Cryzal faisait remarquer à juste titre dans un commentaire au billet précédent qu'alors que l'agresseur a droit à des thérapies, il n'y a rien pour la victime! Je vais appeler la travailleuse sociale de la cour demain pour demander si c'est bien le cas. Il semblerait bien car elle n'a rien proposé à ma fille.
Elle est traumatisée ma fille. Pas là aujourd'hui, partie à Québec avec une amie. Tout ce qui lui change les idées et qu'elle a envie de faire me semble une bonne idée. Mais sinon, elle pleure, a l'air troublée. Et moi aussi, je suis tout ça. Je suis allée pleurer dans les bras du chum de ma mère hier, oui, oui, son chum de 85 ans que je n'aime pas tout le temps. Hier, je l'aimais, faut croire! ;o)
On va donc s'occuper de ma fille, trouver des ressources.
Mais je vais m'occuper de moi aussi, moi d'abord même. Se rappeler des consignes dans l'avion. On met d'abord son masque à oxygène à soi avant d'aider les autres à mettre le leur. Pas fait d'exercice depuis mercredi passé, jour de l'entraîneur. Ça me manque. Alors, yoga ce matin et montagne cet après-midi si je ne suis pas totalement épuisée du yoga. Il y a des cours tellement difficiles et au-dessus de mon niveau à moi que j'en sors ébranlée. Et comme je ne connais pas la prof d'aujourd'hui, je verrai bien ce qu'il en est.
Mon poids? Il a baissé sans aucun effort et sans faire myfitnespal. 69. 6 kilos ce matin ce qui correspond à 153.4 livres! Et je me suis fait des pâtes à l'ail hier parce que j'en avais envie. Avec du vin. Et la veille, j'avais soupé chez des amis, poulet au beurre, mes amis, et beaucoup de vin cette fois.
Alors pourquoi je ne grossis pas? Parce qu'il semblerait que je n'aie plus de compulsions alimentaires. Je vis des choses très difficiles et je ne compense pas par la nourriture. J'ai réussi à vaincre cette mauvaise habitude. Le fait de ne plus manger aucun sucre et d'être vigilante là-dessus aide énormément.
Il aura fallu attendre jusqu'à mes soixante ans pour me débarrasser de ma béquille sucrée? Oui.
Et puis, je mange pas mal ce que je veux, très santé. on s'entend, mais mes quantités sont maintenant raisonnables. Mes pâtes à l'ail d'hier étaient servies dans un petit plat, pas un grand. Et le poulet au beurre chez mes amis, j'en ai pris deux cuillerées, j'ai pris plein de légumes, pas de riz et un demi-pain nan, pas tout un. J'ai même mangé un petit morceau de tarte aux pommes fait par mon amie comme dessert, je n'en suis pas morte et je n'ai même pas eu envie d'un deuxième morceau.
Je fais attention mais je n'en souffre pas. La semaine passée, Vingt ans est revenue avec les trois quart d'une tarte de chez son frère. De la tarte de pâtisserie fine qui m'aurait fatiguée jusqu'à ce qu'elle disparaisse dans ma vie antérieure. Là, même pas, à peine. Je n'ai pas pris de chance, je l'ai bien enveloppée et je la lui ai donnée le lendemain matin pour apporter à son école et partager avec ses amis de classe. Ma bru, qui est mince comme un fil, avait certainement fait la même chose en donnant la tarte à ma fille: ne pas se créer de tentations. J'apprends beaucoup des gens minces!
lundi 6 avril 2015
dimanche 5 avril 2015
DPJ
Ma fille a mal dormi. "Je suis inquiète pour le fils de Joblo." Ils faisaient équipe tous les deux lors des colères du paternel. Ne pouvaient pas se parler et ne s'opposaient jamais au King de la maison mais se donnaient du support silencieux du regard. Elle me raconte ce que le petit devait endurer. Tu devrais appeler la dpj, juste pour t'informer si c'est assez pour faire un signalement. Elle le fait. On la laisse et on va dans une autre pièce (une de ses amies est ici). Quand c'est fini, elle dit que le signalement n'a pas été retenu.
Me semblait pourtant qu'un enfant qui vit dans la peur, ne peut pas s'exprimer librement, reçoit une fessée s'il n'a pas mangé tout son lunch, n'a pas le droit de déranger le matin même si les parents se lèvent seulement dans l'après-midi (pas vrai, me dira ma fille, il a le droit de demander une collation une fois, le père dit oui ou non et ça finit là), un enfant qui est témoin de violence conjugale et obligé de prendre parti (Elle est conne, Vingt ans, n'est-ce pas, Fils? et l'enfant doit répondre oui haut et clair alors qu'il adore ma fille), il a vu son père mettre Vingt ans dehors en hiver en soutien-gorge, briser ses choses, crier après, l'emmener dans sa chambre pour la battre, garrocher ses perruques, la diminuer, l'insulter, l'arroser, cet enfant n'a pas le droit de pleurer, même pendant une fessée. C'est beaucoup d'éléments. On n'enquêtera même pas?
Je décide de rappeler pour faire mon propre signalement. Vingt ans avait raison, mon signalement qui est semblable au sien (c'est d'elle que je tiens mes informations) ne sera pas retenu. "Il faudrait quoi monsieur pour qu'on rencontre l'enfant?" "Il faudrait qu'il ait des problèmes de comportement, qu'il soit signalé par l'école par exemple, il faudrait des sévices physiques graves. Nous sommes une loi d'exception, nous ne pouvons nous immiscer dans les familles que pour des raisons graves. D'après ce que vous me dites, cet enfant n'a pas une vie idéale mais il n'est pas en danger. Le signalement ne sera pas retenu, madame."
On garde cependant notre témoignage. Si jamais il y avait d'autres signalements qui s'ajoutaient, le fait que quelqu'un ait déjà appelé avant aiderait à les prendre plus au sérieux.
Me semblait pourtant qu'un enfant qui vit dans la peur, ne peut pas s'exprimer librement, reçoit une fessée s'il n'a pas mangé tout son lunch, n'a pas le droit de déranger le matin même si les parents se lèvent seulement dans l'après-midi (pas vrai, me dira ma fille, il a le droit de demander une collation une fois, le père dit oui ou non et ça finit là), un enfant qui est témoin de violence conjugale et obligé de prendre parti (Elle est conne, Vingt ans, n'est-ce pas, Fils? et l'enfant doit répondre oui haut et clair alors qu'il adore ma fille), il a vu son père mettre Vingt ans dehors en hiver en soutien-gorge, briser ses choses, crier après, l'emmener dans sa chambre pour la battre, garrocher ses perruques, la diminuer, l'insulter, l'arroser, cet enfant n'a pas le droit de pleurer, même pendant une fessée. C'est beaucoup d'éléments. On n'enquêtera même pas?
Je décide de rappeler pour faire mon propre signalement. Vingt ans avait raison, mon signalement qui est semblable au sien (c'est d'elle que je tiens mes informations) ne sera pas retenu. "Il faudrait quoi monsieur pour qu'on rencontre l'enfant?" "Il faudrait qu'il ait des problèmes de comportement, qu'il soit signalé par l'école par exemple, il faudrait des sévices physiques graves. Nous sommes une loi d'exception, nous ne pouvons nous immiscer dans les familles que pour des raisons graves. D'après ce que vous me dites, cet enfant n'a pas une vie idéale mais il n'est pas en danger. Le signalement ne sera pas retenu, madame."
On garde cependant notre témoignage. Si jamais il y avait d'autres signalements qui s'ajoutaient, le fait que quelqu'un ait déjà appelé avant aiderait à les prendre plus au sérieux.
samedi 4 avril 2015
Épilogue
Ma fille a fait une longue déposition à la police hier. Son agresseur a été arrêté, il a passé la nuit en prison et devrait passer devant le juge ce matin pour être libéré avec des conditions qui seront communiquées à ma fille par téléphone par quelqu'un de la cour. Dans les conditions, il y aura nécessairement l'interdiction de la contacter.
Pourquoi s'est-elle enfin décidée? Un élément curieux qui l'a fait pleurer abondamment a été un des déclencheurs. Il a contacté une très bonne amie à elle, la meilleure ai-je failli écrire, mais elle a plus d'une meilleure amie et la meilleure actuellement, à mon avis à moi, c'est celle qui va à l'école avec elle et qui la supporte vaillamment depuis les débuts de sa saga avec Joblo. C'est d'ailleurs celle-là que Vingt ans voulait avec elle pour aller à la police et nous sommes allées la cueillir en taxi.
Mais bref, Joblo a le carnet d'adresses de Vingt ans car les trucs de ma fille sont toujours chez lui. Il contacte donc cette amie d'enfance, lui jase, la charme, lui demande son aide pour récupérer l'amour de sa vie (ma fille!). Il est tellement charmant et manipulateur qu'elle se rend chez lui pour en discuter! Non, mais, quelle idiote! J'en reviens pas. Elle va chez le type ex-conjoint de sa grande amie sans le dire à l'amie en question. Elle est pourtant au courant des problèmes, c'est chez elle que ma fille s'était réfugiée, l'autre bord du pont, la première fois qu'elle avait quitté Joblo!
Ma fille est extrêmement ébranlée par ce contact. Dit que son amie semble prendre la part de Joblo, l'exhorte d'au moins lui écrire une lettre, trouve cruel que Vingt ans ait quitté le pauvre gars qui l'aime tant comme ça sans aucune explication. Ma fille pleure et pleure encore.
J'en profite pour reparler de la police. Il va appeler toutes tes amies comme ça, tout ton entourage. Tu lui as demandé clairement de te laisser tranquille, il ne le fait pas, ne le fera jamais. Elle dit oui, elle dit non, elle pleure et hésite. Pour compliquer les choses, j'ai Petit-fils à garder chez moi. J'aime pas trop qu'il soit mêlé au drame, le petit. Vingt-cinq ans arrive sur ces entrefaites pour coiffer sa petite soeur. On va laisser faire la coiffure, peux-tu t'occuper de Petit-fils. Oui. Merci.
Elle ne veut pas y aller seulement avec moi. On appelle son amie. On y va les trois en taxi. Rendues là, on nous fait attendre. Comme ma fille est fragile et que j'ai peur qu'elle veuille partir, je vais dire discrètement au comptoir qu'il s'agit d'un cas de violence conjugale. Tout change. On nous fait entrer immédiatement dans une salle. Le policier, hypergentil, nous offre des verres d'eau, va nous les chercher, nous dit qu'une équipe a été appelée et sera là dans cinq minutes.
Arrivent deux policières. Ma fille parle peu, presque pas et pas du tout de violence. Je suis portée à parler à sa place. Je me fais regarder de travers, avec raison je pense. Alors, je dis que c'est mieux que j'attende à l'extérieur et les policières acquiescent, soulagées de ne pas avoir à me mettre elles-mêmes à la porte! ;o)
Finalement, ma Vingt-quatre ans, la mère de Petit-fils, appelle, furieuse que j'aie laissé son fils avec sa grande soeur. Elle vient de l'apprendre par la grande soeur elle-même. J'ai beau lui dire qu'il est bien et que sa soeur est en pleine forme, elle est inquiète. On est arrivées à midi 40 et il est déjà 14h30. Je demande au policier de garde si je serai interrogée, il me dit qu'on m'appellera au besoin. Je rentre.
Ma fille fera sa déposition jusqu'à 16 heures. Elle en avait des choses à dire!
Pourquoi s'est-elle enfin décidée? Un élément curieux qui l'a fait pleurer abondamment a été un des déclencheurs. Il a contacté une très bonne amie à elle, la meilleure ai-je failli écrire, mais elle a plus d'une meilleure amie et la meilleure actuellement, à mon avis à moi, c'est celle qui va à l'école avec elle et qui la supporte vaillamment depuis les débuts de sa saga avec Joblo. C'est d'ailleurs celle-là que Vingt ans voulait avec elle pour aller à la police et nous sommes allées la cueillir en taxi.
Mais bref, Joblo a le carnet d'adresses de Vingt ans car les trucs de ma fille sont toujours chez lui. Il contacte donc cette amie d'enfance, lui jase, la charme, lui demande son aide pour récupérer l'amour de sa vie (ma fille!). Il est tellement charmant et manipulateur qu'elle se rend chez lui pour en discuter! Non, mais, quelle idiote! J'en reviens pas. Elle va chez le type ex-conjoint de sa grande amie sans le dire à l'amie en question. Elle est pourtant au courant des problèmes, c'est chez elle que ma fille s'était réfugiée, l'autre bord du pont, la première fois qu'elle avait quitté Joblo!
Ma fille est extrêmement ébranlée par ce contact. Dit que son amie semble prendre la part de Joblo, l'exhorte d'au moins lui écrire une lettre, trouve cruel que Vingt ans ait quitté le pauvre gars qui l'aime tant comme ça sans aucune explication. Ma fille pleure et pleure encore.
J'en profite pour reparler de la police. Il va appeler toutes tes amies comme ça, tout ton entourage. Tu lui as demandé clairement de te laisser tranquille, il ne le fait pas, ne le fera jamais. Elle dit oui, elle dit non, elle pleure et hésite. Pour compliquer les choses, j'ai Petit-fils à garder chez moi. J'aime pas trop qu'il soit mêlé au drame, le petit. Vingt-cinq ans arrive sur ces entrefaites pour coiffer sa petite soeur. On va laisser faire la coiffure, peux-tu t'occuper de Petit-fils. Oui. Merci.
Elle ne veut pas y aller seulement avec moi. On appelle son amie. On y va les trois en taxi. Rendues là, on nous fait attendre. Comme ma fille est fragile et que j'ai peur qu'elle veuille partir, je vais dire discrètement au comptoir qu'il s'agit d'un cas de violence conjugale. Tout change. On nous fait entrer immédiatement dans une salle. Le policier, hypergentil, nous offre des verres d'eau, va nous les chercher, nous dit qu'une équipe a été appelée et sera là dans cinq minutes.
Arrivent deux policières. Ma fille parle peu, presque pas et pas du tout de violence. Je suis portée à parler à sa place. Je me fais regarder de travers, avec raison je pense. Alors, je dis que c'est mieux que j'attende à l'extérieur et les policières acquiescent, soulagées de ne pas avoir à me mettre elles-mêmes à la porte! ;o)
Finalement, ma Vingt-quatre ans, la mère de Petit-fils, appelle, furieuse que j'aie laissé son fils avec sa grande soeur. Elle vient de l'apprendre par la grande soeur elle-même. J'ai beau lui dire qu'il est bien et que sa soeur est en pleine forme, elle est inquiète. On est arrivées à midi 40 et il est déjà 14h30. Je demande au policier de garde si je serai interrogée, il me dit qu'on m'appellera au besoin. Je rentre.
Ma fille fera sa déposition jusqu'à 16 heures. Elle en avait des choses à dire!
jeudi 2 avril 2015
Choses pratiques
Journée impôts. Ben quoi, il n'y a pas que les drames, il y a aussi les platitudes de la vie qu'il faut voir d'un bon oeil. Rendre agréable ce qui ne l'est pas. Je peux. Sourire est un bon départ.
mercredi 1 avril 2015
Harcèlement criminel
Hier, ma fille Vingt ans n'est pas restée à l'école pour son cours de yoga parascolaire. Elle avait couché chez sa soeur et n'avait pas ses vêtements de yoga. Bien lui en prît finalement, car Joblo l'attendait à la sortie. Comme il ne la voyait pas, il est monté au troisième étage et à demandé aux élèves qui restaient où Vingt ans était. C'est son amie d'école qui nous a rapporté tout ça.
Vingt ans était chez nous, catastrophée, quand je suis revenue de chez la psy. Elle avait convenu d'aller chercher son neveu (mon Petit-fils chéri) à l'école pour rendre service à sa soeur. Ouf! Il était bien tard, dépêche-toi, je vais y aller avec toi, faut pas tarder si on veut arriver à temps. Elle a semblé soulagée que je l'accompagne. Une fois dans le bus, elle m'a dit avoir vu sa voiture et qu'il était repassé plusieurs fois en plus. Panique.
Alors elle a couché chez sa soeur et cette dernière est venue la conduire ici en voiture tôt ce matin. On (j'ai? avec son accord) a téléphoné à la psychoéducatrice de l'école pour la mettre au courant. Je suis allée la conduire jusqu'à la porte de l'école (elle n'a des cours qu'en après-midi le mercredi) et je vais aller la chercher ensuite. Comme je ne serai pas là ce soir, je la laisserai chez une amie dont je connais bien la mère.
Il y aura probablement plainte pour harcèlement criminel. La super psychoéducatrice de l'école est en train d'organiser ça avec elle si elle le veut bien évidemment. C'est ma fille qui a le dernier mot.
Le gars est en plein délire religieux. Il lui texte des trucs sur le diable et le danger de fréquenter des non-croyants et lui offre de retourner prier avec lui. Ils essayaient depuis Noël de faire un bébé, je viens de l'apprendre en lisant ses textos. Elle a confirmé.
Bref, j'essaie de me calmer.
mardi 31 mars 2015
Frigo et cie
Tous mes appareils ménagers sont vieux, très vieux, mourants et en voilà un dont j'ai constaté le décès ce matin: mon frigo. Bof! Pas énervée du tout la fille. Je me suis énervée pour des choses tellement plus importantes, comme la vie et la sécurité de mon enfant. Un frigo mort, je peux vivre avec ça! J'ai mis tous mes trucs dans une boîte en plastique sur le balcon et je vais en acheter un autre frigo, quand j'aurai le temps. Ce qui ne sera pas aujourdhui, je m'en vais au yoga et ensuite chez la psy.
Je suis calme, heureuse et en contrôle de ma vie. C'est moi qui décide de ma façon de réagir aux événements. Rien ne va égratigner ma zénitude.
