jeudi 18 septembre 2014

Hésitation

J'hésite à écrire ce qui suit parce que comme c'est trop, ça fait un peu irréel, chargé, too much, dur à gober. Romanesque un peu. Dans les romans, il s'en passe des choses. Dans la vie normale, assez peu. La vie en général, c'est assez plate et routinier. C'est pour ça qu'on lit des romans et qu'on va voir des films.

Mais pas ma vie, faut croire! dit-elle pas si réjouie, car un peu de calme lui ferait du bien à Une femme libre. Dans la vie, on a ce qu'on mérite, ou ce qu'on peut prendre, ou ce qui nous convient? Non, pas vraiment et certainement pas toujours.

Bon, venons-en aux faits, car c'est mon journal ici et j'aime pouvoir m'y référer pour me rappeler des événements passés et les situer dans le temps.

Hier, petit souper absolument charmant dans un petit restaurant tout aussi charmant avec trois amis charmants et ma fille de vingt ans totalement charmante. Je me sens belle, le repas est bon et léger. Je ne prends pas d'alcool et n'en ai pas besoin. Je suis de bonne humeur et je dirais, oui, heureuse.

On marche jusqu'au théâtre, belle gang allumée et ricaneuse. On prend place, mes merveilleuses places au troisième rang qui font que je renouvelle cet abonnement chaque année. Peter et Alice, on m'en a dit le plus grand bien. Détendue, j'ai le sourire étampé dans la face. Vingt ans est là en plus. Je m'en étais ennuyée. Elle aime le théâtre autant que moi.

Cinq minutes avant le début, vibration de mon téléphone. Pas l'intention de répondre. C'est Vingt-trois ans. Je lis quand même les messages textes qui suivent l'appel non-répondu. Oh! C'est du sérieux. Je décide de l'appeler. Elle hurle au téléphone. Elle s'est fait cambrioler. Je quitte le théâtre en trombe, saute dans un taxi et prend en charge ma petite catastrophée. Police, dodo chez moi. Elle est allée travailler ce matin. Courageuse enfant.

mardi 16 septembre 2014

Café Lapin Pressé

C'est un de mes cafés du Indie Passeport. J'y suis allée ce matin après avoir conduit Petit-fils à l'école. Ce mois-ci, je n'ai pas pris de passe métro/autobus alors j'essaie d'économiser au maximum pour les transports en commun. En revenant du transport de Petit-fils, si je prends une autre ligne d'autobus, c'est gratuit, alors j'en profite. Et je reviens ensuite à pied. J'ai une belle vie? Oui, je sais!

Alors, petit café très petit. J'aime ça petit, oui, mais là, c'est même un peu trop petit à mon goût. Les gens viennent et repartent d'ailleurs avec leur café. Bon le café, même très bon je dirais. J'ai pris un petit latte, j'aurais même pu prendre un grand avec mon passeport, ils sont généreux. Je voudrais bien manger, car je n'ai pas déjeuné. Mais il n'y a rien à manger! Rien? On va faire de muffins mais il ne sont pas encore prêts. il est trop de bonne heure. De bonne heure? Il était neuf heures!

J'ai lu dans l'internet que leur spécialité du midi était le grill-cheese.

Alors sympathique petit endroit et le café était gratuit pour moi avec ma passe mais pas cher pour les autres clients. Deux dollars cinquante pour mon latte qui était délicieux, l'ai-je dit?

On y va? Oui. si on passe dans le coin. Joli coin d'ailleurs. Plateau et parc Laurier.

Pour y aller, imaginez-vous donc que je passais devant l'école de Vingt ans. Il est neuf heures. Elle commence l'école à huit heures vingt-cinq. Donc aucune chance de la rencontrer, n'est-ce-pas? Ben, je l'ai rencontrée! Un couple enlacé sur le trottoir devant l'école. Elle et lui. Misère! Au début, je la reconnais mais je pense qu'il a été méchant et qu'elle lui pleure dans les bras. Mais non. Elle est toute souriante au contraire. Je les salue et ils me rendent la pareille. Je leur dis que je m'en vais dans un café. Salut, bonjour!

Demain, on va au théâtre. Elle est encore abonnée avec moi.

dimanche 14 septembre 2014

Zen, presque

Je suis zen. Pas pire zen. C'est le travail d'une vie. Ne pas laisser les événements nous submerger et éclabousser notre bonheur. Et accepter également qu'on est pas tout le temps dans le bonheur!

Je suis zen. Pas pire zen. Des compliments sur ma chevelure hier encore. Pas dit que je n'employais plus de shampoing. Il y avait une telle abondance au marché Atwater que je suis revenue avec plein de sacs. Trop. D'habitude, j'ai peu de nourriture à la maison et ça m'aide énormément. Je suis terriblement économe, voyez-vous, alors chez moi, rien ne se perd. Si j'en ai plus, je mange plus. Des bonnes choses, je n'ai que ça ici, mais trop de bonnes choses, c'est pas bon. C'est bon les fruits, plein d'antioxidants, mais trop de fruits ça fait engraisser.

Une livre en haut de mon poids santé aujourd'hui. Je vais la reperdre, je le sais, mais quand même, me fait c....! Et je ne peux que m'en prendre à moi-même en plus.

Je suis zen. Pas pire zen. Mais pas zen du tout quand j'imagine ma plus jeune enceinte et surtout enceinte de ce type chez qui elle est en ce moment et pas mal tout le temps. Et aujourd'hui, c'est le jour de changement de la patch contraceptive. Elles sont ici les patch, mais pas la fille. Et elle m'a texté pendant la nuit qu'elle ne viendrait pas bruncher avec nous. Je fais quoi? J'attends et je lui demande dans l'après-midi de me téléphoner. Je n'écris rien, il lit les textos et il écoutera l'appel aussi, mais probable qu'elle me téléphonera quand il est aux toilettes ou au gym? Si elle me téléphone. Mais là-dessus, je ne lâcherai pas et si je n'ai pas de nouvelles, je vais harceler. Oui, cette patch, je la lui veux collée aux fesses. Il n'y a pas de place pour un enfant innocent dans cette histoire.

Vingt-trois ans ira chercher Vingt-cinq ans, que son chum ne veut évidemment pas laisser conduire, et moi je prendrai l'autobus. On mangera avec maman qui ne va pas si bien ces jours-ci. Je suis zen? Ouais. Mettons qu'il va falloir que je fasse pas mal d'exercices pour l'être totalement. Et c'est ce que je vais faire!

Mais je ne suis pas en état de panique. Pas du tout. Même que je suis zen, presque. Certainement plus que moins.

Petit-fils arrive ce soir.

Personne de mort, même si c'est passé proche. Vivre le présent. Tout va bien.

samedi 13 septembre 2014

Imprévu

Je suis donc au restaurant avec cette amie que je n'ai pas vue depuis au moins deux ans. On jase et on est visiblement super contentes de se revoir. Téléphone. Je jette un oeil avec la ferme intention de ne pas répondre. Misère! C'est le chum de Vingt-cinq ans. Il n'appelle pas pour rien. Elle doit mal aller. Je m'excuse et prends l'appel. C'est ce que je croyais, ça va mal! Vingt-cinq ans est disparue avec son char. La veille, elle avait fait la même chose et était revenue avec une balayeuse alors qu'ils en ont déjà une et ne roulent pas sur l'or. Elle a pris leur carte de crédit et il voit qu'elle dépense. Au Canadian Tire! Qu'est-ce qu'elle peut bien acheter au Canadian Tire? Elle ne répond évidemment pas à son cel. J'essaie à mon tour de communiquer avec elle, en vain. 

Je reviens à mon déjeuner avec l'amie mais une certaine inquiétude se manifeste chez moi. Signes de psychose ce genre de comportement. Et pourtant, elle allait si bien! Un an et demi sans aucune psychose, ça ne pouvait pas durer. 

Le chum ne cessant pas de téléphoner, la déjeuner est de plus en plus gâché. Heureusement, on avait déjà eu le temps de se parler et de profiter l'une de l'autre. On décide de partir. Elle fait ses achats au marché Atwater, je la reconduis à sa voiture et le chum m'appelle juste au moment où elle quitte. 

Ma fille est revenue avec deux nouvelles balayeuses! Ce sont ses voix. Elle les a en permanence ses voix. Schizophrène ma fille, avant, les docs disaient bipolaire mais peut-être qu'elle a les deux diagnostics. Aucun médicament ou injection n'est jamais venu à bout de ses voix. Des fois, elles sont plutôt tranquilles, pas trop agressives, mais là, elles sont carrément méchantes et veulent qu'elle meure. Avec un tuyau de balayeuse dans la voiture, je ne connais pas la technique mais c'était pour le tuyau qu'elle achetait les balayeuses. Pour se suicider avec le tuyau. Misère! 

Je parle hôpital. Maintenant. Soit je la conduis, soit le chum la conduit. On va me rappeler. 

C'est elle qui le fait. Elle va mieux, ne veut pas aller à l'hôpital. 

On se voit demain. Elle va venir bruncher avec ma mère, sa soeur va aller la chercher. Je vais essayer de la garder un peu ensuite pour que son chum puisse se reposer. 

Un jour à la fois. 

vendredi 12 septembre 2014

bla-bla-bla d'un jour gris avec périodes ensoleillées.

J'ai payé trois cent dollars pour les cours de natation de Petit-fils. Un an de cours de qualité m'a-t-il semblé. Au YMCA. Alors, je ne pense pas que je vais l'emmener en plus au théâtre. J'ai failli lui acheter un spectacle ou deux aujourd'hui et puis non, je me retiens. On va voir un peu plus ce qui se passe avant et puis la plupart des spectacles à la Place des arts étaient le dimanche dans le jour et moi, je brunche avec ma mère le dimanche. Priorité. Elle ne sera pas toujours là.

Aujourd'hui, je feelais pas. Ça m'arrive. Je suis up and down, je le dis même dans la présentation de mon blogue. Down aujourd'hui. Alors, rien n'avançait et je fais quoi dans ce temps-là? Je vais au cinéma. Vu Lulu, femme nue, bien aimé. Simple. Bien joué et qui finit bien. J'aime ça moi les films qui finissent bien, bon! ;o) Mon petit côté Disney.

Je m'en vais m'incrire à un cours d'aquaforme qui commence dans deux semaines. Va me faire du bien. Fait toujours du bien de bouger.

J'ai lu des sites de voyage toute la journée. Je veux aller au Japon et dans l'ouest américain. Avec qui? Je ne sais pas encore. Faut qu'il se passe quelque chose sinon, je sens que les journées down vont se multiplier. Et il ne se passera rien si j'attends qu'il se passe quelque chose. Faut que je grouille. C'est comme ça la vie, ça marche pas tout seul. Le moteur, c'est moi.

