dimanche 28 mars 2010

Des voyages et des filles

Quinze ans aime voyager. Dans le monde entier. C'est son rêve. Elle étudie l'anglais, ne le parle pas vraiment mais le comprend. Une de ses amies fait un stage cet été en Angleterre. Cours le matin et activités l'après-midi et puis vie dans une famille anglaise. Quinze ans, qui en aura 16, voudrait y aller aussi. L'autre fille est en secondaire 4, la mienne dans une classe spéciale. Académiquement, elle n'a pas complété le primaire. Me semblait que c'était gros pour elle et je le pense toujours. Se débrouiller avec l'argent, comprendre des cours d'anglais de niveau collégial, gérer son temps, se retrouver dans un pays étranger dont elle ne parle tout de même pas la langue. Trop gros. Je décide de l'amener à la réunion d'information du cegep Maisonneuve, ce sont eux qui organisent ces stages. Mon but étant qu'elle se rende compte par elle-même que c'était trop pour elle. Mais non, elle veut y aller, est enthousiaste. Et là, c'est moi qui panique. Un peu. Le soir, la nuit. Le jour, ça va. Et puis, ce n'est même plus certain que l'amie y aille. Il y a des stages en Espagne aussi, plus encadrés. Bref, on jongle avec tout ça. Je ne veux pas transmettre mes inquiétudes à ma courageuse fille, ma merveilleuse fille qui fonce dans la vie. Je ne veux pas non plus la lancer dans la gueule du loup et lui faire vivre des échecs. Lui faire confiance, bien sûr, mais... mais...

En cas de doute, je vais faire ce que je conseille à Angelika: me détacher du problème, penser à moi, relaxer. On va bruncher en famille ce matin et ensuite, je revois le Jeune Homme de l'autre fois. Les deux activités devraient me faire du bien et éclairer ma lanterne, tout en douceur.

samedi 27 mars 2010

Intermède

Quand je suis trop "parfaite" dans quelque chose, c'est inévitable, je finis par craquer! Trois croissants pour déjeuner, aucun fruit et là, j'ai une de ces envies de chocolat...

Saviez-vous qu'il y a un nouveau Juliette et Chocolat qui est ouvert au coin de ma rue depuis un mois déjà et que j'ai réussi à ne pas encore y mettre les pieds?

Aujourd'hui, je ne réponds plus de rien. Demain sera un autre jour.

jeudi 25 mars 2010

Menu du 25 mars

Déjeuner
Une omelette au curcuma (combattons le cancer sous tous les fronts) débordante de légumes (oignons, champignons, ail) et vraiment délicieuse, ma foi!
une poire
2 portions de légumes, une portion de fruit

Collation: 20 beaux raisins noir+ deux cuillerées de délicieux kéfir Pinehedge (définitivement le meilleur!)
une portion de fruit

Dîner: Je vais manger au restaurant avec une amie de blogue, voyons voir ce que je vais trouver qui déborde de légumes!

un panini au fromage de chèvre et aubergine

Collation
Une poire (encore? Ben quoi, on a un gros panier de poires bio à manger, Quinze ans et moi!) + quelques noix
une portion de fruit

Souper
aiglefin
un verre de vin
1 t. de purée de patates sucrées et carottes à la cannelle et au cumin (un délice! du vrai bonbon)
1 t. de brocoli (pas mon légume préféré mais il a trop de qualités nutritives pour ne pas le mettre au menu)
1 tomate (ne pas en racheter avant la prochaine récolte, même les bios ne goûtent rien à ce temps-ci de l'année)
trois délicieux morceaux de chocolat noir

J'ai bien aimé mon gros souper!

Exercice: Deux heures et demie de marche. Il faisait beau, c'était magnifique!

mardi 23 mars 2010

Petit-fils

Je vais le chercher aujourd'hui. Il a maintenant neuf mois. Se développe remarquablement bien. Il vit dans la pauvreté mais a d'excellents parents. Il faut voir les sourires qu'il leur fait et l'état de confiance et d'exploration de ce bel enfant mulâtre (mausus que ça fait de beaux enfants!).

Le papa de vingt ans a eu une enfance difficile. Ça m'inquiétait pas mal au début. J'avais même déjà conseillé à ma fille de ne pas laisser le bébé seul avec lui. Or, il s'avère un père merveilleux, qui rachète son enfance gâchée en tentant de donner une enfance heureuse à son bébé. Il se valorise beaucoup à travers son enfant. Et il a raison. Quoi de plus beau, de plus admirable, de plus utile, que de s'occuper d'un plus petit que soi et de répondre efficacement à ses besoins?

Alors, on se promènera ensemble à quatre pattes dans la maison, petit-fils et moi, à défaut de la grande promenade en poussette qui était prévue. Il pleut à verse. Et je le retournerai à la maman occupée dès quinze heures, épuisée probablement (que ça demande donc de l'énergie, un tout petit enfant, on l'oublie!), mais rapidement regaillardie par ma soirée projetée avec Jeune Homme.

Explication: épuisée, dans le paragraphe précédent, faisait référence à moi, pas à la maman du bébé. Ma fille, elle, sera radieuse, je le sais. Un cours de conduite ce matin (ça fait trois fois que je lui en paie et ça fait trois fois qu'elle coule son examen de conduite, la persévérance finira bien par payer, on ne lâche pas) et ensuite, elle va visiter un cegep car elle pense s'y inscrire. L'avenir s'annonce bien!

lundi 22 mars 2010

Obsession

Je suis malade. Je revois le charmant jeune homme du salon Manger santé demain soir et je ne pense qu'à ça. Un remède?

Menu du 22 mars

Déjeuner
pain et humus
1 tasse de bleuets et yogourt
2portions fruits

Dîner
pâtes au tofu, demi avocat, demi oignon, demi tasse maïs en grain
1portion fruit, 2 portions légumes

Collation
Mousse de céleri-rave (produit acheté marque"Jardinéo")
1portion légume

Souper
2 tasses de soupe aux légumes (passée au mélangeur) + trois quart de t. de pois chiches+ un peu de fromage pour gratiner
une tranche de pain
un verre de vin
4 portions de légumes

Total de 10 fruits et légumes atteint facilement.

Exercice: cours d'une heure de yoga kripalu (c'était difficile aujourd'hui, mon corps avait de la misère à suivre, une certaine raideur, je ne suis jamais certaine de rien en yoga, c'est le corps qui décide!), marche rapide d'une demi-heure.