Je suis calme, heureuse et en contrôle de ma vie. C'est moi qui décide de ma façon de réagir aux événements. Rien ne va égratigner ma zénitude.
lundi 30 mars 2015
Bonheur et légèreté
On le crée son bonheur. On le fait son bien-être. Prendre soin de soi. Je le fais. L'aquajogging ne reprenant que le 20 avril, je vais au yoga tous les jours. C'est dur? Tellement. Mais moins dur de jour en jour et j'apprends et je fais avec et je me sens si bien quand je sors de là. Énergisée. Ma petite Vingt ans est chez sa soeur. J'aime mes enfants et ma vie et mon futur voyage aussi. Ce soir, je ferai une soirée télé. Ces gars-là et Nouvelle Adresse. Deux émissions que j'aime. Je me sens bien. C'est fou ce que je suis contente que ma fille se soit sortie de cette relation qui lui faisait du mal. La super psychoéducatrice de son école me dit que c'est possible qu'elle retourne encore avec lui, que ça se fait en plusieurs étapes, se libérer d'un tel manipulateur. C'est correct. Je vis ça un jour à la fois. Et aujourd'hui est une super bonne journée. Il y a aussi mon voyage qui s'en vient. J'ai hâte.
dimanche 29 mars 2015
Drôle de journée
Je devrais être en extase et filer le parfait bonheur parce que ma fille a quitté son agresseur. Et je ne suis qu'un paquet de nerfs, de noeuds, de stress. Ma fille du milieu qui est venue bruncher avec maman et moi me le faisait remarquer. C'est comme si j'étais tellement en mode inquiétude haute depuis si longtemps, que je ne pouvais pas mettre les lumières plus basses. Elles sont bloquées en mode intense. J'ai l'impression qu'une catastrophe va arriver d'un instant à l'autre. Je vois la psy mardi et je suis certaine qu'elle ne pourra pas m'aider. Si j'avais un problème avec un enfant, elle m'aiderait pourtant efficacement, je le sais.
Heureusement, j'ai vu Petit-fils et il n'y a qu'un enfant pour briser les défenses, faire des dessins (on a dessiné chacun un cheval), sortir nos tapis de yoga et en faire chacun de notre bord, jouer aux cartes. Quand il est là, je ne pense pas, j'agis et je retombe en enfance. Il ne le sait pas mais il est le meilleur psychologue que je puisse avoir.
Avant ça, après le brunch, on était allés visiter des condos tous les trois avec sa mère et on en a trouvé un très bien, en pleine ville, prix accessible. J'ai monté le montant que je donne. Je vais l'aider, c'est sûr, presque impossible pour les jeunes d'acheter sans aucune aide parentale de nos jours. Elle n'est pas certaine, magasine. Tout ceci est bien sage. Je suis fière d'elle. Pas de presse non plus. Elle peut acheter une autre année.
Je suis mal à l'aise quand je vois Vingt ans. Je la trouve souffrante. Finis ses beaux sourires pour cacher ce qui se passait. Elle ne sourit plus du tout.
Ils sont tous partis chez mon fils. Ça fait bien mon affaire. Vingt ans va revenir plus tard. Probable que j'aille la reconduire à l'école demain. On va en discuter. Si Joblo est dans les parages, va falloir appeler la police. Elle n'est pas pour continuer à se cacher de lui. La dernière fois qu'elle l'a quitté, elle a changé son numéro de téléphone, quitté l'école, est déménagée chez une amie sur la Rive-sud. Ça n'a aucun bon sens, c'est elle la victime et c'est elle qui continue à payer pour les actes criminels de Joblo. Cette fois, s'il se pointe, je vais aller moi-même à la police. J'en sais assez pour l'incriminer. Que ma fille le veuille ou pas, je vais porter plainte, on verra bien ce que ça donnera. Elle n'a pas à changer quoi que ce soit à sa vie pour un agresseur, pas question.
Heureusement, j'ai vu Petit-fils et il n'y a qu'un enfant pour briser les défenses, faire des dessins (on a dessiné chacun un cheval), sortir nos tapis de yoga et en faire chacun de notre bord, jouer aux cartes. Quand il est là, je ne pense pas, j'agis et je retombe en enfance. Il ne le sait pas mais il est le meilleur psychologue que je puisse avoir.
Avant ça, après le brunch, on était allés visiter des condos tous les trois avec sa mère et on en a trouvé un très bien, en pleine ville, prix accessible. J'ai monté le montant que je donne. Je vais l'aider, c'est sûr, presque impossible pour les jeunes d'acheter sans aucune aide parentale de nos jours. Elle n'est pas certaine, magasine. Tout ceci est bien sage. Je suis fière d'elle. Pas de presse non plus. Elle peut acheter une autre année.
Je suis mal à l'aise quand je vois Vingt ans. Je la trouve souffrante. Finis ses beaux sourires pour cacher ce qui se passait. Elle ne sourit plus du tout.
Ils sont tous partis chez mon fils. Ça fait bien mon affaire. Vingt ans va revenir plus tard. Probable que j'aille la reconduire à l'école demain. On va en discuter. Si Joblo est dans les parages, va falloir appeler la police. Elle n'est pas pour continuer à se cacher de lui. La dernière fois qu'elle l'a quitté, elle a changé son numéro de téléphone, quitté l'école, est déménagée chez une amie sur la Rive-sud. Ça n'a aucun bon sens, c'est elle la victime et c'est elle qui continue à payer pour les actes criminels de Joblo. Cette fois, s'il se pointe, je vais aller moi-même à la police. J'en sais assez pour l'incriminer. Que ma fille le veuille ou pas, je vais porter plainte, on verra bien ce que ça donnera. Elle n'a pas à changer quoi que ce soit à sa vie pour un agresseur, pas question.
Extrait
"Les différences entre une femme qui tombe en amour et un homme violent qui tombe en amour sont les suivantes:
Elle recherche une relation amoureuse basée sur l'égalité et le respect.
Il rêve d'avoir une femme qui répond à tous ses besoins, qui est belle à tous les moments de la journée, n'a pas de besoins personnels et qui est ébahie par son charme et son intelligence. Il désire une femme qui sera à son service et ne se plaindra jamais à propos de quoi que ce soit qu'il fasse. Une femme qui ne viendra pas gâcher sa journée en lui partageant ses propres frustrations ou malheurs. Bien que l'abus ne soit pas le but ultime de l'homme violent, le contrôle l'est certainement. Il utilisera donc la violence pour garder le contrôle, car il sent qu'il est en droit de le faire.
Un conjoint abusif est un être humain, pas un monstre maléfique. Cependant, il a un problème profondément complexe et destructif qui ne devrait pas être sous-estimé.
Les comportements violents d'un homme violent sont conscients. Il agit délibérément plutôt que par accident ou par perte de contrôle- c'est son mode de pensée et ses valeurs qui guident ses comportements qui sont inconscients.
(...) L'homme violent sait ce qu'il fait, mais pas nécessairement pourquoi il le fait."
Ce texte est tiré du site internet du Refuge pour les femmes de l'Ouest de l'Île.
Elle recherche une relation amoureuse basée sur l'égalité et le respect.
Il rêve d'avoir une femme qui répond à tous ses besoins, qui est belle à tous les moments de la journée, n'a pas de besoins personnels et qui est ébahie par son charme et son intelligence. Il désire une femme qui sera à son service et ne se plaindra jamais à propos de quoi que ce soit qu'il fasse. Une femme qui ne viendra pas gâcher sa journée en lui partageant ses propres frustrations ou malheurs. Bien que l'abus ne soit pas le but ultime de l'homme violent, le contrôle l'est certainement. Il utilisera donc la violence pour garder le contrôle, car il sent qu'il est en droit de le faire.
Un conjoint abusif est un être humain, pas un monstre maléfique. Cependant, il a un problème profondément complexe et destructif qui ne devrait pas être sous-estimé.
Les comportements violents d'un homme violent sont conscients. Il agit délibérément plutôt que par accident ou par perte de contrôle- c'est son mode de pensée et ses valeurs qui guident ses comportements qui sont inconscients.
(...) L'homme violent sait ce qu'il fait, mais pas nécessairement pourquoi il le fait."
Ce texte est tiré du site internet du Refuge pour les femmes de l'Ouest de l'Île.
samedi 28 mars 2015
Voyages et espoir
Je regarde des sites de voyage ce matin. Ce serait bien de partir avec Vingt ans. Tout me semble possible. En même temps, je suis réaliste. Cette accalmie peut n'être que ça, une accalmie, une pause dans la tempête. Je l'accepte ça aussi, que la permanence n'existe pas. Je suis zen, tellement que ce sont des voyages de yoga que je regarde!
J'y vais d'ailleurs ce matin au yoga. Dans un cours difficile. La vie est difficile et on passe à travers. Ensuite, plein de films sur l'art. L'art nourrit et comme je veux maigrir un peu encore.... ;o)
Vingt ans est avec sa soeur et elles vont en gang à la cabane à sucre. Pas d'inquiétude donc.
J'y vais d'ailleurs ce matin au yoga. Dans un cours difficile. La vie est difficile et on passe à travers. Ensuite, plein de films sur l'art. L'art nourrit et comme je veux maigrir un peu encore.... ;o)
Vingt ans est avec sa soeur et elles vont en gang à la cabane à sucre. Pas d'inquiétude donc.
vendredi 27 mars 2015
Elle l'a quitté
C'est ce que je viens d'apprendre. Le fait qu'elle ait vu la psychoéducatrice de son école deux fois cette semaine et qu'elle la revoie lundi matin a probablement aidé beaucoup. Je ne sais pas trop ce que je ressens parce que je ne le réalise pas trop encore. Cette fois, ce n'est pas nous, sa famille, qui l'avons sortie de là, elle l'a décidé toute seule (probablement avec l'appui de la psychoéducatrice). Je vais d'ailleurs lui parler lundi à cette fantastique intervenante (toute personne qui aide ma fille est fantastique). Elle m'a téléphoné cet après-midi avec l'accord de ma fille mais j'ai manqué l'appel. Je suis étourdie par la nouvelle, vraiment. Je sentais que ça s'en venait possiblement, car, comme l'avait remarqué Juste moi, elle prenait de l'assurance et s'ouvrait de plus en plus.
Départ du matin
Fille partie pour l'école. En retard comme d'habitude. "Tu crois que c'est une maladie, maman, de toujours être en retard?"
Elle n'a pas dit qu'elle revenait ici et je n'ai pas posé de questions non plus. Son traitement est terminé.
Elle ferme son petit ordi personnel de luxe qu'elle s'était acheté avec son argent du temps où elle travaillait. "Je devrais l'apporter tu penses?" Cette fois, je réponds sans réfléchir et je sors spontanément de ma retenue des derniers jours dont je ne suis pas peu fière. "Certainement pas chez Joblo!"
-"Tu as bien raison, si je ne veux pas me le faire casser."
-"Il brise encore tes choses?"
-"Oui, il dit que c'est mieux de faire ça que de s'en prendre à moi."
Elle n'a pas dit qu'elle revenait ici et je n'ai pas posé de questions non plus. Son traitement est terminé.
Elle ferme son petit ordi personnel de luxe qu'elle s'était acheté avec son argent du temps où elle travaillait. "Je devrais l'apporter tu penses?" Cette fois, je réponds sans réfléchir et je sors spontanément de ma retenue des derniers jours dont je ne suis pas peu fière. "Certainement pas chez Joblo!"
-"Tu as bien raison, si je ne veux pas me le faire casser."
-"Il brise encore tes choses?"
-"Oui, il dit que c'est mieux de faire ça que de s'en prendre à moi."
mercredi 25 mars 2015
Psychologue
Elle s'y connaît moins que les gens de SOS violence conjugale (Pierre l'avait déjà dit!) et même moins que moi en violence conjugale. Ça fait prétentieux mais c'est ça qui est ça pareil, depuis que je lis, que je m'informe et que je consulte à ce sujet, je commence à m'y connaître pas mal.
Par exemple, associer la violence conjugale à la maladie mentale comme elle l'a fait lors de notre rencontre est faux, inapproprié et trompeur. Les gens du milieu refusent que la violence conjugale relève d'une autre raison que du choix de l'agresseur. Parfois, on disait que le gars battait sa femme parce qu'il avait bu, les intervenantes vont immédiatement corriger: il boit pour battre sa femme. Bref, l'homme violent choisit la violence parce que ça lui rapporte, pas parce qu'il est une autre pauvre victime qui ne sait pas ce qu'il fait. Peu importe son enfance malheureuse, son état de santé, sa faillite personnelle, qu'il ait été agressé lui-même ou pas, rien ne justifie de violenter sa conjointe, point.
La psy est une spécialiste de l'adoption et surtout des troubles de l'adoption dont le trouble grave de l'attachement et là-dedans, elle est bonne. C'est son champ d'expertise. Le fait que l'agresseur soit lui aussi un enfant adopté a biaisé sa vision et ça n'aurait pas dû. Elle a vu en lui l'enfant souffrant de troubles de l'attachement, de la peur de l'abandon, d'insécurité maladive. Je ne nie pas que le gars en question puisse souffrir de tout ça, mais ce n'est pas à moi (ni à elle!) à le sauver et à le traiter. Il ne demande pas d'aide. Refuse de consulter qui que ce soit. Ma fille lui en a parlé. Rien à faire. Personne ne va se mêler de sa vie.
Ce gars-là, c'est un "sauvons-nous-de-lui-en-courant", pas quelqu'un à comprendre. Je ne veux pas comprendre les raisons qui font qu'il violente ma fille, je ne veux plus qu'il violente ma fille. Je veux la sortir de là.
Ceci dit, cette psy connaît déjà toute la famille, on a sauvé du temps.
Je suis à l'aise avec elle, on a sauvé du temps pour ça aussi.
Lui parler m'a obligée à revisiter des souvenirs douloureux mais également à mettre de l'ordre dans mes idées. C'est bien.
Est-ce qu'elle peut m'aider moi personnellement? Pas tant que ça. Est-ce que je vais et veux la revoir? J'ai hésité. Une seule autre fois sera bien et bon. La semaine prochaine.
Si je veux faire une thérapie pour réorganiser ma vie à moi, ça ne sera pas avec elle. Elle représente la famille, avec elle, je parle enfants spontanément et tout le temps et c'est ça qui l'ntéressse. Elle m'a déjà énormément aidée dans le passé avec ma plus vieille et les services sociaux et les centres d'accueil. Elle m'a donné un appui solide et courageux et je lui en suis extrêmement reconnaissante. Mais notre relation s'arrête là, au coaching parental efficace. Moi en tant que moi, elle n'en a rien à faire. Mais moi en tant que moi, qui suis-je donc? Est-ce que j'arrive si bien à me définir à l'extérieur de mes enfants? Pas tout le temps, non.
Bref, il y a plein de choses à creuser de ce côté-là et ça peut devenir extrêmement intéressant. Ai-je besoin d'une psychologue pour ça? Peut-être que oui, peut-être que non. Pour le coup de pouce initial, oui, je crois que ça serait utile
Donc, je la revois une fois, je pars en voyage (oui, ça s'en vient!) et ensuite je retravaille avec aide sur mon vrai moi-moi, personne et non pas mère de quatre enfants et grand-mère d'un petit-fils et fille d'une maman qui vieillit ce qui me fait beaucoup de peine? L'aide n'étant plus cette psychologue mais bien une autre ou pas, je verrai.
Je me sens mieux aujourd'hui, c'est clair. Parce que j'ai vu une psychologue hier ou bien parce que ma fille est ici, semble en réflection et en bien meilleure forme qu'hier, parce que ma fille couche ici ce soir et a invité des amies en plus? Ou bien ou bien... je me sens mieux et en contrôle de ma vie, de ce que je peux diriger dans ma vie. je me sens mieux et j'aime ça, youppi!
Le seul hic c'est que j'ai pris un kilo depuis que fille est là. J'ai un peu garni mon frigo vide et puis hier, je lui ai acheté le souper libanais qu'elle réclamait (je fais tout pour lui plaire et qu'elle vive de beaux moments!) et on a ouvert une bouteille de vin, alors que je ne bois pas tous les jours quand je suis seule. Et puis, aujourd'hui, des crêpes pour bruncher et bien sûr je l'accompagne là-dedans. Et puis, j'ai tout le temps faim, la grande faim est revenue. Je suis sur une pente dangereuse niveau poids. Très. Je veux rétablir mais je ne pense qu'à manger. Mauvais. Lien direct.
Par exemple, associer la violence conjugale à la maladie mentale comme elle l'a fait lors de notre rencontre est faux, inapproprié et trompeur. Les gens du milieu refusent que la violence conjugale relève d'une autre raison que du choix de l'agresseur. Parfois, on disait que le gars battait sa femme parce qu'il avait bu, les intervenantes vont immédiatement corriger: il boit pour battre sa femme. Bref, l'homme violent choisit la violence parce que ça lui rapporte, pas parce qu'il est une autre pauvre victime qui ne sait pas ce qu'il fait. Peu importe son enfance malheureuse, son état de santé, sa faillite personnelle, qu'il ait été agressé lui-même ou pas, rien ne justifie de violenter sa conjointe, point.
La psy est une spécialiste de l'adoption et surtout des troubles de l'adoption dont le trouble grave de l'attachement et là-dedans, elle est bonne. C'est son champ d'expertise. Le fait que l'agresseur soit lui aussi un enfant adopté a biaisé sa vision et ça n'aurait pas dû. Elle a vu en lui l'enfant souffrant de troubles de l'attachement, de la peur de l'abandon, d'insécurité maladive. Je ne nie pas que le gars en question puisse souffrir de tout ça, mais ce n'est pas à moi (ni à elle!) à le sauver et à le traiter. Il ne demande pas d'aide. Refuse de consulter qui que ce soit. Ma fille lui en a parlé. Rien à faire. Personne ne va se mêler de sa vie.
Ce gars-là, c'est un "sauvons-nous-de-lui-en-courant", pas quelqu'un à comprendre. Je ne veux pas comprendre les raisons qui font qu'il violente ma fille, je ne veux plus qu'il violente ma fille. Je veux la sortir de là.
Ceci dit, cette psy connaît déjà toute la famille, on a sauvé du temps.
Je suis à l'aise avec elle, on a sauvé du temps pour ça aussi.
Lui parler m'a obligée à revisiter des souvenirs douloureux mais également à mettre de l'ordre dans mes idées. C'est bien.