Visité condos hier. Compliqué. Trop cher et je suis bien mieux ici comparé avec ce que j'ai vu. Alors, je me calme le pompom. Je continue à visiter, j'emmagasine les informations dans ma tête et je verrai. Rien ne presse vraiment.

Le poids? Je suis dans mon poids santé mais j'ai mangé comme une défoncée aujourd'hui. Une espèce de faim sans fond, Ce qui est bien, c'est que je n'ai pas mangé de sucre. Je me l'étais pourtant permis. Du sucre, oui, mais pas n'importe quoi. J'aime les bons carrés aux dattes, alors achetons un carré au dattes à la section pâtisserie du magasin Métro, ceux que j'aime. Portion individuelle donc calories quand même limitées et surtout fraîcheur. Je m'étais donc dit que j'achèterais un carré aux dattes frais du jour. Pas trouvé, pas acheté et remplacé par... du pâté chinois qui me tentait tout autant. Pas mangé de sucre donc,. Bien. Bu du vin. Bon, je bois une bouteille par semaine, c'est aussi correct. C'est ensuite que ça se gâte question quantités. Mais là, tout est correct.

Demain, je vais déjeuner avec une amie que je n'ai pas vue depuis des années. On reprend contact. On était fâchées je ne me rappelle même plus pourquoi. Surtout, ne pas en reparler demain. Je pourrais probablement voyager avec cette fille-là. Je vais tester la possibilité demain.

jeudi 11 septembre 2014

L'autobus

Nous prenons l'autobus de la ville pour aller à l'école de Petit-fils. Toujours bondé. Surtout des étudiants de l'université de Montréal. On fait toujours le trajet debout. Normal, je ne suis ni âgée ni handicapée ni enceinte et Petit-fils est capable de se tenir au poteau.

Mais voilà qu'au retour, dans un autobus encore plus bondé qu'à l'aller, j'ai le bonheur d'être debout devant une place qui se libère et je profite en souriant de ce banc qui est, je l'avoue, tout à fait bienvenu. Une femme et un enfant entrent. Je ne les vois pas, il y a trop de monde, mais j'entends à la voix de la mère et surtout celle de la petite, qu'il doit s'agir d'une enfant de deux ou trois ans. Impossible de les prendre dans les bras à cet âge-là tout en se tenant soi-même au poteau. La mère, inquiète, lui somme de bien se tenir. Autour de moi ,des étudiants, que des étudiants. Bon, c'est assez, je me lève et je précise aux vautours qui voudraient occuper mon siège, que je me lève pour la mère et l'enfant, en avant là-bas. Je crie à la dame (elle est loin) de venir s'assoir tout en protégeant mon butin de siège. Quand elle se dirige vers moi, je constate alors qu'elle n'a pas un enfant mais bien deux tout-petits avec elle. Comment les étudiants qui sont assis devant cette petite famille ont-ils bien pu faire pour le rester, assis? Ça me dépasse totalement! Non, mais, c'est ça la génération de l'enfant-roi?

La mère assoit les deux petites sur le banc, me remercie et explique à ses enfants que parfois "older people are more generous than young one", euh... older people, c'était moi, je crois bien eheh!

En tout cas, Petit-fils, il va le savoir, lui, qu'il faut céder sa place. Je lui explique la vignette à chaque trajet, à voix haute, pour que les étudiants profitent eux-aussi de l'explication!

Ceci dit, il faut faire attention de ne pas généraliser. Je viens de prendre un café avec une amie du yoga, car le cours a été annulé, elle prend souvent le métro et se fait tout aussi souvent offrir un siège. Pas souvent par des gens blancs par contre, les étrangers et plus particulièrement les femmes voilées lui en offrent un. Elle refuse parce qu'elle considère qu'elle peut tout à fait rester debout, mais elle apprécie la gentillesse. Est-ce que son fils à elle fait la même chose et offre sa place? Elle espère que oui et va s'en informer.

mercredi 10 septembre 2014

Boire

Des fois, je bois et ça me fouette et ça entraîne une action, un changement, un désir de se grouiller qui est plus qu'un désir qui est presque le grouillement fait femme. Bref, je bouge et des fois ça presse de bouger. Cette vie-là, elle m'appartient. Totalement et c'est à moi de faire quelque chose avec.

Et là on ne parle pas de grosse saoulerie sale, non, pas du tout, deux verres de vin et tout s'éclaire. Probable que c'est parce que je bois rarement, probable que c'est parce que j'étais dûe, mais là, on va arrêter de niaisoter, de procrastiner, de jaser platement, tellement platement qu'un petiot de cinq ans me trouve plate, on va cesser tout ça parce que le bonheur passe par l'action et que je ne vais certainement pas passer ma vie à regarder ma vie passer.

Non, monsieur (toujours Pierre le monsieur et Ysengrimus peut-être aussi) et madame, on va bouger et déménager parce que c'est de ça dont on parle. Deux chambres à coucher, un petit condo neuf bien éclairé au centre-ville, j'aime ça le centre-ville, go, go, fille, cherche et tu vas trouver.

lundi 8 septembre 2014

Énergique

Mon énergie est revenue. Ainsi que le goût des projets. Pas nécessairement un voyage. Mais peut-être bien un voyage aussi! Du bénévolat peut-être à l'école de petit-fils. Peut-être un nouveau sport, question de me stimuler et renouveler. Peut-être... bien des peut-être, je viens de le réaliser. Rien de décidé mais quelque chose en branle! Et la peinture de mon corridor et cuisine commencée, abandonnée et oubliée depuis le début de l'été. Fait trop beau pour peinturer l'été. Tellement que je ne la voyais plus et je suis contente que Nanou la Terre aux yeux d'aigle, l'ait vue, elle! Il y a le fer forgé des balcons aussi à gratter et repeindre. J'ai tout le matériel.

Si je suis motivée pour les affaires le fun, la peinture est pas mal moins motivante.

Il y a aussi mon passeport Indie café que je n'ai pas encore complété. Découvrir nouveaux cafés et quartiers est super. Je vois des coins charmants. Bon achat.

Et le yoga, et l'entraîneur et la montagne que j'ai laissée tomber. La piscine? Un autre peut-être.

Petit-fils est ici beaucoup et souvent. On est allés voir les fermes au Parc Jean-Drapeau hier, avec Vingt ans. J'étais contente qu'elle soit là. Elle a même dormi ici. Elle a l'air bien, je ne pose pas de questions et je ne cherche pas de poux non plus.

dimanche 7 septembre 2014

Maintenir

C'est le plus dur. Je pèse 160 livres ce matin. Je ne suis donc plus dans mon poids santé. Probable que c'est pour ça que je n'arrivais pas vraiment à me réjouir de l'avoir atteint. Comme si c'était une fiction et que le pèse-personne se trompait. Faut dire que le Festival des Films du monde avec cinq films par jour, ce n'est pas la vraie vie. J'avais pas le temps d'avoir faim ni de manger vraiment. Je grignotais. Dans la vraie vie, la faim est revenue. Et j'ai fait des excès aussi, couscous, vin et ... téquila! (vous en parlerez à Nanou la Terre!). 

C'est pour ça que je me sentirais plus sécure si je pesais 155 livres. J'aurais une petite marge de manoeuvre.

C'est donc ça que je vise. Sur le métier, remets ton ouvrage. Paris ne s'est pas construit en un jour. Cours, grimpe, saute, il en restera quelque chose ou bien tu perdras quelques kilos. Manger comme une souris, vivre comme une reine, baiser comme ....  euh! je m'égare là dans mes proverbes.

Chose certaine, je vais rentrer dans mon poids santé aussi sûrement que les écoliers sont rentrés à l'école. Bien que, pas tous, pas tous, je lis des blogues de familles qui font l'école à la maison ces temps-ci et il y a du monde fort intéressant là-dedans!

Je ne lâche pas. Bien manger, bouger et surtout calculer la quantité de ce que je mange. Tout est là.

Ma fille? Elle est toujours chez le gars. Je me sens comment face à ça? Bof! J'ai décidé de me sentir bien, madame, et monsieur (monsieur, c'est Pierre). Rien ne va m'atteindre. Je suis forte et heureuse. Le bonheur, on se le fait, comme le sucre à la crème. C'est le pire proverbe que je pouvais sortir, car je suis furieusement anti-sucre!

Alors, au menu aujourd'hui, il y a maman, que j'irai voir en autobus. Je souffre finalement très peu de ne plus avoir de voiture. Un défi de m'arranger autrement. J'aime les défis. Je n'ai même pas contacté communauto encore. J'y viendrai mais là, je n'en ressens même pas le besoin. Hier, j'ai eu un lift pour aller aider une amie dans sa vente de garage. Sans le demander.

Petit-fils? Je ne sais pas s'il vient coucher ici ce soir ou demain soir. Ma fille travaille décidément trop. Elle devait rentrer samedi. Me semble que c'est beaucoup, six jours par semaine. Elle veut monter dans la compagnie et ne refuse aucun temps supplémentaire. Et puis, elle veut aller en Californie en novembre, pour y rejoindre sa meilleure amie qui y vit maintenant. Beau projet. J'encourage mes enfants dans leurs projets, c'est certain.

vendredi 5 septembre 2014

Réunion

Hier soir, 19 heures, il y a eu une réunion de famille chez moi. Vingt-trois ans (mère de Petit-fils), Vingt-quatre ans (père de Petit-fils), Mamy (autre grand-mère de Petit-fils), Petit-fils en personne et moi! On était tous là. Pour parler au petit et mettre les points sur les i. Idée géniale de ma fille. Quand je lui ai raconté hier matin les paroles et l'attitude de son rejeton, elle a décidé qu'il fallait intervenir. Semblerait-il qu'il est pire encore chez l'autre grand-mère, refuse de se coucher, fait des crises et frappe et mord s'il n'a pas ce qu'il veut.

Les parents ont donc fermement et clairement laissé savoir au petit qu'il avait cinq ans et qu'il n'avait pas à décider chez qui il couchait le soir. Aucune crise ou violence ne serait plus acceptée, est-ce bien clair?

Il a pleuré toutes les larmes de son corps mais a semblé soulagé d'être pris en charge. S'est couché sans un mot et endormi illico.

Ce matin. il m'a tout de même dit "Quand je serai grand, je ne vais plus jamais venir chez toi." et je lui ai répondu que quand il serait grand, il ferait bien ce qu'il voudrait mais que là, il est petit et ce sont les adultes qui décident pour lui. Fin de l'épisode.

jeudi 4 septembre 2014

Petit-fils

Je me rappelle des moments merveilleux avec cet enfant-là. Une complicité totale. De l'émerveillement.

Ben, c'est pu ça pantoute!!!

Je le garde à coucher vu que ma fille commence à six heures du matin et ne peut donc pas le conduire à l'école. Il a cinq ans. Intelligence supérieure. Adore l'école. Voulait faire des mathématiques ce matin. Pas du niaisage. De vraies additions et soustractions. Ses chiffres, il les sait depuis longtemps. Il téléphone tout seul depuis qu'il a quatre ans et à son père et à sa mère.