Défi 10/60

C'est maintenant que ça commence. Trois fruits bio et sept légumes bio par jour. Une heure d'exercice. J'écris ça et ça me semble facile­. Le frigo est plein. Va me rester à calculer et écrire. En attendant, je vais dormir un peu!

samedi 20 mars 2010

Un autre homme

Cet après-midi, je suis allée à l'expo santé manger ou manger santé, je ne sais trop, au Palais des Congrès. J'avais rendez-vous avec un jeune homme devant le kiosque de l'association végétarienne de Montréal. Pourquoi là? Parce que je fais partie de cette association et qu'ils m'avaient sollicitée pour y bénévoler. Je n'avais pas donné suite, ne me félicitez pas pour rien. Qui est le jeune homme en question? Vous êtes donc bien curieux, lecteurs! Bon, je ne fais plus partie d'aucun site de rencontres, mais je rencontre actuellement les "résidus", ceux dont j'avais l'adresse courriel depuis longtemps. Je les menace d'effacer leur adresse et de les faire dispaître de mon univers potentiel de rencontres. Avec les hommes, les menaces et ultimatums fonctionnent, car c'est le deuxième que je rencontre comme ça sous pression. Mince, pas très grand, de beaux yeux et une apparence vraiment juvénile. Il ne fait pas quarante ans. J'apprendrai pourtant qu'il en a cinquante et qu'il s'est rajeuni sur sa fiche. On se fait étamper et on sort du salon pour discuter tranquillement. Il parle et mon subsconscient se dit qu'il préférerait baiser tout l'après-midi au lieu de manger du yogourt et du tempeh biologiques.Mais bon, j'ai une certaine pudeur mal placée, alors non, je n'énonce pas mon souhait pervers. Je parle autant que lui, ça va rassurer notre chère Nanou. Je me sens à l'aise, détendue. On finit par une chaste bise et on retourne chacun de notre bord visiter ce salon. Se reverra-t-on? Vraiment aucune espèce d'idée. Au pif, comme ça, je penserais que non.

vendredi 19 mars 2010

Haïti

On n'en entend plus parler, c'était prévisible. La Croix-rouge ne m'a pas encore envoyé de reçu, malgré mes demandes. Ils sont encore débordés, semble-t-il. On a pourtant le droit de déclarer les dons faits en janvier et février 2010 dans notre rapport d'impôt de 2009, encore faut-il avoir le reçu!

Je parraine une petite fille avec Soleil des Nations. Au moins, celle-là a deux repas par jour, de la scolarisation, des livres, du papier, des crayons et une jolie école en plus.

Le peu d'information que j'ai est désolante. Viols dans les camps, plein de gens sans tentes encore, saison des pluies qui s'en vient, distribution de nourriture chaotique et sans foi ni loi. La misère, la grande misère. On voudrait tous les sortir de là.

jeudi 18 mars 2010

Prochain défi

Dix fruits ou légumes bios par jour pendant.... je ne sais pas combien de jours. On verra. Une semaine à la fois. Trois semaines,tiens. Après ça, je serai en Chine et on en mange beaucoup de légumes en Chine, alors je continuerai probablement! Exercice: une heure par jour, tous les jours. Je me suis inspirée de Petite Fadette, qui est en train de devenir ma compagne de défis et de Zen-Abelle, qui est déjà dedans. Je commence lundi prochain.

mardi 16 mars 2010

Mes livres

Dans mon autre vie, dans mon autre maison, j'étais entourée de livres. Des vrais, en papier. De grandes bibliothèques bien pleines partout. Certains qui dataient de mes vingt ans, plusieurs récents, j'étais une acheteuse de livres. Plus les quinze livres que je pouvais emprunter à ma bibliothèque de quartier, maintenant le nombre est passé à vingt-cinq. On peut tout à fait gratuitement s'entourer de nombreux bouquins nouveaux, actuels ou bien anciens et qui ont vécu, il n'en dépend que de nous et de nos grands sacs bien remplis quand on sort du Temple des Livres. Amen.

Dans mon désir et mon besoin de dépouillement en vue de mon déménagement dans plus petit, je devais me défaire de mes bouquins. Alors que pour tout le reste des possessions matérielles, le don fût facile et libérateur, pour les livres, le cheminement a été plus long. Voyez-vous, je les relisais à mesure avant de m'en débarrasser. J'ai dû arrêter quelques jours avant de quitter ma demeure. Pas question de déménager ces boites de livres dans mon autre maison. Il fallait me faire une raison. J'ai installé de grandes tables dehors et je les ai mis en exposition avec une affiche "à donner". Ces merveilleux trésors ont-ils tous disparu? Mais non, mais non. Les gens ont peur du don ou peut-être ont-ils peur des livres, qu'en sais-je? Mes bouquins restaient là pour la plupart.

Certains ont fini à la récupération, quelle honte!

J'ai fait deux boîtes des plus récents et je me suis essayée à l'Échange sur la rue Mont-Royal. J'en suis ressortie avec cent cinquante beaux dollars. Quelle chance!

Depuis lors, je n'ai plus que des livres de recettes et de yoga dans mes petites bibliothèques derrière la table de la salle à dîner. Ça me convient tout à fait. Allégée je suis, plus libre je me sens.

lundi 15 mars 2010

Un homme et un café

Alors que je désespérais un peu, c'est avec une immense nonchalance que je me suis présentée
à ce rendez-vous remis depuis des semaines. Pas l'ombre d'un espoir ou la pointe d'une excitation. On avait si peu en commun à part un goût pour l'écriture. Un bel homme. De mon âge. Il parle beaucoup. C'est une constante. Les hommes parlent et j'écoute. Ou je fais semblant d'écouter. Mais ça ne me dérangeait aucunement. Alors que je lui faisais la bise en quittant, il m'a dit que j'étais affectueuse. J'ai ri. "Affectueuse, moi? Mais tu n'as rien vu encore. "

La peur

J'écoute Jocelyne Robert à l'émission de Christiane Charette. La peur fait vieillir, la peur enlaidit, la peur crispe. La peur de vieillir est la pire des peurs. L'adultescence est un nouveau concept qu'elle a inventé, c'est cette période qui va de cinquante à soixante-dix-neuf ans. On n'est pas encore dans la vieillesse, pas du tout. Mais ma mère, qui a quatre-vingt-quatre ans, contesterait une telle classification, elle ne se sent pas vieille et ne l'est pas non plus!

Je suis d'accord sur les ravages de la peur. Vaincre la peur.

Clamer le droit à l'érotisme d'une femme qui n'a plus vingt ans. Certainement.

Les femmes vintage. Je lirai ce livre.

dimanche 14 mars 2010

La pluie

J'aime la pluie. Journée musée ou cinéma ou bien marcher sous la pluie sous mon joli parapluie rouge. Ou bien tout ça. Avec ma Quinze ans. Ou pas. Daignera-t-elle m'accompagner? J'aime la pluie.

vendredi 12 mars 2010

Un tout petit down

C'est pas tout à fait vrai que de m'imaginer ma vie amoureuse terminée, finie, capout, ne me fasse rien du tout. Ben voyons donc, à un âge si tendre encore, me semble que c'est absolument tout à fait impossible. Vais-je devenir un blogue de pleureuse sur son sort? Vous savez bien que non. Il doit y avoir une solution en quelque part. Vite comme ça, elle ne me vient pas à l'esprit. Je ne pogne plus sur les sites de rencontres, mais ça je vous l'avais déjà dit. J'ai peu d'hommes de mon âge dans mon entourage immédiat. Peu d'hommes tout court en fait.