Est-ce qu'elle peut m'aider moi personnellement? Pas tant que ça. Est-ce que je vais et veux la revoir? J'ai hésité. Une seule autre fois sera bien et bon. La semaine prochaine.
Si je veux faire une thérapie pour réorganiser ma vie à moi, ça ne sera pas avec elle. Elle représente la famille, avec elle, je parle enfants spontanément et tout le temps et c'est ça qui l'ntéressse. Elle m'a déjà énormément aidée dans le passé avec ma plus vieille et les services sociaux et les centres d'accueil. Elle m'a donné un appui solide et courageux et je lui en suis extrêmement reconnaissante. Mais notre relation s'arrête là, au coaching parental efficace. Moi en tant que moi, elle n'en a rien à faire. Mais moi en tant que moi, qui suis-je donc? Est-ce que j'arrive si bien à me définir à l'extérieur de mes enfants? Pas tout le temps, non.
Bref, il y a plein de choses à creuser de ce côté-là et ça peut devenir extrêmement intéressant. Ai-je besoin d'une psychologue pour ça? Peut-être que oui, peut-être que non. Pour le coup de pouce initial, oui, je crois que ça serait utile
Donc, je la revois une fois, je pars en voyage (oui, ça s'en vient!) et ensuite je retravaille avec aide sur mon vrai moi-moi, personne et non pas mère de quatre enfants et grand-mère d'un petit-fils et fille d'une maman qui vieillit ce qui me fait beaucoup de peine? L'aide n'étant plus cette psychologue mais bien une autre ou pas, je verrai.
Je me sens mieux aujourd'hui, c'est clair. Parce que j'ai vu une psychologue hier ou bien parce que ma fille est ici, semble en réflection et en bien meilleure forme qu'hier, parce que ma fille couche ici ce soir et a invité des amies en plus? Ou bien ou bien... je me sens mieux et en contrôle de ma vie, de ce que je peux diriger dans ma vie. je me sens mieux et j'aime ça, youppi!
Le seul hic c'est que j'ai pris un kilo depuis que fille est là. J'ai un peu garni mon frigo vide et puis hier, je lui ai acheté le souper libanais qu'elle réclamait (je fais tout pour lui plaire et qu'elle vive de beaux moments!) et on a ouvert une bouteille de vin, alors que je ne bois pas tous les jours quand je suis seule. Et puis, aujourd'hui, des crêpes pour bruncher et bien sûr je l'accompagne là-dedans. Et puis, j'ai tout le temps faim, la grande faim est revenue. Je suis sur une pente dangereuse niveau poids. Très. Je veux rétablir mais je ne pense qu'à manger. Mauvais. Lien direct.
mardi 24 mars 2015
Peine
J'en ai. À cause encore de ma fille? Oui. Quand je ne la vois pas, j'arrive un peu à ne pas y penser, mais quand je la vois tellement changée, triste, avec un pauvre petit sourire, c'est juste affreux. Mon coeur se serre. Le cercle de la violence se rétrécit et c'est visible à l'oeil nu.
lundi 23 mars 2015
La saga de ma Vingt ans
Et ça continue. On a subitement un grand accès à notre Vingt ans chérie. Il semblerait que Joblo ait "une amie" qu'il préfère voir seul. Il est donc ravi et partant pour se débarrasser de Vingt ans quand l'autre visite. Hier, il est venu la conduire à notre brunch dominical au restaurant (en retard, mais elle était là), ensuite, elle est allée magasiner (elle n'achète rien, elle n'a pas d'argent) avec sa grande soeur pendant que je visitais des condos avec Vingt-quatre ans. À mon retour, elle était chez moi! Ben voyons donc, on la voit vraiment beaucoup et facilement en plus.
Le soir, elle est venue souper avec nous chez mon fils, des amies sont venues l'y chercher en voiture (ses amies commencent à avoir un permis de conduire) pour la ramener chez moi et passer la soirée avec elle.
Elle a dormi ici et refuse de se lever ce matin. Probable qu'elle attend des nouvelles de Joblo. Ses trucs d'école sont chez lui. J'ai bien insisté pour qu'elle aille à l'école quand même mais ça n'a pas marché. Elle est comme un petit chien qui attend l'appel de son maître. Bon, pas trop gentil d'écrire ça, mais ça n'a tellement pas de bon sens cette histoire. Heureusement, je vois la psy demain.
Au moins, elle est en sécurité ici. Je continue ma vie et m'en vais à l'aquaspinning avec Vingt-cinq ans qui continue toujours d'y venir avec moi à ma grande joie. Un jour à la fois.
Autre nouvelle, le fils de Joblo va maintenant toutes les fins de semaine chez sa mère. Il a besoin de liberté Joblo, on dirait bien.
Le soir, elle est venue souper avec nous chez mon fils, des amies sont venues l'y chercher en voiture (ses amies commencent à avoir un permis de conduire) pour la ramener chez moi et passer la soirée avec elle.
Elle a dormi ici et refuse de se lever ce matin. Probable qu'elle attend des nouvelles de Joblo. Ses trucs d'école sont chez lui. J'ai bien insisté pour qu'elle aille à l'école quand même mais ça n'a pas marché. Elle est comme un petit chien qui attend l'appel de son maître. Bon, pas trop gentil d'écrire ça, mais ça n'a tellement pas de bon sens cette histoire. Heureusement, je vois la psy demain.
Au moins, elle est en sécurité ici. Je continue ma vie et m'en vais à l'aquaspinning avec Vingt-cinq ans qui continue toujours d'y venir avec moi à ma grande joie. Un jour à la fois.
Autre nouvelle, le fils de Joblo va maintenant toutes les fins de semaine chez sa mère. Il a besoin de liberté Joblo, on dirait bien.
vendredi 20 mars 2015
Poids
Des fois, je relis ce que je faisais à la même date l'année d'avant dans mon blogue. Ça a aussi cette utilité-là un blogue, voir si on évolue ou stagne. Et je lis dans un commentaire du 21 mars 2014 que je pesais 176 livres ce matin-là! Non, mais, j'en reviens pas. Alors, si je pèse 155 livres ce matin, je pèserais donc 21 livres de moins qu'à peu près à la même date l'année passée. Wow! C'est un gros changement. Je ne m'en peux plus de me réjouir. Je ne vais pas lâcher en tout cas. Joie.
Dire ce que je pense
Vingt ans est venue chez moi hier. Quand Joblo reçoit des gens, et des gens ça veut dire une fille, il me la renvoie. Il ne la texte pas de la soirée et elle a la permission, et même l'obligation, de dormir chez sa mère. Mais comme elle est persuadée que Joblo ne couche pas avec son invitée, Vingt ans n'est pas inquiète du tout et même relax. Elle a invité deux amies, elles ont rigolé toute la nuit, essayé des vêtements, écouté de la musique. Le bonheur!
Cet après-midi, cependant, elle attendait de ses nouvelles. La tension est revenue. Et voilà qu'elle en a, juste comme on s'en va porter des bagels à mon vieil oncle mourant depuis longtemps maintenant. Chez lui. Elle a décidé de venir le voir avec une des amies qui est encore là, l'amie la plus proche, celle qui me renseigne pour savoir si elle est à l'école ou pas.
Et Joblo insiste encore pour venir me rencontrer. Alors, elle insiste à sa place, veut me montrer ses écrits. "Écoute, chérie de mon coeur, je ne veux pas voir ton cel. Ce qui est écrit là-dedans est privé, personne ne devrait lire ce qu'on t'écrit, mon amour."
-Mais pourquoioioioioi tu ne veux pas le voir? Ça sera pas long... vingt minutes, qu'il dit. Il veut juste t'expliquer."
-La dernière fois qu'il m'a parlé, il m'a dit qu'il voulait m'expliquer que tu n'étais pas un ange. Je ne suis pas intéressée du tout à rencontrer un gars pour m'expliquer ça. Tu es une fille formidable, s'il voulait m'expliquer à quel point tu es formidable, ça pourrait m'intéresser.
-Mais maman, c'est vrai que je ne suis pas un ange... si tu savais...
-As-tu tué quelqu'un, fait mal à quelqu'un, menacé quelqu'un, volé?
-Non, mais quand on était plus ensemble, Joblo et moi, j'ai pas juste couché avec X, comme je l'avais dit, j'ai aussi couché avec Y et Z et ....
Je l'arrête.
-Ma beauté, même s'il y en avait un différent chaque jour, ça t'appartient. Tu n'as pas à me raconter ça, ni a Joblo d'ailleurs. Tu demeures un ange, une personne intègre au grand coeur toujours prête à aider les autres. On n'est pas plus angélique parce qu'on n'a pas de vie sexuelle. Tu es une personne bien, Vingt ans, ne laisse personne te dire le contraire.
S'ensuivit une conversation plus "vraie", où elle ne nie pas que Joblo doive toujours avoir raison, que quand il parle de "discuter" il s'agit plutôt de lui qui lui explique longuement ses torts et d'elle qui s'excuse tout aussi longuement. Si elle insiste autant pour que je le rencontre, c'est qu'elle paiera pour si elle n'y parvient pas. Voilà qu'elle pleure. Je parle encore de le quitter. Elle ne veut pas. "Quand tu seras prête. je serai là, on sera tous là pour t'aider."
On parle de plan d'urgence aussi. Si jamais tu dois sortir la nuit sans rien, ni argent ni carte de métro. Elle peut courir chez son amie, celle-là même qui est avec nous, quinze minutes de marche. Bien. Et si tu n'as pas le temps de te rendre là, s'il te court après. Il y a un dépanneur. Appeler 911 svp.
Elle écoute et répond aux mesures d'urgence. Elle est donc bien consciente que danger il peut y avoir. Mais elle retourne pourtant.
Le cycle de la violence va se refermer, les bons moments vont diminuer et bientôt il n'y en aura plus du tout. Attendre.
Son frère qu'elle devait voir? Pas vu. Je n'ai pas trop interrogé. Déjà qu'elle pleurait, je ne voulais pas en rajouter.
Cet après-midi, cependant, elle attendait de ses nouvelles. La tension est revenue. Et voilà qu'elle en a, juste comme on s'en va porter des bagels à mon vieil oncle mourant depuis longtemps maintenant. Chez lui. Elle a décidé de venir le voir avec une des amies qui est encore là, l'amie la plus proche, celle qui me renseigne pour savoir si elle est à l'école ou pas.
Et Joblo insiste encore pour venir me rencontrer. Alors, elle insiste à sa place, veut me montrer ses écrits. "Écoute, chérie de mon coeur, je ne veux pas voir ton cel. Ce qui est écrit là-dedans est privé, personne ne devrait lire ce qu'on t'écrit, mon amour."
-Mais pourquoioioioioi tu ne veux pas le voir? Ça sera pas long... vingt minutes, qu'il dit. Il veut juste t'expliquer."
-La dernière fois qu'il m'a parlé, il m'a dit qu'il voulait m'expliquer que tu n'étais pas un ange. Je ne suis pas intéressée du tout à rencontrer un gars pour m'expliquer ça. Tu es une fille formidable, s'il voulait m'expliquer à quel point tu es formidable, ça pourrait m'intéresser.
-Mais maman, c'est vrai que je ne suis pas un ange... si tu savais...
-As-tu tué quelqu'un, fait mal à quelqu'un, menacé quelqu'un, volé?
-Non, mais quand on était plus ensemble, Joblo et moi, j'ai pas juste couché avec X, comme je l'avais dit, j'ai aussi couché avec Y et Z et ....
Je l'arrête.
-Ma beauté, même s'il y en avait un différent chaque jour, ça t'appartient. Tu n'as pas à me raconter ça, ni a Joblo d'ailleurs. Tu demeures un ange, une personne intègre au grand coeur toujours prête à aider les autres. On n'est pas plus angélique parce qu'on n'a pas de vie sexuelle. Tu es une personne bien, Vingt ans, ne laisse personne te dire le contraire.
S'ensuivit une conversation plus "vraie", où elle ne nie pas que Joblo doive toujours avoir raison, que quand il parle de "discuter" il s'agit plutôt de lui qui lui explique longuement ses torts et d'elle qui s'excuse tout aussi longuement. Si elle insiste autant pour que je le rencontre, c'est qu'elle paiera pour si elle n'y parvient pas. Voilà qu'elle pleure. Je parle encore de le quitter. Elle ne veut pas. "Quand tu seras prête. je serai là, on sera tous là pour t'aider."
On parle de plan d'urgence aussi. Si jamais tu dois sortir la nuit sans rien, ni argent ni carte de métro. Elle peut courir chez son amie, celle-là même qui est avec nous, quinze minutes de marche. Bien. Et si tu n'as pas le temps de te rendre là, s'il te court après. Il y a un dépanneur. Appeler 911 svp.
Elle écoute et répond aux mesures d'urgence. Elle est donc bien consciente que danger il peut y avoir. Mais elle retourne pourtant.
Le cycle de la violence va se refermer, les bons moments vont diminuer et bientôt il n'y en aura plus du tout. Attendre.
Son frère qu'elle devait voir? Pas vu. Je n'ai pas trop interrogé. Déjà qu'elle pleurait, je ne voulais pas en rajouter.
jeudi 19 mars 2015
Émotivité
Je suis dans une période de grande émotivité. Comme si le fait d'avoir pris rendez-vous avec la psychologue avait ouvert les valves. Je ne suis plus seule. Et je dis à mes amies et à ma famille que je les aime et j'ai la larme à l'oeil. J'essaie du nouveau aussi. Finie ma période de télé en soirée. Je fais du yoga maintenant. Je suis abonnée à tous les cours de cette école si je veux, alors je vais en profiter. Hier, yin yoga, dans la pénombre avec des bougies. On tient longuement, très longuement, des asanas au sol. Le prof a une voix longue, lente, ronde, apaisante, douce. Une heure et demie comme ça. Mais pourquoi je me suis privée de ça?
Je dors mal, je rêve beaucoup. Ça ne m'inquiète pas. Je fais tout ce qu'il faut pour aller bien. Je suis importante. Accepter ce que je ne peux pas changer et ne plus y penser, bazouelle!
Aquaspinning avec grande fille ce matin. C'est quand même extraordinaire qu'elle y vienne avec moi et que ça soit son idée à elle! Super quand même.
Plein de choses vont bien dans ma vie. Focuser là-dessus. Je suis toujours à 70 kilos et de plus en plus ferme et en forme.
Je prévois même maigrir un peu encore. Aujourd'hui, je vois mon doc. Il me proposera encore des statines, je refuserai encore. Tension en vue. Les docs n'aiment pas qu'on conteste leur opinion. Mais je peux vivre avec ça.
Je suis quelqu'un de bien, qui cherche toujours à s'améliorer et qui ne lâche pas. Je peux être fière de moi.
Je dors mal, je rêve beaucoup. Ça ne m'inquiète pas. Je fais tout ce qu'il faut pour aller bien. Je suis importante. Accepter ce que je ne peux pas changer et ne plus y penser, bazouelle!
Aquaspinning avec grande fille ce matin. C'est quand même extraordinaire qu'elle y vienne avec moi et que ça soit son idée à elle! Super quand même.
Plein de choses vont bien dans ma vie. Focuser là-dessus. Je suis toujours à 70 kilos et de plus en plus ferme et en forme.
Je prévois même maigrir un peu encore. Aujourd'hui, je vois mon doc. Il me proposera encore des statines, je refuserai encore. Tension en vue. Les docs n'aiment pas qu'on conteste leur opinion. Mais je peux vivre avec ça.
Je suis quelqu'un de bien, qui cherche toujours à s'améliorer et qui ne lâche pas. Je peux être fière de moi.
mercredi 18 mars 2015
Psychologue et déclarations d'amour
Finalement, j'ai contacté mon ancienne psychologue et je la vois mardi. Vieilles pantoufles? Je ne sais pas. En tout cas, elle connaît mon histoire et s'en rappelait parfaitement. Je ne pars pas de zéro. Je lui ai dit que je voulais une thérapie brève. C'est moi qui décide. Je suis à l'aise (très) avec elle. J'ai l'intention de la voir jusqu'à mon voyage dans un peu plus d'un mois. Quatre rencontres, donc.
Mais tout peut évoluer et changer. Un jour à la fois.
Contente de faire quelque chose pour m'aider.
C'est ce que j'ai décidé et choisi, alors c'est ce qui est bon pour moi. Empowerment. Courage. Détermination. Je dirige ma vie. Yé! Bravo Femme Libre, tu prends soin de toi, c'est bien, c'est bon, c'est noble. J'ai même appelé mon fils pour lui dire que j'allais le laisser tranquille, que la psy prenait la relève. Je l'aime mon fils. Je ne le dis pas souvent, j'en parle rarement, mais je l'aime mon fils. Tiens, je vais le lui écrire. À lui, je ne le lui dis jamais. Ma mère non plus ne me le dit pas et pourtant, je le sais qu'elle m'aime!
Mais tout peut évoluer et changer. Un jour à la fois.
Contente de faire quelque chose pour m'aider.
C'est ce que j'ai décidé et choisi, alors c'est ce qui est bon pour moi. Empowerment. Courage. Détermination. Je dirige ma vie. Yé! Bravo Femme Libre, tu prends soin de toi, c'est bien, c'est bon, c'est noble. J'ai même appelé mon fils pour lui dire que j'allais le laisser tranquille, que la psy prenait la relève. Je l'aime mon fils. Je ne le dis pas souvent, j'en parle rarement, mais je l'aime mon fils. Tiens, je vais le lui écrire. À lui, je ne le lui dis jamais. Ma mère non plus ne me le dit pas et pourtant, je le sais qu'elle m'aime!
mardi 17 mars 2015
Comment on fait?
J'ai déjà consulté une psychologue il y a treize ans, quand ma fille ainée avait de graves problèmes de comportement. Elle n'a jamais vu ma fille mais m'a énormément aidée, moi. Je l'ai vue on et off pendant quelques années, au besoin. Comment je l'avais trouvée? Ça devait bien être la seule psychologue de Montréal vraiment spécialisée en troubles de l'attachement chez les enfants adoptés. Elle avait elle-même adopté en plus. Bref, elle a été facile à trouver, elle était la seule à pouvoir répondre à mes besoins.
