Je le sais bien qu'il y a deux jeunes femmes enceintes et qui vont accoucher bientôt qui me lisent. Si je ne les savais pas équilibrées, particulièrement informées et très capables de me remettre à ma place, possible qu'alors je n'aie pas osé écrire mon billet tel quel. Même Un autre prof pense que je manque de nuances. Des nuances, il y en eu pas mal dans ma réalité si on considère que je suis retournée travailler quand le bébé avait deux mois et demi sinon je perdais ma job. Je n'étais pas permanente, les longs congés de maternité payés sont arrivés bien plus tard, je n'étais pas en couple alors fallait aller gagner la vie de la nouvelle famille. Alors, non, je ne l'ai pas eu dans les bras pendant neuf mois. Mais il allait à la garderie de mon cofi, je l'allaitais le matin en arrivant, dans mes pauses et je passais mon heure de dîner avec lui. J'allaitais avant de rentrer à la maison et il dormait dans mon lit. La fin de semaine et les congés, on était tout le temps ensemble. On a donc pu conserver un allaitement exclusif jusqu'à six mois et on a évidemment continué ensuite jusqu'au sevrage naturel.
Pour ce qui est du rôle du papa, vous en savez plus que moi là-dessus, les mamans en couple et Pierre aussi. Je pense cependant que si la nature avait voulu que le père comme la mère nourrisse le nouveau-né, elle aurait pourvu les hommes aussi d'une paire de seins. Bon, je sais, je ne suis pas nuancée, on me l'a déjà dit! ;o)
Un père peut prendre son bébé, le caresser, le bercer, le changer, lui chanter des chansons, il peut presque tout faire et créer des liens très forts sans pour autant allaiter. L'allaitement, c'est une partie de la parentalité, ce n'est pas tout le parentage. Évidemment, c'est une grosse partie, qui répond (quand ça va bien) à presque tous les besoins, nourriture, réconfort, chaleur et sécurité.
Il y a une partie de mon texte précédent que je changerais. Il est tout à fait possible qu'un bébé allaité à la demande, avec des parents heureux et relax soit braillard quand même! Gen fait bien de le rappeler.
La maternité, l'allaitement, tout ça, j'aime beaucoup le terme employé par Quatre fois maman dans son blogue, c'est un privilège. Un grand privilège et on est chanceuses d'avoir accès à ça.
Porter un enfant, accoucher, allaiter sont probablement les expériences les plus marquantes d'une vie. Et j'ai envie d'enlever le probablement. Après avoir eu un enfant, rien n'est plus pareil.
J'ai 62 ans, je ne suis plus une poulette du printemps, des roches, je peux en prendre un peu pour dire ce que je pense. Et puis, je me suis demandé pourquoi c'est si important de le dire? Pas trop clair en fait. Autant Juste moi, qui a pourtant allaité, se demande ce qui la heurte tant dans mon billet précédent, autant je me demande pourquoi je tiens tant à me sentir libre d'exprimer sans détour ce que j'ai ressenti dans la seule maternité non-adoptive que j'ai vécue et à quel point, malgré les circonstances difficiles (une séparation à la naissance et un retour obligé au travail à temps plein alors que le bébé avait deux mois et demi) cette maternité m'a remplie de bonheur.
Évidemment, les temps ont changé. Ce que je raconte remonte à 1980 et la vie était différente, mais il y a encore des mères qui vivent une maternité naturelle aujourd'hui.
Je le sais bien qu'il y a deux jeunes femmes enceintes et qui vont accoucher bientôt qui me lisent. Si je ne les savais pas équilibrées, particulièrement informées et très capables de me remettre à ma place, possible qu'alors je n'aie pas osé écrire mon billet tel quel. Même Un autre prof pense que je manque de nuances. Des nuances, il y en eu pas mal dans ma réalité si on considère que je suis retournée travailler quand le bébé avait deux mois et demi sinon je perdais ma job. Je n'étais pas permanente, les longs congés de maternité payés sont arrivés bien plus tard, je n'étais pas en couple alors fallait aller gagner la vie de la nouvelle famille. Alors, non, je ne l'ai pas eu dans les bras pendant neuf mois. Mais il allait à la garderie de mon cofi, je l'allaitais le matin en arrivant, dans mes pauses et je passais mon heure de dîner avec lui. J'allaitais avant de rentrer à la maison et il dormait dans mon lit. La fin de semaine et les congés, on était tout le temps ensemble. On a donc pu conserver un allaitement exclusif jusqu'à six mois et on a évidemment continué ensuite jusqu'au sevrage naturel.
Pour ce qui est du rôle du papa, vous en savez plus que moi là-dessus, les mamans en couple et Pierre aussi. Je pense cependant que si la nature avait voulu que le père comme la mère nourrisse le nouveau-né, elle aurait pourvu les hommes aussi d'une paire de seins. Bon, je sais, je ne suis pas nuancée, on me l'a déjà dit! ;o)
Un père peut prendre son bébé, le caresser, le bercer, le changer, lui chanter des chansons, il peut presque tout faire et créer des liens très forts sans pour autant allaiter. L'allaitement, c'est une partie de la parentalité, ce n'est pas tout le parentage. Évidemment, c'est une grosse partie, qui répond (quand ça va bien) à presque tous les besoins, nourriture, réconfort, chaleur et sécurité.
Il y a une partie de mon texte précédent que je changerais. Il est tout à fait possible qu'un bébé allaité à la demande, avec des parents heureux et relax soit braillard quand même! Gen fait bien de le rappeler.
La maternité, l'allaitement, tout ça, j'aime beaucoup le terme employé par Quatre fois maman dans son blogue, c'est un privilège. Un grand privilège et on est chanceuses d'avoir accès à ça.
Porter un enfant, accoucher, allaiter sont probablement les expériences les plus marquantes d'une vie. Et j'ai envie d'enlever le probablement. Après avoir eu un enfant, rien n'est plus pareil.
L'allaitement
J'ai allaité avec une grande facilité. Voici ma vision.
Le bébé a été neuf mois dans le ventre de sa mère. Les neuf mois suivants, il sera dans ses bras, comme un prolongement. On peut tout faire avec un jeune bébé. Tout. Vraiment. Sans se sentir brimée. Sans vouloir respecter d'horaire. Surtout pas respecter d'horaire. Enfin la liberté. Il dort, on dort. On a envie de sortir, on sort. On veut aller au cinéma, on y va, le bébé scotché à soi. On dort avec (bon, je sais, les nouvelles recommandations disent que non, alors, il dort dans un berceau tout collé au lit parental), on mange avec, on prend son bain avec, on se promène avec, on va voir des spectacles avec (acheter un casque pour protéger ses oreilles du bruit, il s'en fait de très beaux).
Le bébé étant un prolongement de sa mère, pas de poussette non plus, du corps contre corps, porte-bébé ou foulard. Un bébé allaité à volonté, jour et nuit, sans regarder l'heure, en étant heureuse et détendue, en faisant ce qu'on aime, en lui parlant constamment parce que ça vient tout seul, ne pleure jamais. On peut donc l'emmener partout. Surtout ne pas s'isoler chez soi.