Le mieux, c'est ce que je faisais, ne plus y penser et me tenir super occupée. Dans un mois, je serai en Chine. Et c'est le printemps. Je n'ai vraiment pas de raison de me plaindre.

lundi 8 mars 2010

Le goût du sucre

J'ai une liste longue de même de choses à faire et je reste ici, devant mon écran, toute seule dans mon petit condo que j'aime, avec un peu de soleil qui me caresse et un café décaféiné, le seul de ma journée. Finies les journées avec six, sept ou huit cafés bien corsés et je ne m'en porte pas plus mal, je m'en porte même mieux. Le goût du sucre est revenu par contre et je dois lutter. Je gagne la lutte pas mal, une banane avec mon déjeuner ce n'est pas la débâcle tout de même, mais ça entretient le goût du sucre et je me surprends à fantasmer tartes et gâteaux et chocolats. C'est que je suis économe moi et je ne pouvais pas passer à côté de cet immense paquet de bananes biologiques soldées à deux dollars parce que trop mûres. J'en ai fait un gâteau sans sucre hier, délicieux, trop délicieux, étant sans sucre, je pouvais en manger n'est-ce-pas? Mauvaise idée finalement. Je suis comme l'alcoolique dans les AA qui ne prend qu'un petit verre. Plein de conséquences physiologiques et psychologiques suivront et les dangers de rechute sont immenses. Le gâteau est fini alors n'en parlons plus. Les bananes restantes sont au congélateur. Ça se congèle très bien des bananes. Une leçon pour moi: ce n'est pas parce que ce n'est pas cher que c'est une bonne affaire.

dimanche 7 mars 2010

Hymne à ma vie

Des films, du théâtre, du yoga, de la jeunesse à la maison, des galeries d'art avec une amie qui achète des tableaux, quelle belle extraordinaire passion,ma Quinze ans et ses nombreuses amies, toutes belles et dynamiques, des repas santé pour la petite gang, du bio seulement, le bonheur de bien nous nourrir, et puis ce voyage qui s'en vient en même temps que le printemps, de la joie, du coeur à l'ouvrage et mes amies si merveilleuses qui m'entourent et que j'entoure aussi, cocon de confiance et de confidences, et la santé et l'énergie. Reconnaissance.

mardi 2 mars 2010

Relâche

Pas de défi cette semaine, sauf ce qui est déjà commencé évidemment. Je n'abandonnerai certainement pas ma chère Petite Fadette et moi aussi, je ferai sept heures de yoga en sept jours. Le défi d'en faire quatorze la semaine passée, n'a pas été réussi. J'ai fait 10.5 heures de yoga en sept jours et j'ai trouvé que c'était énorme. Des bienfaits? Absolument! De l'énergie et ce ventre qui s'aplatit. Le yoga, ça vaut la peine, aucun doute là-dessus. Je le garde, je le chéris, je l'exerce, je le partage.

Mais pour le reste, c'est la relâche et je fais relâche aussi!

vendredi 26 février 2010

jeudi 25 février 2010

Le tofu

Une amie lectrice, me sachant végétarienne, me demande mes recettes de tofu. Hum... c'est que, depuis mon Défi sans sucre, je n'en mange plus de tofu. Le soya ne serait plus un produit santé, mes chers amis. Allons-nous virer fous avec tous ces changements alimentaires? Que non, que non, nous suivons la vague tout simplement. Le soya est maintenant cultivé à grande échelle, il épuise la terre, il prend toute la place et en plus, il es transgénique! Avez-vous entendu parler de Monsanto? Vous devriez!

Alors, économe comme je suis et pas maniaque pour deux sous, je vais tout de même consommer mes restants de tofu longue-durée (ceux qu'on peut laisser dans l'armoire), mais ensuite, je n'achète plus de tofu. J'ai acheté un sac de pois chiches de 5 kilos au Super C, un autre de haricots rouges, un de haricots noirs et un de lentilles rouges (pas besoin de faire tremper les lentilles) pour 8 dollars chacun, en spécial, mais le prix régulier est d'à peu près dix dollars, pas cher, pas cher. Et réalisez-vous c'est combien gros un sac de cinq kilos??? C'est énorme, vraiment énorme. Évidemment, on n'est que deux, alors j'ai semé une partie de mes haricots chez parents et voisins. Mais une famille qui veut économiser ou qui n'a pas le choix d'économiser pourrait se nourrir longtemps et très bien avec des haricots, du riz brun et des légumes. Santé, nourrissant et tout à fait délicieux quand on sait les apprêter.

Le soya fermenté, par contre, est bon pour la santé et recommandé. Miso, tamari, tempeh et autre que je ne connais pas. Le tempeh non plus, je ne connaissais pas avant le Défi sans sucre. J'ai découvert congelé dans un magasin d'aliments naturels et j'ai adoré le goût. Depuis lors, j'en consomme régulièrement.

Mais ce qui constitue la base de mon alimentation question protéines, ce sont les légumineuses. Il y en a tant de sortes, il y a tant de manières de les apprêter et ce sont des aliments hyper-économiques quand on les fait cuire soi-même. Pas compliqué du tout de les faire cuire. On les fait tremper quelques heures ou toute la nuit si on veut, on jette l'eau, on remet de l'eau fraîche et on fait bouillir. Pas plus sorcier que ça.

mercredi 24 février 2010

Défi

Cette semaine, c'est un défi yoga. Quatorze heures en sept jours. J'en suis à la troisième journée et j'ai quatre heures de faites, alors va falloir accélérer la cadence. Je vais y arriver. Je rencontre de nouveaux profs extraordinaires et j'aime toujours autant les anciens. Ça va bien.

mardi 23 février 2010

Deux gars, un matin...

Vous ai-je dit que j'ai une adolescente de quinze ans? Et qui dit adolescence, dit imprévu et changements rapides et inquiétude aussi, mais pour l'inquiétude, j'essaie de me dompter et j'y arrive parfois. Samedi soir, Fillette est avec une amie, elles vont voir les spectacles du festival des lumières, rentrent à onze heures comme convenu, décident de prendre un bain commun avec leurs maillots de bain sur le dos! et s'amusent comme des folles. Elles étaient encore dans la baignoire à minuit quand je leur souhaite bonne nuit et tombe dans le sommeil des justes. Je dors beaucoup mieux depuis que j'ai fait le Défi trente jours sans sucre et que je ne prends plus que rarement de café, un aux deux jours à peu près. Je me réveille à huit heures, j'ai vaguement entendu du bruit, suspects les bruits, d'habitude, Quinze ans dort jusqu'à midi la fin de semaine et là, il y a quelque chose d'étrange qui se passe, je le sais et je le sens. Je me dirige vers sa chambre et j'ouvre la porte sans frapper. Devant moi, il y a un jeune homme, tout habillé. Dans le lit, ma fille et son amie. "Il y a combien de monde ici?" "Quatre", me répond franchement ma fille. C'est seulement là que je remarque une troisième tête qui émerge de la couette, masculine celle-là. Je reste calme mais mon coeur bat un peu la chamade. "Messieurs, vous devez quitter, je dois parler à ma fille." Personne ne bouge. "Maintenant!" J'ai haussé le ton et le jeune homme du lit en sort. Il est tout habillé. Les jeunes partent, penauds. L'amie de Quinze ans veut partir aussi. Je ne la retiens pas.