Mais là, il y en a juste trop de psychologues. Je veux quelqu'un près de chez moi. Je cherche sur le site de l'Ordre des psychologues, je mets mon code postal et il me sort une très longue liste de psychologues de tout acabit. Aucune idée qui choisir là-dedans. Tiens, il y en avait une qui avait retenu mon attention parce qu'elle avait un site privé où elle disait avoir changé son approche parce qu'elle avait surtout une clientèle masculine: les hommes n'aiment pas s'assoir et parler sans raison, ils veulent des résultats, alors les thérapies de la dame étaient brèves, concrètes et axées sur des résultats! Bingo, je dois être un homme sans le savoir parce que c'est en plein le genre de thérapie que je recherche. Je téléphone et là, sur son répondeur, elle dit qu'elle ne prend plus de nouveaux clients. Faut croire que son approche en a attiré plus d'un!
Sinon, je ne sais pas vers qui aller, plusieurs n'ont pas de site, alors un nom, une adresse, c'est bien peu pour choisir. Vaste et épeurant. Des fois, ils indiquent leurs honoraires, autour de 90$ en général pour cinquante minutes, des fois non, faut appeler pour savoir.
Je me suis découragée. Pour aujourd'hui en tout cas. Et ma motivation est faible, c'est cher et je suis moins malheureuse et inquiète que je ne l'étais avant-hier. Je ne nage plus dans l'angoisse la plus totale comme lorsqu'il était impossible d'avoir des nouvelles de ma fille.
Mais quand même, en parler un peu à quelqu'un, ce serait une bonne idée. Je me remettrai à ma recherche demain, après l'entraîneur.
Mais là, il y en a juste trop de psychologues. Je veux quelqu'un près de chez moi. Je cherche sur le site de l'Ordre des psychologues, je mets mon code postal et il me sort une très longue liste de psychologues de tout acabit. Aucune idée qui choisir là-dedans. Tiens, il y en avait une qui avait retenu mon attention parce qu'elle avait un site privé où elle disait avoir changé son approche parce qu'elle avait surtout une clientèle masculine: les hommes n'aiment pas s'assoir et parler sans raison, ils veulent des résultats, alors les thérapies de la dame étaient brèves, concrètes et axées sur des résultats! Bingo, je dois être un homme sans le savoir parce que c'est en plein le genre de thérapie que je recherche. Je téléphone et là, sur son répondeur, elle dit qu'elle ne prend plus de nouveaux clients. Faut croire que son approche en a attiré plus d'un!
Sinon, je ne sais pas vers qui aller, plusieurs n'ont pas de site, alors un nom, une adresse, c'est bien peu pour choisir. Vaste et épeurant. Des fois, ils indiquent leurs honoraires, autour de 90$ en général pour cinquante minutes, des fois non, faut appeler pour savoir.
Je me suis découragée. Pour aujourd'hui en tout cas. Et ma motivation est faible, c'est cher et je suis moins malheureuse et inquiète que je ne l'étais avant-hier. Je ne nage plus dans l'angoisse la plus totale comme lorsqu'il était impossible d'avoir des nouvelles de ma fille.
Mais quand même, en parler un peu à quelqu'un, ce serait une bonne idée. Je me remettrai à ma recherche demain, après l'entraîneur.
Prendre soin de soi
Moi. Je suis importante. J'ai le droit au bonheur. Le droit, c'est un bien grand mot. J'ai la possibilité de travailler à mon bonheur. Certainement. Et je vais le faire. Et je le fais.
J'ai appris ça avec ma fille qui a un problème de santé mentale. Je voyais un psy dans ce temps-là. Ça m'avait énormément aidée. À me détacher. À me donner le droit d'aller bien quand elle allait mal. Sans culpabilité.
Cette fois-ci, je n'en éprouve pas de culpabilité. J'ai vraiment fait tout ce qui était en mon pouvoir pour Vingt ans. Me semble en tout cas.
Il est temps de lâcher prise, de laisser aller, de chasser les pensées noires même si elles ne sont absolument pas le fruit de mon imagination mais d'une réalité triste et d'une triste réalité (hum... me semble que c'est pas exactement la même chose... ;o)
J'ai besoin de rire, d'avoir du plaisir. Je veux rire et avoir du plaisir.
Légèreté. J'ai décidé. Je suis la maîtresse de ma vie. Et ma vie est belle. Il n'en dépend que de moi. Tout est possible.
J'ai appris ça avec ma fille qui a un problème de santé mentale. Je voyais un psy dans ce temps-là. Ça m'avait énormément aidée. À me détacher. À me donner le droit d'aller bien quand elle allait mal. Sans culpabilité.
Cette fois-ci, je n'en éprouve pas de culpabilité. J'ai vraiment fait tout ce qui était en mon pouvoir pour Vingt ans. Me semble en tout cas.
Il est temps de lâcher prise, de laisser aller, de chasser les pensées noires même si elles ne sont absolument pas le fruit de mon imagination mais d'une réalité triste et d'une triste réalité (hum... me semble que c'est pas exactement la même chose... ;o)
J'ai besoin de rire, d'avoir du plaisir. Je veux rire et avoir du plaisir.
Légèreté. J'ai décidé. Je suis la maîtresse de ma vie. Et ma vie est belle. Il n'en dépend que de moi. Tout est possible.
lundi 16 mars 2015
La suite
Après m'être inquiétée et avoir travaillé très fort pour ne pas m'inquiéter, après m'être tenue occupée à la planche pour ne pas me laisser le temps de penser, après avoir fait des rêves horribles toutes les nuits, après avoir imaginé sans vouloir imaginer, ma petite fille chérie prisonnière, maltraitée, coupée de tout contact avec l'extérieur, j'ai eu des nouvelles aujourd'hui.
J'avais appelé ma belle-fille à neuf heures et quart pour l'informer que ma fille qui commence l'école à huit heures et vingt-cinq n'était pas en classe. Elle était au travail ma belle-fille et moi je partais pour mon aquaspinning comme d'habitude. On allait procéder au plan d'urgence en après-midi. Bye! On se rappelle. Mais voilà que dix minutes plus tard notre informatrice me texte que ma fille vient d'arriver à l'école. J'appelle ma bru et on annule tout et ça l'arrange, parce que mon fils, finalement, aura jusqu'au lendemain pour terminer son concours d'embauche. Très bien alors.
Je sors de la piscine et j'ai un message du téléphone de l'amie de Vingt ans (ma fille n'a toujours pas récupéré son cellulaire qui trône au milieu de la table). Je rappelle. Elle veut savoir quand je suis disponible pour les rencontrer Joblo et elle. Je ne veux rien savoir de son contrôlant de Joblo, est ma réponse. Je suis en colère (tiens, moi qui parlais justement de colère avec Un autre prof, mausus que je suis donc en colère, j'ai pas dormi pendant des jours et des jours, je l'ai cru séquestrée et maltraitée et elle est là au bout du fil à exiger -quand il n'est pas là, sa voix est plus affirmée- une rencontre), je veux la voir elle, je ne veux pas le voir lui, jamais, il te fait du tort, ce gars-là, je ne veux pas le connaître, je ne veux pas entrer en relation avec lui, quand tu le quitteras, je serai là pour toi, moi et plein de ressources, on sera là, mais traiter cette relation malsaine comme si tout était normal, no way, je n'embarque pas là-dedans.
Et puis, je me radoucis "Mais ton frère, lui, aimerait beaucoup rencontrer Joblo." Fermeture immédiate et ton catastrophé "Non, pas lui, c'est à toi que Joblo veut parler." "Moi,. je suis fermée, Beauté. je ne veux rien savoir de ton chum tortionnaire, mais ton frère, lui, est ouvert. Pourquoi ne pas le rencontrer?" "Il ne le connaît pas, toi, il a déjà une relation avec toi."
"Tu viens chercher ton téléphone après l'école?" "Je sais pas"
-Ouais, j'oubliais, tu dois demander la permission à ton cher Joblo qui contrôle tout.
Alors, je ne sais pas si le cel va continuer à se décharger sur ma table.
Moi, je me fais aider pour décrocher. Il est temps.
J'avais appelé ma belle-fille à neuf heures et quart pour l'informer que ma fille qui commence l'école à huit heures et vingt-cinq n'était pas en classe. Elle était au travail ma belle-fille et moi je partais pour mon aquaspinning comme d'habitude. On allait procéder au plan d'urgence en après-midi. Bye! On se rappelle. Mais voilà que dix minutes plus tard notre informatrice me texte que ma fille vient d'arriver à l'école. J'appelle ma bru et on annule tout et ça l'arrange, parce que mon fils, finalement, aura jusqu'au lendemain pour terminer son concours d'embauche. Très bien alors.
Je sors de la piscine et j'ai un message du téléphone de l'amie de Vingt ans (ma fille n'a toujours pas récupéré son cellulaire qui trône au milieu de la table). Je rappelle. Elle veut savoir quand je suis disponible pour les rencontrer Joblo et elle. Je ne veux rien savoir de son contrôlant de Joblo, est ma réponse. Je suis en colère (tiens, moi qui parlais justement de colère avec Un autre prof, mausus que je suis donc en colère, j'ai pas dormi pendant des jours et des jours, je l'ai cru séquestrée et maltraitée et elle est là au bout du fil à exiger -quand il n'est pas là, sa voix est plus affirmée- une rencontre), je veux la voir elle, je ne veux pas le voir lui, jamais, il te fait du tort, ce gars-là, je ne veux pas le connaître, je ne veux pas entrer en relation avec lui, quand tu le quitteras, je serai là pour toi, moi et plein de ressources, on sera là, mais traiter cette relation malsaine comme si tout était normal, no way, je n'embarque pas là-dedans.
Et puis, je me radoucis "Mais ton frère, lui, aimerait beaucoup rencontrer Joblo." Fermeture immédiate et ton catastrophé "Non, pas lui, c'est à toi que Joblo veut parler." "Moi,. je suis fermée, Beauté. je ne veux rien savoir de ton chum tortionnaire, mais ton frère, lui, est ouvert. Pourquoi ne pas le rencontrer?" "Il ne le connaît pas, toi, il a déjà une relation avec toi."
"Tu viens chercher ton téléphone après l'école?" "Je sais pas"
-Ouais, j'oubliais, tu dois demander la permission à ton cher Joblo qui contrôle tout.
Alors, je ne sais pas si le cel va continuer à se décharger sur ma table.
Moi, je me fais aider pour décrocher. Il est temps.
samedi 14 mars 2015
Plan d'action
J'ai dormi jusqu'à neuf trente ce matin. Très très rare. Je suis très perturbée et j'ai manqué le yoga en me levant si tard. Je ne vais certainement pas me rendre malade. Je suis la personne responsable de moi et je suis ma priorité. Alors, donc, pour ce qui est de moi, je vais monter la montagne et j'irai à un cours de yoga plus tard dans la journée. J'ai le choix, je suis abonnée et il y a des cours toute la journée. Ils sont difficiles la fin de semaine cependant.
Pour ma fille, les choses ne s'arrangent pas. J'ai bien son téléphone ici et il fonctionne, on est allées au Fido pour y insérer la carte mémoire, ce qu'on arrivait pas à faire Vingt-cinq ans et moi. J'avais écrit un message sur le cel de Joblo. Vingt ans a appelé plus tard (Joblo étant contrôlant ne répond jamais immédiatement aux appels ni aux messages) pour dire qu'ils (oui, ils, pas elle, il ne la quitte pas d'une semelle) ne viendraient pas chercher le cel aujourd'hui, qu'ils avaient trop de choses à faire. Ok. Ensuite, rappel en soirée pour dire qu'ils viendraient peut-être "tous les deux" a-t-elle précisé. J'ai dit oui, mais le "tous les deux" m'a fait paniquer. Ce gars-là est si malsain que je veux éviter sa présence et surtout ses discours machiavéliques. J'ai téléphoné chez mon fils. Parlé à sa femme que j'adore. J'ai ainsi appris que mon cher fils travaille fort parce qu'il passe un concours pour un emploi lundi. Quand je l'appelle, je suis si paniquée que je ne demande pas de ses nouvelles. Honte à moi! Elle me dit qu'ils ont réellement l'intention d'aller visiter Vingt ans chez Joblo quand le concours de mon fils sera terminé.
Un gars comme ça ne l'énerve pas du tout, me dit-elle. Elle en a connu d'autres dans sa vie. Se sent très à l'aise d'aller frapper à la porte et d'entrer. Ben coudons, elle est encore plus extraordinaire que je ne le croyais, cette merveilleuse fille que j'ai toujours aimée.
Le plan de match: laisser passer la fin de semaine. Son nouveau cellulaire est sur la table. S'ils viennent le chercher, c'est bien, s'ils ne viennent pas, pas grave. Lundi, vérifier si elle est à l'école. Si elle n'y était pas, alors visite le soir ou le lendemain chez Joblo. Visite de mon fils et de ma bru et peut-être de moi, je vais demander à ma bru ce qui est le mieux.
En attendant, prendre soin de moi. J'ai décidé d'attendre à lundi pour passer à l'action, alors ne pas mijoter dans l'inquiétude en attendant. Bon, il y en a de l'inquiétude, mais essayer de couper les scénarios catastrophiques le plus possible.
Du sport, de la culture, de la bonne nourriture. Voir quelqu'un? J'ai plus de misère avec ça, je me mets automatiquement à parler de ma fille et tout repart dans ma tête. Je ne me sens pas intéressante non plus car oui, j'ai tendance à être envahie par ce qui lui arrive. C'est là-dessus que je travaille.
Aller au clsc? Peut-être bien.
Le psychologue pour moi? J'ai la liste. Je m'en occupe.
Pour ma fille, les choses ne s'arrangent pas. J'ai bien son téléphone ici et il fonctionne, on est allées au Fido pour y insérer la carte mémoire, ce qu'on arrivait pas à faire Vingt-cinq ans et moi. J'avais écrit un message sur le cel de Joblo. Vingt ans a appelé plus tard (Joblo étant contrôlant ne répond jamais immédiatement aux appels ni aux messages) pour dire qu'ils (oui, ils, pas elle, il ne la quitte pas d'une semelle) ne viendraient pas chercher le cel aujourd'hui, qu'ils avaient trop de choses à faire. Ok. Ensuite, rappel en soirée pour dire qu'ils viendraient peut-être "tous les deux" a-t-elle précisé. J'ai dit oui, mais le "tous les deux" m'a fait paniquer. Ce gars-là est si malsain que je veux éviter sa présence et surtout ses discours machiavéliques. J'ai téléphoné chez mon fils. Parlé à sa femme que j'adore. J'ai ainsi appris que mon cher fils travaille fort parce qu'il passe un concours pour un emploi lundi. Quand je l'appelle, je suis si paniquée que je ne demande pas de ses nouvelles. Honte à moi! Elle me dit qu'ils ont réellement l'intention d'aller visiter Vingt ans chez Joblo quand le concours de mon fils sera terminé.
Un gars comme ça ne l'énerve pas du tout, me dit-elle. Elle en a connu d'autres dans sa vie. Se sent très à l'aise d'aller frapper à la porte et d'entrer. Ben coudons, elle est encore plus extraordinaire que je ne le croyais, cette merveilleuse fille que j'ai toujours aimée.
Le plan de match: laisser passer la fin de semaine. Son nouveau cellulaire est sur la table. S'ils viennent le chercher, c'est bien, s'ils ne viennent pas, pas grave. Lundi, vérifier si elle est à l'école. Si elle n'y était pas, alors visite le soir ou le lendemain chez Joblo. Visite de mon fils et de ma bru et peut-être de moi, je vais demander à ma bru ce qui est le mieux.
En attendant, prendre soin de moi. J'ai décidé d'attendre à lundi pour passer à l'action, alors ne pas mijoter dans l'inquiétude en attendant. Bon, il y en a de l'inquiétude, mais essayer de couper les scénarios catastrophiques le plus possible.
Du sport, de la culture, de la bonne nourriture. Voir quelqu'un? J'ai plus de misère avec ça, je me mets automatiquement à parler de ma fille et tout repart dans ma tête. Je ne me sens pas intéressante non plus car oui, j'ai tendance à être envahie par ce qui lui arrive. C'est là-dessus que je travaille.
Aller au clsc? Peut-être bien.
Le psychologue pour moi? J'ai la liste. Je m'en occupe.
vendredi 13 mars 2015
Parler d'autre chose
C'était mon intention en commençant ce billet. Mais je n'y arrive pas vraiment. En me forçant, je pourrais parler de yoga, aquaspinning où ma plus grande vient encore avec moi, de l'entraîneur que je voulais flusher mais qui est si gentil que je ne peux pas et je ne veux plus non plus, de mon poids qui se maintient à 70 kilos, de mes abdos qui sont forts et fermes et que je me complais à admirer. Je pourrais parler de tout ça mais ça ne me tente pas trop. Je vais me chercher de l'aide psychologique. L'histoire de ma fille, c'est trop gros pour moi.
Je passe la journée ici, j'attends son téléphone qu'on doit livrer aujourd'hui. La fille qui m'informe d'habitude pour savoir si elle est à l'école ne répond pas. Bon, je ne suis plus en train de parler d'autre chose là... stop!