C'est un temps idéal pour faire des voyages. Rien à traîner sauf des couches (en voyage, on peut faire exception et acheter des couches jetables!), même pas d'eau, le lait maternel pourvoit à tous les besoins.
La mère qui a son bébé contre soi et qui fait tout ce qu'elle veut est libre. Les endorphines sécrétées lors de l'allaitement la rendent heureuse. C'est une période de grand bonheur.
Le père? Il est là, il est présent. Il fait l'amour à sa femme qui n'est pas qu'une mère. Il aura toute la vie pour s'occuper de son bébé.
Idéalement, un bébé ne devrait jamais connaître le biberon. C'est artificiel et inutile. Passer du sein au verre. J'ai fait ça facilement avec mon fils. Plein de monde dans l'univers le font.
On m'a parlé du grand maître Iyengar qui avait une élève qui était venue lui parler après un cours, une fana du yoga. Elle venait d'accoucher et lui disait sa peine de ne plus faire de yoga. Il a regardé le bébé et lui a dit "Mais tu en fais du yoga. Il est là, ton yoga, dans tes bras et c'est le plus beau yoga du monde, le plus utile, le plus complet, le plus important."
Le bébé a été neuf mois dans le ventre de sa mère. Les neuf mois suivants, il sera dans ses bras, comme un prolongement. On peut tout faire avec un jeune bébé. Tout. Vraiment. Sans se sentir brimée. Sans vouloir respecter d'horaire. Surtout pas respecter d'horaire. Enfin la liberté. Il dort, on dort. On a envie de sortir, on sort. On veut aller au cinéma, on y va, le bébé scotché à soi. On dort avec (bon, je sais, les nouvelles recommandations disent que non, alors, il dort dans un berceau tout collé au lit parental), on mange avec, on prend son bain avec, on se promène avec, on va voir des spectacles avec (acheter un casque pour protéger ses oreilles du bruit, il s'en fait de très beaux).
Le bébé étant un prolongement de sa mère, pas de poussette non plus, du corps contre corps, porte-bébé ou foulard. Un bébé allaité à volonté, jour et nuit, sans regarder l'heure, en étant heureuse et détendue, en faisant ce qu'on aime, en lui parlant constamment parce que ça vient tout seul, ne pleure jamais. On peut donc l'emmener partout. Surtout ne pas s'isoler chez soi.
C'est un temps idéal pour faire des voyages. Rien à traîner sauf des couches (en voyage, on peut faire exception et acheter des couches jetables!), même pas d'eau, le lait maternel pourvoit à tous les besoins.
La mère qui a son bébé contre soi et qui fait tout ce qu'elle veut est libre. Les endorphines sécrétées lors de l'allaitement la rendent heureuse. C'est une période de grand bonheur.
Le père? Il est là, il est présent. Il fait l'amour à sa femme qui n'est pas qu'une mère. Il aura toute la vie pour s'occuper de son bébé.
Idéalement, un bébé ne devrait jamais connaître le biberon. C'est artificiel et inutile. Passer du sein au verre. J'ai fait ça facilement avec mon fils. Plein de monde dans l'univers le font.
On m'a parlé du grand maître Iyengar qui avait une élève qui était venue lui parler après un cours, une fana du yoga. Elle venait d'accoucher et lui disait sa peine de ne plus faire de yoga. Il a regardé le bébé et lui a dit "Mais tu en fais du yoga. Il est là, ton yoga, dans tes bras et c'est le plus beau yoga du monde, le plus utile, le plus complet, le plus important."
mardi 14 juillet 2015
Bilan mes filles
Mon gars, je n'en parle pas. Pas beaucoup de nouvelles. Tout va bien. Heureux en couple et bonne job.
Fille numéro un, la plus vieille. Oh! My God. Son chum vient de me téléphoner et on a parlé longtemps. Parce que j'avais finalement pensé emmener les filles et le petit-fils en vacances. Rien de très gros. Jouvence trois jours ou bien Toronto ou Boston deux jours. J'en ai parlé avec Vingt-six ans. Elle a dit oui mais pas trop longtemps à cause de la run de journaux. Cette fille qui est schizophrène a finalement une rente de personne inapte au travail. Je dis finalement parce que son ancien psychiatre n'a jamais voulu la lui donner, prétendant que malgré ses voix et ses yeux qui révulsent sans avertissement, ma fille était apte au travail! Elle a changé d'hôpital et la nouvelle psy lui a donné immédiatement la cote d'inapte au travail. Ça veut dire 300$ de plus par mois. Mais elle déclare qu'elle vit seule sinon on lui couperait le bien-être et son chum deviendrait responsable de pourvoir à ses besoins. Dans la vraie vie, ils vivent ensemble et il est camelot de nuit. Elle travaille avec lui car ils ont une très grosse run de jounaux. Et c'est de leur run de journaux dont il voulait me parler. Il n'y arrivera pas tout seul. Si elle part, il est mal pris. Lui ne prend jamais de vacances depuis des années. Elle est déjà venue une semaine à Cuba avec nous et il avait réussi à livrer ses journaux à temps mais là, ils en ont bien plus. C'est pour ça qu'ils arrivent financièrement, parce qu'ils travaillent beaucoup, du début à la fin de la nuit à deux.
On parle de la santé de ma fille. Je lui demande la liste des médicaments qu'elle prend. Il me dit qu'il ne s'en occupe plus car elle semble bien aller. Il ne connaît pas le nom de la psychiatre non plus. Je lui demande de regarder sur les flacons, le nom du doc y est avec celui des médicaments. Il m'épelle le tout, je prends en note. J'apprends qu'elle dort mal depuis cinq jours, qu'elle a beaucoup de voix. L'insomnie, c'est comme ça que ses psychoses commencent. Elle a perdu beaucoup de poids aussi, son maillot est grand et pourtant, les médicaments qu'elle prend font prendre du poids. Bref, plus il m'en dit, plus je m'inquiéte. Je finis par lui dire que si elle veut tellement partir deux ou trois jours avec nous, c'est peut-être qu'elle est fatiguée de la run de journaux, fatiguée de la routine, fatiguée tout court. Il ne nie pas mais pense que c'est le manque de sommeil qui la rend fatiguée. Et toi? Des vacances, tu n'y penses pas? Tu dois être fatigué aussi, que je lui dis. Oui, des fois, il l'est mais pour une fois qu'ils ne sont pas dans la misère et en train de quêter à leur famille, il ne veut pas arrêter. Après les Fêtes, il va prendre moins de journaux et là, ça deviendra possible de prendre trois jours de vacances. Ensemble, ma fille et toi? Possiblement, qu'il me répond.
Bon, alors faut lui en parler de ce projet à ma fille. Elle est comme tout le monde, elle a besoin de projets, de rêver un peu, pas juste de travailler toute la nuit et d'aller à l'aquajogging ou bien promener des chiens ou rien faire et de se coucher à seize heures pour se relever à minuit pour travailler. La dernière phrase, je ne l'ai pas dite au chum mais je l'ai pensée par exemple.
Je lui offre l'argent que j'aurais mis sur le petit voyage et un peu plus pour qu'ils s'en organisent un voyage ensemble après les Fêtes. Il est d'accord et content. Ils vont en parler ma fille et lui.