Rester calme. Quinze ans me dit alors que l'un des garçons est le chum de son amie et l'autre l'ami du chum de son amie. Bon... ils voulaient les visiter et moi je dormais et elle ne voulait pas me réveiller. Quelle gentillesse! Alors, ils ont communiqué par textos et quand ils sont arrivés, ils n'ont pas sonné, toujours dans le but de ne pas me réveiller et elle est descendue silencieusement leur ouvrir et ils parlaient tous les quatre et ils ne faisaient rien de mal et je me suis énervée pour rien. Peut-être bien, mais la prochaine fois, tu me réveilleras, d'accord, Quinze ans? Je préférerais.

lundi 22 février 2010

Huit jours, huit films

Que voilà un défi qui m'a plu! Pas trop cher en plus car six films sur huit ont été vus au ciné du Parc et comme j'ai une carte, un film me revient à sept dollars. Il y a bien Avatar qui a été plus cher, mais il le valait. Je le conseille,oui, même aux gens comme moi qui n'aiment pas trop la guerre, les effets visuels sont fantastiques et la poésie aussi et on y croit à l'histoire d'amour. Notre ami Tony vous en parlera bien mieux que moi, lui qui y est retourné trois fois. Samedi, j'ai vu Fish Tank et là, je voulais au départ vous dire de ne pas y aller, que c'est nul, bon, pas nul, j'avais bien vu les qualités cinématographiques et l'excellent jeu des acteurs, mais (attention, ne pas lire la suite si vous allez voir le film, je révèle les punchs) on s'en doutait bien que le charmant beau-père qui semblait être le seul à comprendre l'adolescente, le seul capable d'apprivoiser la rebelle, on s'en doutait bien donc qu'il le faisait en partie pour son jeune cul et qu'il rêvait de la mettre dans son lit. Je m'en doutais donc mais j'avais l'espoir d'autre chose, là, ça aurait été vraiment original et porteur d'espoir, mais non, il la pénètre plutôt sauvagement alors que la mère de la petite est complètement soûle dans la chambre d'à-côté et tout ce qui semblait beau devient sordide. Et en plus, le seul espoir de la gamine de quinze ans, ce concours de danse pour lequel elle se prépare, se révèle de la danse cochonne de club. La petite se sauve. C'est bien campé, oui, la misère, le désespoir tranquille... allez le voir, c'est bon mais c'est triste.

Si vous êtes dans le Vieux, il ne faut pas manquer Van Gogh (bon, celui-là aussi était plus cher, 12 dollars), un film fait à partir de ses oeuvres. Bien aimé. Court mais efficace.

Il y a bien Revanche que je vous recommande aussi. Ça se passe en Autriche, c'est parfois long mais jamais ennuyant. Belles prises de vue. Surprenant. Pas joyeux, joyeux, je vous avertis. Milieu de la prostitution et puis la campagne et puis... allez le voir.

Casablanca que j'ai vu en finale du festival international du film romantique de Montréal. Quoi, vous n'en aviez pas entendu parler? Ce festival en est à sa première année et il a présenté peu de films mais il devrait revenir en force l'année prochaine. C'est une charmante idée, je trouve et il était bien plaisant de revoir Humphrey et Ingrid dans une salle pleine d'aficionados.

Les films pour tous qui m'ont plus, An education, charming movie, Angleterre, fille de seize ans dans l'histoire mais qui a l'air bien plus vieille comme me le faisait remarquer Quinze ans qui m'accompagnait, amour, trahison. Ça reste léger et c'est du bon divertissement de qualité. Il en est de même de Fantastic Mr. Fox, qui plaira aux grands autant et peut-être plus, qu'aux petits.

Étreintes brisées, j'ai aimé, beaucoup, mais je suis une fan inconditionnelle d'Almodovar.

vendredi 19 février 2010

Enfants d'Haïti

Je suis fascinée par les blogues des nouvelles mamans qui viennent juste d'accueillir leurs bébés d'Haïti, l'adoption ayant été accélérée afin de rapatrier les enfants en péril dans les orphelinats à cause du séisme. Accélérée, c'est vite dit dans le cas de Manuela que ses parents attendaient depuis des années, mais réel dans celui de Petite Fleur que la maman est allée chercher plus rapidement que prévu et dans celui de Samantha, tellement menue et qui me rappelle tant ma Dix-neuf ans à son arrivée. Les enfants s'adaptent rapidement, les parents sont heureux, de belles histoires, de ravissantes photos, de l'amour, de l'excitation et de nouvelles citoyennes qui seront un apport pour notre société.

mercredi 17 février 2010

L'âge de la désirabilité

Il semble que l'âge magique où une femme soit encore utilisable, présentable et désirable pour un homme soit de cinquante-cinq ans. C'est comme un maximum. Après ça, on devient invisible. Carrément. Pour dire vrai, j'en ai vraiment fait l'expérience concrètement. Je mets cinquante-cinq ans sur ma fiche, j'ai des visites et des coucous, pas en nombre considérable, mais il y en a. Même les jeunes hommes sont intéressés à baiser une femme d'expérience. Je mets cinquante-six (mon âge véritable), plus rien. De cinquante-cinq à cinquante-six, on passe abruptement de mûre à vieille. D'un seul coup. Assez incroyable, non? J'étais fâchée avec l'Homme-qui-veut-se-marier avant-hier parce que, bien qu'il ait soixante-cinq ans, il ne fréquenterait jamais au grand jamais une femme de cet âge. En fait, lui non plus ne dépasse jamais cinquante-cinq ans chez les femmes dont il consulte la fiche. Je serais donc trop vieille pour lui aussi! Actuellement, la femme qu'il fréquente ou plutôt qu'il essaie de fréquenter parce qu'ils ne se sont vus que quatre fois en six semaines, a cinquante ans.

Je fais quoi avec ça? Pas grand chose. Je ne vais pas m'humilier, me vendre à rabais, me payer un gigolo. Je vais m'acheter un bon vibrateur, meilleur que mes boules chinoises et prendre soin de moi moi-même. Beaucoup d'exercice, une vie occupée, utile, la santé, la famille, les amis, les voyages, la culture. La sexualité, c'est certain qu'il ne faut pas la mettre de côté et je n'ai nulle envie de le faire, mais ce sera une sexualité en solo, aussi longtemps qu'il le faut. On n'en meurt pas. Du yoga, tiens, plein de yoga. Certains yogis subliment leur sexualité. J'explore toutes les avenues. L'aigreur et le ressentiment n'en font certainement pas partie.

lundi 15 février 2010

Nouveau défi

Amusant celui-là. Un film par jour. Au cinéma évidemment! Jusqu'à... ce que ça ne me tente plus. Ce soir, Revanche au cinéma du Parc.

Homme

Le monsieur-qui-veut-se-marier viendra me chercher pour aller dîner après mon yoga. Il aurait quelque chose à me dire. Ça ne marche plus avec sa femme-qui-veut-se-marier, je le sais déjà. Au cas où sa flamme pour moi se serait rallumée, il va être déçu, car la mienne est totalement éteinte. Mais c'est probablement pas ça. Il apprécie ma compagnie et j'apprécie la sienne quand il parle de choses qui m'intéressent, ce qui n'est pas toujours le cas. Cette fois, s'il se met à me parler de sa fournaise, je vais lui dire de but en blanc "Ta fournaise ne m'intéresse pas du tout." Je n'ai absolument rien à perdre à être honnête et directe, vu que les bâillements, les regards au plafond et les soupirs ne l'arrêtent pas.

J'en voudrais un homme dans ma vie, amoureusement ou bien sexuellement si amoureusement ET sexuellement, c'est trop demander. J'en suis rendue aux compromis et c'est correct. Alors, je cherche un peu. On verra. Mais je sais que je peux vivre sans, je viens de le faire plusieurs mois.

jeudi 11 février 2010

Menu

Voìlà à quoi ressemble le menu d'une journée du défi sans sucre, sans café, sans alcool et sans gluten. Tous les aliments sont de la première qualité, biologiques. Le beurre est bio, la viande aussi (je n'en mange pas), les oeufs également et de poules élevées en liberté. J'ai fait des découvertes intéressantes en explorant les magasins d'aliments naturels. Bien que dans mon quartier, pas de problème pour trouver des produits frais bio même en épicerie.