Je passe la journée ici, j'attends son téléphone qu'on doit livrer aujourd'hui. La fille qui m'informe d'habitude pour savoir si elle est à l'école ne répond pas. Bon, je ne suis plus en train de parler d'autre chose là... stop!
jeudi 12 mars 2015
La force
J'ai parlé à mon fils. À son travail. Fallait vraiment que j'aie besoin d'aide. Et la meilleure aide, c'est lui qui me l'a donnée. J'étais paniquée parce que j'ai appelé Joblo sur son cel privé. Il m'a fait parler à ma fille et il lui soufflait quoi dire et elle avait une toute petite voix. Ensuite, il a rappelé lui-même. Dit que ma fille n'était pas un ange, qu'il y a plein de choses que je ne savais pas. Il parlait beaucoup, prenait le contrôle. J'ai mis fin à l'appel. Il a fait rappeler ma fille, "c'est moi, maman, c'est ma faute, j'ai menti à Joblo, fallait que je reste ici pour qu'on s'explique." J'ai dit que je l'aimais et que je la voulais heureuse et le lui ai souhaité une bonne journée. Et voilà que Joblo rapplique. Ils vont venir me voir tous les deux, m'expliquer ce qui se passe, ils en ont assez des calomnies. Je refuse, trop occupée aujourd'hui que je lui dis. Et j'appelle mon fils. Qui m'écoute et me dit qu'il a l'intention d'aller faire un tour chez Joblo. Pas ce soir et il ne sait pas trop quand, mais oui, il va y aller. Il me rappelle qu'on a déjà sorti Vingt ans de là et qu'elle est retournée de son plein gré. Il va falloir qu'elle aille creux, que la vie avec Joblo devienne un enfer, il va falloir la laisser aller jusque là pour qu'elle veuille en sortir et quand elle voudra, on sera là pour elle.
Comme je ne peux rien faire pour l'instant, je sors. C'était prévu. Je prendrais bien une brosse, tiens, mais je ne ferai pas ça, je vais voir un spectacle de danse ce soir, alors, calmons-nous. Une amie s'en vient, on va souper ensemble. Voilà. C'est comme ça. C'est bien que j'aie un si bon fils. Ça me rend heureuse.
Comme je ne peux rien faire pour l'instant, je sors. C'était prévu. Je prendrais bien une brosse, tiens, mais je ne ferai pas ça, je vais voir un spectacle de danse ce soir, alors, calmons-nous. Une amie s'en vient, on va souper ensemble. Voilà. C'est comme ça. C'est bien que j'aie un si bon fils. Ça me rend heureuse.
mercredi 11 mars 2015
Le téléphone brisé
Vingt ans m'a contactée hier. M'a dit qu'elle avait brisé son téléphone en le lançant dans un accès de colère. C'est arrivé dimanche et elle a attendu deux jours pour me le dire, pour ne pas que je me fâche. C'est moi qui paie son téléphone et j'ai pris une assurance au cas où un événement malheureux l'endommagerait.
Par événement malheureux, je pensais à Joblo qui lui a déjà brisé plein de téléphones avant.
C'est certain que ce n'est pas elle qui l'a brisé, son téléphone. Je lui ai dit que j'avais de la misère à croire ça mais quand j'ai vu qu'elle insistait vraiment, je me suis tue. Pas nécessaire que je l'enfonce dans ses mensonges, mensonges qui ont pour but de protéger Joblo. Elle voudrait tellement que je l'aime.
Elle est donc venue hier, après avoir demandé la permission à Joblo évidemment. J'ai fait avec elle la demande de remplacement. C'est compliqué et ça coûte 80$. Elle est retournée chez lui après, sans avoir soupé. On attend des nouvelles.
Elle habite donc toujours chez lui et cette fois, plus moyen de la rejoindre. Je vais rappeler SOS violence conjugale encore. J'ai besoin de parler.
Par événement malheureux, je pensais à Joblo qui lui a déjà brisé plein de téléphones avant.
C'est certain que ce n'est pas elle qui l'a brisé, son téléphone. Je lui ai dit que j'avais de la misère à croire ça mais quand j'ai vu qu'elle insistait vraiment, je me suis tue. Pas nécessaire que je l'enfonce dans ses mensonges, mensonges qui ont pour but de protéger Joblo. Elle voudrait tellement que je l'aime.
Elle est donc venue hier, après avoir demandé la permission à Joblo évidemment. J'ai fait avec elle la demande de remplacement. C'est compliqué et ça coûte 80$. Elle est retournée chez lui après, sans avoir soupé. On attend des nouvelles.
Elle habite donc toujours chez lui et cette fois, plus moyen de la rejoindre. Je vais rappeler SOS violence conjugale encore. J'ai besoin de parler.
mardi 10 mars 2015
Les camps de vacances
Quand je travaillais, j'avais très peu de vacances l'été, alors mes chers enfants fréquentaient les camps de jour et les camps de vacances. Ils adoraient ça et moi aussi heureusement! Cette période-ci où on chercher les camps me passionne. Je le fais pour Petit-fils. Mais il faut faire attention. C'est pas moi la mère. Faut me le rappeler. Je vais l'aider un peu à payer mais pas trop non plus. Tout à mon excitation de trouver des camps merveilleux et enrichissants, j'aurais tendance à donner beaucoup. Et pourquoi pas? Bon, je continue ma lecture des camps d'art, de musique, de sport, de langues, de théâtre....
Tellement magnifique d'avoir cinq ans et demi, la vie devant soi et toutes les opportunités du monde. J'en ai le souffle coupé. Chaque nouvelle expérience offerte au bon moment peut forger son futur. Important.
Tellement magnifique d'avoir cinq ans et demi, la vie devant soi et toutes les opportunités du monde. J'en ai le souffle coupé. Chaque nouvelle expérience offerte au bon moment peut forger son futur. Important.
lundi 9 mars 2015
Le frigo vide
Je me plais à ouvrir mon réfrigérateur pour admirer les tablettes vides, les tiroirs vides, le vide. Ça me fait un énorme plaisir. Celui de vivre seule et de décider de ce qui entre chez moi, celui de ne plus avoir à cuisiner pour une famille. J'aimais ça cuisiner pourtant, beaucoup même, mais là, je suis à une autre étape de ma vie. J'étais grosse quand je nourrissais quatre enfants et leurs amis et des enfants d'accueil. Entourée de nourriture. Maintenant, je suis dans mon poids santé et j'aime le vide. Il y a bien du miso, des condiments, un demi-chou bio, une carotte, un demi-avocat, du kéfir. C'est tout. Des légumes, j'en mange énormément mais ils sont congelés. Les petits fruits congelés aussi. Il y a ail et oignons sur le comptoir. Aucune perte.
Je vais maigrir un peu encore. Je le veux. J'aurai vécu une vie d'adulte grosse, je vieillirai mince. Ça me fait énormément plaisir. Mince et en forme.
Ce matin, aquaspinning avec ma Vingt-cinq ans. Contente.
Je vais maigrir un peu encore. Je le veux. J'aurai vécu une vie d'adulte grosse, je vieillirai mince. Ça me fait énormément plaisir. Mince et en forme.
Ce matin, aquaspinning avec ma Vingt-cinq ans. Contente.
dimanche 8 mars 2015
Sport et argent
Je dépense énormément pour la forme. Et là, ma grande fille, celle qui souffre de schizophrénie, vient avec moi à l'aquaspinning. Moi, j'ai le tarif âge d'or, elle non. Et en plus comme elle n'est pas abonnée, ça coûte douze dollars à chaque fois, plus son inscription, donc 24$ par semaine, donc 24 fois 4 égale 96 dollars et multiplié par les douze mois de l'année, ça fait un grand total de 1152 dollars!!! Bon, ça va faire moins car elle ne semble pas vouloir aller aux cours si je ne suis pas là et comme je voyage, faut enlever ce temps-là du total. En plus, je paie mes propres cours à moi, moins cher mais pas gratuits. Je suis abonnée à une super extraordinaire école de yoga trop difficile pour moi, mais je vais m'adapter, à 700$ pour l'année, ce qui est un excellent prix, j'ai magasiné et négocié. Je paie mon entraîneur que je vois une fois par semaine 45$, là encore, c'est un prix considéré raisonnable mais je dois y ajouter cinq ou dix dollars pour entrer au gym car je n'y suis plus inscrite. Non, mais, je dépense une vraie fortune pour ma forme physique et pour celle de ma fille!
Il y aurait certainement moyen de s'organiser autrement. Monter la montagne, c'est gratuit. Aller nager dans la piscine de ma mère, gratuit aussi. Courir, marcher, gratuit.
Mais ma fille manifeste pour la première fois un réel intérêt pour une activité physique et ça, ça n'a pas de prix. Et je m'en réjouis et je vais payer pour. Ça ne peut qu'améliorer sa santé. Argent bien investi donc.
Pour moi aussi, c'est de l'argent bien investi. Je n'ai jamais eu autant de forme et de souffle et d'énergie que depuis que je fais de l'aquaspinning deux fois par semaine. Je ne remets donc pas cet investissement en question. Je suis chanceuse de pouvoir me payer ça, je le sais, mais je fais aussi des choix, comme celui de ne pas faire réparer mon chauffage, hehe! et je n'en suis pas morte et le printemps est arrivé (bon, presque!).
Alors, toutes ces dépenses m'étourdissent mais elles sont pour mon bien et celui de ma fille. Pour la session de printemps, peut-être qu'on pourrait aller une seule fois à l'aquaspinning et monter la montagne en courant l'autre fois, pour couper les frais en deux? Je vais lui en parler et si elle est d'accord, on fera ça. Mais si elle refuse, je garde nos deux sessions d'aquaspinning sans chiâler. Ça vaut la peine.
Il y aurait certainement moyen de s'organiser autrement. Monter la montagne, c'est gratuit. Aller nager dans la piscine de ma mère, gratuit aussi. Courir, marcher, gratuit.
Mais ma fille manifeste pour la première fois un réel intérêt pour une activité physique et ça, ça n'a pas de prix. Et je m'en réjouis et je vais payer pour. Ça ne peut qu'améliorer sa santé. Argent bien investi donc.
Pour moi aussi, c'est de l'argent bien investi. Je n'ai jamais eu autant de forme et de souffle et d'énergie que depuis que je fais de l'aquaspinning deux fois par semaine. Je ne remets donc pas cet investissement en question. Je suis chanceuse de pouvoir me payer ça, je le sais, mais je fais aussi des choix, comme celui de ne pas faire réparer mon chauffage, hehe! et je n'en suis pas morte et le printemps est arrivé (bon, presque!).
Alors, toutes ces dépenses m'étourdissent mais elles sont pour mon bien et celui de ma fille. Pour la session de printemps, peut-être qu'on pourrait aller une seule fois à l'aquaspinning et monter la montagne en courant l'autre fois, pour couper les frais en deux? Je vais lui en parler et si elle est d'accord, on fera ça. Mais si elle refuse, je garde nos deux sessions d'aquaspinning sans chiâler. Ça vaut la peine.
samedi 7 mars 2015
Famille
C'est délicat la famille. Je les aime à la folie mais il y a des tensions, comme dans toutes les familles, j'imagine. Hier, j'ai vu "Ennemi public" au théâtre d'aujourd'hui et ça parlait de ça, entre autres, les tensions familiales, les bobos qu'on enterre en accusant la société tout entière. Fait du bien d'avoir un ennemi public, Guy Turcotte, ou bien les politiciens, ou bien le responsable de la tragédie de Lac-Mégantic.
Mes frères ont bien réussi dans la vie, ce sont des hommes d'affaires prospères. D'habitude, ils organisent la fête d'anniversaire de maman et moi je suis. Cette année, j'ai pris ça en charge. Maman aimerait voir la nouvelle (plus si nouvelle!) Maison Symphonique. J'ai proposé que nous allions y voir un concert en famille, ma mère, mes frères et moi. Accepté. J'ai payé les billets de tout le monde, ce sera ma contribution. Un de mes frères nous reçoit tout le temps somptueusement dans le temps des Fêtes avec tous mes enfants (ceux qui veulent venir) et moi je ne les reçois jamais. Alors, j'ai acheté les billets, un autre de mes frères a proposé de payer le restaurant et l'autre ira chercher maman.
J'ai évidemment invité le chum de ma mère. Il ne viendra pas, ne sort plus voir des spectacles depuis des années pour des raisons de santé.
Je sors énormément ces jours-ci. Un peu de tout. Danse, théâtre, musique, cinéma. Je suis inscrite pour gagner des films gratuits et ça marche! Le dernier "Les nouveaux sauvages" est tout à fait excellent. Un film argentin où on ne s'ennuie pas une minute. Je recommande chaudement.
Je maintiens mon poids de 70 kilos avec difficulté mais je maintiens. Tranquille au niveau exercice cette semaine. Deux sessions d'aquaspinning et c'est tout. Vingt-cinq ans est venue les deux fois. Bien contente de ça.
Il faut me forcer beaucoup pour aller aux cours de yoga. Ils sont très difficiles et exigeants sauf celui du mardi. Je dois me pousser beaucoup. Mais comme j'ai payé pour un an, je ne veux pas faire partie des statistiques qui paient un bel abonnement pour finalement ne jamais y aller. Alors, j'y vais ce matin. À reculons, mais j'y vais.
Mes frères ont bien réussi dans la vie, ce sont des hommes d'affaires prospères. D'habitude, ils organisent la fête d'anniversaire de maman et moi je suis. Cette année, j'ai pris ça en charge. Maman aimerait voir la nouvelle (plus si nouvelle!) Maison Symphonique. J'ai proposé que nous allions y voir un concert en famille, ma mère, mes frères et moi. Accepté. J'ai payé les billets de tout le monde, ce sera ma contribution. Un de mes frères nous reçoit tout le temps somptueusement dans le temps des Fêtes avec tous mes enfants (ceux qui veulent venir) et moi je ne les reçois jamais. Alors, j'ai acheté les billets, un autre de mes frères a proposé de payer le restaurant et l'autre ira chercher maman.
J'ai évidemment invité le chum de ma mère. Il ne viendra pas, ne sort plus voir des spectacles depuis des années pour des raisons de santé.
Je sors énormément ces jours-ci. Un peu de tout. Danse, théâtre, musique, cinéma. Je suis inscrite pour gagner des films gratuits et ça marche! Le dernier "Les nouveaux sauvages" est tout à fait excellent. Un film argentin où on ne s'ennuie pas une minute. Je recommande chaudement.
Je maintiens mon poids de 70 kilos avec difficulté mais je maintiens. Tranquille au niveau exercice cette semaine. Deux sessions d'aquaspinning et c'est tout. Vingt-cinq ans est venue les deux fois. Bien contente de ça.
Il faut me forcer beaucoup pour aller aux cours de yoga. Ils sont très difficiles et exigeants sauf celui du mardi. Je dois me pousser beaucoup. Mais comme j'ai payé pour un an, je ne veux pas faire partie des statistiques qui paient un bel abonnement pour finalement ne jamais y aller. Alors, j'y vais ce matin. À reculons, mais j'y vais.
vendredi 6 mars 2015
Cuba encore
Hier, je suis tombée tout à fait par hasard sur un documentaire américain qui traitait des femmes étrangères qui épousent des Cubains. Le documentaire parlait aussi des femmes qui vont à Cuba pour du plaisir sexuel gratuit, accessible et sans lendemain. Il y a une assez grande clientèle pour ça. Si elles sont jeunes et bien foutues, elles ne paient pas. C'est comme un extra de leur tout-inclus, inclus dans le tout-inclus, quoi! Alors, plage, soleil, drinks à volonté et beau gars dans son lit le soir, la totale!
Le documentaire suit trois femmes qui marient des Cubains. Claire, une Québécoise dans la quarantaine, assez jolie, qui tombe amoureuse d'un homme de son âge dans un tout-inclus. Il travaille dans le tourisme depuis de nombreuses années. Elle aime tout de lui, sa retenue, son respect, sa discrétion. Bref, elle retourne le voir, lui ne peut évidemment pas sortir du pays. Très rapidement, elle le demande en mariage et il accepte. Commence alors l'attente pour le faire entrer au pays. Ça peut être très long, genre dix-huit mois ou deux ans. Mais dans leur cas, ça n'a pris qu'un an. On la voit en visite dans sa famille à Cuba, un peu avant qu'il arrive et elle tente de lui expliquer les réalités québécoises. Il ne démontre aucun intérêt, dit qu'il s'y fera quand il sera là.
Ensuite, c'est la grande journée. Claire ne se peut plus, on la sent nerveuse, fébrile. Elle dit qu'elle n'est pas riche, qu'elle habite un appartement modeste, a peur qu'il ne soit déçu. Elle l'accueille à l'aéroport, il est en chemisette et c'est l'hiver. Ils se serrent longuement dans les bras.
Un mois plus tard, il était parti. Elle a trouvé une petite note sur la table. "Je suis parti. Merci pour tout." C'est la première fois qu'il me dit merci, dira-t-elle.
Le documentaire précise que si jamais le mari de Claire demande du bien-être social, il n'y aura pas droit car c'est elle qui s'est engagée à le faire vivre pendant deux ans (ou trois? je ne me rappelle plus) et elle devra automatiquement lui verser une pension et cela même s'ils divorcent.
Le deuxième cas est une jeune femme de l'Ouest canadien qui rencontre un jeune Cubain tout frisé et elle dit être tombée d'abord amoureuse de ses cheveux! avant de tomber enceinte de lui. Elle habite dans une ferme, ils s'épousent et il arrive un peu avant la naissance de l'enfant. La famille de la jeune femme est grande, tout le monde travaille fort. Le jeune Cubain est donc bien entouré. Tout n'a pas l'air parfait mais les deux parents semblent adorer leur bébé. Il y a des tensions parce qu'il parle tout le temps de Cuba, dit qu'il est Cubain, pas Canadien. Essaie toujours de retrouver son Cuba, plante même du ... tabac! Sa femme est un peu tannée de son peu d'empressement à s'adapter.
La troisième femme a soixante-trois ans, une Américaine mince et délurée que j'ai trouvée sympathique. Franche, directe et honnête. Grand coeur. Elle est amoureuse d'un très beau gars de ... 23 ans! La différence d'âge l'inquiète et elle en parle dans le reportage. Ce jeune est très sympathique lui aussi et c'est le seul des trois gars qui marient des étrangères a être interviewé. Il dit qu'il s'en fout de l'âge de Dorothy, que ça n'a pas d'importance, qu'ils sont bien ensemble. On les voit danser, Dorothy est pleine d'énergie et ils dansent d'une façon endiablée.
Ils se marient, elle rencontre sa famille, est tellement touchée de voir leur dénuement qu'elle décide de payer pour faire rénover leur cabane. Elle y mettra dix mille dollars. La mère du jeune (qui est évidemment plus jeune que Dorothy elle aussi) se met à l'aimer beaucoup tout d'un coup. Et voilà le jeune à Los Angeles avec Dorothy, il enseigne la danse, prend des cours de théâtre. Ils semblent heureux, voyagent beaucoup. Fin du documentaire!