Ensuite, j'ai la mauvaise, très mauvaise idée de regarder dans l'internet les médicaments que ma fille prend. Plein d'horribles effets secondaires, certains permanents. Fait peur. J'aurais pas dû regarder. La déprime me prend. L'horreur et la tristesse aussi. Malade, elle travaille sans arrêt (sept nuits par semaine!!!) et pas capable d'avoir deux jours de vacances. Wow! C'est comme.... trop! Et je ne vais certainement pas partir avec les autres sans l'emmener elle, alors qu'elle en a envie en plus et que le chum me dit qu'elle ne cesse de lui en parler et c'est même pour ça qu'il m'appelle.
Bref, je suis profondément affectée et déprimée et j'ai envie de pleurer. Vraiment.
Les autres filles? Celle du milieu est en vacances dans deux semaines pour une semaine.. Elle n'a rien planifié sauf un spectacle d'adultes au centre Bell. Pour son fils? Rien. Je sais, je sais, vous m'avez déjà dit que c'était pas grave et c'est probablement pas grave non plus. Elle ne m'a rien demandé non plus. Mais c'est dans cette semaine-là que j'aurais voulu partir un peu avec la gang. Sans la plus vieille, pas question.
La petite? Elle s'est rasé la tête. Son moral est fluctuant. Elle est chez une amie aujourd'hui, depuis hier en fait. Attend qu'on l'appelle pour du travail agricole. Sa psy est en vacances.
Fille numéro un, la plus vieille. Oh! My God. Son chum vient de me téléphoner et on a parlé longtemps. Parce que j'avais finalement pensé emmener les filles et le petit-fils en vacances. Rien de très gros. Jouvence trois jours ou bien Toronto ou Boston deux jours. J'en ai parlé avec Vingt-six ans. Elle a dit oui mais pas trop longtemps à cause de la run de journaux. Cette fille qui est schizophrène a finalement une rente de personne inapte au travail. Je dis finalement parce que son ancien psychiatre n'a jamais voulu la lui donner, prétendant que malgré ses voix et ses yeux qui révulsent sans avertissement, ma fille était apte au travail! Elle a changé d'hôpital et la nouvelle psy lui a donné immédiatement la cote d'inapte au travail. Ça veut dire 300$ de plus par mois. Mais elle déclare qu'elle vit seule sinon on lui couperait le bien-être et son chum deviendrait responsable de pourvoir à ses besoins. Dans la vraie vie, ils vivent ensemble et il est camelot de nuit. Elle travaille avec lui car ils ont une très grosse run de jounaux. Et c'est de leur run de journaux dont il voulait me parler. Il n'y arrivera pas tout seul. Si elle part, il est mal pris. Lui ne prend jamais de vacances depuis des années. Elle est déjà venue une semaine à Cuba avec nous et il avait réussi à livrer ses journaux à temps mais là, ils en ont bien plus. C'est pour ça qu'ils arrivent financièrement, parce qu'ils travaillent beaucoup, du début à la fin de la nuit à deux.
On parle de la santé de ma fille. Je lui demande la liste des médicaments qu'elle prend. Il me dit qu'il ne s'en occupe plus car elle semble bien aller. Il ne connaît pas le nom de la psychiatre non plus. Je lui demande de regarder sur les flacons, le nom du doc y est avec celui des médicaments. Il m'épelle le tout, je prends en note. J'apprends qu'elle dort mal depuis cinq jours, qu'elle a beaucoup de voix. L'insomnie, c'est comme ça que ses psychoses commencent. Elle a perdu beaucoup de poids aussi, son maillot est grand et pourtant, les médicaments qu'elle prend font prendre du poids. Bref, plus il m'en dit, plus je m'inquiéte. Je finis par lui dire que si elle veut tellement partir deux ou trois jours avec nous, c'est peut-être qu'elle est fatiguée de la run de journaux, fatiguée de la routine, fatiguée tout court. Il ne nie pas mais pense que c'est le manque de sommeil qui la rend fatiguée. Et toi? Des vacances, tu n'y penses pas? Tu dois être fatigué aussi, que je lui dis. Oui, des fois, il l'est mais pour une fois qu'ils ne sont pas dans la misère et en train de quêter à leur famille, il ne veut pas arrêter. Après les Fêtes, il va prendre moins de journaux et là, ça deviendra possible de prendre trois jours de vacances. Ensemble, ma fille et toi? Possiblement, qu'il me répond.
Bon, alors faut lui en parler de ce projet à ma fille. Elle est comme tout le monde, elle a besoin de projets, de rêver un peu, pas juste de travailler toute la nuit et d'aller à l'aquajogging ou bien promener des chiens ou rien faire et de se coucher à seize heures pour se relever à minuit pour travailler. La dernière phrase, je ne l'ai pas dite au chum mais je l'ai pensée par exemple.
Je lui offre l'argent que j'aurais mis sur le petit voyage et un peu plus pour qu'ils s'en organisent un voyage ensemble après les Fêtes. Il est d'accord et content. Ils vont en parler ma fille et lui.
Ensuite, j'ai la mauvaise, très mauvaise idée de regarder dans l'internet les médicaments que ma fille prend. Plein d'horribles effets secondaires, certains permanents. Fait peur. J'aurais pas dû regarder. La déprime me prend. L'horreur et la tristesse aussi. Malade, elle travaille sans arrêt (sept nuits par semaine!!!) et pas capable d'avoir deux jours de vacances. Wow! C'est comme.... trop! Et je ne vais certainement pas partir avec les autres sans l'emmener elle, alors qu'elle en a envie en plus et que le chum me dit qu'elle ne cesse de lui en parler et c'est même pour ça qu'il m'appelle.
Bref, je suis profondément affectée et déprimée et j'ai envie de pleurer. Vraiment.
Les autres filles? Celle du milieu est en vacances dans deux semaines pour une semaine.. Elle n'a rien planifié sauf un spectacle d'adultes au centre Bell. Pour son fils? Rien. Je sais, je sais, vous m'avez déjà dit que c'était pas grave et c'est probablement pas grave non plus. Elle ne m'a rien demandé non plus. Mais c'est dans cette semaine-là que j'aurais voulu partir un peu avec la gang. Sans la plus vieille, pas question.
La petite? Elle s'est rasé la tête. Son moral est fluctuant. Elle est chez une amie aujourd'hui, depuis hier en fait. Attend qu'on l'appelle pour du travail agricole. Sa psy est en vacances.
lundi 13 juillet 2015
Up and down
C'est moi ça! Très très up ce matin! Plein de parties de serpents et échelles avec Petit-fils qui est une personne vraiment super intéressante. Un plaisir de le découvrir et d'avoir le privilège d'entendre ses confidences. Que je ne dirai à personne, promis, juré. Mais j'ai bien le goût d'en parler à sa mère. Je ne le ferai pas, je tiens mes promesses. Évidemment, si c'était vraiment grave, alors je lui dirais que je dois en parler mais là, non, pas encore.