Ce qui lui sert. Hier, par exemple, déjà couché pour la nuit, il appelait son papa de ma chambre pour lui dire de venir le chercher. Heureusement que j'ai intercepté l'appel car le père serait peut-être venu. Je n'en sais rien. On n'en est pas là. J'ai dit au père que tout allait bien, que le petit s'ennuyait de ses parents, ce qui est bien normal, mais qu'il n'avait pas à se déplacer.

Nous allons à son école en autobus de la ville. C'est assez loin car son école n'est pas dans mon quartier mais bien dans celui de sa mère. Vingt-cinq minutes dans un autobus bondé. On n'en meurt pas.

On descend et on marche vers son école. Il est silencieux. Je lui jase et là, il me dit "Tu peux arrêter de me parler. Ça ne m'intéresse pas ce que tu me dis." J'ai failli m'étouffer avec ma salive!

Quand je le quitte et lui dis "À ce soir!" car c'est ce qui est prévu, il me répond d'un ton sans appel "Non, ce soir, je vais chez mon père. Je vais m'arranger pour ça," et il entre sans se retourner dans le service de garde.

mardi 2 septembre 2014

Projets et dilemne

J'ai envie de me booker un voyage. Mais partir dans les circonstances actuelles, (oui, je veux parler de ma plus jeune fille ici -encore!-) m'angoisserait trop. Alors, je ne fais rien. Ou bien je fais autre chose? Je réfléchis tout haut ici. Les conseils, idées ou autres sont bienvenus.

lundi 1 septembre 2014

Se calmer le pompom

Elle n'est ni morte ni blessée et il ne l'a pas violentée encore vu qu'ils sont dans la période lune de miel selon le cycle de la violence. On en a parlé hier du cycle de la violence, elle connaît déjà, mais j'avais trouvé d'autres documents écrits par un centre d'aide pour hommes violents et qui n'avaient pas comme première solution de quitter le conjoint violent. Elle ne veut pas le quitter, alors il faut voir les choses autrement. Il faudrait se demander ensemble, les deux membres du couple, dans quelle partie du cycle on est rendus. Évidemment, pour voir les choses clairement comme ça et en parler, il faut admettre qu'il y en a un problème et désirer tous les deux en sortir de ce cycle toxique qui se rapetisse tout le temps pour en venir à un climat permanent de violence de plus en plus dangereuse. Il y a des hommes qui tuent leurs femmes, ce n'est pas une légende urbaine mais bien la réalité.

Hier, quand je suis rentrée de mes films, elle était toujours là et j'en ai été surprise. D'une bonne humeur extrême, alors que je l'avais laissée dépressive, elle faisait son lavage, son ménage, le tout en dansant sur sa musique. Elle m'a même prévenue, au cas où je ne l'aurais pas remarqué, qu'elle allait bien, très bien maintenant. Et pourquoi donc? Parce qu'ils s'étaient parlé, le type et elle et elle retournait là demain.

La raison de son air troublé et bouleversé d'hier n'était donc pas qu'elle réfléchissait sur cette relation, comme je le croyais naïvement, mais bien qu'elle n'avait pas de nouvelles et en était terriblement affectée.

Fini de me ronger les sens. Rien à faire. Je vais au cinéma. J'ai manqué des films hier pour lui tenir compagnie, être à son écoute, lui offrir à manger (elle refuse), faire des recherches sur l'internet pour lui en faire part, l'écouter (elle ne dit pas grand chose), m'inquiéter de son état dépressif.

La seule bonne chose que j'ai réussie en restant là présente avec elle a été de lui faire mettre sa patch contraceptive et en y repensant, oui, ça valait tout à fait la peine.

Là, elle dort et je pars au cinéma pour mon premier film à dix heures. J'y passerai la journée et à mon retour, elle ne sera plus là, je le sais. Et je vivrai pour moi. Voilà. Décroche, la mère!

dimanche 31 août 2014

Discussion

Quand je suis revenue du cinéma, Vingt ans était ici. Surprise. On a parlé beaucoup. Elle voudrait tellement que je pardonne à ce type et qu'on passe à autre chose, comme elle dit. Elle veut être avec lui, est heureuse chez lui et avec lui. Ils font plein de choses intéressantes, elle est libre, ils se respectent. Tout ce qui la dérange actuellement, c'est que nous n'acceptions pas cette relation.

Il n'y a que sa soeur ainée et moi qui sommes au courant. Elle a peur de la réaction des autres si elle leur en parle, surtout de la réaction de Vingt-trois ans, qui est si colérique.

Je pense qu'un homme violent qui ne suit pas de thérapie sérieuse et de son plein gré ne va pas changer et va recourir de nouveau à la violence. Je le lui ai dit. Je ne peux pas aimer un homme qui a coupé au couteau les effets de ma fille, découpé aux ciseaux méthodiquement sa carte d'assurance-maladie, devant elle, en la menaçant. Un homme qui l'arrosait à l'eau glacée pour la faire "communiquer". Un homme qui contrôlait chacun de ses gestes et paroles (il n'y en avait plus de paroles, elle était devenue silencieuse). Un homme qui l'a mise dehors l'hiver en soutien-gorge pendant des heures.

Quand je lui ai reparlé de tout ça, elle m'a dit qu'elle lui avait pardonné et qu'il regrettait énormément. Il ne savait pas ce qui lui avait pris. Pas question que ça recommence, lui a-t-il dit. Elle le croit. Moi pas.

samedi 30 août 2014

Poids santé

Je l'ai atteint. Sans point d'exclamation. Me semble que je devrais être plus excitée que ça. Ma vie n'est pas changée. Quand je me regarde dans le miroir, je capote sur mon ventre presque vraiment plat. Et mes vêtements sont grands.

Mais c'est comme si je n'y croyais pas. Comme si demain j'allais me peser en pesant quelques kilos de plus. En fait, je vais avoir beaucoup de difficulté à le garder ce poids atteint à force de très peu manger. Je suis au festival des Films du Monde et je ne fais pas de vrais repas. Mon déjeuner en est un,vrai repas et ensuite je grignote des trucs santé, beaucoup de noix (preuve que les noix ne font pas engraisser!), des fruits. De l'eau, beaucoup d'eau. Du café. Des carottes. Je mâche de la gomme si j'ai faim. Je ne compte pas les calories mais je pense être en bas du 1200, ce qui n'est pas assez, je sais. Mais comme une fois le festival fini, je vais remanger plus, j'ai peur de reprendre aussi vite que j'ai perdu.

La peur est mauvaise conseillère, la peur est mauvaise, point. Je l'ai atteint, ce poids santé, je vais le garder, voilà. Je suis la patronne. C'est moi qui décide. Mais quand même, merci à tous ces films de m'avoir empêchée de manger! Et là, je souris, oui, je l'ai atteint ce poids santé qui est mon idéal depuis tant de temps, années, mois, jours. Réussite. Quand je vais réaliser vraiment, je vais être encore plus contente.

Alors, 71.8 kilos ce matin, soit 158.2 livres. Le haut du poids santé pour une femme de cinq pieds sept pouces étant de 159 livres, je suis dans mon poids santé, j'y suis vraiment!

vendredi 29 août 2014

Le soir

Le jour, tout va plutôt bien. Je n'y pense même pas (enfin presque pas) à ma fille. Et puis le soir arrive et j'angoisse. D'autant plus le dernier film vu traitait entre autres de violence conjugale. Il faut que je réfrène mon imagination. Mais malheureusement, ce n'est pas mon imagination. Il a réellement repris le contrôle de ma fille et comme c'est un manipulateur habile et intelligent, il rentre dans sa tête, son corps, sa vie et elle ne peut plus penser par elle-même.

Le sucre

Depuis que je l'évite strictement, je me sens bien mieux. Je suis persuadée et bien des spécialistes le sont avec moi, qu'il s'agit d'un poison. C'est de plus en plus dénoncé. On empoisonne nos enfants quand on leur donne des biscuits sucrés et autres cochonneries. Des biscuits, c'est pas des cochonneries, vous protesterez, ces biscuits faits avec amour depuis la nuit des temps. Oui, c'en est! Faut les aimer autrement, les enfants, pas avec des bonbons et des boissons sucrées qui leur font du tort et créent des habitudes néfastes.

jeudi 28 août 2014

Ça va

Très bien même. Yoga ce matin, cinéma le reste de la journée. Calme, centrée, heureuse et à quelques grammes de mon poids santé. Je vais y arriver, j'y suis presque. Le cinéma aide. Pas trop le temps de manger. Je m'apporte des légumes, des fruits, des noix. Et je pars visiter d'autres contrées en images.

mercredi 27 août 2014

Contrôle

Vingt ans est chez le gars depuis dimanche. On est mercredi. Hier, rongée par l'inquiétude de n'avoir aucune nouvelle ni idée quand elle revient ici, je lui texte un petit rappel. Elle a rendez-vous pour son inscription à l'école aujourd'hui, elle n'a pas oublié? Aucune réponse. Trois heures plus tard, je lui demande par texto si tout va bien. Il y a finalement une réponse en fin de soirée. Écrite par lui. Il a oublié de mettre des fautes et la réponse n'est pas du tout son style à elle. Il a donc déjà repris un contrôle total. Probable qu'elle a dû lui montrer son facebook aussi. Il sait donc à qui elle parle et a parlé.

Bon, je ne sais pas pour le facebook, mais avant, c'est ça qu'il faisait. Les choses n'ont pas changé s'il a déjà accès à son cellulaire.

J'ai communiqué avec Vingt-cinq ans, la seule de la famille au courant du retour de Vingt ans chez cet individu. Elle va essayer de l'appeler, d'entendre sa voix. Même si le gars est à côté de Vingt ans pendant qu'elle parle, même s'il lui dit quoi dire, le ton de la voix en dit beaucoup.

Je ne veux pas en mettre trop sur les épaules de Vingt-cinq ans non plus. Les chocs émotifs et le stress augmentent le risque de psychose. C'est la seule de la famille avec moi qui est au courant que la petite que nous croyions sauvée est retournée de son plein gré chez son tourmenteur. Tellement dur à comprendre comme phénomène. Les femmes n'aiment pas être violentées mais elles aiment l'homme qui les violente.

Je suis toujours au festival des Films du Monde. J'y retourne après l'entraîneur. Mais ce matin, ma tête n'est pas là. Je serai rassurée un peu quand on aura entendu la voix de ma fille. Je le sais que l'inquiétude est inutile et contre productive et que ça ne mène à rien du tout. Je le sais logiquement et livresquement et idéologiquement. On fait ça comment, arrêter de s'inquiéter?  Respirer, oui, respirer, toujours bon. L'exercice aussi et j'y vais. Et le cinéma aussi. Je fais ce qu'il faut.