Déjeuner: un grand verre d'eau, deux oeufs brouillés avec des légumes et des olives, dans un peu de beurre bio, fines herbes bio pour assaisonner, tortilla de maïs bio, eau chaude citronnée.



collation: grand verre d'eau, petits fruits et kéfir.



Dîner: grand verre d'eau, salade verte avec huile d'olive, avocat et fines herbes, chili sin carne, eau chaude avec citron bio.



collation: grand verre d'eau, tahini et céleri



Souper: grand verre d'eau, saumon cuit avec oignons, ail et poivron rouge, revenu dans très peu d'huile d'olive et sauce tamari, brocoli vapeur, riz brun, eau chaude avec citron.



Je ne me sens pas privée du tout et c'est un plaisir de ne consommer que des aliments sains. Comme c'est équilibré, je sers évidemment le même menu à ma fille avec du pain en plus. Elle ne se plaint pas. Ce n'est plus vraiment difficile. Le café ne me manque même pas, le petit verre de vin du soir un peu plus par contre. Le pain? Je n'y pense pas. Je pourrais probablement m'en passer à long terme. Le plus difficile, ce sont les sept premiers jours, ensuite, ça va bien. Mon sommeil est plus profond et je m'endors facilement. Je me réveille très tôt, quatre ou cinq heures mais comme je me sens en forme et reposée, je me lève tout simplement et ça ajoute des heures à ma journée. Plaisant. Je suis fatiguée plus tôt le soir par contre. Je suis ce rythme naturel qui s'installe vu que j'ai le privilège de pouvoir le faire. Que du positif, donc!

mercredi 10 février 2010

Écriture

Ordinaire ma vie. Je me demande pourquoi qui que ce soit la lirait. Et puis, je me rappelle que j'écris d'abord et avant tout pour moi, pour mon plaisir à moi, pour pouvoir me relire dans un an aussi et constater ce qui a changé, évolué, ce qui stagne aussi. Salutaire. L'an dernier, à cette date-ci, j'étais sur le point de rencontrer monsieur Relation, une personne qui a changé ma vie, qui a laissé des traces. Une personne que je suis contente d'avoir rencontrée mais que j'aurais préféré ne pas avoir connue. Étrange? Oui.

L'année passée, à cette date-ci, j'habitais encore ma grande maison et l'urgence de la quitter me rendait folle. Ma fille était enceinte, je n'étais pas si certaine que ce soit une bonne nouvelle mais quand même, je pensais que oui, envers et contre tout et tous. Et quel bonheur il est, ce petit-enfant si heureux, si simplement heureux, si facile à décoder par sa mère, qui exulte dans sa maternité, du moins quand elle n'est pas toute seule à pleurer chez elle. Ma fille n'est pas faite pour la solitude, mais qui l'est? Ils étaient chez nous, fille et petit-fils, tôt le matin, je suis allée les chercher, pour ce qui est des déplacements avec Bébé, ma fille n'est comme pas équipée, me semble que c'était simple dans mon temps, le bébé dans un porte-bébé et un petit sac à couches sur le dos et nous pouvions découvrir le monde. Mais ma fillette-à-moi, elle a des bagages volumineux déjà sans bébé (ben quoi, il lui faut tout son kit de maquillage! c'est une princesse, cette enfant-là, une belle princesse aux ongles faits, une ravissante princesse, je ne vais pas la critiquer pour ça, elle ne se laisse pas aller, la belle, oh! que non! Mère mais femme d'abord!), alors avec bébé, qui est un bébé pesant, compact, un futur joueur de football, la lourdeur du fardeau immobilise la voyageuse, la rend sédentaire bien malgré elle, ma fille aux ailes si bien développées, le poids des bagages l'amarre, la colle à la piste, l'englue dans son quotidien, elle s'y noie et s'étouffe dans ses larmes.

Hier, elle n'était que joie pour rencontrer notre ex-locataire, qui est aussi la fille de mon ex-chum, qui est donc également une ex-belle-fille qui a longtemps partagé notre vie. Je l'ai rencontrée quand elle avait six ans, une mère inadéquate, folle. Parlons-en des mères. Celle-là faisait partie de la Fraternité Blanche, qui prône le jeûne et les châtiments corporels, le jeûne pour purifier et les coups pour sortir le diable de l'enfant. Ces enfants-là devaient être parfaits, rien de moins. Quand j'ai rencontré leur père, il me semblait évident qu'il fallait les sauver, les sortir de ce milieu contraignant, constipé, stérile, trop propre, d'un ordre sans faille qui fait peur. La travailleuse sociale qui a fait l'évaluation a été bien d'accord, en ouvrant le réfrigérateur impeccablement vide et en trouvant un magnifique brocoli biologique dans l'armoire comme seul aliment, ce brocoli étant le repas du soir de la famille. C'est comme ça que l'ex a eu la garde de ses deux enfants, un peu malgré lui.

L'année passée, ma plus grande entrait à l'hôpital psychiatrique, on l'y gardait de force et elle recevait un diagnostic officiel de bipolarité. Qu'en est-il advenu? Elle ne prend plus de médicaments et a abandonné tout suivi. Pour l'instant, ça semble aller. Un jour à la fois. Je ne cours pas après les catastrophes.

Il y a Haïti qui est toujours avec moi. Ne pas les laisser sombrer dans l'oubli. On en parle moins. Dangereux. Ils auront besoin de notre aide si longtemps.

vendredi 5 février 2010

Cheveux

Ils sont coupés, chez ma super coiffeuse. Elle se sépare. Se cherche un logement. Elle y pensait depuis longtemps. Pas trop amère. Il le sait. En fait, ils ne se sont jamais si bien entendus que depuis qu'ils savent qu'elle part. Il fait la vaisselle sans qu'elle ne le lui demande, ne laisse plus rien traîner. Ils vont aller trois jours ensemble à la campagne. Elle m'a fait une super tête. Je me sens lègère et elle aussi finalement. Libérée ou en voie de l'être, m'a-t-elle dit. "Je t'ai fait les cheveux croches, comme tu aimes." Et, en souriant:"Sais-tu que tu es ma seule cliente qui aime le croche dans les cheveux? Savais-tu que moi aussi j'aime ça?" "C'est pour ça que tu es ma coiffeuse, ma belle!"

jeudi 4 février 2010

Yoga

Je voulais changer d'école de yoga tous les trois mois pour profiter des spéciaux sur les nouvelles inscriptions. Mais je suis restée un autre trois mois à la même école et j'ai très bien fait. Je découvre des aspects des professeurs et des classes que je n'avais pas vus au début, quand j'étais en mode exploration. Je me suis attachée à une professeure que je ne trouvais pas si sympathique au départ. Elle enseigne le yoga de style kripalu et pratique la méditation. Une personnalité équilibrée, qui enseigne clairement. Spirituelle sans tomber dans l'ésotérisme. J'ai également changé du tout au tout ma façon d'aborder le yoga. Alors que je voulais "progresser", faire des asanas de plus en plus compliqués, améliorer mon équilibre, constater que j'en savais et surtout que j'en faisais plus qu'avant, alors que je prenais de nombreuses classes et que trop n'était jamais assez, maintenant, je suis calmée, je vis le moment présent, si j'ai le choix, je prends souvent la classe la plus débutante, car on n'a jamais fini d'apprendre en yoga et quel est l'intérêt d'aller vite? J'ai toute la vie devant moi pour pratiquer cet art, pour m'imprégner de OMs, pour ralentir. Depuis que je ne pense plus l'enseigner, le yoga est devenu beaucoup plus un plaisir. Je ne recherche plus la difficulté à tout prix et je prends soin de moi tout simplement, avec mon groupe, en communion. Je vise toujours l'alignement parfait,mais s'il ne vient pas aujourd'hui, il viendra demain ou l'année prochaine, ou dans dix ans. J'ai tout mon temps.