Je suis myfitnesspal à la lettre et je sais que ça va marcher. Troisième journée. 73.9 kilos ce matin, soit 162.9 livres. Une semaine de crème glacée, ça ne s'efface pas en deux jours! Pas découragée du tout, encouragée au contraire. Tout va bien aller, c'est déjà le cas. On a retrouvé la boîte à lunch qu'on avait oubliée au camp de jour vendredi et puis, je m'en vais à l'aquajogging que j'adore. Ma fille et plein d'amies m'y attendent. Semaine très chargée en spectacles divers qui tous, me font déjà plaisir. Il y aura même la Roulotte, Fifi Brindacier. J'adore le théâtre pour enfants, on se collera sur une couverture Petit-fils et moi. On y va chaque année.
Je suis myfitnesspal à la lettre et je sais que ça va marcher. Troisième journée. 73.9 kilos ce matin, soit 162.9 livres. Une semaine de crème glacée, ça ne s'efface pas en deux jours! Pas découragée du tout, encouragée au contraire. Tout va bien aller, c'est déjà le cas. On a retrouvé la boîte à lunch qu'on avait oubliée au camp de jour vendredi et puis, je m'en vais à l'aquajogging que j'adore. Ma fille et plein d'amies m'y attendent. Semaine très chargée en spectacles divers qui tous, me font déjà plaisir. Il y aura même la Roulotte, Fifi Brindacier. J'adore le théâtre pour enfants, on se collera sur une couverture Petit-fils et moi. On y va chaque année.
dimanche 12 juillet 2015
Lise Dion
Elle était au festival Juste pour rire. Moi aussi. Pour la voir. Assise dans l'herbe avec mon amie voisine.
Un fou qui chante et crie sur sa bicyclette devant ma porte. Sa voix porte, il est déjà loin et je l'entends encore.
La piscine. Chez ma mère. Faire des abdominaux. Me sentir comme une prof d'aérobie aquatique avec ma fille qui suit mes enseignements. Ma plus vieille. Que j'aime tant.
Mon poids fluctuant. Semaine orgiaque de crème glacée. Tout le monde, tout le monde étant ma fille la plus jeune et mon petit-fils, étant tellement heureux quand je rentre avec de la crème glacée, des cornets sucrés pour la mettre dedans et du dulce de leche pour compléter dans le cornet. Cochon et décadent. Toute cette crème s'est logée sur mes hanches. Il n'en reste plus. La diète a été reprise hier.
L'été, la chaleur, le bonheur. Ne pas en profiter assez. Passe trop vite. Non, on ne peut pas arrêter le temps. On ne peut pas tout voir ni tout faire non plus.
Alors, je ne fais rien. Des fois.
Mon épine de Lenoir est revenue. Douleur. Va passer comme le reste.
Le gars de la semaine passée? Je l'ai invité avec son fils et ma fille était là. Alors, j'ai tout mis en mode famille et c'était bien. On a mangé végétarien et il a apprécié ma cuisine. Belle soirée au festival de jazz bien qu'on ait cherché le jazz. C'est un peu devenu le festival de n'importe quoi.
Je dis à ma Vingt-six ans dans la piscine "Quand je suis déprimée, je suis portée à trop manger."
"Hein, toi, tu es déprimée des fois?" avec un air de surprise total.
Faut croire que je le cache bien. J'en parle ici mais rarement ailleurs. Surtout pas à ma fille qui souffre de schizophrénie en tout cas. Gênant un peu de se plaindre quand je suis en parfaite santé. Et puis, je ne sais pas trop de quoi je me plains. De solitude probablement. Mais j'ai toujours trouvé les gens qui se plaignent de ça lâches. Si on aide assez les autres, on ne peut pas être seuls. Ça vaut pour moi évidemment. Totalement.
J'en ai des amies et je les appelle. Et en fait, j'en ai vu deux cette semaine. Une pour aller au musée et l'autre pour Lise Dion. J'en ai mais ce soir je suis seule encore. J'ai plein de choses à faire. Trop. Alors, je ne ferai rien. Au moins, je ne mange pas pour compenser, déjà ça de pris.
Demain Petit-fils arrive à sept heures, on va jouer et j'irai le conduire au camp de jour pour neuf heures trente et ensuite, il y aura l'aquajogging. Action.
Un fou qui chante et crie sur sa bicyclette devant ma porte. Sa voix porte, il est déjà loin et je l'entends encore.
La piscine. Chez ma mère. Faire des abdominaux. Me sentir comme une prof d'aérobie aquatique avec ma fille qui suit mes enseignements. Ma plus vieille. Que j'aime tant.
Mon poids fluctuant. Semaine orgiaque de crème glacée. Tout le monde, tout le monde étant ma fille la plus jeune et mon petit-fils, étant tellement heureux quand je rentre avec de la crème glacée, des cornets sucrés pour la mettre dedans et du dulce de leche pour compléter dans le cornet. Cochon et décadent. Toute cette crème s'est logée sur mes hanches. Il n'en reste plus. La diète a été reprise hier.
L'été, la chaleur, le bonheur. Ne pas en profiter assez. Passe trop vite. Non, on ne peut pas arrêter le temps. On ne peut pas tout voir ni tout faire non plus.
Alors, je ne fais rien. Des fois.
Mon épine de Lenoir est revenue. Douleur. Va passer comme le reste.
Le gars de la semaine passée? Je l'ai invité avec son fils et ma fille était là. Alors, j'ai tout mis en mode famille et c'était bien. On a mangé végétarien et il a apprécié ma cuisine. Belle soirée au festival de jazz bien qu'on ait cherché le jazz. C'est un peu devenu le festival de n'importe quoi.
Je dis à ma Vingt-six ans dans la piscine "Quand je suis déprimée, je suis portée à trop manger."
"Hein, toi, tu es déprimée des fois?" avec un air de surprise total.
Faut croire que je le cache bien. J'en parle ici mais rarement ailleurs. Surtout pas à ma fille qui souffre de schizophrénie en tout cas. Gênant un peu de se plaindre quand je suis en parfaite santé. Et puis, je ne sais pas trop de quoi je me plains. De solitude probablement. Mais j'ai toujours trouvé les gens qui se plaignent de ça lâches. Si on aide assez les autres, on ne peut pas être seuls. Ça vaut pour moi évidemment. Totalement.
J'en ai des amies et je les appelle. Et en fait, j'en ai vu deux cette semaine. Une pour aller au musée et l'autre pour Lise Dion. J'en ai mais ce soir je suis seule encore. J'ai plein de choses à faire. Trop. Alors, je ne ferai rien. Au moins, je ne mange pas pour compenser, déjà ça de pris.
Demain Petit-fils arrive à sept heures, on va jouer et j'irai le conduire au camp de jour pour neuf heures trente et ensuite, il y aura l'aquajogging. Action.
samedi 11 juillet 2015
À mes amies lectrices
Je ne suis pas morte. Merci pour vos trop gentils messages qui m'ont fait bien rire. Le rire c'est la santé! Je reviens bientôt!
dimanche 5 juillet 2015
Fausses plaintes
J'ai l'air de me plaindre dans le bilan précédent qui est un bilan vide. C'est pas tout à fait ça, plus complexe un peu.