Mais rien ne me rassurerait autant que de la prendre dans mes bras.

lundi 25 août 2014

Brève

Je le serai. C'est le festival des Films du Monde, voyez-vous, période de l'année où je n'existe plus, perdue dans d'autres mondes. Dès notre retour en train hier soir, je me suis précipitée en salle pour en voir deux. Et ça continue aujourd'hui. Après le yoga tout de même. Nourrir son corps et son esprit, ne rien négliger. Ma fille? Elle s'est précipitée chez son amoureux violent qui ne l'est pas violent actuellement évidemment. Faut qu'il remette le grappin dessus solidement avant. Elle n'a même pas eu à se précipiter, monsieur est venu la chercher.

Je me sens comment à ce propos? Je ne peux plus rien pour raisonner ma fille, c'est très clair. Alors, je me tais et c'est la meilleure chose à faire. Silence, écoute et disponibilité. Elle voulait lui acheter un cadeau à Québec, aucun commentaire, je l'ai aidée à trouver le magasin et même l'objet.  Un presse-citron! C'est fou l'esthétique de certains objets de cuisine dans des magasins spécialisés. Des oeuvres d'art!

Québec? J'aime toujours autant. En  plus, il faisait beau, le monde est charmant et souriant et la vie si belle là-bas.

Elle est belle ici aussi la vie. C'est nous qui la faisons. Rien ni personne ne va m'empêcher d'être heureuse.

Pas pris de poids malgré tous les repas au restaurant. Tout dépend des choix, toujours.

jeudi 21 août 2014

Entre deux générations

La génération de ma mère et celle de mes enfants. Bon, mon fils, on en parle pas. Il se débrouille depuis longtemps et je ne m'en fais pas pour lui. Mes filles, c'est tout autre chose. Il y a la plus jeune qui est retournée dans une relation amoureuse avec un homme violent (oui, encore!), il y a la celle du milieu qui a encore besoin des conseils et de l'aide de maman, mais ça se place et il y a ma grande qui, elle, a une maladie mentale quand même bien soignée ces temps-ci. Alors, pas si pire pour les filles. Un petit-fils dont je m'occupe si je veux et je veux juste assez pour que ça soit correct pour tout le monde. Et une mère de 88 ans avec laquelle j'ai soupé hier et que j'ai accompagnée à l'hôpital pour des tests tôt ce matin. Attente. J'ai pas trouvé ça facile. En fait, ce que je ne trouve pas facile, c'est de ressentir de l'impatience, que je ne manifeste pas, mais qui me fatigue. De l'impatience rentrée, oui, ça épuise. En tout ça, je suis contente d'être de retour chez moi! Je l'adore ma mère et je dois suivre son rythme qui est devenu bien lent, c'est normal, tout est normal, alors pourquoi je ne me sens plus bien là-dedans? Je le sais en fait. Avant, je la voyais une fois par semaine, d'une façon fixe et immuable, tous les dimanches pour le brunch et là, c'est devenu un peu n'importe quand en plus du brunch et un peu n'importe quand, je réalise que c'est comme trop pour moi. J'ai manqué de bon coeur mon yoga de ce matin pour l'accompagner pour réaliser vu mon humeur, que c'était peut-être pas de si bon coeur que je le pense. Je me demande comment les aidants naturels qui vivent à temps plein avec une personne âgée font. Et j'ai honte de me plaindre car le chum de ma mère en fait énormément beaucoup et elle n'est pas si pire que ça non plus pour son âge. Sauf que là, elle fait une hépatite toxique et une jaunisse associée, alors c'est normal qu'elle ait besoin de tous ces tests et consultations médicales.

Heureusement, on s'en va demain à Québec passer quelques jours, ma Vingt ans et moi, avec des amis. Si elle daigne revenir de chez son chum toxique.

Fait gris dans ma tête comme dans le ciel. Le remède? Avant, je serais certainement allée me chercher un carré aux dattes et je ne peux pas dire que ça ne me tente pas encore beaucoup. Mais la différence, c'est que je n'irai pas m'en chercher. C'est comme ça. Et du vin non plus, je n'en boirai pas.

Des fois, il n'en faut pas de remède, faut juste accepter comment on se sent et s'activer pour au moins faire quelque chose. Je vais plier mon linge et laver ma cuisine de fond en comble. Utile.

lundi 18 août 2014

Exercice

Dans la base de plein air, mon amie qui m'avait emmenée en voiture se remettait d'une opération subie deux semaines plus tôt. Elle pouvait marcher un petit peu, sans se forcer, mais ça s'arrêtait là. J'étais souvent avec elle et ses amis (elle va à cet endroit depuis 11 ans) à rire et papoter et prendre l'apéro aussi. On mangeait en gang tous à la même tablée. Pendant tout ce temps, on bougeait peu. Je me suis quand même baigné pas mal tous les jours, j'ai participé à la randonnée pépère du tour du lac et j'ai fait du pédalo. Une semaine pas inactive donc, mais bien moins active que ce à quoi je suis habituée.

Au retour, j'étais au ralenti. Grande parleuse et petite faiseuse, je n'ai pas monté la montagne de la semaine. Toujours une bonne raison. Pas toujours, en fait. Moins on en fait, moins on veut en faire. Jeudi, j'allais chez le dentiste avec Vingt ans qui ne veut plus fréquenter le dentiste! Misère, qu'elle en profite pendant que maman paye. Il s'est avéré qu'elle a plein de caries qui seront réparées cette semaine. Pas vraiment  de rapport avec mon absence de montagne. Je cherche des excuses eheh! J'avais également le pluie comme excuse mais pas fort ça non plus. J'ai déjà monté sous la pluie bien habillée et j'avais aimé ça!

Je suis allée au yoga une fois, vu l'entraîneur une autre fois et c'est pas mal tout. Je suis également moins motivée parce que mes tests de sang sont passés et les résultats pas fameux. Bien que j'aie décidé de ne plus me préoccuper de ça et de refuser les statines, que mon docteur me boude ou pas.

Mon poids fluctue entre 160 et 162 livres. Je fonctionne comme ça, avec fluctuations! Et puis tout se stabilisera à 160 livres si je persiste et le poids pourra éventuellement descendre encore un peu. Je suis positive.

vendredi 15 août 2014

Je suis libre

Je peux tout. Je suis la maîtresse de ma vie. Je peux vendre mon condo, mes meubles, tout et utiliser ce magot pour faire le tour du monde. Je peux me mettre activement à la chasse au mari, y consacrer temps, énergie et argent, faire des compromis et je vais en trouver un, même s'il y a pénurie, c'est certain! Je peux maigrir encore et peser 120 livres ou moins et disparaître, tiens, c'est possible, ça aussi. Je peux me trouver un job temps plein et arrêter de me plaindre que ma vie est inutile. Je peux faire du bénévolat à temps plein et arrêter de me plaindre que ma vie est inutile. Je peux continuer à faire de l'exercice en en rajoutant encore, temps plein là-aussi, et je serai trop fatiguée (ou bienheureuse, les endorphines aidant) pour me plaindre que ma vie est inutile. Je peux déménager près de chez ma mère pour être encore plus disponible pour elle. Je peux déménager dans un petit un et demi et ainsi mettre ma plus jeune face à des solutions autres que d'habiter éternellement avec maman. Je peux me teindre les cheveux en rose, me tatouer des roses sur le corps et installer le fameux papier-peint de roses géantes qui me faisait tripper tellement que le gars du magasin m'en a donné un immense échantillon pour voir ce que ça ferait sur mon mur. Moi, je le mettrais au plafond. Je peux déménager sur la rive-sud près de chez mon fils et explorer un coin que je ne connais pas. Je peux tout. Et je peux certainement monter ma montagne, pluie ou pas, parce que je le veux et parce que ça me fait du bien au corps et à l'âme aussi et c'est ce que je vais faire tout de suite.

jeudi 14 août 2014

Les cheveux

Vous avez lu les nombreux blogues qui prônent le non-lavage de cheveux? Le boycottage des shampoings, je veux dire, toxiques, chers, pleins d'additifs qui nous nuisent. Et bien, je fais partie du lot. Alors qu'il fût une époque où je me shampouinais tous les jours, fini, caput, je ne me lave plus les cheveux. Bon, j'ai pas jeté mon stock et l'utlilise, oh! une fois par mois peut-être. Et mes cheveux sont très beaux, vigoureux et ils sentent bon. Miracle? Je ne sais pas, je les brosse, je les laisse libres et j'aimerais bien dire que je les laisse parfaitement naturels, ça paraîtrait encore mieux, mais non, je les teins avec une teinture dite "naturelle", mais quand ça couvre les cheveux gris, c'est jamais totalement naturel. Le vrai naturel, c'est d'accepter sa chevelure qui grisonne et moi, non, pas du tout, j'accepte pas! Je suis brune et brune je resterai. Ça doit pas être si toxique que ça parce que je n'ai jamais vu un seul cheveu blanc sur la tête de ma chère maman de 88 ans!

mercredi 13 août 2014

Super vinaigrette

Du tofu mou
Des fraises fraîches et sucrées du Québec (naturellement sucrées je veux dire, on rajoute rien!)
Un peu de gingembre frais
Un peu d'huile d'olive (optionnel)
Du jus de lime (si on veut, j'en ai pas mis)
Poivre

On met le tout au mélangeur et ça donne une vinaigrette délicieuse, naturellement sucrée et protéinée en plus. Je la mets sur mes salades mais elle pourrait aussi servir de trempette ou bien de sauce pour un peu n'importe quoi. Si on aime beaucoup le sucré, on rajoute encore plus de fraises. Elle a une bien jolie couleur rose en plus.

mardi 12 août 2014

Énergie

J'en avais. J'en ai moins. Impression de tourner en rond. Mère malade mais qui paraît en bonne santé. Hépatite et jaunisse. Sortie de l'hôpital dimanche. N'a pas besoin de moi. C'est son chum qui va l'emmener pour un suivi au clsc aujourd'hui.

J'avais prévu de peinturer. Y-a-t-il un projet plus plate que ça? C'est le fun quand c'est fini pas pendant que ça se passe. Et il fait trop beau pour peindre un corridor et un plafond de cuisine. Rejeté. Avec culpabilité un peu. Pas bon la culpabilité, je sais, je sais.

Il y avait ce père célibataire adoptant dans notre base de plein air, une dizaine d'années plus jeune que moi, qui me demandait comment j'occupais ma retraite. Je me sens immédiatement agressée par ce genre de question. Je n'aime ni le mot retraite ni l'oisiveté qui y est associée. J'ai parlé vaguement de sport, de montagne et d'entraîneur en trouvant le tout vide et sans intérêt.

Est-ce ma vie qui est sans intérêt? En ce moment-ci, je dirais oui. Dans un jour et peut-être une heure, possiblement non. Tout dépend de moi évidemment. On la fait sa vie.