mercredi 3 février 2010

Le caca

L'élimination dans tous ses détails était le thème de la deuxième soirée du Défi sans sucre. Ne reculant devant aucune image répugnante, c'est avec dessins et descriptions précises et n'omettant aucun aspect des selles que la demoiselle nous est arrivée. Elle a quand même du culot. C'est un sujet qui est rarement abordé, me semble-t-il. Dans mon cours de professeure de yoga, on en parlait aussi car la médecine ayurvédique y accorde beaucoup d'importance. Un yogi confirmé peut décrire l'état de santé d'une personne en étudiant ses excréments. Le médecin occidental, lui, demande si on souffre de diarrhée ou de constipation et tout s'arrête là. Ce que j'ai retenu de l'exposé, c'est que l'alimentation naturelle et l'exercice sont les clés d'une bonne élimination. Je m'en doutais! Une selle normale devrait avoir peu d'odeur, une consistance fibreuse, elle devrait flotter, laisser peu de résidus sur le papier hygiénique et être de couleur brune!

Après sept jours sans alcool, sucre, café ni gluten, l'animatrice nous a signifié que les symptômes de sevrage étaient officiellement terminés. Si on croyait en avoir encore, un grand verre d'eau et une marche d'un bon pas dans le grand froid allaient certainement en venir à bout. À ma grande surprise, elle a tout à fait raison. C'est avec beaucoup d'énergie que je me suis levée au petit matin, comme neuve (déjà!) et je me suis précipitée sur mon smoothie santé en pensant à peine à mon café qui devient de l'histoire ancienne. L'être humain est bien fait quand même.

mardi 2 février 2010

Hier

Dix-neuf ans, encore. M'appelle en larmes, gros sanglots. Je connais le topo, je l'ai élevée cette enfant-là. Peut pleurer, crier, hurler à volonté. Contrôle ses chums avec ça. Pas de demi-mesure avec elle. Et une fois la crise finie, une fois tout le monde autour d'elle écrasés, injuriés, menacés, mademoiselle retrouve son beau sourire et vague à ses occupations comme si de rien n'était. En général, elle a alors gagné ce qu'elle voulait. La vie continue.

Je suis donc bien prudente quand les cris et les sanglots me parviennent. Je ne veux plus me laisser manipuler. Sauf que là... il y a un bébé en jeu. Et il entend les cris et les larmes de sa mère. Je ne peux m'empêcher de me mettre à sa place. Il ne peut pas fuir, lui. Je lui dis donc que je viens chercher le bébé. Les pleurs arrêtent automatiquement. "Dépêche-toi". "Euh... je prends ma douche et j'arrive."

Pas vrai. Je l'avais déjà prise ma douche. Mais je voulais me calmer et trouver la meilleure stratégie dans les circonstances. Ne pas me précipiter dans une action stérile. Il fallait mettre des limites. Je manquais le yoga. Entre mon petit-fils et le yoga, le petit-fils vient avant. Allait-elle récidiver régulièrement si elle constate que j'accours à chaque fois? Peut-être. Il fallait encadrer mon action.

Une grande partie du problème, c'est qu'elle déteste rester à la maison et avec un enfant, elle se sent prisonnière.

Je suis allée chercher le bébé et je lui ai dit que je le ramenais à quatre heures. Un beau gros bébé souriant, qui se développe bien et qui est sécure. Je sais que ma fille est une bonne mère et elle fait bien d'appeler au secours quand elle en a assez. Je ne mets pas de règles ni de barrières. On verra un jour à la fois.

lundi 1 février 2010

Pêle-mêle

La dépendance au café, c'est long à soigner. Haïti qui ne finit pas de mourir et qui est pris de la gangrène, je ne veux plus en entendre parler, me dit Dix-neuf ans les deux mains sur les oreilles,ça me déprime trop. On les a vus samedi et dimanche aussi, son délicieux bébé et elle, pas son chum, ils visitent chacun leur famille respective, ces jeunes-là, mais pas ensemble. Je ne comprends pas mais ça ne me dérange pas trop. J'ai fini par réaliser qu'on ne peut pas tout comprendre et que ce n'est pas si grave. Mon amie P qui vient chez nous hier soir avec son fils et sa bru pour partager son gâteau d'anniversaire. Une belle surprise. Ils sont Anglais d'Angleterre. J' ai sorti mon service à thé, même s'il est dépareillé. Un jour, j'aurai des tasses fleuries pour tout le monde, Mille Fleurs, c'est le nom de plume des deux magnifiques tasses et soucoupes que j'ai achetées pour cent dollars chez Arthur Quentin. On monte un service à vaisselle de cette qualité pendant plusieurs années, m'a dit la vendeuse chic et la chic vendeuse, une dame au chignon et au veston gris et à la culture vaissellière étendue. Évidemment, mon amie anglaise a remarqué la finesse de la tasse, ce qui me fît plaisir. Je n'ai pas mangé de gâteau, Défi oblige, mais ça m'a à peine dérangée. Je m'habitue et je m'habitue pour longtemps. Allons-nous toutes vieillir sans hommes? Amie P a quitté son conjoint de vingt ans. Bien que ça ne me surprendrait pas qu'ils reprennent. Il lui paie un psychologue pour changer son comportement à elle. C'est la même psychologue qu'ils ont vue ensemble en thérapie de couple. Il lui a demandé de travailler des défauts précis chez P. La psychologue a éclaté de rire quand P est arrivée avec la liste de recommandations. Elle a dit que cela démontrait bien la rigidité qu'elle avait observée chez Monsieur et son incapacité à se remettre en question. Oups! Pas trop certaine que le pauvre homme va continuer à payer pour la thérapie de P!

samedi 30 janvier 2010

Sommeil

J'ai dormi profondément huit heures en ligne sans interruption. Ça faisait des mois (des années?) que ça ne m'était pas arrivé. Du coup, je me sens tellement reposée et énergique que le café ne me manque même pas (un peu quand même..... ;o)

jeudi 28 janvier 2010

Haro sur le dentifrice!

Selon mon nouveau dentiste écolo-branché-à la fine pointe du Plateau, la pâte dentifrice du commerce serait inutile voire nocive pour les dents. Sa prescription: le brossage de dents minutieux et si possible à la brosse électrique avec une solution de peroxyde d'hydrogène: un bouchon de peroxyde dilué avec deux bouchons d'eau. Je viens d'en parler avec mon super-pharmacien-branché et à la fine pointe d'à côté de chez nous en achetant mon peroxyde et il est au courant des recherches à ce sujet et lui aussi il se brosse les dents avec ça. Toute une révolution! Une grosse industrie, la pâte dentifrice. Et une bonne nouvelle pour le consommateur, vraiment pas cher le peroxyde!

Après le brossage et la soie dentaire également trempée dans la solution de peroxyde, j'applique sur les dents et les gencives une solution de bicarbonate de soude avec un peu de sel.