Je dis qu'il n'y en a pas d'hommes et c'est plutôt vrai mais juste comme j'écris ça, il y en a un et cette fois, il est intéressé à moi, pas comme l'homme du voyage que j'avais imaginé intéressé à moi parce que moi j'étais intéressée à lui.
Non, cette fois, il est intéressé, l'a manifesté et m'a même invitée pour aujourd'hui, en spécifiant qu'il ne faisait pas de pression et qu'il était habitué au rejet.
Et je vais lui répondre qu'aujourd'hui est une journée familiale et que je vais voir ma mère!
Parce que c'est vrai évidemment mais également parce que je me suis demandé si j'aurais plus de plaisir à être avec lui, et à manquer mon yoga de fin d'après-midi ou bien à aller à mon yoga. Le yoga a gagné. Facilement à part ça.
Je vais peut-être l'inviter au spectacle de clôture du festival de jazz? Bonne idée, je vais faire ça. Je pense. Pas répondu encore.
C'est certain que je voudrais bien une vie sexuelle. Clair. Mais alors que j'imaginais les plus folles fantaisies avec le Gars du voyage, je n'ai aucune envie de même embrasser cet autre homme, ni de le prendre dans mes bras. Il est pourtant très bien physiquement. Le corps ne réfléchit pas, il ne compare pas, il ressent et sait. C'est pour ça que moi je n'ai jamais condamné les hommes qui sont attirés par des femmes plus jeunes. Ou plus belles! Je les comprends tout à fait. C'est un appel des sens et le corps mène bien avant la tête.
C'est qui, va se demander Nanou la Terre? (je la connais la coquine!). C'est un homme de soixante-dix ans avec qui j'ai eu une aventure amoureuse quand j'avais dix-sept ans! On est toujours restés plus ou moins en contact, avec des années sans trop de contact non plus. C'est lui qui maintenait le contact plus que moi. Il aime écrire. Maintenant, il me téléphone de Toronto où il habite. Deux de ses 4 enfants (il les a eus très tard) étudient ici et il songe à déménager lui aussi à Montréal.
Un lettré très intelligent, intellectuel, avec un bon sens de l'humour. Mince, sportif et végétarien. La santé, c'est important pour lui. Il était à mon souper vendredi chez notre amie commune. Il y avait emmené le plus jeune de ses fils. J'avais bu et fumé et possible que j'aie été particulièrement familière. J'aurais pas dû car je sais qu'il veut coucher avec moi. Comme avec beaucoup de femmes, on s'entend.
Mes souvenirs sont qu'il était un mauvais amant.
Pas envie de vérifier si ça a changé. L'attirance n'y est pas. Alors, je vais arrêter de dire qu'il n'y en a pas d'hommes. Il y en a un juste là, qui retournera à Toronto mardi, il est disponible et intéressé. Je suis disponible mais pas intéressée.
Les relations humaines sont complexes. Tellement.
Je dis qu'il n'y en a pas d'hommes et c'est plutôt vrai mais juste comme j'écris ça, il y en a un et cette fois, il est intéressé à moi, pas comme l'homme du voyage que j'avais imaginé intéressé à moi parce que moi j'étais intéressée à lui.
Non, cette fois, il est intéressé, l'a manifesté et m'a même invitée pour aujourd'hui, en spécifiant qu'il ne faisait pas de pression et qu'il était habitué au rejet.
Et je vais lui répondre qu'aujourd'hui est une journée familiale et que je vais voir ma mère!
Parce que c'est vrai évidemment mais également parce que je me suis demandé si j'aurais plus de plaisir à être avec lui, et à manquer mon yoga de fin d'après-midi ou bien à aller à mon yoga. Le yoga a gagné. Facilement à part ça.
Je vais peut-être l'inviter au spectacle de clôture du festival de jazz? Bonne idée, je vais faire ça. Je pense. Pas répondu encore.
C'est certain que je voudrais bien une vie sexuelle. Clair. Mais alors que j'imaginais les plus folles fantaisies avec le Gars du voyage, je n'ai aucune envie de même embrasser cet autre homme, ni de le prendre dans mes bras. Il est pourtant très bien physiquement. Le corps ne réfléchit pas, il ne compare pas, il ressent et sait. C'est pour ça que moi je n'ai jamais condamné les hommes qui sont attirés par des femmes plus jeunes. Ou plus belles! Je les comprends tout à fait. C'est un appel des sens et le corps mène bien avant la tête.
C'est qui, va se demander Nanou la Terre? (je la connais la coquine!). C'est un homme de soixante-dix ans avec qui j'ai eu une aventure amoureuse quand j'avais dix-sept ans! On est toujours restés plus ou moins en contact, avec des années sans trop de contact non plus. C'est lui qui maintenait le contact plus que moi. Il aime écrire. Maintenant, il me téléphone de Toronto où il habite. Deux de ses 4 enfants (il les a eus très tard) étudient ici et il songe à déménager lui aussi à Montréal.
Un lettré très intelligent, intellectuel, avec un bon sens de l'humour. Mince, sportif et végétarien. La santé, c'est important pour lui. Il était à mon souper vendredi chez notre amie commune. Il y avait emmené le plus jeune de ses fils. J'avais bu et fumé et possible que j'aie été particulièrement familière. J'aurais pas dû car je sais qu'il veut coucher avec moi. Comme avec beaucoup de femmes, on s'entend.
Mes souvenirs sont qu'il était un mauvais amant.
Pas envie de vérifier si ça a changé. L'attirance n'y est pas. Alors, je vais arrêter de dire qu'il n'y en a pas d'hommes. Il y en a un juste là, qui retournera à Toronto mardi, il est disponible et intéressé. Je suis disponible mais pas intéressée.
Les relations humaines sont complexes. Tellement.
samedi 4 juillet 2015
vendredi 3 juillet 2015
Bilan poids
Je n'ai pas maigri. Je n'ai pas fait de réels efforts pour non plus. Commencé myfitnesspal certains matins pour l'oublier volontairement en cours de journée. Mes vêtements 10 ans sont serrés mais je rentre encore dedans. Pas le choix, j'en ai pas d'autres comme je le racontais à Judith (dans mes blogues favoris à droite).
Il n'y a pas eu de réelle débandade non plus. Juste une absence de privation. Voulue. Or, sans me priver, je maintiens mon poids mais je ne maigris pas. Pas normal pour un corps de maigrir, faut le brusquer un peu et l'obliger à le faire.
Et c'est correct pour l'instant. C'est ce que j'ai choisi de faire. Tout n'est pas perdu et non, je ne m'en vais pas vers les 190 livres. J'ai repris un peu mais je suis encore plus mince que je ne l'étais l'année passée à la même date.
Mon poids:
Il y a 20 ans: j'ai déjà atteint 190 livres, pas longtemps mais quand même!
Ensuite, mon poids d'équilibre était de 180 livres. Je suis une grosse maman sur les photos, mes nombreux enfants dans les bras.
En 2009, je fais un régime et mon poids descend à 167 livres. Il remonte cependant!
Alors le 3 juillet 2010, je suis à 178 livres.
Le trois juillet 2011, 178.8 livres!
3 juillet 2012, 178.6. Stable.