Je me sens écrasée. Faut me grouiller, je sais.

Bon, la bonne nouvelle et c'en est tout une: j'ai atteint le 160 livres tant convoité! Je vais fêter ça avec un gros morceau de gâteau. (ben non, ben non, c'est une blague!).

Quand on a de la misère à démarrer et tendance à tout voir en noir, il y a toujours la solution exercice. Si ça ne règle pas l'humeur, au moins ça fait du bien au corps. Jamais perdu. Alors, montagne d'abord et j'aviserai ensuite.

lundi 11 août 2014

Les valeurs

On avait une chambre dans un chalet partagé. Pas vraiment d'intimité. On entendait tout. Mais pas si grave, étant donné qu'on passait notre temps dehors. On apportait notre literie et serviettes et tout et tout. Le papier de toilette était fourni. Salle de bain partagée. On n'en meurt pas. Faut dire que mes amis, eux, avaient leur propre salle de bain dans leur petite chambre, tandis que moi, à la dernière minute comme ça, j'ai eu ce qui restait et j'en suis bien chanceuse!

Bon, alors, manque de confort et nourriture correcte sans plus. Pourquoi aller là donc?

Pour la nature, pour le calme, pour la sécurité et pour les animateurs.

Le genre d'endroit où tout est près et tu peux laisser aller ton enfant jouer sans t'inquiéter. Bon, moi, je surveillais beaucoup quand même, mais ce n'était pas mon enfant non plus et je savais le drame terrible s'il lui arrivait quoi que ce soit. N'oublions pas que ses parents étaient inquiets de s'en séparer.

La grande qualité de ce camp, ce sont ses moniteurs. Des étudiants en éducation, psychologie, travail social qui font ce travail pour l'expérience bien plus que pour le salaire, car ce n'est pas payant. Des étudiants qui ont à coeur de transmettre des valeurs, qui n'acceptent aucune discrimination envers qui que ce soit, ni sexisme et qui sont un exemple de respect des autres et de la nature. Du beau et bon monde.

Les enfants sont encadrés et heureux et probablement heureux d'être encadrés. La petite fille trisomique de ma voisine de chambre était choyée dans son groupe et ses moniteurs avaient l'air ravis de l'intégrer.

Ces camps ont une mission sociale mais personne ne sait qui d'entre nous avait payé moins cher et c'est très bien ainsi! Respect et joie de vivre étaient au rendez-vous.

J'ai rencontré les amis adoptants de celle qui m'avait invitée. Ça a cliqué tout de suite. On en avait des choses à se raconter.

Petit-fils qui est capricieux et méfiant pour la nourriture n'a pas mangé les deux premiers jours. Ça inquiétait beaucoup mon amie. Pas moi. Le soir, il pleurait en disant qu'il allait mourir de faim. Je lui répondais que non, que ça prenait trente jours pour mourir de faim et ne lui donnais aucune attention ni admonestation (rien du style "mange quelque chose, tu n'auras rien plus tard et tu vas avoir faim", non, silence) pour son désir de manger ou pas et quand il disait à la cuisinière en tenant son cabaret qu'il n'aimait pas ça, je disais pas grave, je poussais son cabaret plus loin, le remplaçais par le mien et me faisais servir sans m'occuper de lui.

La troisième journée, il a mangé ce qui était servi. Là encore, je n'ai fait aucune remarque. Mon amie le félicitait "bravo, tu as bien mangé!" Depuis quand on félicite quelqu'un parce qu'il mange? Mais je ne disais rien à elle non plus. Liberté. La quatrìème journée, il était en file avec  les ados pour avoir une deuxième portion de .... hot chicken!

Si j'étais le parent, le problème serait considéré réglé. Mais hier, on est allés bruncher sans ma mère cette fois car elle est à l'hôpital et sa maman lui demandait ce qu'il voulait et il faisait des caprices et tout était comme avant. Le soir, j'ai appelé ma fille pour lui raconter les aventures culinaires de Petit-fils. Elle a été fâchée qu'il passe deux jours sans manger et m'a trouvée cruelle de l'avoir laissé avoir faim. Avoir su, je ne lui aurais rien raconté!

Quand un enfant a un problème alimentaire, ça vient généralement de ses parents, j'en suis persuadée.

dimanche 10 août 2014

73.6 kilos

Ce qui fait 162.2 livres. Je n'ai donc rien pris pendant cette semaine sans fitnesspal. Et en plus avec un menu de : pâté chinois, pizza, roast beef/patates/sauce, poutine!!! et pogo (oui, poutine et pogo dans le même repas!), hot chicken, lasagne, desserts sucrés au dîner et au souper, légumes rares ou absents du plat principal.  Du vin à trois soupers sur cinq (ils avaient un permis d'alcool) plus du vin que j'avais apporté et que je servais en apéro à ma gang sur la plage.

Alors comment expliquer que je n'aie pas repris de poids? Intéressant je trouve. Et ça prouve qu'on peut "mal" manger sans nécessairement engraisser. Bon, on est dans une base de plein air familiale à petit prix pour familles défavorisées ou à petit budget (ce qui n'était ni mon cas ni celui de certains amis mais je reviendrai là-dessus), alors il y a des signets écrits partout pour économiser. Dans les toilettes, on nous avertit de ne prendre que le papier qu'il nous faut. Aux repas, on se met en file, en longue file et ce sont les cuisinières elles-mêmes qui font notre assiette. Il n'y a qu'un choix et on peut choisir d'éliminer un élément, pas de patates svp, mais pas d'en rajouter! Une demi-louche de poulet en sauce pour les enfants et une louche complète (mais pas grosse) pour les parents et that's it, that's all! On était tellement rationnés que c'est spontanément qu'on offrait ce qui restait à l'occasion dans notre assiette et c'est certain que quelqu'un sautait sans gêne dessus. Et je trouvais ça très bien et je trouvais ça parfait! Pas de gaspillage, pas d'abondance, quelles belles valeurs. Bravo. Si on a encore faim, ce qui était le cas des ados évidemment, alors il faut attendre que tout le monde ait été servi et alors on peut refaire la file pour une autre portion. Quand il n'y en a plus, il n'y en a plus.

Il n'y avait pas du pain à tous les repas et quand il y en avait, on nous servait une tranche à la fois. Les desserts très sucrés? Minuscules et on n'avait droit qu'à un seul évidemment.

Si je suis contente des quantités raisonnables servies, je le suis moins sur la qualité de la nourriture. Pas de légumineuses, pas de poisson, peu de légumes, rien pour inciter des gens à bien manger. Heureusement, il y avait un bar à salade, assez primaire mais quand même, une journée, ils avaient eu la brillante idée d'incorporer du brocoli à la iceberg. Je me suis jetée dessus. Au bar à salade, on se servait nous-mêmes, yé!

De la soupe à tous les deux jours au souper. Bonne.

Mais quand même, on a raté une occasion de faire connaître de beaux fruits et légumes frais de l'été à une population défavorisée qui n'en mange peut-être pas si souvent ou ne les connaît même pas.

Petit-fils qui a des problèmes de caprices alimentaires? J'avais enfin l'occasion de mettre mes théories en pratique. J'écrirai un autre billet là-dessus.

dimanche 3 août 2014

La paix

Quoi qu'il arrive, je suis en paix. Ça doit faire partie des statistiques qui disent qu'on est plus heureux en vieillissant. On finit par apprendre de ses erreurs. Généralement. C'est mon cas du moins!

Alors, je pars dans une base de plein air rustique,sauvage et sans technologie. Pas chère non plus. Tout ceci me convient parfaitement.

Petit-fils? S'il vient, il viendra. S'il ne vient pas, j'irai avec mon amie et ses flos. La vie est belle et je suis chanceuse d'avoir été invitée.

J'ai même le temps d'aller bruncher avec ma maman avant le départ. Je fais du ménage pour laisser une maison propre à Vingt ans. D'elle aussi, je pourrais m'inquiéter. Je travaille sur moi pour ne pas le faire.

Et puis, vu qu'on sera cinq personnes avec bagages dans une petite voiture, je dois également faire un exercice de parcimonie. Petite valise. Bien. Ça me servira pour les prochains voyages qui pourraient bien être différents. Je m'ouvre à tout et le monde m'attend.

samedi 2 août 2014

La merde

C'est un camp familial, FAMILIAL= famille. Pas un camp pour personnes seules de 60 ans. Les chalets sont des chalets à quatre ou plus et si on ne comble pas le chalet faut payer un supplément pour chaque place vacante.

Les parents ont de jeunes enfants qu'ils sont ravis de confier à des animateurs... pour se reposer! Par définition, un parent est une personne fatiguée.

Qu'est-ce que je vais aller foutre là?

Et en plus, je vais devoir probablement payer pour un petit-fils qui n'est même pas là.

De la merde tout ça. Pas de la grosse merde, on s'entend. Personne de mort, personne de blessé, personne de malade même. Quand je lis les demandes de cellules souches dans le blogue La plume et le poing pour sauver une personne malade alors je m'en rends bien compte que c'est de la petite merde légère et qui ne sent même pas mauvais, mais quand même, je trouve que je l'ai rarement facile quand il s'agit de mes enfants.

Je fais quoi? Y aller ou pas? J'ai essayé de téléphoner et ils ne répondent pas la fin de semaine. En congé, me dit mon amie qui fréquente ce camp avec bonheur depuis douze ans AVEC SES ENFANTS.  Elle a 62 ans mon amie et il lui reste un gamin adopté de 11 ans qu'elle emmène avec un copain. Elle connaît plein de monde à ce camp, du monde de l'adoption surtout. Une grande famille, les adoptants.

Hier soir, ma fille m'a donc texté que le petit ne viendrait pas. Je me suis rabattue sur Vingt ans,  Elle non plus ne veut pas m'accompagner malgré qu'elle m'ait dit le contraire la veille au restaurant. Suis allée chez l'amie qui nous avait invités. Téléphoné à une amie commune. Non. On en est restées là. Un peu dans les limbes. J'aime pas. Alors, ce matin, quand j'appelle le camp pour clarifier la situation, pas de réponse.

vendredi 1 août 2014

Rebondir

Viendra, viendra pas, le Petit-fils? Ira, ira pas, la grand-mère?

Hier soir, tannée de mes 1200 calories qui n'entraînent même pas de perte de poids et affamée (psychologiquement affamée, on s'entend!) et avec l'envie de sortir, j'invite Vingt ans et son amie Vingt-deux ans, que j'aime beaucoup, au restaurant. Je veux les emmener au Little Sheep, dont la spécialité est la fondue mongole,dans le quartier chinois, un restaurant que j'ai découvert par hasard avec mon fils il y a quelques mois. On peut y manger très bien et santé. Dans un grand plat de bouillon qui mijote sur un réchaud encastré au centre de la table, on plonge ce qu'on veut (on a coché préalablement nos choix sur le menu) et on pige ensuite notre butin une fois cuit pour le mettre dans notre petit bol. C'était comme ça quand on avait mangé de la fondue mongole en Chine alors ça me rappelle de bons souvenirs en plus.