Le documentaire suit trois femmes qui marient des Cubains. Claire, une Québécoise dans la quarantaine, assez jolie, qui tombe amoureuse d'un homme de son âge dans un tout-inclus. Il travaille dans le tourisme depuis de nombreuses années. Elle aime tout de lui, sa retenue, son respect, sa discrétion. Bref, elle retourne le voir, lui ne peut évidemment pas sortir du pays. Très rapidement, elle le demande en mariage et il accepte. Commence alors l'attente pour le faire entrer au pays. Ça peut être très long, genre dix-huit mois ou deux ans. Mais dans leur cas, ça n'a pris qu'un an. On la voit en visite dans sa famille à Cuba, un peu avant qu'il arrive et elle tente de lui expliquer les réalités québécoises. Il ne démontre aucun intérêt, dit qu'il s'y fera quand il sera là.
Ensuite, c'est la grande journée. Claire ne se peut plus, on la sent nerveuse, fébrile. Elle dit qu'elle n'est pas riche, qu'elle habite un appartement modeste, a peur qu'il ne soit déçu. Elle l'accueille à l'aéroport, il est en chemisette et c'est l'hiver. Ils se serrent longuement dans les bras.
Un mois plus tard, il était parti. Elle a trouvé une petite note sur la table. "Je suis parti. Merci pour tout." C'est la première fois qu'il me dit merci, dira-t-elle.
Le documentaire précise que si jamais le mari de Claire demande du bien-être social, il n'y aura pas droit car c'est elle qui s'est engagée à le faire vivre pendant deux ans (ou trois? je ne me rappelle plus) et elle devra automatiquement lui verser une pension et cela même s'ils divorcent.
Le deuxième cas est une jeune femme de l'Ouest canadien qui rencontre un jeune Cubain tout frisé et elle dit être tombée d'abord amoureuse de ses cheveux! avant de tomber enceinte de lui. Elle habite dans une ferme, ils s'épousent et il arrive un peu avant la naissance de l'enfant. La famille de la jeune femme est grande, tout le monde travaille fort. Le jeune Cubain est donc bien entouré. Tout n'a pas l'air parfait mais les deux parents semblent adorer leur bébé. Il y a des tensions parce qu'il parle tout le temps de Cuba, dit qu'il est Cubain, pas Canadien. Essaie toujours de retrouver son Cuba, plante même du ... tabac! Sa femme est un peu tannée de son peu d'empressement à s'adapter.
La troisième femme a soixante-trois ans, une Américaine mince et délurée que j'ai trouvée sympathique. Franche, directe et honnête. Grand coeur. Elle est amoureuse d'un très beau gars de ... 23 ans! La différence d'âge l'inquiète et elle en parle dans le reportage. Ce jeune est très sympathique lui aussi et c'est le seul des trois gars qui marient des étrangères a être interviewé. Il dit qu'il s'en fout de l'âge de Dorothy, que ça n'a pas d'importance, qu'ils sont bien ensemble. On les voit danser, Dorothy est pleine d'énergie et ils dansent d'une façon endiablée.
Ils se marient, elle rencontre sa famille, est tellement touchée de voir leur dénuement qu'elle décide de payer pour faire rénover leur cabane. Elle y mettra dix mille dollars. La mère du jeune (qui est évidemment plus jeune que Dorothy elle aussi) se met à l'aimer beaucoup tout d'un coup. Et voilà le jeune à Los Angeles avec Dorothy, il enseigne la danse, prend des cours de théâtre. Ils semblent heureux, voyagent beaucoup. Fin du documentaire!
mardi 3 mars 2015
Petit-fils
Il est ici avec moi pour la journée. Il est arrivé hier soir, a dormi et pissé dans mon lit. On a tout changé et nettoyé au milieu de la nuit et ça ne m'a pas du tout dérangée. Je l'adore cet enfant si allumé. Là, il regarde la télévision ( je me suis assouplie), a fait son déjeuner lui-même avec comme consigne " Tu manges ce que tu fais" et ça marche. On va sortir. Lui, il resterait bien à la maison toute la journée, mais moi, non.
Je suis très contente qu'il soit là. Très.
Je suis très contente qu'il soit là. Très.
lundi 2 mars 2015
Nuit Blanche
Je suis toujours toute seule pour y aller et cette fois-ci, j'ai choisi de m'apitoyer sur mon sort. Mauvaise idée, vous en conviendrez avec moi. Mes amies trouvent bizarre que j'aille me perdre dans la foule et mes enfants ne veulent plus m'avoir dans les pattes, ce qui est normal. Je voulais aller au Musée d'art contemporain, c'était full de monde et j'aurais passé la soirée en file sans même être certaine d'entrer. J'ai donc choisi l'art souterrain qui m'a déçue amèrement. Le thème de cette année est la sécurité, alors on a eu droit à des exhibits de clôture Frost, ou bien de poussière d'hôpital (ben quoi, c'est pas sécuritaire la poussière dans un hôpital). Il y a un gars qui, lui, a écrit tout ce qu'il entendait sur la rue à partir de son appartement, mis les paroles éparses par écrit et voilà, une autre oeuvre d'art. Je suis ouverte d'esprit, mais cette exposition ne m'a pas intéressée. Je suis revenue vers la Place Desjardins. Je pensais aller voir les cordes de Sahée, son deuxième set, après avoir écouté un peu de musique. Rien ne me branchait et j'ai fini par rentrer à la maison. J'étais fatiguée aussi. Tellement rare que je sois fatiguée. Mais avoir su que Sahée aurait aimé que je sois là, bien sûr que je serais allée voir le show de cordes. C'était probablement ce qu'il y avait de plus intéressant dans le secteur.
dimanche 1 mars 2015
Exhortations et encouragements
Bien de la misère à maintenir mon 70 kilos. Je pèse 70.8 ce matin. Faut de la vigilance, de la grande. J'en ferai preuve. Je suis capable. Je le peux. Je le veux. Je suis faite pour être mince. Je me sens mieux. Énergique. Ça vaut la peine. Je vaux la peine. Mon linge me fait mieux. Je monte plus légèrement les escaliers, en sautillant. Mon ventre est plat. Je peux faire des asanas de yogas plus compliqués, me plier plus loin. Ma souplesse est meilleure. Mon cardio aussi. Quand je monte la côte de Jeanne-Mance au niveau de Sherbrooke, je n'ai même plus le coeur qui bat la chamade et je le fais en courant. Tout est facile, agréable, aéré. Je vais renoncer à ça pour manger plus? Jamais de la vie!
samedi 28 février 2015
Homme et musée
Le beau septuagénaire afghan de ma jeunesse est en visite à Montréal. On s'en va au musée des Beaux-arts. On aura deux heures en tout et pour tout! J'ai décidé de l'inviter. Je suis fière de moi. Et qu'il soit occupé pour souper ailleurs est juste parfait. Idéal même. Bien contente de mon coup.
Dire non
Ça s'apprend. Ma fille m'appelle hier pour m'informer que c'est la relâche scolaire et me demander si je peux garder son fils. Je le sais depuis longtemps que c'est la relâche scolaire et les autres années, je préparais tout plein d'activités à faire avec petit-fils. J'en parlais d'avance à ma fille qui ne manifestait aucun intérêt. Cette année, j'ai laissé aller. Je ne suis pas le parent. J'attends.
Or, me contacter le jour même où la relâche commence, ça ne marche pas. J'ai des cours d'aquaspinning les lundi et jeudi, le mercredi, je vois l'entraîneur, les mardis, jeudis et vendredis, cours de yoga. Je lui ai offert de garder le petit le mardi. Je peux me reprendre le soir pour le yoga ou passer une journée. Elle a accepté. Je pourrais aussi le vendredi mais je dois passer des tests de sang le matin. J'irai le chercher après chez le père si elle veut? Elle va voir.
Elle n'est pas si mal prise. L'autre famille s'en occupe du petit et c'est là qu'il préfère être. Il adore sa mamy, la mère de son père et c'est surtout elle qui prend soin de lui. Ma fille travaille sept jours sur sept ces temps-ci. Fait du remplacement les fins de semaine en plus de son travail régulier de semaine. C'est une vaillante et une travaillante ma fille. Son auto a fait des siennes et ça lui a occasionné des dépenses. Et aussi, elle veut en mettre plein la vue pour que sa négociation de salaire, qui est dûe en juin, porte fruit. Je l'admire pour son énergie. Elle voit toujours sa t.s. du clsc le jeudi soir.
Comme elle s'est chicanée avec Joblo, le chum de ma petite Vingt ans, ça devient compliqué pour Vingt ans d'aller garder chez elle. Elle s'est chicanée... par texto! Oui, oui, elle l'a traité de con sur le téléphone de Vingt ans, a dit qu'elle savait que c'était lui qui écrivait à la place de sa soeur (facile, de longs messages sans fautes, on sait bien que ça ne peut pas venir de Vingt ans), a écrit que Vingt ans ne devrait pas le laisser contrôler sa vie comme ça. Alors, il veut des excuses. Elle n'en fera évidemment pas. Mais ça bousille les séjours de gardiennage et de vérification de son état des mardis soirs qui étaient possible quand Vingt ans gardait et couchait là, dans le même lit que sa soeur. Le clsc n'a pas encore réglé les problèmes de colère et d'impulsivité de ma Vingt-quatre ans!
La petite était ici hier parce que Joblo ne lui répondait pas. Elle ne savait pas où il était et attendait de ses nouvelles. Quand je me suis couchée à minuit, elle attendait encore. Au matin, elle était partie chez lui et m'avait écrit un texto pour m'en informer. C'est son anniversaire à lui aujourd'hui, 29 ans. Il se trouve vieux, me dit Vingt ans. Elle a beaucoup, énormément insisté pour que je l'appelle pour lui souhaiter un bon anniversaire. J'en suis incapable. Je vais lui envoyer un texto.
Cette Vingt ans a écrit une lettre à ma tante de 92 ans qui vit dans une institution et que c'est bien compliqué d'aller voir depuis que je n'ai plus de voiture. Ma vieille tante l'a lue et relue et ça lui a fait énormément plaisir. Ma petite a un grand coeur. Elle veut sauver le monde. Si seulement elle employait cette énergie salvatrice sur d'autres que sur un gars qui a tant énormément de problèmes et qui la traite si mal. Bon, il ne la traite pas tout le temps mal, je suppose.
Yoga ce matin. Yoga ou aquaspinning ou musculation tous les jours cette semaine. Je suis fière de moi et en super forme.
Or, me contacter le jour même où la relâche commence, ça ne marche pas. J'ai des cours d'aquaspinning les lundi et jeudi, le mercredi, je vois l'entraîneur, les mardis, jeudis et vendredis, cours de yoga. Je lui ai offert de garder le petit le mardi. Je peux me reprendre le soir pour le yoga ou passer une journée. Elle a accepté. Je pourrais aussi le vendredi mais je dois passer des tests de sang le matin. J'irai le chercher après chez le père si elle veut? Elle va voir.
Elle n'est pas si mal prise. L'autre famille s'en occupe du petit et c'est là qu'il préfère être. Il adore sa mamy, la mère de son père et c'est surtout elle qui prend soin de lui. Ma fille travaille sept jours sur sept ces temps-ci. Fait du remplacement les fins de semaine en plus de son travail régulier de semaine. C'est une vaillante et une travaillante ma fille. Son auto a fait des siennes et ça lui a occasionné des dépenses. Et aussi, elle veut en mettre plein la vue pour que sa négociation de salaire, qui est dûe en juin, porte fruit. Je l'admire pour son énergie. Elle voit toujours sa t.s. du clsc le jeudi soir.
Comme elle s'est chicanée avec Joblo, le chum de ma petite Vingt ans, ça devient compliqué pour Vingt ans d'aller garder chez elle. Elle s'est chicanée... par texto! Oui, oui, elle l'a traité de con sur le téléphone de Vingt ans, a dit qu'elle savait que c'était lui qui écrivait à la place de sa soeur (facile, de longs messages sans fautes, on sait bien que ça ne peut pas venir de Vingt ans), a écrit que Vingt ans ne devrait pas le laisser contrôler sa vie comme ça. Alors, il veut des excuses. Elle n'en fera évidemment pas. Mais ça bousille les séjours de gardiennage et de vérification de son état des mardis soirs qui étaient possible quand Vingt ans gardait et couchait là, dans le même lit que sa soeur. Le clsc n'a pas encore réglé les problèmes de colère et d'impulsivité de ma Vingt-quatre ans!
La petite était ici hier parce que Joblo ne lui répondait pas. Elle ne savait pas où il était et attendait de ses nouvelles. Quand je me suis couchée à minuit, elle attendait encore. Au matin, elle était partie chez lui et m'avait écrit un texto pour m'en informer. C'est son anniversaire à lui aujourd'hui, 29 ans. Il se trouve vieux, me dit Vingt ans. Elle a beaucoup, énormément insisté pour que je l'appelle pour lui souhaiter un bon anniversaire. J'en suis incapable. Je vais lui envoyer un texto.
Cette Vingt ans a écrit une lettre à ma tante de 92 ans qui vit dans une institution et que c'est bien compliqué d'aller voir depuis que je n'ai plus de voiture. Ma vieille tante l'a lue et relue et ça lui a fait énormément plaisir. Ma petite a un grand coeur. Elle veut sauver le monde. Si seulement elle employait cette énergie salvatrice sur d'autres que sur un gars qui a tant énormément de problèmes et qui la traite si mal. Bon, il ne la traite pas tout le temps mal, je suppose.
Yoga ce matin. Yoga ou aquaspinning ou musculation tous les jours cette semaine. Je suis fière de moi et en super forme.
vendredi 27 février 2015
Ma grande Beauté
Elle a 25 ans et voulait venir avec moi à l'aquaspinning hier! Je lui avais dit de se trouver un maillot couvrant. Elle a les seins refaits, voyez-vous, du temps où elle faisait des massages érotiques. Cette immense poitrine attire l'attention et la piscine sportive n'a rien à voir avec un lieu érotique. Mais je n'ai pas pu voir le nouveau maillot à 175$, c'est son chum qui m'avait dit le prix au téléphone! faut qu'elle aime ça l'aquaspinning pour rentabiliser l'achat du maillot, a-t-il ajouté. Pas vu le maillot parce qu'on a refusé de la laisser entrer. Fallait des papiers d'identité pour s'inscrire à la piscine et sans inscription, pas de cours .Non négociable (et j'ai essayé tant et plus, vous me connaissez!). C'était ma faute en plus, je ne savais pas qu'il fallait les foutus papiers et je lui avais dit de prendre le minimum avec elle, que les cadenas pouvaient être brisés et que le centre sportif affichait partout ne pas être responsable des objets volés. Ma Beauté est donc repartie comme elle était venue. On se reprend lundi prochain.
Mais on se reprend dès aujoud'hui pour se voir. On se rencontre au Costco. Je vais lui faire une épicerie et m'en faire une en même temps.
Plus tard, j'irai au yoga.
Fait soleil et mon chauffage est reparti dans le salon en plus. Bien des choses positives. Je garde le moral. Et je pesais 70.1 kilos ce matin. Tout va bien, tout va bien! .... presque.... !
Mais on se reprend dès aujoud'hui pour se voir. On se rencontre au Costco. Je vais lui faire une épicerie et m'en faire une en même temps.
Plus tard, j'irai au yoga.
Fait soleil et mon chauffage est reparti dans le salon en plus. Bien des choses positives. Je garde le moral. Et je pesais 70.1 kilos ce matin. Tout va bien, tout va bien! .... presque.... !
jeudi 26 février 2015
Défi
Le défi, ça va être de le conserver, mon 70 kilos. C'est déjà légèrement remonté. En voyage, c'était facile. Toujours occupée, je ne pensais pas à manger et j'ai probablement mangé très peu, en bas de 1200 calories. Je ne peux pas toujours faire ça, c'est trop peu. La ligne est mince, le corps veut retrouver le poids qu'il connaît. Alors, faire attention veut dire faire très attention, pour l'instant du moins. Hier, je suis allée au restaurant pour le souper, j'ai pris le plat le moins calorique sur le menu, du saumon, sans riz s'il-vous-plaît mais avec plus de légumes. Rien de si terrible, non? Un kilo de plus sur le pèse-personne ce matin. Les portions de restaurant sont trop grosses, tout simplement. Du moins, c'est ce que je suppose. Pour le moment, pas de panique. Je resserre l'ingestion alimentaire, contrôle minutieusement ce qui entre dans ma bouche, me tient occupée pour ne pas penser à manger. Il faut surmonter ces premiers moments où le corps proteste et le laisser doucement s'accoutumer au nouveau poids. Je vais gagner, je le veux et c'est super important pour moi.
Vu ma fille hier, ma petite. On est allées au théâtre. Semblait en forme et a même couché ici. Au matin, encore du retard et de la procrastination. C'est une vraie maladie ses retards chroniques. J'ai décidé de ne plus me laisser affecter par ça. Aller parler de son cas au clsc peut-être. Je le conseille à tout le monde, faudrait bien que moi aussi je me grouille pour y aller! J'ai cependant appelé SOS violence conjugale hier et rejoint l'intervenante qui connaît si bien notre dossier. On a parlé longtemps. Ça m'a fait tellement de bien! Elle a trouvé très positif que ma fille se réfugie ici quand elle avait peur de son conjoint. Tant qu'elle n'est pas enceinte, il y a plein d'espoir. Ne pas se décourager. La laisser aller tout en lui laissant savoir qu'on est là. C'est exactement ce qu'on fait. J'en ai parlé à ma fille que j'avais appelé Nicole de SOS, elle la connaît, elle lui a déjà parlé Je lui ai dit aussi que je pensais qu'elle finirait par quitter son conjoint et qu'on serait là pour l'aider, qu'elle pourrait même aller passer quelques temps dans une maison spéciale avec Nicole peut-être, celle-ci l'a offert, pour avoir encore plus de support. Ma fille n'a rien dit. Rien du tout.