Je suis cependant sceptique.... pas certaine du tout que ce soit si anodin de se mettre du peroxyde sur les dents trois fois par jour. Là, je fais le traitement tel quel pendant deux mois, mais ensuite... je vais m'informer bien comme il faut.

mercredi 27 janvier 2010

Café

Je fais le Défi 30 jours sans sucre avec un traitement spécial. Quand j'ai dit à l'animatrice que je buvais six et parfois sept tasses de café fort par jour, elle m'a dit d'en prendre une seule pendant les trois premiers jours avant de couper complètement. Je voulais ne pas l'écouter et faire comme les autres participants et me la jouer cold turkey, mais là, il est près de dix heures et je suis totalement dysfonctionnelle, incapable de penser correctement. Le café est une vraie drogue, je le constate. Je vais suivre le conseil, une seule petite tasse.

mardi 26 janvier 2010

Blind-date

Demain, je rencontre un monsieur. Blind-date total. C'est fou un peu mais je n'en suis pas à une folie près.

dimanche 24 janvier 2010

Liens

On explique un peu les différences géographiques entre la République Dominicaine et Haïti http://www.americas-fr.com/tourisme/informations/republique-dominicaine-et-haiti-deux-mondes-differents-4321.html

L'exploitation des Haïtiens par la République Dominicaine http://www.alencontre.org/autres/HaitiStDom05_09.html
et http://www.amnesty.fr/index.php/amnesty/agir/actions_en_cours/rep_dominicaine_un_mirage_pour_les_migrants_haitiens

Un peu d'histoire http://www.telerama.fr/idees/haiti-c-est-une-longue-et-terrible-histoire,51608.php

Haïti

Toujours aussi bouleversée par ce qui se passe en Haïti, pays d'origine de trois de mes enfants. Heureuse de voir que la communauté internationale se mobilise enfin. Cet événement dramatique va peut-être permettre de rebâtir vraiment le pays, de lui donner une structure, d'instruire ses habitants, de nourrir et de loger les Haïtiens convenablement. Vous avez remarqué que j'ai mis l'instruction avant même la nourriture? C'est que je crois qu'une fois l'analphabétisme vaincu, ce peuple si débrouillard et attachant ne sera plus jamais le même. La religion y prendra moins de place, les naissances seront moins nombreuses, le reboisement pourra se faire, il y aura espoir. Il y a déjà espoir, à même les décombres.

Avec du recul, je trouve mes trois adoptions immorales. Dans tous les cas, les mères étaient vivantes, dans un cas, père et mère vivaient. Je n'ai donc pas adopté des orphelins mais bien des enfants que leurs parents ne pouvaient pas nourrir! Si l'argent de cette adoption leur avait été remis, un montant considérable pour Haïti, ils auraient peut-être gardé leur enfant. Évidemment, je ne me culpabilise pas pour tout un système. Je n'étais même pas au courant de ce fait quand j'ai adopté et puis mes enfants avaient déjà été abandonnées à l'orphelinat avant que je n'envoie ma demande. Si je ne les avais pas adoptées, d'autres parents l'auraient fait. Je ne suis pas une cause directe de leur abandon. C'est la misère qui est ici en cause. Ma première adoption date d'il y a dix-sept ans. Pas nouveau la grande misère d'Haïti. Mais comment peut-on accepter que des parents soient assez pauvres pour abandonner leur enfant pour lui sauver la vie?

vendredi 22 janvier 2010

Le Chêne et le Roseau

Le Chêne un jour dit au Roseau:
"Vous avez bien sujet d'accuser la Nature;
Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau.
Le moindre vent qui d'aventure
Fait rider la face de l'eau,
Vous oblige à baisser la tête
Cependant que mon front, au Caucase pareil,
Non content d'arrêter les rayons du soleil,
Brave l'effort de la tempête.
Tout vous est Aguilon, tout me semble Zéphyr.
Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage
Dont je couvre le voisinage,
Vous n'auriez pas tant à souffrir
Je vous défendrais de l'orage;
Mais vous naissez le plus souvent
Sur les humides bords des Royaumes du vent.
La nature envers vous me semble bien injuste.
- Votre compassion, lui répondit l'Arbuste,
part d'un bon naturel; mais quittez ce souci.
Les vents me sont moins qu'à vous redoutables.
Je plie et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici
Contre leurs coups épouvantables
Résisté sans courber le dos;
Mais attendons la fin. " Comme il disait ces mots,
Du bout de l'horizon accourt avec furie
Le plus terrible des enfants
Que le Nord eût porté jusque-là dans ses flancs.
L'Arbre tient bon; le Roseau plie.
Le vent redouble ses efforts,
Et fait si bien qu'il déracine
Celui de qui la tête au Ciel était voisine
Et dont les pieds touchaient à l'Empire des Morts.

Jean de la Fontaine

jeudi 21 janvier 2010

La tolérance

Je n'en fais pas toujours preuve. Je me pousse tellement des fois, Quinze ans est comme moi là-dessus. Faire quelque chose de difficile, se rendre jusqu'au bout, ne pas lâcher, jamais. La persévérance, j'ai ça dans le sang et elle aussi. Et j'ai de la misère à accepter que les autres ne soient pas comme moi. Quand je donne ma parole, on peut être certain que je vais la tenir. Ce soir, au yoga, où je vais aller même si ça ne me tente donc pas d'y aller, je vais offrir la tolérance comme intention. En yoga kripalu, on offre notre pratique pour améliorer un aspect de notre personnalité. Puis-je être patiente ou bien puis-je être compatissante etc. on répète trois fois au début de la pratique (silencieusement) et encore à la fin. Ce soir, je vais demander de la tolérance. J'en ai besoin. De la tolérance et du détachement, mais ça, ce sera une autre fois. Un objectif à la fois!

"J'ai de la misère à accepter que les autres ne soient pas comme moi", je viens de relire que j'ai écrit ça. C'est énorme, c'est majeur. Bien du travail en vue...

mercredi 20 janvier 2010

Les salauds

Je n'aime pas les salauds. Ils ne me branchent pas, ne me font pas saliver, ne me donnent aucune envie de me mettre à leurs genoux et de défaire leur braguette. Non. Pas du tout. Et je me demande si c'est une affaire de génération. Parce que les salauds sont à la mode, mes amis! Je n'aime les salauds que dans leurs moments tendres, car ils en ont eux aussi. Je serais catastrophée que mon fils soit un salaud, angoissée que mon père en ait été un, inquiète que mon gendre le devienne.

Les femmes aimeraient les salauds parce qu'ils sont forts, indépendants et prêts à les faire souffrir. Or, comme tout le monde le sait, les femmes sont masochistes. Un ramassis de clichés, de préjugés, voilà ce qui fait l'auréole des salauds. La musique traite les femmes de "bitch" et les salauds s'en servent à qui mieux mieux comme si elles étaient des tarées qu'on baise sans leur demander leur avis. Les vidéos pornos présentent aussi des étalons salauds, qui cherchent leur propre plaisir et le trouvent, sans se préoccuper trop trop que ça plaise à la dame. La tendresse et la porno sont des entités incompatibles et pourtant... on pourrait faire de fort belles choses en ce domaine, qui se vendraient. Un peu d'originalité et de sensibilité, et les femmes dévaliseraient la section chaude des clubs vidéos.