On jase. C'est agréable, tout le monde est détendu et Vingt ans peut être charmante, tout le monde le dit. Il n'y a qu'avec moi qu'elle soit désagréable.

Je leur raconte alors ma déconfiture avec Petit-fils qui ne viendra probablement pas avec moi alors que tout est organisé. Je songe annuler le tout.

Vingt-ans me dit alors qu'elle aimerait venir. Et pourquoi pas? Si on ne s'entend pas trop dans le quotidien, on s'entend fort bien hors de chez nous!

Pourquoi je me priverais moi d'une base de plein air? Je compte je suis importante et pour moi aussi, la nature, le lac et le repos sont favorables.

Là, ma fille, la mère du petit, est survoltée, énervée, déçue de la réaction du petit. Elle m'écrivait en message texte qu'elle ne le reconnaît plus "ce n'est pas le petit garçon que j'ai élevé" et encore "ils ont réussi à le fucker". "Ils" étant la famille du père. Quand j'ai voulu en savoir plus long sur ce qui arrivait, s'il venait ou pas, j'ai été mal reçue. Elle est bouleversée et en colère et dans ce temps-là, vaut mieux se tenir loin.

Alors, je fais preuve de patience. On est vendredi, le départ est dimanche. Je partirai, avec le petit ou avec Vingt ans ou seule avec mes amis. Seule dans une chambre à quatre! Mais pourquoi pas? Alors, aux dernières nouvelles, je pars.

Il y aurait également la possibilité de louer une voiture et de partir avec Vingt ans et sa bonne amie que j'aime tant. Mais là, ça monterait considérablement les coûts. Faut que je m'informe à ce sujet.

En attendant, aquaforme qui est devenu pas mal aquajogging. Incroyable comme c'est dur de jogger rapidement en eau profonde en maintenant son corps bien vertical. Vidant. J'aime.

jeudi 31 juillet 2014

Campagne

Il est possible que je parte dimanche pour une semaine avec Petit-fis, une amie, son fils de 11 ans et l'ami du fils qui a 11 ans aussi. Elle va dans une base de plein air et m'a invitée hier. J'aime ça les affaires de dernière minute. J'en ai parlé à ma fille. Plus que d'accord. Le père qui s'occupe du petit à temps plein trouve ça dur. Elle pense que l'enfant passe ses journées à la télévision. Ça serait donc parfait de partir un peu de temps à la campagne. Seul hic, il n'y a plus de place à la base de plein air. Mon amie m'offre de partager sa chambre. Une seule chambre pour cinq personnes dont trois enfants, me semble que c'est un peu beaucoup. Mais la dame de la base va me rappeler aujourd'hui. On va voir ce qu'il est possible d'arranger. Tout ceci m'énergise.

mercredi 30 juillet 2014

Faim et efforts

On n'a rien pour rien dans la vie. Pour maigrir, il faut se priver. Ceux qui disent le contraire ne maigrissent pas non plus. Se priver= avoir faim, avoir envie de, saliver sur, désirer, rêver bouffe. Ouais, pis après? Penser aux enfants du Biafra, bouger, sentir le sang qui bout dans ses veines, se regarder le bedon diminuer dans ses jeans, devoir mettre une ceinture pour ne pas les perdre ses jeans, se sourire dans le miroir, se sentir légère en montant la montagne, tout ceci vaut pas mal plus cher que le carré aux dattes plein de sucre, que non, on ne mangera pas. Sans regrets.

mardi 29 juillet 2014

Résultats des tests médicaux

Avant de voir le doc, on voit une infirmière. Souvent gentille. C'était le cas. Alors, je lui demande mes résultats pour le cholestérol, en comparant avec la dernière fois. Mon taux global de cholestérol a baissé, hourra! Mon taux de "mauvais" cholestérol, lui, a ... augmenté! Hein, quoi, vous êtes certaine? Elle était certaine. Le poids a baissé de huit livres, la pression est belle, pas de diabète, mais le cholestérol, oupelaye!

Je savais donc que le doc parlerait statines. Je lui demande innocemment s'il a vu l'émission de janvier d'Une pilule, une petite granule, dans laquelle un directeur du centre de cardiologie semble contre les statines. Il avait vu. Pas d'accord avec lui. Toutes les recherches démontrent que les statines prolongent la vie en santé. S'il y a tant de centenaires maintenant, c'est à cause des statines. Bon, bon, bon, on ne s'entendra pas et il est quand même un spécialiste et pas un fou non plus. Et il veut le bien de ses patients, évidemment. Un bon gars compétent. J'ai donc.... pris des statines? Non, négocié un nouveau délai.

Il veut me revoir dans six mois et d'ici là, il me demande de réfléchir intensivement à l'idée des médicaments et de continuer à maigrir et à faire de l'exercice. Le cholestérol dépend d'abord et avant tout de l'hérédité, selon mon doc spécialiste toujours. Et il semblerait que pour ça, l'hérédité ne soit pas de mon bord.

Se lever tôt

Dans le silence de la maison. J'ouvre la porte patio et je vois le jour se lever. Je prends mon expresso tranquillement et humant l'odeur... de la ville! Pas vrai, j'ai un bel arbre mature juste devant moi et plein de plantes sur mon balcon.  Et je sais que quels que soient les problèmes et les embûches, je saurai les régler pour le mieux. Je vois mon doc cet après-midi. J'ai travaillé fort pour être en forme, j'ai maigri un peu, sept livres, c'est bien. Alors, s'il veut encore me prescrire des trucs, je refuse.

lundi 28 juillet 2014

Bof et bof!

Ça va bof! pas pire bof. Quand ça va pas si bien ces temps-ci, c'est souvent relié à ma plus jeune. Elle est déprimante, ma plus jeune. Ma plus vieille m'avait demandé une épicerie au Costco. Je fais ça avec elle de temps en temps. Elle est sur le bien-être, ma plus vieille, pauvre donc et j'aide. Et j'aime ça. Je suis super contente de la voir repartir la voiture remplie de victuailles que son chum va cuisiner. C'est lui qui cuisine, elle ne sait pas et ne veut pas apprendre non plus. C'est de leurs affaires.

Sauf que là, elle avait invité ma plus jeune à venir avec nous. Ouais. Comme prévu, ma plus jeune me réclamait tout ce qu'elle voyait, en insistant comme si elle avait deux ans  et demi. Exaspérant! J'ai demandé à la plus vieille de lui parler, sinon ça allait dégénérer en chicane et la chicane, c'est mauvais pour ma grande de vingt-cinq ans qui a une maladie mentale. Vingt ans  a (presque) arrêté de réclamer mais elle s'est mise à dire qu'elle s'ennuyait. Pourquoi tu t'ennuies et de quoi tu t'ennuies, lui demande sa trop gentille et attentionnée grande soeur. De son ex. J'en ai marre! Retourne avec ton ex te faire battre et qu'on en entende plus parler, que je lui dis. La chicane a encore presque pogné.

Je pense que plus jamais ma plus vieille va inviter ma plus jeune en ma présence!

On a marché beaucoup dans la pluie, ma plus jeune et moi, pour aller et pour revenir. Ma grande était partie avec sa voiture. Ça allait bien, on marchait solitairement le long du canal Lachine, c'était calme et beau et ma fille écoutait sa musique et chantait ce qui excluait toute occasion de se chicaner ou de l'entendre dire des niaiseries du style qu'elle s'ennuie donc de Monsieur Terreur.

On est rentrées, j'ai cuisiné et elle a daigné manger (elle ne mange plus ce que je prépare). Elle est évidemment à la télé et se plaint de temps en temps que c'est plate. Je ne réponds pas.

vendredi 25 juillet 2014

Écriture automatique

Épuisée par le cours d'aquaforme, mais quel bel épuisement! Un épuisement énergisant en même temps. L'auto de mon amie qui s'est fait opérer pour une hernie est dans mon stationnement. Me suis levée tôt pour être chez elle à temps sans qu'elle ne subisse de remorquage. Je ne pouvais conduire sa voiture manuelle, alors il a fallu qu'elle le fasse. Mais tout va bien. Ensuite, je suis allée prendre un café et pain aux bananes (ouin, ça me coûte quelque chose ce truc de passeport, rare que je me contente du café) dans un café de mon passeport Indie. J'étais sur St-Laurent, au café Melbourne, dont le motto est "notre français n'est pas bon mais notre café l'est" ou quelque chose comme ça. Et en effet, on s'est adressé à moi en anglais, j'ai répondu en français, il n'y a pas eu de réponse, pas nécessaire pour donner café et pain et j'aurais certainement pardonné l'anglais si la tasse n'avait  pas été en carton, mais ça, c'est impardonnable d'autant plus que j'avais spécifié que le café et la gâterie étaient pour déguster sur place. Un peu sombre leur café, il y avait du monde, des Australiens, ai-je pensé à cause de l'accent. Alors leurs affaires marchent bien, ce sont de beaux jeunes hommes (les Australiens sont souvent beaux, il me semble) et leur cappucino était bon malgré le goût du carton.

Je calcule tout tout tout, donc en commençant la journée avec pain au banane et capuccino, il est normal que j'aie mangé et dépassé toutes mes calories de la journée à quatre heures de l'après-midi. Puis après? Qui a dit qu'il fallait absolument manger trois fois par jour, matin, midi et soir? Plus moi en tout cas. D'autant plus que ce matin je pesais 73.4 kilos, ce qui est 161.2 livres mes amis. Réjouissant. Évidemment, mes pertes de poids sont en dents de scie et il est donc possible et même prévisible que j'aie un kilo de plus demain matin. Je fonctionne comme ça. Et ça joue serré. Mon poids n'étant jamais (pas jamais, mais fait longtemps mettons) descendu si bas, il résiste. Et moi, je déjoue subtilement la résistance, avec patience. Mais c'est le fun de remettre du linge plus petit et d'être à l'aise dans du 10 ans. Motivant et agréable. Je me sens plus jeune.

Et la perte de poids me fait penser au sexe aussi. Je fais un lien parce que ça fait bien longtemps que je n'y pensais plus et là, j'y pense. Penser ne veut pas dire passer à l'action. Je n'en suis pas là.

J'ai besoin de changement. Déménager?

Très mauvaise idée que j'aie eue finalement cette tranche de pain aux bananes. Là, je suis en manque de sucre, à moins que ce ne soit le manque de sexe. Les deux, je pense. Et je vais résister aux deux, nah!