Vu ma fille hier, ma petite. On est allées au théâtre. Semblait en forme et a même couché ici. Au matin, encore du retard et de la procrastination. C'est une vraie maladie ses retards chroniques. J'ai décidé de ne plus me laisser affecter par ça. Aller parler de son cas au clsc peut-être. Je le conseille à tout le monde, faudrait bien que moi aussi je me grouille pour y aller! J'ai cependant appelé SOS violence conjugale hier et rejoint l'intervenante qui connaît si bien notre dossier. On a parlé longtemps. Ça m'a fait tellement de bien! Elle a trouvé très positif que ma fille se réfugie ici quand elle avait peur de son conjoint. Tant qu'elle n'est pas enceinte, il y a plein d'espoir. Ne pas se décourager. La laisser aller tout en lui laissant savoir qu'on est là. C'est exactement ce qu'on fait. J'en ai parlé à ma fille que j'avais appelé Nicole de SOS, elle la connaît, elle lui a déjà parlé Je lui ai dit aussi que je pensais qu'elle finirait par quitter son conjoint et qu'on serait là pour l'aider, qu'elle pourrait même aller passer quelques temps dans une maison spéciale avec Nicole peut-être, celle-ci l'a offert, pour avoir encore plus de support. Ma fille n'a rien dit. Rien du tout.
mercredi 25 février 2015
Geler
Il fait froid chez moi. Je sais que je dois appeler quelqu'un pour réparer ou changer mon chauffage. Je le sais et je ne le fais pas. J'aime mieux endurer le froid et m'habiller comme un ours plutôt que de gérer cette histoire de chauffage. Si j'habitais encore avec un ou des enfants, tout serait déjà fait depuis longtemps. Mais là, non. Pas envie. J'ai vendu ma grande maison pour ne plus avoir de troubles de maison. J'aurais dû vendre mon condo l'année passée, alors que tout fonctionnait encore. Les "j'aurais donc dû" ne font pas avancer dans la vie, je sais, je sais.
mardi 24 février 2015
70 kilos
J'y suis arrivée. C'est fait. Je l'ai atteint. C'est fou comme ce poids sur le pèse-personne peut me procurer de la joie, de la satisfaction, une énorme fierté. Parce qu'il n'est pas l'effet du hasard, mais bien du travail et disons-le, également d'une certaine privation. Pas vrai qu'on maigrit sans efforts et sans faim. Pas moi en tout cas.
Alors, j'y suis arrivée comment? Quand je suis partie pour New-York, je pesais 71.2 kilos, cinq jours plus tard, j'en pesais 69.8! Victoire! Il n'y a pas de recette universelle et l'histoire de chaque amaigrissement est une histoire personnelle. L'important, c'est que ça marche et que le but soit atteint. En tout cas, le fait de perdre trois livres en cinq jours alors que je mangeais tout le temps au restaurant prouve que les bons choix peuvent permettre de maigrir en toutes circonstances, si on le veut vraiment, et également que ce n'est pas l'exercice qui fait maigrir. J'ai passé la majorité de mon séjour à New-York assise dans des salles de spectacles!
Mais je mangeais deux repas par jour, pas trois, et c'était bien assez et puis je choisissais systématiquement le plat végétarien le moins calorique sur le menu. Si je prenais des oeufs le matin, je ne mangeais pas les patates d'accompagnement et seulement une tranche de pain. Je faisais de bons choix le midi ou le soir aussi (si je dinais, je ne soupais pas). Et ça a marché!
Alors, j'y suis arrivée comment? Quand je suis partie pour New-York, je pesais 71.2 kilos, cinq jours plus tard, j'en pesais 69.8! Victoire! Il n'y a pas de recette universelle et l'histoire de chaque amaigrissement est une histoire personnelle. L'important, c'est que ça marche et que le but soit atteint. En tout cas, le fait de perdre trois livres en cinq jours alors que je mangeais tout le temps au restaurant prouve que les bons choix peuvent permettre de maigrir en toutes circonstances, si on le veut vraiment, et également que ce n'est pas l'exercice qui fait maigrir. J'ai passé la majorité de mon séjour à New-York assise dans des salles de spectacles!
Mais je mangeais deux repas par jour, pas trois, et c'était bien assez et puis je choisissais systématiquement le plat végétarien le moins calorique sur le menu. Si je prenais des oeufs le matin, je ne mangeais pas les patates d'accompagnement et seulement une tranche de pain. Je faisais de bons choix le midi ou le soir aussi (si je dinais, je ne soupais pas). Et ça a marché!
samedi 14 février 2015
Yoga
Je suis très fière de moi ces temps-ci. Je fais de l'exercice tous les jours. Je profite enfin de mon forfait yoga illimité. Je n'allais que dans le cours 50ans et plus ou dans les cours de débutants mais hier, je voulais faire du yoga le matin et il n'y avait que du yoga flow. Et bien, j'y suis allée, comme je le pensais, il n'y avait que des jeunesses mais je n'ai pas trouvé ça si difficile. Je m'étais dit que c'était le yoga qui devait s'adapter à moi et non le contraire et j'avais donc prévu de me mettre dans la position de l'enfant dès que je sentais que c'était trop. Je n'ai pas eu à le faire. Il y a 11 ans que je fais du yoga, ça commence à compter! Bref, je suis sortie de là tonifiée, étirée et fière de moi.
J'y retourne ce matin, avec une autre prof. Je vais faire le tour, j'ai payé pour, j'ai le temps, quand on veut, on peut et je veux. C'est certain que les jours d'aquaspinning, je ne ferai pas du yoga en plus, c'est déjà bien assez et je sors vidée de la piscine. Le jour d'entraîneur non plus. Mais il reste quatre jours dans la semaine que je peux consacrer au yoga et j'ai l'intention de le faire.
C'est beaucoup l'exercice qui me maintient le moral. Les amies? Curieusement, je n'ai envie de voir personne et je me respecte là-dedans. Je vais au cinéma, je fais du sport, je mange bien et .... je regarde la télé le soir! Oui, oui, moi, je regarde la télé. Nouveau. J'arrive difficilement à sortir le soir, je n'en ai juste pas envie. Le froid me paralyse. Bien que pour dire vrai, il fait pas mal froid chez moi aussi. Un autre problème à régler quand je reviendrai de New-York. J'ai une longue liste. Un jour à la fois.
J'y retourne ce matin, avec une autre prof. Je vais faire le tour, j'ai payé pour, j'ai le temps, quand on veut, on peut et je veux. C'est certain que les jours d'aquaspinning, je ne ferai pas du yoga en plus, c'est déjà bien assez et je sors vidée de la piscine. Le jour d'entraîneur non plus. Mais il reste quatre jours dans la semaine que je peux consacrer au yoga et j'ai l'intention de le faire.
C'est beaucoup l'exercice qui me maintient le moral. Les amies? Curieusement, je n'ai envie de voir personne et je me respecte là-dedans. Je vais au cinéma, je fais du sport, je mange bien et .... je regarde la télé le soir! Oui, oui, moi, je regarde la télé. Nouveau. J'arrive difficilement à sortir le soir, je n'en ai juste pas envie. Le froid me paralyse. Bien que pour dire vrai, il fait pas mal froid chez moi aussi. Un autre problème à régler quand je reviendrai de New-York. J'ai une longue liste. Un jour à la fois.
vendredi 13 février 2015
Faits violence conjugale
Bon, c'est mon journal ici, c'est l'endroit où je prends des notes pour me remémorer les événements. Dans ce cas-ci, c'est bon que le cas de Joblo et de ma fille soit documenté. Quand on porte plainte à la police, ou même seulement quand on va se faire aider au clsc, c'est bien d'avoir des faits précis, pas seulement des souvenirs ou impressions vagues.
Voilà les faits. Mercredi matin le 11 février, j'ai le plaisir de croiser Vingt ans qui s'en vient chez moi. Je suis en route pour le gym. Je l'embrasse. On se verra après.
Elle est bien là à mon retour. La veille, elle est allée garder Petit-fils chez sa soeur et elle a couché là. Le mercredi, elle commence l'école à treize heures. Pourquoi n'a-t-elle pas mis d'argent dans son cel (encore!)? Ça nous inquiète toute la famille quand elle fait ça et qu'on n'a plus moyen de la rejoindre. La dernière fois, j'étais allée en personne vérifier sa sécurité. Bon, cette fois, c'est parce qu'elle n'a plus d'argent. Plus d'argent? Déjà? Elle avait eu 1500$ à Noël et sa soeur la paie pour faire son ménage et garder. Elle répond qu'elle aide Joblo vu qu'elle vit là, que ce n'est que normal, elle partage l'essence et la nourriture. J'offre d'aller lui payer son téléphone et qu'on aille manger ensuite avant son école. Accepté.
Une fois au magasin, le monsieur nous dit que Public Mobile maintenant avec Telus, c'est pas bon. Elle n'a pas de service, s'il y a un problème, personne pour l'aider. Et puis son téléphone est vieux. Il a un forfait au même prix avec Rogers et un téléphone de qualité est compris. On regarde ça. Vingt ans aimerait bien. Je lui dis que c'est correct, que je vais payer. Il faut cependant qu'elle change de numéro. Pas grave, dit-elle. Comme il lui faut deux preuves d'identité et qu'elle n'a que sa carte d'assurance-maladie et ne connaît pas son numéro d'assurance-sociale par coeur, je passe à la maison et je téléphonerai pour le donner.
Quand tout est fini, ça a pris plus de temps que prévu. On n'a plus le temps de manger. Je lui achète un sandwich et elle part à l'école.
Vers quatre heures, la voilà de retour à ma grande surprise. Pas du tout en forme cette fois. Elle n'est pas rentrée chez Joblo parce qu'elle a peur de lui. Il lui a fait une crise terrible à cause du téléphone. Ce n'était pas à moi à m'en occuper, c'est lui qui prend soin d'elle. Et puis, comment ça qu'elle est allée chez sa mère sans lui demander la permission. Ce sont bien les termes employés, "il est fâché contre moi parce que je suis allée chez toi sans lui demander la permission." Elle aurait dû rentrer directement chez lui après avoir conduit Petit-fils à l'école le matin,.
Elle me dit alors qu'elle a bien de la misère à s'exprimer avec lui, qu'il ne la laisse pas parler et lui coupe la parole quand il l'accuse de quelque chose et qu'elle veut protester. En tout cas, il a une bonne voix, je l'entends de ma chambre crier dans le téléphone et le cel de ma fille n'est pas sur speaker.
Elle élève un peu la voix elle aussi. Je suis surprise. Lui demande de l'écouter. Lui explique qu'elle n'est pas venue ici pour que je l'aide à changer de téléphone, que ça s'est passé comme ça quand on est allées pour payer, que c'est le monsieur qui a suggéré un autre forfait. Non, elle ne pouvait pas lui dire qu'elle venait chez sa mère, son cel ne marchait pas ce matin, pas d'argent dedans.
Finalement, je ferme ma porte de chambre et je m'occupe bruyamment à réaménager mes tiroirs. Je ne veux plus entendre ce qui se passe de l'autre côté. Faut que je me protège moi aussi là-dedans,.
Elle soupe avec moi, mange peu. Mais se reprend après le souper en se faisant des beurrées de fromage! N'a pas l'air si pire. Regarde la télé collée collée sur moi. Et puis les textos reprennent. Et elle pleure et pleure encore. Elle va se vider à force de pleurer. Il a besoin d'elle. Oui, elle en a peur des fois. Elle ne sait plus quoi faire. "Je ne sais pas quoi faire" et elle pleure et pleure encore. Lui aussi pleure, me dit-elle. " Il a besoin de moi, je ne peux pas l'abandonner. J'ai peur de ne plus jamais pouvoir vous voir."
Quand elle me voit, ça insécurise beaucoup Joblo. Il a toujours peur qu'elle ne revienne pas. Il est anxieux. Je lui dis qu'elle aussi est anxieuse. Elle dit que oui. Il en a des problèmes et il le sait, dit-elle. Elle pense qu'il est bipolaire. Non, il le veut pas d'aide, il ne veut pas de clsc ni de psychologue. Il veut parler de ses problèmes mais seulement avec Vingt ans. "C'est lourd, c'est trop lourd pour moi." et elle pleure et pleure et pleure encore.
Je lui dis qu'elle est totalement libre, que tout ce que je veux c'est son bonheur. C'est à elle de choisir, elle est une adulte. Elle a peur qu'il se suicide. Elle n'est pas responsable de son suicide ni de sa vie à lui.
Finalement, passé vingt-trois heures, elle s'habille et quitte pour chez lui. Je lui rappelle que ça peut être dangereux, qu'il l'a déjà punie en l'arrosant et en la mettant dehors pendant des heures pas habillée sur le balcon en hiver. Il est imprévisible et peut être dangereux.
Elle dit qu'il lui a promis que ça ne se passerait plus. Oui, elle a peur de lui des fois et ne peut pas s'exprimer librement comme elle le fait avec nous, mais il peut être attentionné aussi. Il l'aime tellement et ne peut pas se passer d'elle.
Quand elle a quitté, je ressens le besoin de lui écrire de ne pas tomber enceinte. Elle ne met plus de patch contraceptive,. Je lui écris de "svp ne pas mêler un enfant innocent à cette histoire". Pas de réponse,. Je m'inquiète. Le nouveau cel marche-t-il? Elle vient pourtant d'avoir plein de conversations dessus avec Joblo.
Le matin, je lui texte de nouveau. Tu vas bien? Pas de réponse. Je panique un peu. J'appelle sa grande soeur, celle qui est la plus proche d'elle. On jase. Merci d'être là. J'ai besoin de parler à quelqu'un.
Finalement, elle répond. Je lui demande de me téléphoner. Elle le fait à sa pause. Elle est à l'école. Elle a une toute petite voix "S'il-te-plait, maman, oublie tout ce que je t'ai dit hier."
Voilà les faits. Mercredi matin le 11 février, j'ai le plaisir de croiser Vingt ans qui s'en vient chez moi. Je suis en route pour le gym. Je l'embrasse. On se verra après.
Elle est bien là à mon retour. La veille, elle est allée garder Petit-fils chez sa soeur et elle a couché là. Le mercredi, elle commence l'école à treize heures. Pourquoi n'a-t-elle pas mis d'argent dans son cel (encore!)? Ça nous inquiète toute la famille quand elle fait ça et qu'on n'a plus moyen de la rejoindre. La dernière fois, j'étais allée en personne vérifier sa sécurité. Bon, cette fois, c'est parce qu'elle n'a plus d'argent. Plus d'argent? Déjà? Elle avait eu 1500$ à Noël et sa soeur la paie pour faire son ménage et garder. Elle répond qu'elle aide Joblo vu qu'elle vit là, que ce n'est que normal, elle partage l'essence et la nourriture. J'offre d'aller lui payer son téléphone et qu'on aille manger ensuite avant son école. Accepté.
Une fois au magasin, le monsieur nous dit que Public Mobile maintenant avec Telus, c'est pas bon. Elle n'a pas de service, s'il y a un problème, personne pour l'aider. Et puis son téléphone est vieux. Il a un forfait au même prix avec Rogers et un téléphone de qualité est compris. On regarde ça. Vingt ans aimerait bien. Je lui dis que c'est correct, que je vais payer. Il faut cependant qu'elle change de numéro. Pas grave, dit-elle. Comme il lui faut deux preuves d'identité et qu'elle n'a que sa carte d'assurance-maladie et ne connaît pas son numéro d'assurance-sociale par coeur, je passe à la maison et je téléphonerai pour le donner.
Quand tout est fini, ça a pris plus de temps que prévu. On n'a plus le temps de manger. Je lui achète un sandwich et elle part à l'école.
Vers quatre heures, la voilà de retour à ma grande surprise. Pas du tout en forme cette fois. Elle n'est pas rentrée chez Joblo parce qu'elle a peur de lui. Il lui a fait une crise terrible à cause du téléphone. Ce n'était pas à moi à m'en occuper, c'est lui qui prend soin d'elle. Et puis, comment ça qu'elle est allée chez sa mère sans lui demander la permission. Ce sont bien les termes employés, "il est fâché contre moi parce que je suis allée chez toi sans lui demander la permission." Elle aurait dû rentrer directement chez lui après avoir conduit Petit-fils à l'école le matin,.
Elle me dit alors qu'elle a bien de la misère à s'exprimer avec lui, qu'il ne la laisse pas parler et lui coupe la parole quand il l'accuse de quelque chose et qu'elle veut protester. En tout cas, il a une bonne voix, je l'entends de ma chambre crier dans le téléphone et le cel de ma fille n'est pas sur speaker.
Elle élève un peu la voix elle aussi. Je suis surprise. Lui demande de l'écouter. Lui explique qu'elle n'est pas venue ici pour que je l'aide à changer de téléphone, que ça s'est passé comme ça quand on est allées pour payer, que c'est le monsieur qui a suggéré un autre forfait. Non, elle ne pouvait pas lui dire qu'elle venait chez sa mère, son cel ne marchait pas ce matin, pas d'argent dedans.
Finalement, je ferme ma porte de chambre et je m'occupe bruyamment à réaménager mes tiroirs. Je ne veux plus entendre ce qui se passe de l'autre côté. Faut que je me protège moi aussi là-dedans,.
Elle soupe avec moi, mange peu. Mais se reprend après le souper en se faisant des beurrées de fromage! N'a pas l'air si pire. Regarde la télé collée collée sur moi. Et puis les textos reprennent. Et elle pleure et pleure encore. Elle va se vider à force de pleurer. Il a besoin d'elle. Oui, elle en a peur des fois. Elle ne sait plus quoi faire. "Je ne sais pas quoi faire" et elle pleure et pleure encore. Lui aussi pleure, me dit-elle. " Il a besoin de moi, je ne peux pas l'abandonner. J'ai peur de ne plus jamais pouvoir vous voir."
Quand elle me voit, ça insécurise beaucoup Joblo. Il a toujours peur qu'elle ne revienne pas. Il est anxieux. Je lui dis qu'elle aussi est anxieuse. Elle dit que oui. Il en a des problèmes et il le sait, dit-elle. Elle pense qu'il est bipolaire. Non, il le veut pas d'aide, il ne veut pas de clsc ni de psychologue. Il veut parler de ses problèmes mais seulement avec Vingt ans. "C'est lourd, c'est trop lourd pour moi." et elle pleure et pleure et pleure encore.