On oppose sexe doux et tendre à sexe dur et jouissif, comme si le premier était plate et le deuxième irrésistible. Cette catégorisation est ridicule.

mardi 19 janvier 2010

Insomnie

Je dors peu. Je dors mal. Je me demande comment il se fait que l'argent envoyé ne semble pas se matérialiser en secours à Haïti. Les photos et les articles d'aujourd'hui ne démontrent aucun progrès, aucune aide et sont tout aussi dramatiques que le premier jour. En fait, on découvre plus de malheurs à mesure que les régions plus lointaines sont explorées. Hier, on a trouvé encore des survivants. Vraiment incroyable. Notre petite vie est tellement dérisoire comparée à ce désastre. J'ai hâte de voir des images de personnes sauvées, nourries, soignées.

lundi 18 janvier 2010

Cheerleading

On s'éloigne vraiment des pom-pom girls. Premièrement, il y a maintenant des garçons qui font du cheerleading et plus une équipe en a, mieux elle performe, car la force des garçons aide vraiment à ce que la pyramide soit solide et à ce que la fille d'en haut ne branle pas et soit "raide comme une barre" comme le dit Quinze ans. Ensuite, les cheerleaders n'accompagnent plus les équipes masculines de footballeurs, non, elles sont une entité en soi et ont leurs propres compétitions. On travaille d'ailleurs à faire accepter le cheerleading comme un sport olympique. C'est athlétique en masse, chorégraphies, levées des filles, figures de style, roues, grands écarts, le tout sur de la musique entraînante pas à mon goût mais probablement au goût des jeunes. Des numéros dynamiques, courts, quatre minutes par groupe, rythmés. Ici, écoles privées et écoles publiques compétitionnent dans la joie et les écoles publiques de quartiers pauvres ne sont pas en reste, la meilleure équipe selon nous était celle de la polyvalente Monseigneur-Richard. Ma fille et son école ont bien fait ça et elle avait trouvé le moyen d'inviter plein de monde par internet, alors elle en avait du public, la chérie. Son estime de soi a fait un bond considérable. De succès en succès, elle est en train de se forger une personnalité du tonnerre!

dimanche 17 janvier 2010

Voisin

Nous étions invitées chez lui hier soir, Quinze ans et moi. Pour son anniversaire. Voisin sait recevoir. Sa maison sent le propre et la visite, il a une nappe festive et puis il se met beau. Et hier, il était particulièrement beau, habillé tout en noir et tout en neuf, rasé de près, avec une petite odeur d'aftershave que je ne lui connaissais pas. Un homme nouveau. Nous étions les premières arrivées avec Prof d'anglais, cette femme extraordinaire qui est mon amie et surtout celle de Quinze ans.

Et puis, elle est arrivée, l'élue du coeur de Voisin. Toute petite, ronde, vive et originale. Chaleureuse, on s'est tout de suite embrassées. Elle a mon âge et les yeux pétillants. Amoureuse, c'est tellement évident. Un autre invité et puis Voisin a servi l'apéro. Il rigolait, parlait beaucoup. Elle écoutait, parlait aussi. Il écoutait moins, mais quand même, c'est Voisin. Il est visiblement amoureux lui aussi. Et il se laisse faire, il se laisse gâter et servir et elle prend bien soin de lui. Elle doit faire la même chose avec son mari, prendre soin de. Les femmes ont ça dans le sang. Pas moi, je m'en rendais bien compte. Pas autant. Pour les enfants, oui, je suis maternante au cube. Pour les hommes, si peu. J'aurais jamais pensé à lui dire de s'assoir pour m'occuper de tout et de tout le monde, avec gentilesse et efficacité. Quand j'allais chez Voisin, moi, je m'assoyais et je restais là. Il faisait la même chose chez moi. Mais c'est vrai qu'elle ne peut pas le recevoir chez elle. Alors, elle le reçoit.. chez lui.

Ils étaient beaux à voir et j'ai réalisé, pas vraiment réalisé vu que je le savais déjà, que je n'avais jamais été amoureuse de Voisin. Elle allait passer la nuit là, ça allait de soi, moi, après l'amour, je ne pensais qu'à rentrer chez moi. Bon, j'avais des enfants, mais même sans eux, j'aurais voulu rentrer quand même. Voisin ronfle et elle semblait trouver ça absolument charmant! Ben oui, on a même parlé de ça et il riait! Elle adore les chiens "un prérequis" me dira-t-elle avec un clin d'oeil et ils dorment tous ensemble, couple et chiens. Ils sont tous deux du domaine des arts et ont des projets communs.

Le petit côté fond dépressif de Voisin n'était pas là hier. Quand on s'est quittés, il nous a dit qu'on se reverrait souvent parce qu'il avait l'intention de recevoir beaucoup cette année. Il regardait Nouvelle Flamme en disant ça et elle souriait, lumineuse. Je me suis dit que le style de lovemaking de Voisin devait correspondre tout à fait à ses besoins et qu'elle jouissait avec lui. Car, si les hommes mentent aux femmes, le corps, lui, sait la vérité.

samedi 16 janvier 2010

20 sujets qui m'intéressent


1-Les gens, ceux qui pensent et ceux qui ne pensent pas, les chercheurs, les passionnés, les actifs, les contemplatifs.

2-l'amour de soi, de l'autre, de la vie

3-les enfants, les miens et ceux des autres

4-le yoga de tous les styles mais surtout le yoga Iyengar avec lequel j'ai cependant une relation amour-haine (c'est dur mais ça fait du bien)

5-la sexualité, j'ai un intérêt incommensurable pour ce vaste et passionnant sujet


6-le sens de la vie que je cherche encore et toujours

7-le bonheur, le mien et celui des autres, le bonheur du quotidien, du ici et maintenant

8-l'art et les artistes, ceux qui osent, ceux qui défient, ceux qui ébranlent

9-la forme, bouger est une composante importante de ma vie, je ne m'en passerais pas, j'ai parfois des périodes plus sédentaires mais j'y reviens toujours et j'adore en discuter et apprendre

10-la musique, je suis assez ignare, mais c'est certainement un sujet qui m'intéresse et mes goûts musicaux sont très variés, de Buena Vista Social Club en passant par Janis Joplin ou ma chère Joni Mitchell, Chopin, Richard Desjardins, Cat Stevens, Brel, les Stones, Léo Ferré, Bob Dylan, Misia, Pavarotti, Jimi Hendrix, Harmonium, Charlebois, Aznavour .....

11-le cinéma, celui qui fait pleurer et/ou réfléchir. Pas le cinéma d'épouvante ni celui qui est très violent.

12-l'humanité au sens large, la compassion, la bienveillance, l'altruisme, le respect

13-le vieillissement, ce qu'il nous apporte, ce qu'il nous enlève, l'âgisme, le changement et comment composer avec tout ça

14-l'immortalité, parce que c'est un mot magnifique

15-la jeunesse, celle qui passe mais à laquelle on est tellement attachée!

16-les voyages, amenez-en, tout m'intéresse! J'ai peu voyagé et c'est maintenant que ça commence...

17-l'internet, parce que je suis branchée et que c'est une partie importante de ma vie

18-la cuisine du monde et des restaurants grands et petits et celle de ma petite cuisine dans mon condo, qui est si simple et végétarienne

19-l'ordre, parce que j'y aspire et que j'y arrive parfois, dans certains domaines et que l'ordre m'apporte paix et équilibre

20-le chaos, parce qu'il fait aussi partie de moi

Maigrir de compassion

Ça se peut. Je fonds.