Veux voir Cyrano de Bergerac. Je m'en vais voir s'il reste un billet pour ce soir.

jeudi 24 juillet 2014

Écrire pour ne rien dire

Aucune inspiration aujourd'hui mais envie d'écrire quand même. Alors, je laisse mes doigts courir. Facile. Les mots viennent tout seuls, sensés ou non, je laisse, mon inconscient qui parle. Je prends des photos de moi ces jours-ci. Je viens de découvrir les selfies en retard! Mausus que je suis moins jolie qu'avant, mais tellement plus vraie. Bon, on essaie de se consoler, plus vraie, plus authentique, plus laide. Hon! Faut jamais penser ni écrire ces choses-là. Vont à l'encontre de la sacro sainte estime de soi. Faut s'aimer. Telle quelle. Pas d'inquiétude, je m'aime et je ne me trouve pas laide pour vrai. Mettons qu'il y a des choses à améliorer et que je peux améliorer. Si on ne se regarde jamais telle qu'on est, alors on ne se voit plus et on se laisser aller. Pas bon de se laisser aller. Jamais. Faut se tenir et s'entretenir. Le dos droit, les abdominaux solides et rentrés. Tape dans le dos que j'avais de ma mère quand je ne me tenais pas droite. Je la remercie aujourd'hui. Tonus.

Bon, je pourrais me faire une teinture. Je suis dûe. Non, je ne veux pas de cheveux gris. J'en ai pas beaucoup mais plus qu'avant. Ça va disparaître aujourd'hui. Ceci dit, mettons les choses au clair, je parle de moi ici, mais chez les autres, les cheveux gris, c'est parfois bien joli. Je viens de prendre un café avec une charmante femme de mon cours de yoga (pas la même que l'autre fois, une autre, je fais du recrutement intensif de nouvelles amies!) et elle a les cheveux tout gris. Et même si je pense qu'elle paraîtrait encore mieux sans ses cheveux blancs-gris, elle est bien jolie quand même. Naturelle.

Moi aussi, je suis naturelle mais un peu de maquillage donne de l'éclat et des fois, quand je sors, il y a rouge à lèvres et lignes sur les yeux. Pas grand chose d'autre.

Alors donc, teinture et comme je suis dans la chevelure, coiffeuse? Je suis dûe pour ça aussi. Petite visite à ma petite coiffeuse blonde qui a des problèmes d'apprentissage. Une nouvelle que j'ai découverte par hasard et qui ne coûte pas cher en plus.

Je trouve mes dernières lunettes trop grosses, mais je vois si bien avec  et elles m'ont coûté si cher que je les garde. Elles ont seulement un an. Et puis, elles me protègent aussi du soleil car elles deviennent foncées quand il le faut.

Le corps? Va très bien vraiment très bien. Je monte la montagne avec efforts mais une certaine aisance en même temps. Curieux. Toujours entre 162 et 164 livres. Je mange archi-bien.

Ma fille? Pas couché ici mais elle m'a avertie par texto.

Vu Rock et Belles Oreilles hier. Quelle belle énergie! Plaisir et foule enthousiaste.

Je visite des condos neufs. Sur plans. Déménager? Possible.

En gros, ça va plutôt bien. Plutôt très bien même.

mardi 22 juillet 2014

Projets

Vivre au jour le jour, c'est bien. Faire de l'exercice, profiter de l'été, prendre des cafés dans des coins nouveaux avec mon passeport Indie café, c'est tout bon. Mais vient un moment où les projets sont nécessaires au moral. J'en suis là et spontanément, je pense voyages. Avec ou sans ma fille? Elle est là ma fille, elle dort. Hier soir, elle cherchait un logement par internet. Elle ne travaille pas. Aucun bon sens. Mais des fois, elle n'en a pas de bon sens. Ça m'affecte. Alors, je ne peux pas la changer, mais je peux travailler sur moi pour que ça ne m'affecte plus.

lundi 21 juillet 2014

Poids

Je ne maigris plus et j'ai toutes les misères du monde à ne pas remonter en haut du 163 livres. J'ai envie d'excès et j'ai mangé du sucre (du sirop d'agave dans une espèce d'imitation de yogurt tout à fait délicieuse, mais c'est du sucre pareil) aujourd'hui. Crise immédiate. J'ai mangé tout le pot de Yoso amandes et noix de cajous à la vanille. Ce truc est démentiel. 480 calories. Il va sans dire que j'ai déjà dépassé et de beaucoup mon allocation de calories de la journée.

Un peu normal me connaissant que je réagisse comme ça. J'ai passé les tests de sang demandés par le médecin ce matin alors là, les valves sont ouvertes. Tant d'efforts. Sept livres de parties depuis mon retour de Turquie, aucun mais vraiment aucun sucre ingéré depuis six semaines et sans trop en souffrir d'ailleurs, motivée comme je l'étais.

Je le suis toujours motivée et j'ai bien en tête la leçon de la dernière fois quand je suis descendue à 162 livres et que je me suis laissé reprendre du poids rapidement jusqu'à 175 livres pour en reperdre cinq et rester à 170 livres stables pendant plus d'un an.

Cette fois, je ne m'impose pas comme but à atteidre de parvenir à mon poids santé, même si j'en suis proche. Non, de garder mon poids actuel de 163 livres d'une façon permanente, de continuer à faire de l'exercice intensivement, dont la montagne, me ferait le plus grand bien. C'est ce que je vise.

Le sucre d'aujourd'hui, c'est aujourd'hui. Le pot est fini alors on n'en parle plus. J'ai également acheté impulsivement des dattes. Pas bon ça non plus. Un bon aliment on s'entend mais dangereux pour une sucralcoolique. Ça se congèle des dattes?

dimanche 20 juillet 2014

Vivre sans homme

Je viens de commenter le dernier billet de Pur Bonheur (dans mon blogroll) et ça me fait réaliser que ça fait cinq ans que je n'ai plus d'homme, homme dans le sens d'amant-amoureux, dans ma vie. Il y a bien eu le monsieur tordu (mais gentil, aucune méchanceté ce gars) aux jouets qui venait prendre son bain chez moi, mais je ne le compte même pas. Et la plupart du temps, je n'y pense pas aux hommes et à leur absence. Et comme je n'y pense pas, je n'en souffre pas non plus.

J'ai toujours cette amie inscrite sur réseau contact qui me parle de ses aventures. Minces ses aventures. En fait, elle a correspondu, parlé au téléphone, communiqué avec des gars sur skype mais n'a encore fait aucune rencontre en un an d'inscription! Sauf que là, ça a passé proche, le gars lui plaisait énormément, ils se sont parlé une couple de fois sur skype, ils étaient sur le point de fixer une rencontre et puis oups! elle a dû dire quelque chose qui ne lui a pas plu, parce qu'il a dit qu'ils s'étaient mal compris, a mis fin à la conversation et elle n'en a plus de nouvelles.

Mais elle m'expliquait que ce gars avait éveillé sa sexualité dormante et que quand la bête sort, c'est dangereux! Elle m'a fait rire. On est allées lui acheter du henné et elle se garroche dans les produits de beauté. Bref, elle est dans un mode séduction actif, elle qui n'a pas d'homme dans sa vie depuis bien plus longtemps que moi, plus de dix ans en tout cas.

Ma sexualité est-elle endormie? Je ne pense même pas. La libido, c'est de l'énergie vitale, quand on n'en a plus, on meurt un peu et je suis bien vivante, totalement vivante et vibrante. Tu passes cette énergie dans l'exercice intensif, me dit-elle. Ça, ça se peut cependant. Oui, ça se peut bien. Chose certaine, je me sens bien, détendue, pas frustrée pour une cenne. Même les bêtises du gars d'en haut, elles me coulent sur le dos. Tant que ce n'est pas de l'eau qui coule (!), tout va bien, bien, bien.

vendredi 18 juillet 2014

Les efforts paient toujours

Je continue à monter la montagne, à compter les calories et à maigrir. Ça me fait vraiment plaisir. Et je profite de mon passeport Indie cafés. Petit-fils me quitte. C'est son père qui va aller le chercher au camp de jour. Il en sait trop Petit-fils. On ne le ménage pas. Il sait que son père manque d'argent et s'en inquiète. Il a voulu appeler ma mère malade hier soir parce qu'il ne pouvait pas dormir car il s'en inquiétait. Il a toujours peur d'arriver en retard. Bon, pas avec moi car il a constaté que je ne suis jamais en retard mais ça lui a pris du temps à me faire confiance. Avec moi, il s'oppose beaucoup et rien n'est simple. Ce matin, il voulait porter un chandail en laine à manches longues. J'ai dit non. Si son père n'allait pas le récupérer ce soir, j'aurais peut-être laissé faire en lui mettant un tshirt dans son sac. Je me fous pas mal de ce que le personnel du camp de jour peut penser mais je ne me fous pas tant que ça de l'opinion de l'autre famille. Je suis la grand-mère qu'on supporte parce que c'est exigé mais l'autre grand-mère est l'objet de son affection, voire de sa dévotion. Cette semaine, je lui demandais pour m'amuser ce qu'il préférerait s'il était totalement libre, rester avec moi ou bien aller au camp de jour. Réponse rapide: camp de jour. Et Mamy (c'est l'autre grand-mère) ou le camp de jour? Yeux dans la graisse de binne et gros sourire: Maaamyyyyy!

Il me demandait chaque jour combien de temps il lui restait chez moi et ce matin, il était ravi de me dire que c'était le dernier jour.

Je me relis et j'ai l'air d'une grand-mère jalouse. Je le suis probablement un peu. Mais je ne jalouse pas la vie de l'autre grand-mère avec un jeune enfant de cinq ans à temps plein à domicile. Vraiment pas.

jeudi 17 juillet 2014

L'histoire de l'eau qui ne dégoutte plus me dégoûte quand même

Mardi de la semaine passée, sept heures du matin, le plombier (annoncé!) du gars du dessus se pointe chez moi pour étudier ma salle de bains. Or, rien ne coule plus depuis quelques jours. Il regarde, examine, pose des questions et repart. Gentil. Ça en reste là et je n'ai plus de nouvelles et plus de dégoulinades non plus. La vie est belle.

Aujourd' hui, je croise par hasard l'homme du dessus (qui est aussi l'administrateur de nos condos!) et l'informe gentiment que tout est beau et qu'il n'y a plus d'écoulements. Je m'attends à un sourire attendri. Au lieu de ça, j'ai droit à un paquet de bêtises! Il ne m'a pas appelée après la visite du plombier parce qu'il était trop fâché. Le plombier (un expert, précise-t-il!) a dit que le problème venait de mes propres dégoulinures de douche et que rien ne venait de chez lui, vérifications extensives à l'appui. Je suis donc une folle qui me plaint de mes propres gouttes d'eau générées par mes douches et lui n'a rien à faire là-dedans et il a payé ce plombier pour rien et je l'empêche de profiter de l'été en lui créant un stress immense et injustifié dû à mes propres phobies! Assumez-vous, me somme-t-il et cessez de me gâcher la vie! J'ai payé ce plombier pour rien du tout.