3 juillet 2013, j'ai maigri, mon poids descend à 166.8 livres
3 juillet 2014, j'ai maintenu et en suis à 165.7 livres, soit 75.2 kilos
Mon poids baisse ensuite jusqu'à atteindre mon poids santé, ce qui est une grande victoire!
Aujourd'hui, je n'y suis plus dans mon poids santé mais je ne pèse pas autant qu'à la même date l'année passée, ce matin, j'en suis à 73.3 kilos, soit 161.5 livres. Ce n'est pas dramatique. Et ce poids, je peux le conserver sans excès mirobolants mais en ne me privant pas vraiment non plus. Je mets même du sirop d'érable dans mon gruau! Et ce soir, je vais souper chez une amie et je sais déjà qu'elle fait des pâtes aux palourdes et je vais en manger sans culpabilité.
Je veux cependant retrouver le haut de mon poids santé, que j'ai réévalué à 155 livres, étant donné que j'ai perdu un peu de hauteur. Je vais y travailler à ma manière et ça va marcher quand je serai décidée. Je me sens en contrôle et quand je regarde le portrait global, la situation n'est pas si tant pire! ;o))
Il n'y a pas eu de réelle débandade non plus. Juste une absence de privation. Voulue. Or, sans me priver, je maintiens mon poids mais je ne maigris pas. Pas normal pour un corps de maigrir, faut le brusquer un peu et l'obliger à le faire.
Et c'est correct pour l'instant. C'est ce que j'ai choisi de faire. Tout n'est pas perdu et non, je ne m'en vais pas vers les 190 livres. J'ai repris un peu mais je suis encore plus mince que je ne l'étais l'année passée à la même date.
Mon poids:
Il y a 20 ans: j'ai déjà atteint 190 livres, pas longtemps mais quand même!
Ensuite, mon poids d'équilibre était de 180 livres. Je suis une grosse maman sur les photos, mes nombreux enfants dans les bras.
En 2009, je fais un régime et mon poids descend à 167 livres. Il remonte cependant!
Alors le 3 juillet 2010, je suis à 178 livres.
Le trois juillet 2011, 178.8 livres!
3 juillet 2012, 178.6. Stable.
3 juillet 2013, j'ai maigri, mon poids descend à 166.8 livres
3 juillet 2014, j'ai maintenu et en suis à 165.7 livres, soit 75.2 kilos
Mon poids baisse ensuite jusqu'à atteindre mon poids santé, ce qui est une grande victoire!
Aujourd'hui, je n'y suis plus dans mon poids santé mais je ne pèse pas autant qu'à la même date l'année passée, ce matin, j'en suis à 73.3 kilos, soit 161.5 livres. Ce n'est pas dramatique. Et ce poids, je peux le conserver sans excès mirobolants mais en ne me privant pas vraiment non plus. Je mets même du sirop d'érable dans mon gruau! Et ce soir, je vais souper chez une amie et je sais déjà qu'elle fait des pâtes aux palourdes et je vais en manger sans culpabilité.
Je veux cependant retrouver le haut de mon poids santé, que j'ai réévalué à 155 livres, étant donné que j'ai perdu un peu de hauteur. Je vais y travailler à ma manière et ça va marcher quand je serai décidée. Je me sens en contrôle et quand je regarde le portrait global, la situation n'est pas si tant pire! ;o))
jeudi 2 juillet 2015
Bilan exercices
Sports:
Lundi:
aquajogging. J'adorrrre ça! La prof est fantastique, on s'entraide beaucoup, on rigole et on travaille fort, que demander de plus? Bonheur total! Lundi passé, je suis même allée au yoga en plus en soirée.
Mardi:
yoga, le yoga de vieux s'est terminé hier alors j'irai dans un cours de flow. Je suis capable.
Mercredi:
yoga, lequel? Pas décidé encore, je peux en faire toute la journée, pas le choix qui manque. Hier, j'en ai pas fait, le centre de yoga était fermé pour la fête du Canada mais le reste du mois, j'y serai le mercredi pour sûr. Monter la montagne? À rajouter s'il ne pleut pas (bon, je ne suis pas une martyre quand même)
Jeudi:
C'est aujourd'hui, ça, je voulais aller au yoga à midi (il n'y a pas de cours à mon niveau avant) mais voilà que je vais finalement voir "Mad Max" avec mes amis. Alors, pour ce soir du moins, ce sera le yin yoga, pas très ardu mais qui fait tant de bien!
Vendredi:
Aquaspinning. Je ne sais pas qui sera le prof d'été, on verra ça demain. Ma chère fille vient avec moi, tout comme elle m'accompagne aussi à l'aquajogging. J'aime sa persévérance. Une fille courageuse qui combat sa maladie.
Samedi:
Yoga
Dimanche:
Yoga
Ce sera donc un été occupé. Yoga, yoga, yoga. Je suis abonnée, je peux y aller tant que je veux et je vais y aller beaucoup! C'est motivant et énergisant. Mes sports aquatiques aussi me font plaisir.
J'ai annulé l'entraîneur pour juillet. Je fais un défi push ups et dips chez moi le matin, un jour sur deux. Je devrais voir la force de mes bras s'améliorer. Pas long à faire donc ça vaut la peine.
Lundi:
aquajogging. J'adorrrre ça! La prof est fantastique, on s'entraide beaucoup, on rigole et on travaille fort, que demander de plus? Bonheur total! Lundi passé, je suis même allée au yoga en plus en soirée.
Mardi:
yoga, le yoga de vieux s'est terminé hier alors j'irai dans un cours de flow. Je suis capable.
Mercredi:
yoga, lequel? Pas décidé encore, je peux en faire toute la journée, pas le choix qui manque. Hier, j'en ai pas fait, le centre de yoga était fermé pour la fête du Canada mais le reste du mois, j'y serai le mercredi pour sûr. Monter la montagne? À rajouter s'il ne pleut pas (bon, je ne suis pas une martyre quand même)
Jeudi:
C'est aujourd'hui, ça, je voulais aller au yoga à midi (il n'y a pas de cours à mon niveau avant) mais voilà que je vais finalement voir "Mad Max" avec mes amis. Alors, pour ce soir du moins, ce sera le yin yoga, pas très ardu mais qui fait tant de bien!
Vendredi:
Aquaspinning. Je ne sais pas qui sera le prof d'été, on verra ça demain. Ma chère fille vient avec moi, tout comme elle m'accompagne aussi à l'aquajogging. J'aime sa persévérance. Une fille courageuse qui combat sa maladie.
Samedi:
Yoga
Dimanche:
Yoga
Ce sera donc un été occupé. Yoga, yoga, yoga. Je suis abonnée, je peux y aller tant que je veux et je vais y aller beaucoup! C'est motivant et énergisant. Mes sports aquatiques aussi me font plaisir.