Je lui dis qu'elle est totalement libre, que tout ce que je veux c'est son bonheur. C'est à elle de choisir, elle est une adulte. Elle a peur qu'il se suicide. Elle n'est pas responsable de son suicide ni de sa vie à lui.
Finalement, passé vingt-trois heures, elle s'habille et quitte pour chez lui. Je lui rappelle que ça peut être dangereux, qu'il l'a déjà punie en l'arrosant et en la mettant dehors pendant des heures pas habillée sur le balcon en hiver. Il est imprévisible et peut être dangereux.
Elle dit qu'il lui a promis que ça ne se passerait plus. Oui, elle a peur de lui des fois et ne peut pas s'exprimer librement comme elle le fait avec nous, mais il peut être attentionné aussi. Il l'aime tellement et ne peut pas se passer d'elle.
Quand elle a quitté, je ressens le besoin de lui écrire de ne pas tomber enceinte. Elle ne met plus de patch contraceptive,. Je lui écris de "svp ne pas mêler un enfant innocent à cette histoire". Pas de réponse,. Je m'inquiète. Le nouveau cel marche-t-il? Elle vient pourtant d'avoir plein de conversations dessus avec Joblo.
Le matin, je lui texte de nouveau. Tu vas bien? Pas de réponse. Je panique un peu. J'appelle sa grande soeur, celle qui est la plus proche d'elle. On jase. Merci d'être là. J'ai besoin de parler à quelqu'un.
Finalement, elle répond. Je lui demande de me téléphoner. Elle le fait à sa pause. Elle est à l'école. Elle a une toute petite voix "S'il-te-plait, maman, oublie tout ce que je t'ai dit hier."
jeudi 12 février 2015
Vingt ans
Ça barde pour Vingt ans. Elle est venue se réfugier ici hier. Pour retourner chez Joblo son contrôlant tortionnaire passé 23 heures hier soir. Je ne peux rien faire. Ce matin, elle me dit: "Oublie tout ce que je t'ai dit hier."
Je mentirais si je disais que ça ne m'affecte pas. J'en ai parlé à une de mes filles et à mon fils. Il faut que je me confie à quelqu'un. J'ai appelé SOS violence conjugale mais l'intervenante qui connaît notre dossier est en vacances cette semaine. Je n'avais pas envie de tout raconter de nouveau à une nouvelle. Même ici, je n'ai pas envie d'écrire davantage à ce triste sujet.
Mon fils dit qu'elle va finir par le quitter, qu'elle n'est pas prête actuellement, mais que ça viendra. Je me raccroche à ça.
Je mentirais si je disais que ça ne m'affecte pas. J'en ai parlé à une de mes filles et à mon fils. Il faut que je me confie à quelqu'un. J'ai appelé SOS violence conjugale mais l'intervenante qui connaît notre dossier est en vacances cette semaine. Je n'avais pas envie de tout raconter de nouveau à une nouvelle. Même ici, je n'ai pas envie d'écrire davantage à ce triste sujet.
Mon fils dit qu'elle va finir par le quitter, qu'elle n'est pas prête actuellement, mais que ça viendra. Je me raccroche à ça.
mercredi 11 février 2015
New-York, entraîneur
Hier, c'était la rencontre pour mon voyage opéras à New-York. Je suis enthousiaste. C'est une excellente idée de rassembler comme ça des amateurs d'opéra pour qu'ils partagent ensemble leur passion. Je suis privilégiée de faire partie de ce voyage. Du coup, je me sens bien. Entraîneur ce matin. Je veux travailler fort et je vais le lui dire. Me semble qu'il ne me fait plus progresser. Depuis que je fais de l'aquaspinning deux fois par semaine, mon endurance est bien meilleure. C'est le plus cher dans mon budget exercice, cet entraîneur. Je l'aime, oui, mais faut que ça marche aussi. Lever des poids, c'est cependant essentiel et je ne le ferais pas moi-même, alors ça vaut la peine de payer. Il faudrait seulement varier davantage ou monter le niveau. Je ne sais pas trop, mais j'aime de moins en moins y aller, c'est un signe.
mardi 10 février 2015
Journée plate
Je n'ai pas totalement récupéré de mon intoxication alimentaire de voyage. Je demeure fragile. Un petit excès et je passe la nuit à avoir mal au ventre. Fatiguée aussi. Normal que je sois fatiguée cependant, je n'ai pas dormi, je m'attendais à quoi? Comme je suis anti-sieste, je reste debout, pas trop debout, plus assise à l'ordi en fait. Je ne suis pas allée au yoga, mes désordres intestinaux ne m'inspiraient pas confiance sur un tapis. Alors, je végète. Ce soir, rencontre d'information sur les opéras que je verrai à New-York. Sinon, je ne sors pas. Inquiétude pour Vingt ans qui ne donne pas de nouvelles. Je gère assez bien. Contente de ça. Je reste calme. Mais en gros, ça ne va pas si bien. Demain sera un autre jour.
samedi 7 février 2015
Rien de simple
Je me terre chez moi. Cachée. Je panse mes plaies. Et je mange aussi. Bon, je suis tannée de me priver. C'est une façon de fonctionner. C'est la mienne. Encore dans mon poids santé tout en haut. Coudons, c'est mieux d'y être que de ne pas y être. C'est un cercle, je me prive, je me tanne, je mange, je me prive encore et finalement je maigris à la fin. Alors pas si pire. Mais je voudrais plus évidemment, on veut toujours plus. Jamais contente. En voulant plus, je veux dire que je veux moins, celles qui maigrissent ont compris sans explication. Je veux donc peser moins pour avoir du jeu, pour pouvoir manger sans inquiétude. C'est fou quand on y pense. Maigrir pour pouvoir manger. Rien de simple.
Mon amie du voyage, celle du Québec, pas la Française dont on n'a plus de nouvelles, mon amie du voyage et moi donc on est en pleine réconciliation. La dame de l'agence de voyage est une bitch, mon amie m'envoie les courriels et les poils des bras me hérissent. Alors, je fais front commun. On se défend en gang et du coup, on s'aime et se comprend. Simples les relations humaines? Tellement mais tellement pas.
J'ai une passe au yoga. Illimité le yoga, je peux y aller tout le temps et je n'y vais pas. Je voulais y aller aujourd'hui. Les cours du matin étaient trop difficiles, j'ai opté pour celui de dix-sept heures quinze. Mais j'avais pas mangé et je mourais de faim. Et comme je viens de me faire un beau repas santé agrémenté d'un (deux!) verres de vin, je ne peux plus y aller. On ne va pas au yoga le ventre plein. Je me sens pas si bien à cause de ça mais d'un autre côté, ça ne donne rien non plus de culpabiliser. Faut pas.
Alors, je vais aller voir le populaire "Félix et Meira", le film sur la relation entre un paumé du Mile End (pas loin de chez nous le Mile end) et une jeune femme hassidique.
Cette semaine, vu "Still Alice" que je recommande. Très bon film.
Mon amie du voyage, celle du Québec, pas la Française dont on n'a plus de nouvelles, mon amie du voyage et moi donc on est en pleine réconciliation. La dame de l'agence de voyage est une bitch, mon amie m'envoie les courriels et les poils des bras me hérissent. Alors, je fais front commun. On se défend en gang et du coup, on s'aime et se comprend. Simples les relations humaines? Tellement mais tellement pas.
J'ai une passe au yoga. Illimité le yoga, je peux y aller tout le temps et je n'y vais pas. Je voulais y aller aujourd'hui. Les cours du matin étaient trop difficiles, j'ai opté pour celui de dix-sept heures quinze. Mais j'avais pas mangé et je mourais de faim. Et comme je viens de me faire un beau repas santé agrémenté d'un (deux!) verres de vin, je ne peux plus y aller. On ne va pas au yoga le ventre plein. Je me sens pas si bien à cause de ça mais d'un autre côté, ça ne donne rien non plus de culpabiliser. Faut pas.
Alors, je vais aller voir le populaire "Félix et Meira", le film sur la relation entre un paumé du Mile End (pas loin de chez nous le Mile end) et une jeune femme hassidique.
Cette semaine, vu "Still Alice" que je recommande. Très bon film.
Pour mes amies enceintes
Quand un grand spécialiste du vin vante sans ambages un vin sans alcool en écrivant que c'est "le meilleur vin désalcoolisé qu'il ait dégusté à ce jour", ça vaut la peine de prendre le nom de ce produit vedette en note! Alors, le sommelier est le réputé Philippe Lapeyrie et le vin en question est un blanc de la maison Torres originaire d'Espagne, il s'agit du Natureo et ce qui ne gâte rien, il se vend 9.25$ la bouteille. Philippe conseille de le servir avec un gros bol de fruits frais: melon de miel, pommes, poires, clémentines, mangues etc. Santé, santé, santé!
mercredi 4 février 2015
Parlons poids et forme
Voilà quelque chose sur lequel j'ai du pouvoir. Je suis revenue en lion(ne?) de mon voyage. Défigurée mais déterminée. J'avais évidemment maigri, repris en mangeant normalement, reperdu en voulant reperdre. Je suis donc dans mon poids santé et fais du sport tous les jours. Aquaspinning, musculation avec entraîneur et yoga à la nouvelle école de yoga dont je suis maintenant membre. Me fait du bien, beaucoup de bien. Je lisais que Rosabelle Mélanie voulait perdre quelques livres encore pour avoir un peu de jeu dans son poids santé. Même chose pour moi. Bouger est bon pour moi, ça fait longtemps que je le dis et que je le sais. Pas de changement là-dessus. Toujours aussi efficace.
mardi 3 février 2015
Me sauver de ma vie
C'est ce que je tente de faire. Ce voyage raté me l'a révélé. Je partirais n'importe où avec n'importe qui pour fuir ma vie quotidienne.
Vous voulez des exemples?
Ce matin, le téléphone, sept heures. C'est Vingt-quatre ans. "Maman, mon auto part pas."
Hier, ma Vingt ans, tout heureuse de me dire qu'elle a arrêté sa patch contraceptive pour faire un enfant avec son chum qui ne travaille pas, est sur le b.s., l'a déjà violentée et en a déjà un enfant. Tout ça après s'être plainte qu'elle n'a droit qu'à un tiroir là-bas et donc qu'à un seul change de vêtements. Ils habitent un sous-sol sans aucun garde-robe. J'ai fait une colère, j'ai crié, j'ai gueulé. Lui ai lancé tous les arguments que vous pouvez imaginer. Et pourtant, c'est totalement inutile de réagir comme ça.
En soirée, elle me demande par texto quand je pars pour New-York. Je lui dis à la fin du mois. Elle me répond, le 30 ou le 31 février? Faire un enfant alors qu'on n'a même pas les connaissances de base de la deuxième année primaire, ça me déprime totalement. Mettre un petit être innocent au monde dans ces conditions, c'est immoral.
Évidemment, ce n'est pas ma fille, qui m'appelle pour ses problèmes de voiture et pour le moindre problème de sa vie, qui est coupable. C'est moi qui l'ai toujours laissé faire et qui ai toujours été là, disponible, prête à aider et à prendre ses problèmes en charge.
La petite, elle, quand j'y pense, je n'ai envie que de pleurer. Et je pleure.
Vous voulez des exemples?
Ce matin, le téléphone, sept heures. C'est Vingt-quatre ans. "Maman, mon auto part pas."
Hier, ma Vingt ans, tout heureuse de me dire qu'elle a arrêté sa patch contraceptive pour faire un enfant avec son chum qui ne travaille pas, est sur le b.s., l'a déjà violentée et en a déjà un enfant. Tout ça après s'être plainte qu'elle n'a droit qu'à un tiroir là-bas et donc qu'à un seul change de vêtements. Ils habitent un sous-sol sans aucun garde-robe. J'ai fait une colère, j'ai crié, j'ai gueulé. Lui ai lancé tous les arguments que vous pouvez imaginer. Et pourtant, c'est totalement inutile de réagir comme ça.
En soirée, elle me demande par texto quand je pars pour New-York. Je lui dis à la fin du mois. Elle me répond, le 30 ou le 31 février? Faire un enfant alors qu'on n'a même pas les connaissances de base de la deuxième année primaire, ça me déprime totalement. Mettre un petit être innocent au monde dans ces conditions, c'est immoral.
Évidemment, ce n'est pas ma fille, qui m'appelle pour ses problèmes de voiture et pour le moindre problème de sa vie, qui est coupable. C'est moi qui l'ai toujours laissé faire et qui ai toujours été là, disponible, prête à aider et à prendre ses problèmes en charge.
La petite, elle, quand j'y pense, je n'ai envie que de pleurer. Et je pleure.
lundi 2 février 2015
Le bon et le moins bon
Le voyage est un révélateur des personnalités. C'est en voyage que j'ai su que Monsieur Relation ne m'aimait pas alors qu'avant, il m'était facile de ne pas le voir.
Bon, alors, inutile de se crucifier mutuellement, on ne s'est pas trop bien entendues. Pas si mal non plus, la plupart du temps, on réussissait à demeurer civilisées. L'une de ces femmes, je la voyais pour la première fois. L'autre qui a plein de qualités, je la savais extrêmement contrôlante sous des dehors doucereux, faut que tout marche exactement comme elle veut, je le savais, pas une surprise et c'est parce que je le savais que je lui ai laissé toute l'organisation de ce voyage. J'organise l'autre, celui à New-York.
Je n'avais cependant pas prévu que notre vision du voyage serait si différente.
Des trucs que j'ai aimés, Zoreilles? Les musées de La Havane, marcher dans les rues. Une nuit au théâtre à la Havane encore, parmi les gens de la place. La pièce était excellente. Mes compagnes n'ont pas voulu venir mais elles sont venues gentiment me cueillir à la sortie. Merci pour ça.
Mercredi soir, je mange du poisson. On est à Trinidad et le menu de la casa particular, c'est du porc, du poulet ou du poisson. Toujours du poisson pour moi. On m'apporte un beau poisson entier, je suis contente. Dès la nuit commencée, j'ai des maux d'estomac. Je ne fermerai pas l'oeil. Le matin, j'avertis mes compagnes que je n'irai pas déjeuner mais que je serai bien là avec ma valise pour neuf heures. On part pour Santa Clara. Longue route. Mes boyaux se tordent. Je finis par demander à me coucher à l'arrière de la voiture et je resterai là toute la journée, ne sortant que pour aller aux toilettes.
Après la visite de Santa Clara, on arrive à Varadero. Mon amie avait organisé une journée tout-inclus pour finir le séjour. Arrivée dans ma chambre, je suis extrêmement faible. Je leur dis de souper sans moi, je ne sors plus, on se verra le lendemain. Je suis malade et malade et encore malade. Je finis par perdre connaissance et me réveille je ne sais pas combien de temps plus tard, pitoyable. Je porte la main à ma tête, du sang. Mon visage et mon corps sont pleins d'ecchymoses. Pas jolie jolie la fille. Je me nettoie lentement, péniblement et je nettoie du mieux que je peux la salle de bain. Lit.
J'y passerai toute la journée du lendemain. Je prends des antibiotiques, bien heureuse d'avoir pensé à en apporter. Je vais un peu mieux après ça. Assez pour prendre l'avion samedi.
Voilà pour l'aventure médicale. Comme je suis chanceuse dans mes malheurs, je fais peur pour l'instant, mais tout ça va finir par disparaître sans séquelles.
Bon, alors, inutile de se crucifier mutuellement, on ne s'est pas trop bien entendues. Pas si mal non plus, la plupart du temps, on réussissait à demeurer civilisées. L'une de ces femmes, je la voyais pour la première fois. L'autre qui a plein de qualités, je la savais extrêmement contrôlante sous des dehors doucereux, faut que tout marche exactement comme elle veut, je le savais, pas une surprise et c'est parce que je le savais que je lui ai laissé toute l'organisation de ce voyage. J'organise l'autre, celui à New-York.
Je n'avais cependant pas prévu que notre vision du voyage serait si différente.
Des trucs que j'ai aimés, Zoreilles? Les musées de La Havane, marcher dans les rues. Une nuit au théâtre à la Havane encore, parmi les gens de la place. La pièce était excellente. Mes compagnes n'ont pas voulu venir mais elles sont venues gentiment me cueillir à la sortie. Merci pour ça.
Mercredi soir, je mange du poisson. On est à Trinidad et le menu de la casa particular, c'est du porc, du poulet ou du poisson. Toujours du poisson pour moi. On m'apporte un beau poisson entier, je suis contente. Dès la nuit commencée, j'ai des maux d'estomac. Je ne fermerai pas l'oeil. Le matin, j'avertis mes compagnes que je n'irai pas déjeuner mais que je serai bien là avec ma valise pour neuf heures. On part pour Santa Clara. Longue route. Mes boyaux se tordent. Je finis par demander à me coucher à l'arrière de la voiture et je resterai là toute la journée, ne sortant que pour aller aux toilettes.
Après la visite de Santa Clara, on arrive à Varadero. Mon amie avait organisé une journée tout-inclus pour finir le séjour. Arrivée dans ma chambre, je suis extrêmement faible. Je leur dis de souper sans moi, je ne sors plus, on se verra le lendemain. Je suis malade et malade et encore malade. Je finis par perdre connaissance et me réveille je ne sais pas combien de temps plus tard, pitoyable. Je porte la main à ma tête, du sang. Mon visage et mon corps sont pleins d'ecchymoses. Pas jolie jolie la fille. Je me nettoie lentement, péniblement et je nettoie du mieux que je peux la salle de bain. Lit.
J'y passerai toute la journée du lendemain. Je prends des antibiotiques, bien heureuse d'avoir pensé à en apporter. Je vais un peu mieux après ça. Assez pour prendre l'avion samedi.
Voilà pour l'aventure médicale. Comme je suis chanceuse dans mes malheurs, je fais peur pour l'instant, mais tout ça va finir par disparaître sans séquelles.
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