Je le laisse rentrer chez lui, un peu ébranlée. Bon, quand même, je sais faire la différence entre l'eau de la douche et des gouttes tout à fait imprévues qui semblent venir d'en haut ou du mur, là, c'est pas clair, mais ce n'est évidemment pas de l'eau qui provient de ma propre douche, misère!

Je lui téléphone, lui dis que ce n'est pas l'eau de la douche, ni l'eau de sa toilette, comme le je croyais, car le plombier lui a fait tirer la chasse d'eau une quinzaine de fois et il n'y a pas eu d'écoulement chez moi. S'il a fait venir le plombier pour rien et que le problème ne provient pas du tout de chez lui, alors, je suis prête à le payer le (foutu!) plombier pour que notre relation de bon voisinage se poursuive.

Il est un peu calmé mais m'avertit que si je vois encore de l'eau réelle ou imaginaire, il ne veut pas le savoir, lui, il a tout fait ce qu'il y avait à faire et je dois appeler mes propres spécialistes. Ce n'est plus de son ressort. Pour ce qui est que je paie son plombier, sa réponse n'était pas claire. Alors, j'attends.

Amie

Je me suis fait une nouvelle amie et on revient de prendre un café ensemble. Je suis fière de moi car j'ai initié le contact. On se jasait toujours un peu au yoga et la semaine passée, c'est moi qui  l'ai invitée à prendre un café en face. Elle était déstabilisée et a d'abord dit non, qu'elle était occupée, pour changer d'idée ensuite. Cette femme toute mince a l'air bien plus jeune que son âge. Elle a vécu une immense peine il y a deux ans en perdant son conjoint, un grand amour. Ils faisaient tout ensemble, travaillaient au même endroit, cuisinaient ensemble et s'entendaient super bien. Elle commence à s'en remettre après une dépression situationnelle. Mais là, elle reprend sa vie en mains, s'est acheté un condo neuf et me donne envie de faire la même chose. J'ai toujours voulu habiter du neuf! Et puis, elle a vendu sa voiture et va en louer de temps en temps, selon ses besoins. Alors, on a bien des choses en commun.

mercredi 16 juillet 2014

L'été

On est en plein dedans et tout compte fait et même et surtout vu que je ne fais pas de compte, je passe un fichu de bel été. On se réveille en forme et très tôt, Petit-fils et moi et comme la télévision est interdite chez moi, il joue. Tout seul. Avec imagination. Et moi, je déjeune et je lui propose des déjeuners qu'il refuse et je décide que je ne vais pas m'en faire avec ça. Mais je m'en fais un petit peu vu que je vous en parle. Ce qui entre ou pas dans la bouche d'un individu, même jeune, lui appartient Les parents ou grand-parents proposent et leur rôle est de faire des propositions honnêtes, bonnes, équilibrées, mais ensuite, c'est la petite ou grande personne qui décide. Je suis accro à ces principes de liberté et pourtant ce n'est pas l'envie qui me manque d'insister quand on part pour le camp de jour et que le petiot n'a rien dans le ventre. Mais je résiste, oui.

Le voyage à Boston s'est super bien passé. J'ai bien eu un peu chaud avec les fenêtres de la chambre qui ne s'ouvraient pas et l'air climatisé coupé par l'autre maman qui ne supporte pas, mais coudons, je me suis dit que je dormirais de retour à Montréal. Pas question de me chicaner pour une peccadille. J'ai donc mal dormi mais passé de superbes journées. Tout à fait charmant Boston et on a mangé des fruits de mer tout frais et discuté longuement devant un petit verre de vin. Relaxe ce voyage et nourrissant. Air de mer et de vacances. Apprécié.

Et là, là, là, je fais de l'exercice après avoir conduit petit-fils à son camp d'anglais et je prends de délicieux cafés avec le passeport Indie Cafés que je me suis procuré grâce à  Zolasoleil (dans mon blogroll) et je peinture un peu de temps en temps.  Je m'en vais justement monter la montagne. Moins pénible? Oui, un peu, je souffle moins et ça finit plus vite. Le poids? Se maintient entre 163 et 165. Quand même bien. Je suis contente et je continue à calculer les calories.

mercredi 9 juillet 2014

Vin

Faisait tellement longtemps que j'en avais pas bu. C'est si bon. Alors ce soir je bois. Jusqu'à la dernière goutte. J'ai brisé un verre plein. Éclaté M'a dégrisé un peu de tout nettoyer. Petit-fils est là. Sa mère vient de partir, On a mangé ensemble. Des plats complètement différents. Elle cuisinait sur un côté de la cuisinière er moi sur l'autre. Elle est partie. Vingt ans est là et son neveu la colle devant la télé. C'est dur pour lui ce camp d'anglais. Il ne comprend rien. Frustration. On lui en demande beaucoup. Il a cinq ans. Pour son bien, pour son bien. Notre rôle, c'est le catinage, le maternage, le support émotionnel.  J'aurais pas bu du tout si Vingt ans n'avait pas été là. Je suis une grand-mère responsable quand même!

mardi 8 juillet 2014

Persévérance

Je suis fière de moi. M'occupe de Petit-fils qui aime son camp d'anglais. Laisse les gouttes dégoutter dans la salle de bain quand elles dégouttent en prenant note et en envoyant ladite note au gars d'en haut. Tranquillement. Attend que le plafond me tombe sur la tête sereinement. Monte ma montagne religieusement. Ai conservé la perte de poids de cinq livres et ne me frustre pas si ça en reste là. Lâché prise pour la plus jeune que je vois peu, vraiment peu. On part pourtant ensemble pour Boston vendredi matin cinq heures. On est pas rendues là encore et moi je vis le moment présent. J'y prends goût.

dimanche 6 juillet 2014

Presque

C'était presque facile de monter la montagne aujourd'hui. Mes pas me portaient tout seuls. Je soufflais bien un peu mais je voyais la fin arriver, je commence à les connaître par coeur ces marches, je sais où j'en suis et combien il en reste et ça m'a semblé rapide.

Rages de sucre

Je n'en ai aucune. Même que l'idée de manger du sucré me fait horreur. Je le débusque partout, car il y en a de caché partout. La voie la plus sure, ce sont les aliments non transformés et heureusement, ce sont justement ceux-là qu'il est conseillé de consommer! Même dans le pain, dans le bon pain, il y en a du sucre. Faut tout vérifier.

J'évite donc le sucre sous toutes ses formes comme la peste et je m'en porte très bien.

Je me rappelle (pas trop difficile de s'en rappeler, c'est tout récent) que dans notre voyage en Turquie, il y avait deux personnes qui refusaient tout dessert, et Dieu sait que les desserts turcs sont cochons et tentants. En tout cas, moi, j'en ai fait provision pour le reste de ma vie. Ces deux personnes étaient minces alors qu'il y avait pas mal de gros dans le groupe et j'en faisais malheureusement partie.

Ce sevrage de sucre, je l'ai déjà fait et je suis retombée dedans par la suite. Mais le passé est le passé. Et là, je lis là-dessus, on en parle beaucoup d'ailleurs. Reportage de l'Actualité sur l'industrie du sucre qui est tous en train de nous tuer avec l'épidémie d'obésité et de diabète. Les gros des États-Unis qui traquent le gras seraient en fait victimes du sucre qui est partout. On enlève le gras des aliments qui deviennnent "allégés" et donc achetés par les gros qui veulent maigrir et on le remplace tout simplement par du sucre, le goût n'est pas altéré, bingo. Vrai sucre, faux sucre avec peu de calories, même combat, même poison. L'aspartame et compagnie serait plus insidieuse encore, entretenant le goût sucré et stimulant l'appétit.

Alors moi, je veux m'y tenir à ce sans-sucre et Petit-fils qui s'en vient ici  pour deux semaines aura le même régime.

J'ai de l'eau, des gouttes d'eau, qui viennent probablement de la toilette du gars du dessus, dans ma salle de bain. Les gouttes qui tuent. Le monsieur est au courant. Ne veut pas changer sa toilette. On va attendre que mon plafond tombe. Je dis ça sans rire et sans panique non plus. Cette fin de semaine, il m'a texté qu'il utiliserait sa petite salle de bain au lieu de la grande et de noter si ça fait une différence. Ça fait une différence. Plus d'écoulement de gouttes d'eau. Je m'aime quand je reste calme et que je respecte le rythme des autres.

Rien ne va me gâcher la vie. Et je ne vais certainement pas me la gâcher moi-même.

Cette sérénité nouvelle est attribuable au fait que j'ai lâché prise au sujet de ma plus jeune de Vingt ans. J'ai arrêté de lui demander tout le temps où elle était et avec qui. Faut dire qu'elle m'a pas mal mise au pied du mur. Voici ce qu'elle m'a texté il y a une semaine "On s'en fou on fait ce qu'on veux. Tu m'énerve. Toi fait ce que tu veux. Pi arrête de te mailer de ma vie merci." (sic) Elle était en colère parce que je lui avais dit que le gars qu'elle n'avait pas vu depuis des mois et qui lui téléphonait pour lui dire qu'il était devant sa porte était un gars qui voulait coucher avec elle, point. Que non, elle n'était pas capable de gérer sa vie amoureuse toute seule, qu'elle était une victime idéale. Et puis, tu ne peux pas le voir ce gars, dis-le lui, on va au festival de jazz, tu avais promis de m'accompagner.

Pas trés diplomate et psychologique mon affaire. Elle a dit au gars qu'elle ne descendrait pas parce qu'elle devait sortir avec sa mère. On est passées par en arrière. Elle était avec une amie. Il faisait noir et j'avais de la misère avec mes clés, j'ai deux portes à barrer, celle de la porte-patio et celle de la galerie. On est au centre-ville et il y a plein de vols. On se barricade, eheh!

Quand j'ai eu fini, elles n'étaient plus là, son amie et elle. Disparues. Et c'est là, quand je lui ai texté pour la retrouver, qu'elle m'a répondu ce qui précède. J'y suis allée toute seule au festival de jazz ce soir-là (et c'était le fun, spectacle de "Lady", excellent!) et j'ai décidé de ne pas lui répondre.

Depuis lors, je ne lui demande plus ce qu'elle fait, où elle va et avec qui et je pense à autre chose.

samedi 5 juillet 2014

Résultats

Ça finit toujours par marcher de compter les calories. Mathématique. Ça peut prendre du temps mais ça finit par marcher. Je pèse 165 livres depuis deux jours, ce qui est très bien. Mes efforts paient. Je ne lâche pas. Exercice intensif. Programme d'aujourd'hui: yoga au gym dans un cours difficile, dîner et puis montée du Mont-Royal. Satisfaisant. Bon pour le corps mais surtout bon pour le moral.