J'ai annulé l'entraîneur pour juillet. Je fais un défi push ups et dips chez moi le matin, un jour sur deux. Je devrais voir la force de mes bras s'améliorer. Pas long à faire donc ça vaut la peine.
mercredi 1 juillet 2015
Défis
Premier juillet, je commence un défi pushups et un défi dips aussi. Bref! Je vais me fortifier les bras! C'est fou comme je pars de loin pour les push ups, les vrais là, pas ceux sur les genoux. Et pourtant, c'est super important d'avoir des bras forts et solides. Tout à fait possible avec de l'entraînement, peu importe l'âge. Alors, c'est commencé et ça va se poursuivre. Ça vient du site onehundredpushups, eux, ils disent trois fois par semaine, mais j'en ferai un peu plus, soit tous les deux jours. C'est court, je fais ça en me levant avant même le café. Je me suis fait des fiches. Bon pour le corps et bon pour le moral.
Fille est là et levée déjà! Wow! Plus ou moins vrai, effouérée dans le salon avec son ordi plutôt. Je n'ai pas trop à parler, je ne suis pas encore habillée moi non plus et moi aussi je suis à l'ordi, hon! Déjeuner santé calculé avec Myfitnesspal. Tout va bien. Tout va bien. Parce que je le veux.
Fille est là et levée déjà! Wow! Plus ou moins vrai, effouérée dans le salon avec son ordi plutôt. Je n'ai pas trop à parler, je ne suis pas encore habillée moi non plus et moi aussi je suis à l'ordi, hon! Déjeuner santé calculé avec Myfitnesspal. Tout va bien. Tout va bien. Parce que je le veux.
lundi 29 juin 2015
Nouvelle semaine
Repartie avec énergie celle-là. Baignade dans la piscine de ma mère hier suivie d'un cours vraiment ardu et extra de yoga avec la prof un peu flyée qui se prend pour une gourou (des fois, j'ai envie de rire pendant ses discours) mais qui enseigne super bien. Elle m'incite certainement à me dépasser physiquement et c'est pour ça que je suis ses cours.
Hier, j'ai pas mangé grand chose me semble-t-il mais j'avais rien perdu ce matin. On persiste, on persiste. Premier cours d'aquajogging aujourd'hui. Et tout probablement un petit cours de yin yoga en soirée.
Le goût de l'exercice m'est revenu comme vous pouvez le constater! Yé!
Hier, j'ai pas mangé grand chose me semble-t-il mais j'avais rien perdu ce matin. On persiste, on persiste. Premier cours d'aquajogging aujourd'hui. Et tout probablement un petit cours de yin yoga en soirée.
Le goût de l'exercice m'est revenu comme vous pouvez le constater! Yé!
samedi 27 juin 2015
Faire quoi?
Perdre la mémoire un peu. Aller à la Grande bibliothèque un peu. Se perdre en chemin dans le festival de Jazz qui est le festival des poussettes en après-midi. Ne pas laisser trop son amour des bébés paraître lors du festival des Poussettes. Se rappeler à la suite de nos lectures de blogues de mères que celles-ci considèrent toute femme de plus de trente ans qui s'approche de leur bébé comme intrusive, ma tante et pleine de jugements. Bref! Se tenir loin.
Lire à la bibliothèque. Des bestsellers. Yé! Dans un bon fauteuil. Avec un jeune Noir esthétique qui rigole dans le fauteuil d'à-côté. S'en fouter de pourquoi il peut bien rigoler de si bon coeur. Juste espérer que les gardiens zélés de la grande Bibliothèque ne vont pas l'avertir. Pas le cas ouf! Il finit par s'endormir ce qui est aussi interdit mais (il doit y avoir des coupures de personnel comme il y en a partout) on le laissse dormir tranquille. S'envoler chez soi avec des livre du fameux Ottolenghi (wow! et rewow! deux dont son tout dernier! Impression d'avoir fait un vol à main armée tellement je suis fière du butin et pourtant la seule arme était ma carte de bibliothèque!).
Faire un souper extraordinaire au tofu avec le livre d'une autre auteure bien-aimée, soit Gwyneth Paltrow, un plat absolument délicieux,. pour quatre personne., je vais congeler et puis à force d'en reprendre et de me resservir du vin pour aller avec, réaliser que j'ai tout mangé! Bon, pas sujourd'hui que mon poids va baisser.
Je m'en fous. Mais je me fous un peu moins de ne pas ètre en état d'aller au spectacle de flamenco qui me tentait à la cinquième salle de la place des arts. Pas de billets achetés alors pas si grave.
Cinéma? Pas si en forme pour ça non plus. Trop de vin.
Mais le moral est bon. C'est l'important.
Lire à la bibliothèque. Des bestsellers. Yé! Dans un bon fauteuil. Avec un jeune Noir esthétique qui rigole dans le fauteuil d'à-côté. S'en fouter de pourquoi il peut bien rigoler de si bon coeur. Juste espérer que les gardiens zélés de la grande Bibliothèque ne vont pas l'avertir. Pas le cas ouf! Il finit par s'endormir ce qui est aussi interdit mais (il doit y avoir des coupures de personnel comme il y en a partout) on le laissse dormir tranquille. S'envoler chez soi avec des livre du fameux Ottolenghi (wow! et rewow! deux dont son tout dernier! Impression d'avoir fait un vol à main armée tellement je suis fière du butin et pourtant la seule arme était ma carte de bibliothèque!).
Faire un souper extraordinaire au tofu avec le livre d'une autre auteure bien-aimée, soit Gwyneth Paltrow, un plat absolument délicieux,. pour quatre personne., je vais congeler et puis à force d'en reprendre et de me resservir du vin pour aller avec, réaliser que j'ai tout mangé! Bon, pas sujourd'hui que mon poids va baisser.
Je m'en fous. Mais je me fous un peu moins de ne pas ètre en état d'aller au spectacle de flamenco qui me tentait à la cinquième salle de la place des arts. Pas de billets achetés alors pas si grave.
Cinéma? Pas si en forme pour ça non plus. Trop de vin.
Mais le moral est bon. C'est l'important.
Chiffres
73.4 kilos soit 162.4 livres
Le haut de mon poids santé est de 158 livres soit 71.6 kilos pour une grandeur de 5pi sept pouces soit 1.70 mètre.
Sauf que le doc a trouvé que j'avais rapetissé un peu lorsqu'il m'a mesurée la dernière fois. Ostéoporose, ai-je demandé? Pas du tout, vous n'en souffrez pas, tassement normal des vertèbres dû à l'âge et de me dire que lui aussi il avait perdu un peu de hauteur.
Je n'ai pas perdu un pouce quand même, mais je ne fais plus tout à fait 5pi7 et le haut de mon poids santé devrait être ajusté d'autant. Mettons-le à 155 livres pour plus de sécurité.
162.4-155= 7.4 livres.
J'ai donc 7.4 livres à perdre pour retrouver le poids santé.
Je ne fais plus du tout d'exercice. Juste plus capable. Écoeurée net. J'accepte ça.
De toutes façons, je reprends les sports aquatiques lundi. En fin de semaine, je ne fais que ce qui me plaît, en mangeant bien cependant. Et si ce qui me plaît veut dire cinéma et bibliothèque et rien d'autre, ce sera ça. Ma fille n'est pas là, partie dans un camping avec des amies. Je suis seule, je suis libre. Et je suis déprimée. Mais c'est une autre histoire.
Il fait magnifiquement beau.
Un musée peut-être? Un beau, bien éclairé pour ne rien manquer de la lumière? Tout est possible. Trop de choix.
Je suis dans une phase d'apitoiement sur soi. Me fait du bien de m'apitoyer alors je persiste. Un peu.
Je n'ai pas de projets, ça n'aide pas. Je ne peux pas (je peux mais je ne veux pas, rectifions!) partir alors que ma fille va commencer des cours difficiles fin août et qu'elle aura besoin de support et d'encouragements. Son cours, si elle réussit à le suivre, va se terminer en février 2016. Je ne peux pas partir en juillet car Petit-fils vient passer le mois plus ou moins ici car je m'occupe de son camp de jour. Je ne me plains pas de ça, j'en suis contente et je l'ai demandé!
Bon, commençons par commencer la journée. Je suis encore en pyjama. Un jour à la fois.
Le haut de mon poids santé est de 158 livres soit 71.6 kilos pour une grandeur de 5pi sept pouces soit 1.70 mètre.
Sauf que le doc a trouvé que j'avais rapetissé un peu lorsqu'il m'a mesurée la dernière fois. Ostéoporose, ai-je demandé? Pas du tout, vous n'en souffrez pas, tassement normal des vertèbres dû à l'âge et de me dire que lui aussi il avait perdu un peu de hauteur.
Je n'ai pas perdu un pouce quand même, mais je ne fais plus tout à fait 5pi7 et le haut de mon poids santé devrait être ajusté d'autant. Mettons-le à 155 livres pour plus de sécurité.
162.4-155= 7.4 livres.
J'ai donc 7.4 livres à perdre pour retrouver le poids santé.
Je ne fais plus du tout d'exercice. Juste plus capable. Écoeurée net. J'accepte ça.
De toutes façons, je reprends les sports aquatiques lundi. En fin de semaine, je ne fais que ce qui me plaît, en mangeant bien cependant. Et si ce qui me plaît veut dire cinéma et bibliothèque et rien d'autre, ce sera ça. Ma fille n'est pas là, partie dans un camping avec des amies. Je suis seule, je suis libre. Et je suis déprimée. Mais c'est une autre histoire.
Il fait magnifiquement beau.
Un musée peut-être? Un beau, bien éclairé pour ne rien manquer de la lumière? Tout est possible. Trop de choix.
Je suis dans une phase d'apitoiement sur soi. Me fait du bien de m'apitoyer alors je persiste. Un peu.
Je n'ai pas de projets, ça n'aide pas. Je ne peux pas (je peux mais je ne veux pas, rectifions!) partir alors que ma fille va commencer des cours difficiles fin août et qu'elle aura besoin de support et d'encouragements. Son cours, si elle réussit à le suivre, va se terminer en février 2016. Je ne peux pas partir en juillet car Petit-fils vient passer le mois plus ou moins ici car je m'occupe de son camp de jour. Je ne me plains pas de ça, j'en suis contente et je l'ai demandé!
Bon, commençons par commencer la journée. Je suis encore en pyjama. Un jour à la fois.
vendredi 26 juin 2015
Motivation
J'ai repris du poids. Je ne sais plus combien. Je refuse de me peser. Ma maison est à l'envers. Hier, ma fille m'avait texté qu'elle ne rentrait pas. Je n'ai pas été si heureuse quand elle est rentrée malgré son message d'absence. Fallait lui faire à souper. Elle ne demande rien mais moi, je veux la nourrir. Aucune envie de cuisiner, zéro envie. Mes bons repas santé congelés végétariens, elle n'aime pas. Je lui ai dit d'aller acheter quelque chose, que je paierais. A dit que non, pas nécessaire, elle ne voulait ni sortir ni manger. L'air déprimée. Son chum chez qui elle devait dormir, était sorti, c'est pour ça qu'elle était revenue. Elle s'accroche à ses chums ma fille.
J'ai voulu lui acheter des sushis. Il n'en restait plus et je n'allais pas me déplacer plus loin pour en trouver. Je suis allée au magasin d'alimentation Métro et me suis dirigée dans la section des aliments préparés. "Tu veux de la tourtière ou du pâté au poulet?" que je lui téléphone. Elle choisit le pâté au poulet. J'en prends un gros, il n'y en avait pas de petit. Frais du jour. Et ... des pâtisseries au Nutella comme dessert! C'est nouveau, les pâtisseries et biscuits au Nutella du Métro.
Ma fille était bien contente. Et j'ai mangé du pâté au poulet et la moitié des pâtisseries pour l'accompagner. Pour l'accompagner? Ben voyons donc! J'ai fait ça parce que j'étais en débandade. Pas motivée pour une cenne à recommencer à me priver. Sans but. Sans rien. Vaguement déprimée. Et je refuse de m'en sentir coupable. C'est nouveau ça. Avant, je me serais fessé dessus pour ma lâcheté. Là, je le sais que ma lâcheté est temporaire. Je le sais que je me reprends toujours en main.
Et c'est aujourd'hui que ça se passe.
J'ai voulu lui acheter des sushis. Il n'en restait plus et je n'allais pas me déplacer plus loin pour en trouver. Je suis allée au magasin d'alimentation Métro et me suis dirigée dans la section des aliments préparés. "Tu veux de la tourtière ou du pâté au poulet?" que je lui téléphone. Elle choisit le pâté au poulet. J'en prends un gros, il n'y en avait pas de petit. Frais du jour. Et ... des pâtisseries au Nutella comme dessert! C'est nouveau, les pâtisseries et biscuits au Nutella du Métro.
Ma fille était bien contente. Et j'ai mangé du pâté au poulet et la moitié des pâtisseries pour l'accompagner. Pour l'accompagner? Ben voyons donc! J'ai fait ça parce que j'étais en débandade. Pas motivée pour une cenne à recommencer à me priver. Sans but. Sans rien. Vaguement déprimée. Et je refuse de m'en sentir coupable. C'est nouveau ça. Avant, je me serais fessé dessus pour ma lâcheté. Là, je le sais que ma lâcheté est temporaire. Je le sais que je me reprends toujours en main.
Et c'est aujourd'hui que ça se passe.
mercredi 24 juin 2015
Le grand dérangement
J'écris entourée de corps morts dans des sacs de couchage. Ma fille m'avait bien dit que des amis avaient choisi notre appartement comme lieu de réunion duquel partir pour aller fêter la St-Jean. Avait pas dit qu'ils seraient treize et qu'ils ne seraient pas encore partis à minuit. Ce fût fait à une heure du matin. Elle en a bien laissé un dans son lit (le nouveau chum qui a une entorse douloureuse). Revenus au petit matin. On a un petit quatre et demi ici. Impossible de caser tout ce monde dans sa chambre. Alors, il y en a ici dans mon salon/salle à dîner. J'ai allumé ma lumière de cuisine, fait mon déjeuner et me voilà ici, parmi eux. Personne n'a bronché. J'ai l'entraîneur ce matin.
Elle ne m'avait pas dit que la gang fêtait et couchait ici, ma fille! En tout cas, elle semble aller mieux.
Elle ne m'avait pas dit que la gang fêtait et couchait ici, ma fille! En tout cas, elle semble aller mieux.
S'abonner à :
Messages (Atom)